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Beresford (Nouveau-Brunswick)

Beresford est une ville du comté de Gloucester dans le Nord du Nouveau-Brunswick au Canada. La ville comptait 4 288 habitants en 2016[1].

Beresford
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
RĂ©gion RĂ©gion Chaleur
Subdivision régionale Gloucester
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Edgar Aubé
2021-2025
Constitution 1984
DĂ©mographie
Population 4 294 hab. (2021 en augmentation)
DensitĂ© 224 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 41′ 42″ nord, 65° 42′ 06″ ouest
Superficie 1 920 ha = 19,20 km2
Divers
Langue(s) Français (officielle), anglais (minorité)
Code géographique 13 15015
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
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Beresford
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
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Beresford
Liens
Site web http://acadie-bathurst.com/site/Municipality.aspx?muni=3&lang=fr-FR

    Toponyme

    William Carr Beresford.

    La ville est nommée ainsi d'après la paroisse de Beresford, elle-même nommée en l'honneur de William Carr Beresford, vicomte de Beresford (1768-1854), général et homme politique britannique[2].

    GĂ©ographie

    Situation

    Beresford est situé au bord de la baie des Chaleurs, directement au nord de la cité de Bathurst et à près de 15 kilomètres du centre-ville.

    Le territoire est relativement plat mais s'élève graduellement vers l'ouest car la ville est situé au pied des Appalaches. Le point le plus haut est situé à une quarantaine de mètres au-dessus du niveau de la mer, au nord-ouest de la ville. Le rivage consiste en une longue dune. À l'arrière de la dune se trouve une lagune. Plusieurs cours d'eau se déversent dans cette lagune et possèdent de larges embouchures malgré leur faible débit. Les principaux sont, du nord au sud, la rivière Millstream, le ruisseau Grants, le ruisseau Haché et la rivière à Pierrot (Peters). Un goulet sépare la dune en deux parties, la plage de Beresford au nord et la plage Youghall au sud. Il y a une île au nord de la lagune. Les berges de la rivière Millstream sont abruptes par endroits.

    Beresford possède un territoire presque rectangulaire, bordé par la baie à l'est puis par Bathurst au sud, par Dunlop à l'ouest et par Nigadoo au nord. Il y a aussi une exclave inhabitée de la paroisse de Beresford située le long de la route 11 au sud-ouest de la ville.

    Beresford est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[3].

    Transport

    La rue principale est la route 134, qui relie la ville à Bathurst puis Allardville au sud ainsi qu'à Dalhousie puis Campbellton à l'ouest. La route 11 passe à l'ouest de la ville et permet de se rendre plus rapidement à Campbellton ainsi que dans la Péninsule acadienne à l'est. La rue Acadie et le chemin Morrison constituent des accès secondaires à partir de Dunlop.

    Beresford est desservi par les autobus interurbains. La voie principale du Chemin de fer de la côte est du Nouveau-Brunswick passe par Beresford. La ville ne possède pas de gare mais il est possible de prendre le train de Via Rail Canada vers Halifax ou Montréal à partir de Bathurst ou de Petit-Rocher. Bathurst bénéficie aussi de l'aéroport de Bathurst.

    Quartiers

    La ville compte plusieurs quartiers. Beresford à proprement parler est situé au nord, entre le ruisseau Haché et Nigadoo. Ce quartier s'étend principalement le long de la rue Principale (route 134) et comprend la majorité des résidences, commerces et services. Il y a par contre quelques rues transversales et le secteur le plus dense est situé entre le ruisseau Haché et la rivière Millstream. Rivière-à-Pierrot (Peters River) est situé au sud de Beresford et longe la rue Principale bien qu'il y ait aussi plusieurs rues résidentielles à l'est. Il y a un hameau à l'ouest de la ville, le long de la rue Acadie est de quelques autres rues. Finalement, il y a des chalets le long des plages Youghall et Beresford.

    Logement

    La ville comptait 1965 logements privĂ©s en 2006, dont 1755 occupĂ©s par des rĂ©sidents habituels[4]. Parmi ces logements, 67,0 % sont individuels, 2,0 % sont jumelĂ©s, 4,6 % sont en rangĂ©e, 11,4 % sont des appartements ou duplex et 6,0 % sont des immeubles de moins de 5 Ă©tages. De plus, 8,8 % des logements entrent dans la catĂ©gorie autres, tels que des maisons mobiles[5]. 75,2 % des logements occupĂ©s le sont par le propriĂ©taire et 24,8 % sont louĂ©s[5]. 64,7 % ont Ă©tĂ© construits avant 1986 et 8,3 % ont besoin de rĂ©parations majeures[5]. Les logements comptent en moyenne 6,5 pièces et ont une valeur moyenne de 92 631 $, comparativement Ă  119 549 $ pour la province[5].

