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Économie de l'Acadie

L'économie de l'Acadie[note 1] a plusieurs caractéristiques qui la différencient de celle d'autres régions du Canada.

Histoire

Régime français

De la fondation de l’Acadie en 1604 jusqu’à la conquête en 1763, les communautés acadiennes étaient isolées. L’économie était basée sur l’agriculture, la chasse et la pêche. Dès qu’un danger se présentait, les habitants abandonnaient leur terres, ce qui constituait un frein à la stabilité de l'économie[1].

Des années 1960 à nos jours

La Place de l’Assomption, siège d’Assomption Vie à Moncton.

Depuis 1961, la situation économique de l'Acadie s'est améliorée face à la moyenne canadienne. Plusieurs facteurs expliquent cette évolution, dont l'augmentation de l'accès à l'éducation post-secondaire, l'augmentation de la participation au marché du travail et finalement le dynamisme entrepreneurial. L'économie traditionnelle acadienne était plutôt socialiste et encourageait la coopération, alors que l'individualisme qui accompagne l'urbanisation et la modernisation a orienté les entrepreneurs vers le capitalisme[a 1]. Ce dynamisme mena au développement d'un réseau d'organisations économique, qui augmentent l'implication de la population dans les décisions du gouvernement[a 1]. La montée de l'état-providence a joué un rôle majeur: les transferts de revenus représentent 20 % du revenu total chez les Acadiens, contre 16 % chez les anglophones, ce qui permet surtout de soutenir le secteur des services[a 1]. Le développement des services publics permet la création de nombreux emplois bien rémunérés dans toutes les régions. Le soutien du développement de l'entrepreneuriat, par l'entremise de programmes comme l'APECA, permet la création d'emplois[a 1].

Ces progrès s’accompagnent néanmoins de la persistance d’un important écart de développement. Cela s’explique, entre autres, par le fait que le taux d’activité y est inférieur à la moyenne canadienne et le taux de chômage supérieur[a 1]. L’activité économique est très saisonnière dans plusieurs régions, en partie parce que le secteur manufacturier est axé sur la transformation des ressources naturelles[a 1]. L'emploi demeure donc la principale préoccupation, causant une forte opposition à la réforme de certains programmes gouvernementaux, en particulier dans le secteur de la pêche, où l'assurance-emploi permet aux travailleurs de subvenir à leurs besoins durant les périodes d'inactivité[a 1]. Certains projets de diversification ont tout de même suscité un vaste mouvement d’opposition, comme la construction d’un incinérateur de sols contaminés à Belledune[a 1].

Revenu et emplois

Ă€ l'ĂŽle-du-Prince-Édouard, le revenu individuel moyen est de 29 152 $, ce qui dĂ©passe la moyenne provinciale, mais 40 % de la population a un revenu sous la barre des 20 000 $[2]. Au Nouveau-Brunswick, le revenu moyen est de 26 929 $, sous la moyenne provinciale de 28 450 $, une situation expliquĂ©e en partie par l'importance du secteur primaire et du secteur manufacturier, oĂą les emplois tendent Ă  ĂŞtre moins payĂ©s, saisonniers ou de courte durĂ©e[3]. Près de la moitiĂ© des gens gagnent moins de 20 000 $ annuellement et seulement 12 % gagnent plus de 50 000 $, une situation due en grande partie Ă  l'importance de la population rurale, oĂą l'Ă©conomie est moins dynamique[3]. En Nouvelle-Écosse, le revenu moyen des Acadiens, s'Ă©levant Ă  32 168 $, dĂ©passe la moyenne provinciale, notamment Ă  cause des emplois bien rĂ©munĂ©rĂ©s du secteur public; en plus, l'Ă©cart a augmentĂ© depuis 2001[4]. Seulement une personne sur dix gagne moins de 10 000 $, et leur nombre baisse constamment; le revenu moyen change nĂ©anmoins d'une rĂ©gion Ă  l'autre[4]. Ă€ Terre-Neuve-et-Labrador, le revenu moyen de la population francophone s'Ă©lève Ă  36 447 $, dĂ©passant largement la moyenne provinciale de 27 636 $[5]. Par contre, deux personnes sur cinq gagne moins de 20 000 $ annuellement alors que plus du quart gagne plus de 60 000 $[5].

