Accueil🇫🇷Chercher

10e corps d'armĂ©e (France)

Chefs du 10e corps d'armée

De 1870 Ă  1914

Garnison : Rennes
Comprend les départements des Côtes du Nord, de la Manche et d'Ille-et-Vilaine.
Composition:

Place forte :

Première Guerre mondiale

Ă€ la mobilisation de 1914

Il est subordonné, au début de la Première Guerre mondiale à la Ve armée.

19e division d'infanterie

  • 37e brigade :
48e régiment d'infanterie
71e régiment d'infanterie
  • 38e brigade :
41e régiment d'infanterie
70e régiment d'infanterie
  • Cavalerie :
13e régiment de hussards (1 escadron)
  • Artillerie :
7e régiment d'artillerie de campagne (3 groupes 75)
  • GĂ©nie :
6e régiment du génie (compagnie 10/1)

20e division d'infanterie

  • 39e brigade :
25e régiment d'infanterie
136e régiment d'infanterie
  • 40e brigade:
2e régiment d'infanterie
47e régiment d'infanterie
  • Cavalerie :
13e régiment de hussards (1 escadron)
  • Artillerie :
10e régiment d'artillerie de campagne (3 groupes 75)
  • GĂ©nie :
6e régiment du génie (compagnie 10/2)

51e division d'infanterie

  • 101e brigade :
233e régiment d'infanterie
243e régiment d'infanterie
327e régiment d'infanterie
  • 102e brigade :
208e régiment d'infanterie
273e régiment d'infanterie
310e régiment d'infanterie
  • Cavalerie :
4e régiment de cuirassiers (2 escadrons)
  • Artillerie :
15e régiment d'artillerie de campagne (1 groupe)
27e régiment d'artillerie de campagne (1 groupe)
41e régiment d'artillerie de campagne (1 groupe)
  • GĂ©nie :
1er régiment du génie (compagnie 22/17)
3e régiment du génie (compagnie 1/13 et 1/24)

EOCA

  • RĂ©giments d'infanterie (rattachĂ©s au 10e CA) :
241e régiment d'infanterie
270e régiment d'infanterie
  • Cavalerie (rattachĂ©e au 10e CA) :
13e régiment de hussards
  • Artillerie (rattachĂ©e au 10e CA) :
50e régiment d'artillerie de campagne (4 groupes)
  • GĂ©nie (rattachĂ© au 10e CA) :
6e régiment du génie (compagnies 10/3, 10/4, 10/16, 10/21)
  • Autres (rattachĂ© au 10e CA) :
10e escadron du train des Ă©quipages militaires
10e section de secrétaires d'état-major et du recrutement
10e section d'infirmiers militaires
10e section de commis et ouvriers militaires d'administration

1914

Combats vers Boissy-le-Repos, Soizy-aux-Bois, Le Thoult-Trosnay, Corfélix et Bannay.
À partir du , poursuite par Bergères-lès-Vertus et Épernay, jusque sur le front Prunay, fort de la Pompelle aux abords est de Reims.
  • 13 - : engagĂ© dans la 1re bataille de l'Aisne. Combats devant le fort de la Pompelle, le prise du fort.
  • 18 - : retrait du front ; mouvement vers la rĂ©gion nord ouest de Reims. EngagĂ© Ă  nouveau dans la 1re bataille de l'Aisne vers la Neuvillette et les Cavaliers de Courcy, puis rassemblement dans la rĂ©gion de Châlons-sur-Vesle.
  • - : mouvement vers la rĂ©gion de Verberie. Ă€ partir du , transport par V.F. dans la rĂ©gion d'Amiens puis mouvement vers le nord.
  • 2 - : engagĂ© dans la 1re bataille d'Artois, combat vers Neuville-Vitasse et Mercatel.
  • - : stabilisation et occupation d'un secteur vers Blangy-sur-Ternoise, Berles-au-Bois.
: attaque allemande.
: secteur Ă©tendu Ă  gauche, vers la Maison Blanche.
: attaque française sur Saint-Laurent-Blangy.
: front étendu à gauche au-delà d'Écurie, le , front ramené à la Maison Blanche.
: front à nouveau étendu à gauche au-delà d'Écury.
: légère réduction à gauche sur Écurie, puis le 1er mai jusqu'à Roclincourt.
: engagé dans la 2e Bataille d'Artois, combat vers Saint-Laurent-Blangy.
: occupation d'un secteur entre Écurie et le sud de Roclincourt.
: combat dans le secteur.
: réduction du secteur à droite au nord de Roclincourt, le extension à gauche jusqu'au cimetière de Neuville-Saint-Vaast.

1915

  • - : retrait du front, repos dans la rĂ©gion de Conty. Ă€ partir du , transport par V.F. dans la rĂ©gion de Givry-en-Argonne.
  • - : mouvement vers le front, puis occupation d'un secteur Ă  partir du en Argonne occidentale, dans la rĂ©gion Four-de-Paris, Aisne.
: attaque allemande sur la Harazée.
: partiellement engagé dans la 2e bataille de Champagne, entre Servon et l'Argonne, puis guerre des mines.

1916

: secteur Ă©tendu Ă  droite vers Parvillers-le-Quesnoy.
: secteur étendu à gauche jusqu'à la route Lihons, Rosières-en-Santerre.
: limite gauche portée entre Lihons et Vermandovillers.
: secteur à droite réduit vers Maucourt.
À partir du , engagé dans la bataille de la Somme, attaques françaises les 4 (prise de Chilly), 5, ; les 10, 11, et (prise de Pressoire). Organisation des positions conquises.
: contre-attaque allemande. Organisation des positions conquises.

1917

combats violents vers le Casque et le TĂ©ton ; le , prise du Mont Cornillet.
  • - : transport dans la rĂ©gion de Verdun et occupation d'un secteur des Hauts-de-Meuse, vers Damloup et le bois Loclont.
: secteur Ă©tendu Ă  droite vers Maizey.
- : secteur réduit à gauche vers Haudiomont. En mars et avril, nombreuses actions locales.

1918

  • - : retrait du front ; le transport par V.F. vers Verberie ; repos. Le transport par camions Ă  Breteuil et Ă  partir du occupation d'un secteur devant Montdidier, vers Grivesnes, Ayencourt.
: extension du front Ă  gauche Ă  l'est d'Ainval.
: attaque allemande vers Mesnil-Saint-Georges.
  • - : engagĂ© dans la 3e bataille de Picardie. Progression vers Beuvraignes et les abords de Royes. Ă€ partir du , poussĂ©e vers la position Hindenburg. Progression jusqu'au canal du Nord (entre Catigny et Ercheu) atteint le . Ă€ partir du , nouvelle progression jusqu'au front Vendeuil, Hinacourt ; organisation d'un secteur.
  • 15 - : retrait du front, puis repos vers Marseille-en-Beauvaisis.
  • - : transport par V.F. vers Bruyères, Ă  partir du 1er octobre, occupation d'un secteur entre la rĂ©gion au nord du Linge et la Chapelotte.

Rattachement

13 -
-
-
-
26 -
-
-
-
-
-
12 -
21 -
-
5 -
-
-
8 -

Entre-deux-guerres

En 1922, il engage une division de marche dans les grandes manœuvres de l'ouest à Coëtquidan, les premières depuis la guerre[1].

Seconde Guerre mondiale

DrĂ´le de guerre

Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, le Xe corps d'armée du général Pierre-Paul-Charles Grandsard constitue l'aile gauche de la 2e armée du général Huntziger. En , il se compose principalement des 55e et 71e divisions d'infanterie (DI), toutes deux de série B. Cette dernière est ce mois-là placée en réserve d'armée et remplacée par une division d'active, la 3e division d'infanterie nord-africaine (3e DINA)[2]. Dans son ensemble, le Xe CA n'est pas concerné par les plans d'intervention en Belgique mais son groupe de reconnaissance de corps d'armée doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne avec la 5e division légère de cavalerie et le corps d'armée est susceptible de fournir trois compagnies et demi de génie à cette même division, quelques éléments de ses divisions d'infanterie doivent également prendre part à la manœuvre[3].

La 55e DI occupe la Meuse de Pont-à-Bar (Donchery) au confluent du canal des Ardennes (avec à sa gauche la 102e division d'infanterie de forteresse de la 9e armée) jusqu'au confluent du fleuve avec la Chiers, en renforcement du 147e régiment d'infanterie de forteresse (sous-secteur de Sedan, du secteur fortifié de Montmédy). Ensuite, le front est tenu par la 3e DINA car le sous-secteur de Mouzon est jugé plus sensible par le commandement que celui de Sedan, la mission principale dévolue à la 2e armée étant d'empêcher un éventuel enveloppement de la ligne Maginot[4]. La ligne à tenir par cette division en renforcement du 136e régiment d'infanterie de forteresse suit la Chiers, en profitant de sa rive sud abrupte, de la Meuse jusqu'à La Ferté-sur-Chiers, où commence le secteur du XVIIIe corps d'armée (ouvrage de La Ferté)[2].

Pendant la drôle de guerre, le secteur que le Xe CA occupe n'a pas été évacué et la vie militaire se mêle avec celle des civils, non sans poser de problèmes (notamment, les champs continuent à être cultivés), empêchant la préparation des destructions qui doivent être mises en œuvre sur la rive droite de la Meuse – Chiers en cas d'attaque allemande en Belgique[5]. Les travaux de fortifications sont également perturbés[5].

Divisions

Au :

Au :

Ă€ partir du 5 au , articulĂ© sur la Somme, le Xe corps d'armĂ©e sera constituĂ© par les 4e DIC, 16e & 24e DI. Ă€ ces dates, les 12e groupe de reconnaissance de corps d'armĂ©e et 110e rĂ©giment d'artillerie lourde coloniale hippomobile qui comptaient parmi les Ă©lĂ©ments organiques de ce Corps ArmĂ©e lui avaient Ă©tĂ© soustraits et subordonnĂ©s Ă  d'autres commandements. Ă€ l'inverse, le 12e bataillon de chars de combat lui avait Ă©tĂ© rattachĂ© ainsi que le 183e rĂ©giment d'artillerie lourde Ă  tracteurs (moins son IIe Groupe) dont 2 groupes (les III & IV) appuyaient dĂ©jĂ  la 16e DI, laissant le I au C.A. depuis le 1er juin. Sont tous mis Ă  disposition du Corps d'ArmĂ©e le

Le , par ordre du général Pierre Héring, commandant l'Armée de Paris, la 4e division cuirassée de réserve, commandée par le général de Gaulle, lui est rattachée.

Éléments organiques de corps d'armée

Source : Mary 2009, p. 440-441.

Cavalerie

Infanterie

  • 610e rĂ©giment de pionniers

Artillerie

  • 110e rĂ©giment d'artillerie lourde de corps d'armĂ©e

Services

  • 10e parc d'artillerie de corps d'armĂ©e
    • 110e compagnie d'ouvriers d'artillerie
    • 110e section de munitions d'automobile

GĂ©nie (& Transmissions - branche de l'arme du GĂ©nie) Compagnies de Sapeurs-Mineurs 110/1 & 110/2 Compagnie d'Equipage de Ponts 110/16 Compagnie de Parc du GĂ©nie 110/21

Compagnie TĂ©lĂ©graphique 110/81 Compagnie RadiotĂ©lĂ©graphique 110/82  DĂ©tachement Colombophile 110/83

Train

  • compagnie automobile de quartier gĂ©nĂ©ral 260/44
  • compagnie automobile de transport 360/44

Intendance

  • groupe d'exploitation 110/4
  • compagnie de ravitaillement en viande 210/4

Service de Santé - Groupement d'Ambulances de Corps d'Armée : 10e Ambulance Médicale de Corps d'Armée 210e Ambulance Chirurgicale Légère de Corps d'Armée 10e Groupe Sanitaire de Ravitaillement de Corps d'Armée 10e Section d'Hygiène Lavage et Désinfection

Forces aériennes

  • groupe aĂ©rien d'observation 510
  • 10/152e section de parc d'aĂ©rostation

Notes et références

  1. « Le programme des manœuvres de Coëtquidan », L'Ouest-Éclair, no 7613,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  2. Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delĂ  la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 25.
  3. André Bikar, « La campagne de mai 1940 en Belgique : la 5e division légère de cavalerie en Ardenne, du 10 au 12 mai », sur atf40.fr (consulté le ).
  4. Ruby, Sedan, terre d'épreuve, cité par Mary 2009, p. 27. Le général Ruby était alors le chef d'état-major de la 2e armée.
  5. Bruno Chaix, En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ? : décisions stratégiques et plans opérationnels de la campagne de France, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies » (no 35), , 349 p. (ISBN 2-7178-4149-0), p. 142-143.

Sources et bibliographie

  • Service historique de l'armĂ©e de terre, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Troyes, Imprimerie « la Renaissance », , 691 p., (BNF 35127448).
  • AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unitĂ©s : grands quartiers gĂ©nĂ©raux, groupe d'armĂ©es, armĂ©es, corps d'armĂ©e, , 966 p. (lire en ligne).

Liens externes


Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.