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Ruminghem

Ruminghem [ʁymɛ̃ɡɛm] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ruminghem
Ruminghem
La mairie.
Blason de Ruminghem
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité Communauté de communes de la Région d'Audruicq
Maire
Mandat
Jacques Hautecœur
2020-2026
Code postal 62370
Code commune 62730
Démographie
Gentilé Ruminghemois
Population
municipale
1 612 hab. (2020 en diminution de 2,18 % par rapport à 2014)
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 51′ 37″ nord, 2° 09′ 31″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 64 m
Superficie 13,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marck
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Ruminghem
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Ruminghem
Liens
Site web ruminghem.fr

    Bien desservie au niveau des transports, cette commune devient attractive de par sa situation entre Calais, Saint-Omer et Dunkerque, et cherche aujourd'hui à retrouver un dynamisme dans son cœur de village tout en préservant son environnement.

    La commune fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

    Géographie

    Localisation

    La commune se situe à la limite des plaines de Flandres et des collines de l'Artois, et se trouve à la limite du département du Nord.

    Elle est bordée par la forêt d'Éperlecques et ses collines au sud, tandis que la partie nord, très plane, est organisée par les watergangs qui drainent l'eau des marais agricoles et découpent le territoire en parcelles allongées et parallèles.

    La commune fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes, dont trois dans le département du Nord :

    Hydrographie

    Le Canal de Calais à Ruminghem.

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie et est inclus dans le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de l'Audomarois.

    La commune est traversée par trois cours d'eau :

    Espace protégé et géré

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[3].

    Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes[4].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : la forêt d'Éperlecques et ses lisières, d’une superficie de 2 440 hectares et d'une altitude variant de 12 à 94 mètres. Cette ZNIEFF souligne les premières ondulations des collines crayeuses de l’Artois. La forêt d’Eperlecques et les bois environnant occupent ces collines[5].

    et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants, d’une superficie de 12 177 hectares et d'une altitude variant de 2 à 94 mètres. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure[6].

    Urbanisme

    Entrée de la commune.

    Typologie

    Ruminghem est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [7] - [8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,1 %), forêts (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (5,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Voies de communication et transports

    Gare de Ruminghem.

    La commune est traversée par deux lignes ferroviaires :

    La départementale D 217 relie la commune à Muncq-Nieurlet à l'est et Watten à l'ouest. l'autoroute A 26, accessible à l'ouest, relie Calais et Béthune. En rejoignant la D 300 à l'est, on accède au nord à l'autoroute A 16 pour aller vers Dunkerque.

    Plusieurs liaisons piétonnes maillent les quartiers.

    Toponymie

    Le nom de Rumingahem est mentionné pour la première fois en 850 (carl. Sith., p. 100). Le lieu est ensuite désigné Rummingaliem en 877 (ibid., p. 124). Ramingehem en 980 (Van Lockeren, chronique de Saint -Pierre-au-Mont-Blandin, p. 50), Reminghen en 1254 (cartulaire de Thérouanne, p. 174), Ruminghem en 1353 (ch. de Saint-Bertin, no 1353), Remingueham en 1371 (bull. Mor. t. VIII, p. 109), Rumighem au XIVe siècle (terrier. de Houlle, f° 38 v°), Rameghien aux XVIe et XVe siècles (Histor. de France, t. XXII. p. 411, chron. de Flandre), Reminguen en 1473 (chap. de Saint-Bertin, no 3321), Reminguen en 1475 (ibid., no 3370) et Rumingan en 1725 (évêché de Boul., G. 32, f°295)[14].

    Il s'agit d'un toponyme germanique composé de trois termes : Rum-ing-hem, traduisible par «demeure du peuple de Rumo ».

    Le nom signale un établissement flamand. En effet, on y reconnait le nom de personne germanique Rumo ainsi que le double suffixe -ing-hem caractéristique des pays de langue néerlandaise[15].

    On signale au milieu du XIXe siècle que le flamand est alors la langue parlée à Ruminghem[16].

    Histoire

    Antiquité

    Les Morins, de souche celte, occupaient Ruminghem avant l'ère chrétienne. À l'époque de la conquête romaine, comme d'autres, il se romanisèrent. Les Romains construisirent une forteresse sur les bases du village actuel.

    Les Francs s'installent peu à peu dans la région, dès avant la chute de l'Empire romain au Ve siècle.

    Moyen Âge

    Dès le Ve siècle, des moines de Saint-Momelin[17] sont présents dans la localité. Ils assèchent les marais en créant des watergangs, canaux parallèles destinés à drainer l'eau dans toute la Flandres.