L'administration publique, la santé et l'éducation constituent les principaux secteurs d'emplois à l'Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse, où ils regroupent respectivement 31,3 % et 36 % des emplois, notamment au ministère des Anciens combattants à Charlottetown[2] - [4]. Au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, les Acadiens sont plus présents que les anglophones dans les secteurs primaires et secondaires[3] - [4]. La fabrication est le domaine le plus important au Nouveau-Brunswick[3] et le second plus important à l'Île-du-Prince-Édouard[2] et en Nouvelle-Écosse[4]. L'économie terre-neuvienne est basée avant tout sur les matières premières. Pourtant, les communautés francophones ont une économie postindustrielle, où les emplois dans le commerce et les services jouent un rôle important[5].

Les entrepreneurs représentent, en 2006, 8,4 % des travailleurs à l'Île-du-Prince-Édouard[2], 7,7 % au Nouveau-Brunswick[3], 8,7 % en Nouvelle-Écosse[4] et 4,9 % à Terre-Neuve-et-Labrador[5].

Secteur d'activité (%)[note 2]
Île-du-Prince-Édouard[2] Nouveau-Brunswick[3] Nouvelle-Écosse[4] Terre-Neuve-et-Labrador[5]
Agriculture, foresterie, pĂŞche et chasse 7,8 5,7 7,7 2,7
Mines, extraction du pétrole et du gaz 1,1 1,5 0,4 7,1
Services publics 0,0 0,5 0,2 1,3
Construction 7,8 7,5 5,0 4,9
Fabrication 12,0 13,8 10,5 3,5
Commerce de gros 2,3 3,0 2,4 2,7
Commerce de détail 8,1 11,0 8,3 7,1
Transport et entreposage 1,9 4,2 3,6 4,4
Industrie de l'information 1,3 1,8 1,8 3,5
Finance et assurances 2,4 3,1 3,5 0,9
Services immobiliers 0,6 0,8 1,3 1,8
Services professionnels 2,8 2,9 4,1 4,4
Gestion de sociétés 0,0 0,1 0,1 0,0
Services administratifs 3,7 3,3 3,3 5,3
Services d'enseignement 8,9 6,7 10,8 16,8
Soins de santé 7,0 12,3 10,2 7,1
Arts 2,6 1,4 2,0 0,9
HĂ©bergement 6,5 6,0 5,3 3,5
Autres services 7,8 4,9 3,6 7,5
Administration publique 15,4 8,2 14,8 13,7

Au niveau de l'occupation, les domaines des affaires, de la finance et de l'administration gagnent en importance en Nouvelle-Écosse[4]; les Acadiens du Nouveau-Brunswick y sont pourtant moins présents que les anglophones[3]. Au Nouveau-Brunswick également, le secteur de la vente et des services est plus faible que la moyenne provinciale[3].

Occupation (%)[note 2]
Île-du-Prince-Édouard[2] Nouveau-Brunswick[3] Nouvelle-Écosse[4] Terre-Neuve-et-Labrador[5]
Gestion 7,1 6,9 9,3 7,7
Affaires, finances et administration 17,6 16,8 16,1 15,5
Sciences naturelles et appliquées 4,0 4,0 5,4 5,5
Santé 3,4 7,0 5,9 4,1
Sciences sociales, enseignement et administration publique 13,0 7,4 11,5 17,3
Arts, culture, sports et loisirs 1,9 2,0 2,7 3,2
Ventes et services 21,1 24,0 23,5 25,5
MĂ©tiers, transport et machinerie 16,4 17,6 12,7 15,0
Professions propres au secteur primaire 8,7 5,7 7,5 5,0
Transformation 6,8 8,6 5,5 1,4

Principaux secteurs de l'Ă©conomie

PĂŞche, agriculture et agroalimentaire

Le port de Caraquet.

La pêche est la base de l'économie des provinces de l'Atlantique avec des revenus annuels de 3 milliards $ et représente le tiers de ses exportations[6]. Le plus grand port de pêche est Escuminac, avec 500 bateaux tandis que le port de Shippagan est le plus rentable. Depuis l'effondrement des stocks de morue et le moratoire de 1992, les principales espèces pêchées sont le crabe des neiges, le homard, le hareng, le maquereau, etc. Les huitres sont cultivées dans la baie de Malpèque et à Caraquet. La transformation du poisson et des fruits de mer a lieu dans la plupart des villes portuaires mais certaines usines comme a Saint-Simon transforment le surplus des autres usines. L'industrie cherche de plus en plus la valeur ajoutée.

L'élevage et l'abattage du poulet est concentré à Saint-François-de-Madawaska[7].

Le Nouveau-Brunswick a le plus important secteur de produits agricoles à valeur ajoutée au pays; l'industrie de la pomme de terre en est le chef de file, dont la multinational McCain Foods[6]. Les aliments surgelés représentent 61 % des exportations alimentaires de l'Atlantique[6]; en région acadienne, cette industrie est concentrée à Grand-Sault et Scoudouc[8]. Les boissons gazeuses (Scoudouc[8]) et la bière à (Moncton[9]) représentent quant à eux 8 % des exportations[6]. Les confiseries, pourtant importantes[6], sont peu développées en région acadienne. Toutefois, la fabrication du sirop d'érable est répandue, particulièrement à Saint-Quentin. La Péninsule acadienne est la principale région productrice de bleuets[10] mais la transformation et l'exportation est concentrée à Oxford, en Nouvelle-Écosse[6]. L'industrie des canneberges est concentrée à Rogersville.

Industrie

Il y a plusieurs mines près de Bathurst. La majeure partie des marchandises transitant par le port de Belledune sont d'ailleurs le bois et le minerai. Les usines de la ville produisent ou transforment le plomb, l'acide sulfurique, l'argent, l'or, le gypse et l'engrais[11]. Le Nouveau-Brunswick produit 31 % de la tourbe au Canada[a 2] et la production y est concentrée dans la Péninsule acadienne[10]. Le Nord-ouest compte sur l'exploitation forestière et possède plusieurs usines, certaines de propriété locale comme Groupe Savoie mais la plupart appartenant a des intérêts anglophones ou étrangers, comme la compagnie J.D. Irving. Edmundston, Belledune, Saint-Quentin, Kedgwick et Atholville comptent des usines de pâte et papier. La fabrication de papiers spécialisés est concentrée à Dieppe et Richibouctou. Certains autres produits dérivés sont fabriqués en Acadie, notamment les couronnes de Noël à Notre-Dame-des-Érables.

La construction accapare 12 % du PIB au niveau fédéral et constitue le septième employeur de l'Atlantique[6]. Plusieurs villes comptent d'importants fabricants de matériaux de construction et d'équipements résidentiels comme le béton (Dunlop[12]), l'asphalte (Saint-Isidore[12]), l'acier (Beresford[12], Caraquet[13], Lamèque[13]), les équipements de ventilation et de climatisation (Bouctouche[14], Richibouctou[15]), les portes et fenêtres (Beresford[12], Eel River Crossing[16], Tracadie-Sheila[13]), les armoires de cuisine (Shédiac[17]) et les matériaux de construction divers (Bathurst[12], Campbellton[16], Charlo[16], Richibouctou[15]); les principales usines de maisons préfabriquées sont à Tracadie-Sheila[13] et Bouctouche[14].