    Histoire

    Beresford est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[6]. Ce territoire était revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks[6].

    La seigneurie de Népisiguit est concédée en au Sieur Jean Gobin, un marchand de Québec; elle avait un territoire long de 12 lieues et profond de 10 lieues, à partir du littoral de la baie et probablement centré sur la rivière Népisiguit ce qui, selon William Francis Ganong, inclut le site de Beresford[7]. Gobin donne la seigneurie à Richard Denys de Fronsac[7]. La seigneurie, par l'héritage à sa femme, tombe aux mains de Rey-Gaillard, qui la possédait en 1753[7]. Cooney parle d'une concession à un certain Enaud, qui est vraisemblablement Philippe Hesnault, seigneur de Pokemouche et peut-être agent de Gobin[7].

    La ville est fondĂ©e en 1812[8]. En 1825, Beresford est touchĂ© par les Grands feux de la Miramichi, qui dĂ©vastent entre 10 000 km2 et 20 000 km2 dans le centre et le nord-est de la province et tuent en tout plus de 280 personnes[9] - [10]. Plusieurs scieries sont toutefois construites Ă  la fin du XIXe siècle et au dĂ©but du XXe siècle[8].

    La Caisse populaire de Beresford est fondée en 1937[11]. Les Religieuses Notre-Dame-du-Sacré-Cœur s'installent en 1950[12].

    Beresford est constitué en municipalité en 1967, obtenant le statut de village[13]. L'école Carrefour-Étudiant est inaugurée en 1977[14]. L'édifice municipal, comprenant aussi une bibliothèque, est inauguré en 1982[15] - [16]. Beresford devient finalement une ville le [17].

    Les Jeux d'hiver du Canada sont organisĂ©s Ă  Bathurst et Dalhousie en 2003 mais certaines compĂ©titions ont lieu Ă  Beresford[8]. Beresford accueille la XXVIe finale des Jeux de l'Acadie en 2005. En 2011, un incendie dĂ©truit un centre commercial employant 40 personnes[18].

    Chronologie municipale

    Évolution territoriale de la paroisse de Beresford après 1966.

    DĂ©mographie

    La ville comptait 4 264 habitants en 2006, soit une baisse de 3,9 % en 5 ans[4] - [Note 1]. Il y a en tout 1750 mĂ©nages dont 1375 familles[5]. Les mĂ©nages comptent en moyenne 2,4 personnes tandis que les familles comptent en moyenne 2,7 personnes[5]. Les mĂ©nages sont composĂ©s de couples avec enfants dans 29,4 % des cas, de couples sans enfants dans 36,0 % des cas et de personnes seules dans 19,7 % des cas alors que 15,1 % des mĂ©nages entrent dans la catĂ©gorie autres (familles monoparentales, colocataires, etc.)[5]. 68,4 % des familles comptent un couple mariĂ©, 17,8 % comptent un couple en union libre et 14,2 % sont monoparentales[5]. Dans ces dernières, une femme est le parent dans 89,7 % des cas[5]. L'âge mĂ©dian est de 42,8 ans, comparativement Ă  41,5 ans pour la province[4]. 84,4 % de la population est âgĂ©e de plus de 15 ans, comparativement Ă  83,8 % pour la province[4]. Les femmes reprĂ©sentent 53,4 % de la population, comparativement Ă  51,3 % pour la province[4]. Chez les plus de 15 ans, 30,9 % sont cĂ©libataires, 5,6 % sont mariĂ©s, 4,7 % sont sĂ©parĂ©s, 6,7 % sont divorcĂ©s et 6,1 % sont veufs[4]. De plus, 13,9 % vivent en union libre[4].

    Évolution démographique de Beresford depuis 1981
    1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011 2016
    3 6523 8514 3674 7204 4394 2644 3514 288
    (Sources : [21] - [22] - [23] - [24] - [4])

    Les autochtones représentent 0,7 % de la population[25] et 1,1 % des habitants font partie d'une minorité visible[26]. Les immigrants représentent 0,9 % de la population et 0,0 % des habitants sont des résidents permanents[27]. 0,0 % des habitants ne sont pas citoyens canadiens et 97,1 % des habitants âgés de plus de 15 ans sont issus de familles établies au Canada depuis trois générations ou plus[27]. En date du , 88,1 % des gens avaient la même adresse depuis au moins un an alors que 2,6 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 8,3 % habitaient ailleurs dans la province, que 0,1 % habitaient ailleurs au pays et que 0,0 % habitaient ailleurs dans le monde[28]. À la même date, 69,2 % des gens avaient la même adresse depuis au moins cinq ans alors que 12,7 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 15,6 % habitaient ailleurs dans la province, que 2,3 % habitaient ailleurs au pays et que 0,0 % habitaient ailleurs dans le monde[28].