    La région subit plusieurs raids menés par les Vikings. C'est à cette période que la forteresse romaine est transformée en château-fort par les paysans locaux.

    Au IXe siècle, les terres de Ruminghem appartiennent à l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer[17]. L'église est construite au XIIe siècle.

    Plus tard, Ruminghem passe plusieurs fois du domaine français au domaine espagnol. Le village subit ainsi plusieurs destructions et pillage. Le château, qui appartenait aux Fiennes, est détruit en 1220. La seigneurie dépend alors des Luxembourg-Saint-Pol, et le roi de France réalise une attaque en 1487. En 1489, la commune repasse aux mains des espagnols. On reconstruit un château qui est rasé en 1637 par les Ardrésiens[17]. En 1639, l'armée française chasse définitivement les Espagnols.

    En 1627, la seigneurie de Ruminghem est détenue, de même qu'Éperlecques, par un membre de la prestigieuse Maison de Croÿ, Charles Philippe Alexandre de Croÿ, marquis de Renty, prince d'Havré, châtelain-vicomte de Bourbourg, Grand d'Espagne, possesseur de nombreuses seigneuries[18].

    En , lors du siège de Saint-Omer, le prince Thomas de Savoie-Carignan établit ses troupes sur la colline de Ruminghem[19].

    Circonscriptions d'Ancien Régime

    Ruminghem, en 1789, faisait partie du bailliage de Saint-Omer et suivait la coutume d'Artois. Son église paroissiale, d'abord diocèse deThérouanne, doyenné d'Alquines, puis de Boulogne, doyenné de Tournelrem, était consacrée saint Mathieu; l'abbé de Ham-Iez-Lillers présentait à la cure[14].

    Époque moderne

    La commune se modernise à partir de 1830, date de construction de l'école. La Compagnie des chemins de fer du Nord réalise en 1847 la ligne de Lille aux Fontinettes, passant par Ruminghem et permettant de relier Lille à Calais. L'assèchement et l'irrigation se poursuivent, avec la création de l'institution des wateringues, organisée par sections, en 1809, et l'assèchement du Coin perdu en 1880, qui apporte 750 hectares de terres agricoles à la commune[17].

    Des Chinois, membres du « groupe de travailleurs chinois numéro 11 » du Chinese Labour Corps, furent présents sur la commune à la fin de la Première Guerre mondiale, où se trouvaient un état major et un hôpital pour les chinois. Dirigés par des officiers supérieurs anglais, ils déchargeaient les munitions en provenance d'Angleterre et marchandises au Pont du Wetz, où se trouvait leur camp et où ils aménagèrent un quai long d'un kilomètre. Le cimetière chinois fut créé pour les victimes de leur communauté, par le Commonwealth, à la suite de bombardements allemands en 1918[20] - [21].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouvait depuis 1801 dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Calais[22].

    Commune et intercommunalités

    Ruminghem est membre de la communauté de communes de la Région d'Audruicq, crée fin 1993.

    Circonscriptions administratives

    La commune faisait partie depuis 1793 du canton d'Audruicq[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Marck.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la septième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1806 Louis Bomart[20]
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 août 2012[24] - Yves Bacquet Démissionnaire
    18 septembre 2012[25] mars 2014[26] Gérard Verquere
    mars 2014 En cours
    (au 4 avril 2022)
    Jacques Hautecœur Ancien cadre[27] - [28]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[29] - [30] - [31]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

    En 2020, la commune comptait 1 612 habitants[Note 5], en diminution de 2,18 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7418128249659611 0731 1101 1351 144
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1271 1271 1681 1491 1261 0751 0891 1591 160
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1111 1181 1101 0201 0561 0691 0581 1161 025
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 0129689271 0191 1201 1631 4271 5021 640
    2018 2020 - - - - - - -
    1 6411 612-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 844 hommes pour 797 femmes, soit un taux de 51,43 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    0,4
    3,2
    75-89 ans
    4,0
    14,8
    60-74 ans
    14,4
    20,6
    45-59 ans
    19,8
    21,1
    30-44 ans
    24,0
    16,7
    15-29 ans
    16,4
    23,3
    0-14 ans
    21,0
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Enseignement

    La commune s’est engagée fin 2010 dans la conception de deux classes avec bloc sanitaire et d'une extension de la nouvelle mairie. La construction d’une salle à dominante sportive a débuté en 2008, cette salle d’un investissement de plus d’un million d’euros souffre de malfaçons liées à sa construction, la gestion communale de ces problèmes ne permet pas une vision quant à la mise à disposition de cet équipement aux habitants du village.

    La commune compte deux écoles une primaire et une maternelle.

    Les enfants vont en train ou car dans les lycées de Saint-Omer ou Calais.

    Sports

    Les habitants se promènent dans la forêt d'Eperlecques. À signaler également, le sentier du Fantôme de l'Aa. La chasse est également pratiquée sur le territoire.

    La commune est équipée d'un centre équestre et d'un golf, le Golf Club du bois de Ruminghem de 18 trous (10 en plaines et 8 en forêt) conçu par l'architecte Bill Baxter sur un terrain cédé à la commune par la famille de Megille à la fin des années 1960 pour y réaliser cet équipement. Il a été repris en par l'association Cap Énergie[37] - [38] - [39]. Première structure protégée à exploiter un golf, après 6 mois de travaux, celui-ci a pu rouvrir le et est fréquenté par bon nombre de membres étrangers (Belges, Hollandais) mais également des membres français[40].

    Cultes

    Deux églises sont implantées sur la commune, une catholique et une protestante (évangélique).

    Manifestations culturelles et festivités

    • L'association carnavalesque Les Veint'ches de Ruminghem organise chaque année un bal durant le Carnaval.
    • Des fêtes communales sont organisées les 1er dimanche de juillet et 3e dimanche d'octobre ; une fête patronale et commémorative a lieu le 11 novembre.
    • L'association "la note bleue" organise la fête du théâtre "les Utopitreries", dont la quatorzième édition a eu lieu du au [41], le troisième week-end du mois de mai à cette occasion l'ensemble des spectacles du dimanche sont gratuits et le centre du village est piétonnier.
    • Le Bôbar, un ancien café racheté par la commune en 2014, est un bar associatif géré par la Note bleue[42] - [43] - [44].

    Économie

    Différents commerces sont présents dans Ruminghem (fleuriste, boucherie - charcuterie, coiffeur, garage, fromager…) et quelques cafés. La poste se situe au cœur du bourg. Par ailleurs, 11 exploitations agricoles sont présentes sur la commune. En 1999, sur 387 actifs ayant un emploi (248 hommes et 139 femmes), seuls 18,1 % travaillaient à Ruminghem même[45].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Martin.
    L'ancien moulin à farine, déplacé de Ruminghem à Villeneuve-d'Ascq.
    • L'église Saint-Martin, dont la nef et le chœur en briques et en moellons datent de 1806, la tour à flèche de 1791 et les deux chapelles latérales de 1863[20].
    • Impressionnant calvaire en bois, sur le mur du clocher de l'église, édifié par la famille Bomart en 1821[20]
    • La gare de Ruminghem.
    • Deux brasseries, une briqueterie, deux séchoirs, une tuilerie, datant de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle, sont inscrits à l'inventaire général du Patrimoine culturel du Nord-Pas-de-Calais[46].
    • La commune se souvient du moulin à farine, installé précédemment à Bambecque, puis à Ruminghem de 1895 à 1984 et installé depuis 1984 sur le site du musée des moulins à Villeneuve-d'Ascq.
    • Un cimetière chinois (« Ruminghem Chinese Cemetery »), situé sur la D217 en direction d'Audruicq, est implanté à Ruminghem. Il a été réalisé à la fin de la Première Guerre mondiale par les britanniques et accueille les sépultures de 75 travailleurs chinois[20] - [47].
    • Le monument aux morts, situé dans le cimetière, commémore les guerres de 1914-1918, 1939-1945 et d'Algérie[48].
    • La plaque du Souvenir Français commémore les victimes la Guerre franco-allemande de 1870.
    • Plaque du Souvenir Français.
      Plaque du Souvenir Français.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Le cimetière chinois.
      Le cimetière chinois.

    La Liette est au cœur de l'écosystème local. Elle forme une boucle qui est une connexion entre deux espaces de la forêt, à l'est et à l'ouest. Ruminghem présente par ailleurs une diversité de milieux, avec un réseau de jardins au sud-ouest de la Liette, un autre de canaux au nord-est. Des vergers et des haies complètent cette richesse. De nombreux oiseaux et au moins trois espèces de chauve-souris sont présents sur le territoire[49].