L'environnement est également un secteur d'avenir, comprenant plus de 800 entreprises dans tout l'Atlantique; Terre-Neuve-et-Labrador est un chef de file dans le traitement des marées noires, le Nouveau-Brunswick dans le traitement des eaux usées, la Nouvelle-Écosse en matière de recyclage et l'Île-du-Prince-Édouard dans le domaine de la collecte des déchets[6]. L'aérospatiale et la défense sont parmi les secteurs industriels connaissant la plus forte croissance; l'industrie est concentrée en Nouvelle-Écosse, surtout à Halifax, mais des parcs industriels importants sont aussi présents à Summerside près de la région Évangéline ainsi qu'à Moncton[6]. Moncton et sa voisine Dieppe sont d'ailleurs les principales villes industrielles, avec des entreprises œuvrant dans les domaines de haute technologie, des véhicules d'urgence, des portes et fenêtres, de l'usinage, du verre, des équipements de jeux de hasard, de l'aérospatiale et de la défense[9] - [18]. Edmundston regroupe aussi quelques usines importantes, dans les domaines du plastique, des articles de sport, des enseignes et des meubles[7]. Quelques autres industries sont présentes, telles que la construction navale (Bas-Caraquet[13], Methegan[19]), les véhicules terrestres (Bathurst[12], Lamèque[13], Notre-Dame-de-Kent[20], Tracadie-Sheila[13]), les moteurs (Eel River Crossing[16]), les équipements industriels (Balmoral[16], Caraquet[13], Tracadie-Sheila[13]), l'engrais (Petit-Rocher[12]) et les matelas (Scoudouc[8]).

Énergie

Éoliennes à la pointe de Pubnico.

La puissance installĂ©e des centrales Ă©lectriques des provinces de l'Atlantique est de plus de 14 000 mĂ©gawatts (MW)[6]. L'Ă©lectricitĂ© est produite, transportĂ©e et distribuĂ©e par des monopoles de sociĂ©tĂ©s de la couronne (Énergie NB, Newfoundland and Labrador Hydro et Maritime Electric) ou d'une compagnie privĂ©e (Nova Scotia Power). La centrale de Churchill Falls, inaugurĂ©e en 1971, fait l'objet d'un contentieux entre le QuĂ©bec et Terre-Neuve-et-Labrador. Le coĂ»t de l'Ă©lectricitĂ© reste le plus bas dans les pays du G8[6], sauf Ă  l'ĂŽle-du-Prince-Édouard, oĂą il est le plus Ă©levĂ© au pays[a 3]. Cette province est d'ailleurs la plus innovatrice en matière d'Ă©nergie Ă©olienne et de plus en plus imitĂ©e par les autres provinces[6]. Le plus grand raffineur et distributeur de produits pĂ©troliers est Irving Oil, dont la raffinerie de Saint-Jean, la plus importante au pays, reprĂ©sente 43 % des exportations de pĂ©trole[6]. Un champ de gaz naturel est exploitĂ© Ă  l'Ă®le de Sable et un gazoduc le relie aux États-Unis via la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. Le champ de pĂ©trole et de gaz de Old Harry, entre les Ă®les de la Madeleine et Terre-Neuve-et-Labrador, crĂ©e des tensions entre cette province et le QuĂ©bec[21]. Le chauffage se fait de plus en plus au bois Ă  l'ĂŽle-du-Prince-Édouard puisque le mazout y est Ă©galement trop cher[a 3].

Commerce

On retrouve des commerces et des centres commerciaux de style américain[22]. Il y a des marchés agricoles mais la plupart des aliments sont achetés au supermarché[22].

Dieppe compte le principal centre commercial de l'Atlantique, la Place Champlain[23], alors que d'autres villes de petites tailles comme Shippagan et Atholville basent une partie de l'économie sur les services a leur région respective. Les grandes surfaces et les chaînes de restaurant sont quant à elles généralement contrôlées par des intérêts étrangers. Les chaînes de restaurant Pizza Delight, Mikes, Bâton Rouge et Scores appartiennent toutefois à Imvescor, de Moncton[24]. Co-op Atlantique, dont le siège est à Moncton, compte 99 succursales dans les provinces de l'Atlantique et au Québec et son chiffre d'affaires s'élève à plus d'un milliard de dollars en 2010[25], faisant d'elle la dixième entreprise au Canada atlantique en 2007[26]; elle opère aussi plusieurs autres commerces et une usine de moulée.

Le Grand Moncton bĂ©nĂ©ficie de sa position stratĂ©gique, de sa population bilingue et de son rĂ©seau de tĂ©lĂ©communications. Le secteur des centres d'appel y emploie 7 300 personnes[27]. Le secteur de l'infographie et de la conception de logiciels y est Ă©galement dĂ©veloppĂ©[28].

Finance et assurance

Siège-social des Caisses populaires acadiennes

Le secteur de la finance est surtout contrĂ´lĂ© par des entreprises ontariennes et quĂ©bĂ©coises mais il y a quelques exceptions notoires[a 2]. La fĂ©dĂ©ration des Caisses populaires acadiennes, dont le siège-social est situĂ© Ă  Caraquet, regroupe 22 caisses et 82 centres de services et a un actif de 2,9 milliards $ en 2009[29]. Assomption Vie est une entreprise de services financiers basĂ©e Ă  Moncton et dont les bĂ©nĂ©fices s'Ă©levaient Ă  6,3 millions $ en 2009, pour des revenus de 124,9 millions $[30]. L'entreprise gère aussi les Placements Louisbourg, la plus ancienne maison de gestion d'actifs au Canada atlantique, avec un actif de 1,2 milliard $ en 2009[30]. Croix Bleue Medavie, aussi basĂ©e Ă  Moncton, est une entreprise d'assurances comptant 1 450 employĂ©s en 2008, avec un chiffre d'affaires de 2,8 milliards $ en 2007[31].

Classement des grandes entreprises

Voici les principales entreprises acadiennes ou présentes en Acadie, selon le classement régional des provinces de l'Atlantique en 2013 [32].

ClassementNom de l'entrepriseSiègeSecteurChiffre d'affaires annuel (en M$ CAD)
7Major Drilling Group International Inc.MonctonForage696
9Co-op AtlanticMonctonGrossiste, épiceries, coopératives agricoles631,9
23Assomption VieMonctonAssurance, produits financiers160,4
43Imvescor Restaurant GroupMonctonRestauration47,3
55Partner Seafoods Inc.ShédiacPoisson25
60La Coopérative de Bouctouche LimitéeBouctoucheDistribution alimentaire et d'hydrocarbures22,5
84Port de BelleduneBelleduneTransport8,4
96Louisbourg Investments Inc.MonctonInvestissement et gestion4

Notes et références

Notes

  1. L'Acadie comprend grosso modo le Nord et l'Est de la province canadienne du Nouveau-Brunswick ainsi que des localités plus isolées à l'Île-du-Prince-Édouard, à Terre-Neuve-et-Labrador et en Nouvelle-Écosse. Au sens large, l'Acadie fait aussi référence aux communautés de la diaspora acadienne situées au Québec et aux États-Unis ; des personnes d'ascendance acadienne se retrouvent également en France, aux îles Malouines et dans les Antilles. L'Acadie n'est pas reconnue officiellement mais formerait une nation par sa langue, sa culture, ses institutions et ses symboles.
  2. Francophones uniquement, peu importe le lieu de résidence.

Références

  1. Marc L. Johnson et André Leclerc, « Acadie contemporaine - Économie »
  2. Ernest R. Forbes, « Nouveau-Brunswick ».
  3. S. Andrew Robb et H.T. Holman, « Île-du-Prince-Édouard ».
  • Autres rĂ©fĂ©rences:
  1. Aurèle Young et Jean Daigle (dir.), Les Acadiens des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , partie 5, « L'économie acadienne: histoire et développement », p. 210
  2. Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, « Île-du-Prince-Édouard - Vitalité économique », sur Profils des communautés francophones et acadiennes du Canada.
  3. Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, « Nouveau-Brunswick - Vitalité économique », sur Profils des communautés francophones et acadiennes du Canada.
  4. Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, « Nouvelle-Écosse - Vitalité économique », sur Profils des communautés francophones et acadiennes du Canada.
  5. Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, « Terre-Neuve-et-Labrador - Vitalité économique », sur Profils des communautés francophones et acadiennes du Canada.
  6. (en) Geraldine Gambale, « Atlantic Canada: More Than Just a Pretty Place », Area Development,‎ (lire en ligne)
  7. « Économie diversifiée », sur Entreprise Madawaska (consulté le ).
  8. « Scoudouc, Nouveau-Brunswick », sur Entreprise Sud-Est (consulté le ).
  9. « Advanced Manufacturing », sur Entreprise Greater Moncton (consulté le )
  10. « Secteurs d'activité stratégiques », sur Entreprise Péninsule (consulté le )
  11. (en) « Business overview », sur Belledune (consulté le ).
  12. « Répertoire d'entreprises », sur Entreprise Chaleur (consulté le )
  13. « Répertoire des employeurs », sur Entreprise Péninsule (consulté le ).
  14. « Profil économique », sur Ville de Bouctouche (consulté le ).
  15. « Parc industriel de Richibouctou », sur Ville de Richibouctou (consulté le ).
  16. « Employeurs Majeurs », sur Entreprise Restigouche (consulté le ).
  17. « Shediac, Nouveau-Brunswick », sur Entreprise Sud-Est (consulté le ).
  18. (en) « Aerospace and Defense », sur Entreprise Greater Moncton (consulté le )
  19. « A.F.Theriault & Son », sur Nova Scotia Boatbuilders Association (consulté le ).
  20. « Radio-Canada choisit Allain Equipment », sur Région de Kent (consulté le ).
  21. « Exploitation pétrolière de Old Harry », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  22. (en) Melvin Ember et Carol R. Ember, Macmillan Compendium : Cultures of the World, New York, Macmillan Library Reference, , 1249 p. (ISBN 0-02-865367-X), p. 718-722.
  23. « Renseignements sur la location », sur Place Champlain (consulté le )
  24. « Groupe restaurants Imvescor Inc. », sur Imvescor (consulté le )
  25. « Renseignements généraux », sur Co-op Atlantique (consulté le )
  26. (en) « Top 101 Companies in Atlantic Canada 2008 », Progress, vol. 14, no 7,‎ , p. 99 (lire en ligne)
  27. « Customer Contact Centres », sur Entreprise Greater Moncton (consulté le )
  28. « Information & Communications Technology (ICT) », sur Entreprise Greater Moncton (consulté le )
  29. « Chiffres clés - Acteur économique important », sur Caisses populaires acadiennes (consulté le )
  30. « Profil corporatif 2010 », sur Assomption Vie (consulté le )
  31. « Bref aperçu », sur Croix Bleue Medavie (consulté le )
  32. (en) « Who are the TOP 101 Companies in Atlantic Canada for 2013? », Progress, vol. 20, no 5,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Michelle Landry, Dominique PĂ©pin-Filion et Julien Massicotte, L'Ă©tat de l'Acadie, MontrĂ©al, De Busso, , 506 p. (ISBN 9782925079224), p. 144-194.
  • Aurèle Young et Jean Daigle (dir.), Les Acadiens des Maritimes, Moncton, Centre d'Ă©tudes acadiennes, UniversitĂ© de Moncton, , partie 5, « L'Ă©conomie acadienne: histoire et dĂ©veloppement », p. 209-233.
  • Pierre-Marcel Desjardins, Michel Deslierres, Ronald C. Leblanc et Jean Daigle (dir.), L'Acadie des Maritimes : Ă©tudes thĂ©matiques des dĂ©buts Ă  nos jours, Moncton, Centre d'Ă©tudes acadiennes, UniversitĂ© de Moncton, , 908 p. (ISBN 2-921166-06-2), partie 5, « Les Acadiens et l'Ă©conomique: de la colonisation Ă  1960 », p. 207-250
  • Maurice Beaudin, AndrĂ© Leclerc (dir.) et Jean Daigle, L'Acadie des Maritimes : Ă©tudes thĂ©matiques des dĂ©buts Ă  nos jours, Moncton, Centre d'Ă©tudes acadiennes, UniversitĂ© de Moncton, , 908 p. (ISBN 2-921166-06-2), partie 6, « Économie acadienne contemporaine », p. 251-298

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