    La langue maternelle est le français chez 84,9 % des habitants, l'anglais chez 13,3 % et les deux langues chez 0,7 % alors que 1,2 % sont allophones[29]. Les deux langues officielles[Note 2] sont comprises par 72,6 % de la population alors que 21,7 % des habitants sont unilingues francophones, que 5,4 % sont unilingues anglophones et que 0,2 % ne connaissent ni l'anglais ni le français[29]. Le français est parlé à la maison par 84,3 % des gens, l'anglais par 14,3 %, les deux langues officielles par 1,2 %, le français et une langue non officielle par 0,0 %, l'anglais et une langue non officielle par 0,0 % et une langue non officielle seule par moins de 0,1 %[29]. Le français est utilisé au travail par 58,8 % des employés et l'anglais par 22,6 % alors que 18,7 % des employés utilisent les deux langues officielles, que 0,0 % utilisent le français et une langue non officielle, que 0,0 % utilisent l'anglais et une langue non officielle et que 0,0 % utilisent uniquement une langue non officielle[30].

    Chez les plus de 15 ans, 33,2 % n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, 18,5 % ont uniquement un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et 48,4 % détiennent aussi un certificat, un diplôme ou un grade post-secondaire; par comparaison, ces taux s'élèvent à 29,4 %, 26,0 % et 44,6 % au provincial[31]. Parmi la même tranche d'âge, 11,8 % des gens possèdent un diplôme d'un programme d'un an au CCNB ou l'équivalent, 22,6 % détiennent un diplôme d'un programme de trois ans au CCNB ou l'équivalent, 3,4 % ont un diplôme ou un certificat universitaire inférieur au baccalauréat et 10,5 % ont un certificat, un diplôme ou un grade universitaire plus élevé[31]. Parmi ces diplômés, 8,4 % sont formés en enseignement, 2,0 % en arts ou en communications, 2,9 % en sciences humaines, 5,2 % en sciences sociales ou en droit, 23,1 % en commerce, en gestion ou en administration, 0,9 % en sciences et technologies, 5,0 % en mathématiques ou en informatique, 23,8 % en architecture, en génie ou dans des domaines connexes, 1,2 % en agriculture, en ressources naturelles ou en conservation, 16,8 % en santé, parcs, récréation ou conditionnement physique, 9,9 % en services personnels, de protection ou de transport et 0,0 % dans d'autres domaines[31]. Les diplômés post-secondaires ont terminé leurs études à l'extérieur du pays dans 1,7 % des cas[31].

    Économie

    Travail et revenu

    Le recensement de 2006 de Statistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité était alors de 60,4 %, le taux d'emploi était de 57,0 % et le taux de chômage était de 5,3 %; à titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %[32].

    Évolution du taux de chômage à Beresford
    Sources[33] - [34] - [32] :

    Chez les personnes âgĂ©es de 15 ans et plus, 2 430 ont dĂ©clarĂ© des gains et 3 410 ont dĂ©clarĂ© un revenu en 2005[35]. 89,4 % avaient aussi dĂ©clarĂ© des heures de travail non rĂ©munĂ©rĂ©es[32]. Le revenu mĂ©dian s'Ă©levait alors Ă  23 157 $ avant et Ă  20 624 $ après impĂ´t, comparativement Ă  la moyenne provinciale de 22 000 $ avant et 20 063 $ après impĂ´t; les femmes gagnaient en moyenne 4 978 $ de moins que les hommes après impĂ´t, soit 15 646 $[35]. En moyenne, 72,5 % du revenu provenait de gains, 16,7 % de transferts gouvernementaux et 10,8 % d'autres sources[35]. 9,2 % de toutes les personnes dans les mĂ©nages avaient un faible revenu après impĂ´t, une proportion montant Ă  10,4 % pour les moins de 18 ans[35].

    Parmi la population active occupée, 3,9 % des gens travaillaient à domicile, aucun ne travaillaient en dehors du pays, 6,9 % étaient sans lieu de travail fixe et 89,2 % avaient un lieu de travail fixe[36]. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 22,5 % travaillaient en ville, 68,7 % travaillaient ailleurs dans le comté, 6,6 % travaillaient dans un autre comté et 1,7 % travaillaient dans une autre province[36].

    Principaux secteurs

    En 2006, on dénombrait 7,9 % des emplois dans l'agriculture, la pêche et les autres ressources, 4,2 % dans la construction, 5,8 % dans la fabrication, 2,8 % dans le commerce de gros, 14,4 % dans le commerce de détail, 5,6 % dans la finance et l'immobilier, 13,7 % dans la santé et les services sociaux, 5,6 % dans l'éducation, 14,0 % dans les services de commerce et 25,8 % dans les autres services[32].

    Beresford est une ville essentiellement résidentielle. La présence d'une grande plage attire beaucoup de résidents saisonnier. L'activité économique de la région est dominée par l'exploitation forestière, les mines et les télécommunications[37]. Un grand nombre d'emplois sont également disponibles dans la commerce de détail, les services publics ainsi que dans l'industrie manufacturière[37]. L'activité économique est en fait concentrée principalement à Belledune et Bathurst[37].

    Le principal employeur de Beresford est City Thermo Pane, un manufacturier de portes et fenêtres isolantes. L'entreprise comptait jusqu'à 250 employés mais 100 ont été mis à pied le [38]. Coastal Metals emploie 85 personnes[39].

    Entreprise Chaleur, un organisme basé à Bathurst faisant partie du réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique de la région[37].

    Administration

    Conseil municipal

    Le conseil municipal est formé d'un maire, de trois conseillers généraux et de deux conseillers de quartier[17]. La ville est en effet divisée en trois quartiers à des fins administratives[17].

    Le conseil municipal actuel est Ă©lu lors de l'Ă©lection quadriennale du [40].

    Mandat Fonctions Nom(s)
    2016 - 2020 Maire Jean-Guy Grant
    Conseillers généraux Edgar Aubé, Ann Bard-Lavigne, Brigitte Couturier, Ulric Degrâce, Bruno Poirier.

    Anciens conseils municipaux

    Un conseil est formé à la suite de l'élection du ; le maire et les deux conseillers de quartiers sont alors élus par acclamation[41]. Le conseiller général Gilles A. Halley est quant à lui élu lors d'une élection partielle tenue le [42]. Le conseil municipal précédent est élu lors de l'élection quadriennale du [17].

    Mandat Fonctions Nom(s)
    2012 - 2016 Maire Paul Losier
    Conseillers généraux Robert A. Degrâce, Ulric Degrâce, Bruno Poirier.
    Conseillers de quartier
    Quartier A Gilles Halley
    Quartier B Jean-Guy Grant
    Mandat Fonctions Nom(s)
    2008 - 2012 Maire Raoul Charest
    Conseillers généraux Fred Albert, Mona Boudreau, Robert A. Degrâce.
    Conseillers de quartier
    Quartier A Paul Losier
    Quartier B Jean-Guy Grant
    Liste des maires successifs de Beresford
    Parti Mandat Nom
    Indépendant 1969 - 19?? Wilfred Foulem[43]
    Indépendant 1974 - 1977 Cléo Morrison[44]
    Indépendant 1977 - 19?? Donald Arseneau[45]
    Indépendant 1983 - 1995 Réal Boudreau[46]
    Indépendant 1995 - 2012 Raoul Charest
    Indépendant 2012 - en cours Paul Losier

    Commission de services régionaux

    Beresford fait partie de la Région 3[47], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [48]. Beresford est représenté au conseil par son maire[49]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[50].

    Représentation

    Beresford est membre de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick[51].

    Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: Beresford fait partie de la circonscription de Nigadoo-Chaleur, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Roland Haché, du parti libéral. Il fut élu en 1999 et réélu depuis.

    Drapeau du Canada Canada: Beresford fait partie de la circonscription d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi[52].

    Vivre Ă  Beresford

    Éducation

    Le Carrefour étudiant accueille les élèves de la maternelle à la 8e année. C'est une école publique francophone faisant partie du sous-district 3 du district scolaire Francophone Nord-Est[14]. Les élèves doivent poursuivre leurs études à Bathurst. La ville de Bathurst compte le CCNB-Bathurst et Shippagan possède un campus de l'Université de Moncton.

    Les anglophones bénéficient des écoles de Bathurst. Les établissements d'enseignement supérieurs anglophones les plus proches sont à Fredericton ou Miramichi.

    Beresford possède aussi une bibliothèque publique.

    Autres services publics

    Image externe
    Photo de l'Ă©glise Saint-Nom-de-JĂ©sus, par rebapep / LĂ©ola, sur Flickr.

    Beresford possède une caserne de pompiers, un bureau de poste, des institutions financières et des bureaux gouvernementaux; la population doit toutefois se rendre à Bathurst pour des services complémentaires[37].

    La plage de Beresford est une plage d'eau salée non surveillée. Elle dispose de toilettes, de tables de pique-nique, d'un casse-croûte et d'une scène pour spectacles. Il y a aussi une tour d'observation, une promenade en bois et un sentier. C'est l'un des lieux les plus fréquentés de la région Chaleur et on y retrouve le plus grand marais salant de la région[53].

    L'église Saint-Nom-de-Jésus est une église catholique romaine faisant partie du diocèse de Bathurst.

    Beresford, comme plusieurs localités de la région Chaleur, achète ou partage plusieurs services. Depuis 1981, la ville met en commun ses services policiers avec les villages de Nigadoo, Petit-Rocher et Pointe-Verte, dans le cadre de la police régionale BNPP[37]. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est quant à lui situé à Bathurst. Cette ville dispose de l'hôpital régional Chaleur et d'un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick. Le système de traitement des eaux usées est géré conjointement avec Nigadoo[37]. La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Népisiguit-Chaleur[37].

    Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Ils ont aussi accès à l'hebdomadaire Hebdo Chaleur, publié à Bathurst. Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Northern Light, de Bathurst.

    Culture

    Personnalités

    • Joseph Raymond Frenette (1935 - ), ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, nĂ© Ă  Beresford;
    • LouĂżs Pitre, musicien et laurĂ©at du gala de la chanson de Caraquet de 1977; natif et rĂ©sidant de Beresford;
    • Colette et Denise, groupe de musique country folk, notamment connues pour leurs apparitions Ă  la plage de Beresford et dans les bistros et bars locaux.

    Langue

    Selon la Loi sur les langues officielles, Beresford est officiellement francophone[54] puisque moins de 20 % de la population parle l'anglais[29].

    Municipalités limitrophes

    Notes et références

    Notes

    1. Les limites de la ville de Beresford ont été changées entre les recensements de 2001 et 2006, ce qui influence sur l'évolution réelle de la population.
    2. Le Nouveau-Brunswick est officiellement bilingue, c'est-à-dire que l'anglais et le français ont un statut égal.

    Références

    1. « Profil du recensement, Recensement de 2016, Beresford, Ville », sur Statistique Canada (consulté le )
    2. (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada, , p. 52.
    3. Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN 2-921166-06-2), p. 141.
    4. « Profils des communautés de 2006 - Beresford - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
    5. « Profils des communautés de 2006 - Beresford - Familles et ménages », sur Statistique Canada (consulté le ).
    6. (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
    7. (en) William Gagnong, A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick, Ottawa, J. Hope, (lire en ligne), Carte no. 39, p. 318-319
    8. Burton Glenndenning, « Beresford », sur L'encyclopédie canadienne.
    9. (en) J. Clarence Webster, Historical Guide to New Brunswick, Fredericton, New Brunswick Government Bureau of Information and Tourist Travel, , 119 p., p. 61-62.
    10. (en)« Great Miramichi Fire », sur http://www.gnb.ca/ (consulté le ).
    11. « Caisse populaire de Beresford », sur Caisses populaires acadiennes (consulté le ).
    12. Margerite Michaud, Les Acadiens des Provinces maritimes : Guide historique et touristique, Moncton, Imprimerie acadienne, , 165 p., p. 70.
    13. « Noms de lieux du Nouveau-Brunswick - Beresford », sur Archives provinciales du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    14. [PDF] « Francophone Nord-Est », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le )
    15. WT, « Beresford: inauguration de l'édifice municipal », L'Évangéline, vol. 95, no 113,‎ , p. 11 (lire en ligne)
    16. WT, « La Bibliothèque de Beresford intégrée au réseau provincial », L'Évangéline, vol. ?, no 183,‎ , p. 7 (lire en ligne)
    17. « Élections quadriennales municipales, le 14 mai 2012, Rapport du directeur général des élections municipales », sur Élections N.-B. (consulté le )
    18. Michel Nogue, « Incendie destructeur à Beresford », sur Radio-Canada.ca, (consulté le ).
    19. (en) Territorial Division Act Consulté le 21 mars 2008.
    20. (en) New Brunswick Parishes Consulté le 21 mars 2008.
    21. « 1986 (2A) questionnaire abrégé des provinces aux municipalités - Miramichi - population 1981 », sur Statistique Canada (consulté le ).
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    25. « