Thomas de Savoie-Carignan
Thomas Emmanuel Philibert de Savoie, né à Turin le et mort à Turin le , est prince de Carignan (1620) et comte de Soissons (1641).
Naissance | |
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Décès |
(Ă 59 ans) Turin |
SĂ©pulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Tommaso Francesco di Savoia- Carignano ou Thomas François de Savoie-Carignano |
Activités | |
Période d'activité |
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Famille | |
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Fratrie |
Philippe-Emmanuel de Savoie (en) Victor-Amédée Ier de Savoie Emmanuel-Philibert de Savoie Marguerite de Savoie Isabelle de Savoie Maurice de Savoie Maria Apollonia (d) Françoise catherine de Savoie (d) |
Conjoint |
Marie de Bourbon (Ă partir de ) |
Enfants |
Arme |
Royal Sardinian Army (en) |
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Conflit |
Biographie
Origines et famille
prince de Carignan (1595–1656)
par Antoine van Dyck
Galleria Sabauda, Turin
Thomas Emmanuel Philibert de Savoie est le fils de Charles-Emmanuel Ier le Grand, duc de Savoie et prince de Piémont, et de Catherine-Michelle d'Espagne[1]. Il est à l'origine de la branche de Savoie-Carignan au sein de la Maison de Savoie.
Carrière militaire
par Antoine van Dyck
château de Versailles
Il commande en 1635 les Espagnols contre la France, et perd la bataille d'Avein (1635) contre les maréchaux de Châtillon et de Brézé. Mais en 1636, il participe à l'invasion de la Picardie et à la prise de Corbie, avec Jean de Werth et Ottavio Piccolomini.
En 1638, il bat le maréchal de La Force, et lui fait lever le siège de Saint-Omer.
Son ambition suscite des troubles en Savoie à la mort de son frère aîné Victor-Amédée Ier, car il revendique avec son autre frère Maurice la régence du duché contre la veuve Christine de France, mais le soutien de la France confirme Christine comme régente. Réconcilié avec celle-ci, il se rapproche de la France, qui lui confie une armée en Italie (1642) et eut Turenne sous ses ordres pendant quelque temps. Il est nommé généralissime des armées de France et de Savoie en Italie, mais se révèle à Orbetello un chef médiocre. Mazarin, qui a cependant besoin de lui, lui donne la charge de grand maître de France, après la disgrâce de Condé.
Il meurt à Turin en 1656, dans une expédition entreprise pour secourir le duc de Modène François Ier d'Este, attaqué par les Espagnols.
Mariage et descendance
Il épousa à Paris le Marie de Bourbon-Condé (1606 †1692), comtesse de Soissons, fille de Charles de Bourbon, comte de Soissons et de Dreux, et d'Anne de Montafié. Ils eurent :
- Christine-Charlotte (1626 †1626)
- Louise-Christine (1627 †1689), marié en 1654 à Ferdinand Maximilian von Baden-Baden (1625 †1669), et mère de Louis-Guillaume de Bade-Bade (Ludwig Wilhelm von Baden-Baden), margrave de Bade-Bade
- Emmanuel-Philibert (1628 †1709), prince de Carignan, épouse Angélique-Catherine d'Este (1656-1722)
- Amédée (1629 †jeune)
- Joseph-Emmanuel (1631 †1656), comte de Soissons
- Ferdinand (†1637)
- Eugène-Maurice (1635 †1673), comte de Soissons et de Dreux, épouse Olympe Mancini
Ascendance
Références
- Histoire généalogique de la royale maison de Savoie tome III par Samuel Guichenon page 1035
Voir aussi
Bibliographie
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