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Noël, né à Ruminghem le et mort à Paris le , sculpteur.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    parti : au premier mi parti d’azur à la tour d’argent, ouverte et ajourée du champ, maçonnée de sable, au franc-canton alésé en taillé, soutenu de gueules, chargé d’un besant aussi d’argent, au second coupé ondé par une fasce ondé tiercée en fasce d’argent, d’azur et de sable, au I d’azur au lion issant d’argent, armé et lampassé de gueules, et au II d’argent au cep arraché de sable, fruité de trois pièces, bordé à dextre aussi de sable.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa canalisée (E4--001-) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Calais ( E41-0082) » (consulté le )
    3. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    4. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    5. « ZNIEFF 310013717 - forêt d'Éperlecques et ses lisières », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    6. « ZNIEFF 310013353 - Le complexe écologique du Marais Audomarois et de ses versants », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », sur insee.fr (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Comte Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499 p. (lire en ligne), p. 335, lire en ligne sur Gallica.
    15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
    16. Edmond de Coussemaker, Délimitation du flamand et du français dans le nord de la France, Dunkerque, Typographie Benjamin Kien, , 23 p. (lire en ligne), p. 22 lire en ligne sur Gallica.
    17. Ruminghem par la visite d'une partie de son patrimoine, René Oogh, Informations culturelles régionales, plaquette de 16 pages, 1987
    18. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 210.
    19. J. Bazy, Précis des opérations du siège de Saint-Omer en 1638 : rédigé d'après les archives de cette ville et des documents inédits, recueillis dans les communes des environs, Saint-Omer, Librairie Tumerel-Bertram, , 2e éd., 21 p. (lire en ligne), p. 11, lire en ligne sur Gallica.
    20. S. D. (Clp), « Ruminghem Un cimetière témoigne du sacrifice de travailleurs chinois pendant la Première Guerre mondiale : Chaque semaine, nous revenons sur un épisode de l’histoire d’une commune au gré d’une promenade historique. Aujourd’hui, rendez-vous à Ruminghem pour découvrir l’histoire de son église et de son cimetière chinois », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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    27. Jean-Marc Szuba, « Nouveaux maires : Jacques Hautecoeur, arrivé à Ruminghem pour la pêche, y a pris racine : Jacques Hautecoeur a d’abord eu une résidence secondaire à Ruminghem avant de s’y établir. C’est la recherche de la clarté dans la gestion communale qui l’a poussé à se présenter aux élections. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    28. C. P. (Clp), « Ruminghem Bientôt l’assainissement collectif rues Saint-Antoine et du Grand-Chemin de l’Église : Le conseil vient de valider la convention entre la communauté de communes de la région d’Audruicq (CCRA) et la commune pour la pose de l’assainissement collectif, rue Saint-Antoine des numéros 19 à 399 et rue du Grand-Chemin de l’Église, des numéros 644 à 824 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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    39. « Ruminghem Un prix de l’économie sociale et solidaire pour le Cap Golf Club : La Fondation Crédit Coopératif a décerné le premier prix régional de son Prix de l’inspiration en ESS (économie sociale et solidaire) au Cap Golf Club, à Ruminghem, entretenu par des personnes handicapées. Un prix qui lui permettra de développer le handigolf », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    40. Bruno Mallet, « Ruminghem Remis à neuf, le golf du bois doit maintenant séduire de nouveaux adeptes : Repris il y a un an par l’entreprise de travail adapté Cap Énergie, le golf du bois de Rumighem, rebaptisé Cap Golf club, accueille des joueurs depuis le 21 avril. Son inauguration officielle, samedi dernier, a permis de consacrer son renouveau, sa « résurrection », dont profitent déjà une petite centaine d’abonnés », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    41. C. P. (Clp), « Ruminghem Quatre raisons d’aller aux Utopitreries, du 27 mai au 2 juin : La voix, cette entité si familière qu’on n’y prête plus attention ! C’est elle qui sera le fil conducteur de la quatorzième édition des Utopitreries, à Ruminghem, du 27 mai au 2 juin. Chaque jour de la semaine, spectacles, ateliers, impro, chants… se succéderont pour une édition riche en nombreux événements », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    42. C. P. (Clp), « Ruminghem La Note bleue a convaincu les élus, l’aventure du Bôbar se poursuit : Il y a trois ans, la municipalité a confié la gestion de l’ancien café Le Titanic à l’association la Note bleue, à la condition d’entretenir le bâtiment et de le faire vivre en y menant des activités. L’association le rebaptise alors le Bôbar. Le bail s’achevant, il a été question, lors du conseil municipal, du devenir du lieu », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    43. C. P. (Clp), « Ruminghem Le Bôbar, le virage de la Note Bleue pour ses 20 ans : Vingt ans d’existence, deux cent quarante-quatre adhérents dont la majorité a moins de 16 ans, quatre-vingt-cinq personnes accueillies chaque semaine, la Note Bleue est une initiative inégalée et unique de culture en milieu rural qui continue à réécrire son histoire. L’assemblée générale l’a montré », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    44. C. P. (Clp), « Ruminghem L’association La Note Bleue réfléchit aux travaux à mener au Bôbar », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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    49. Propos recueillis auprès de Michel Martinot, écologue, 2009
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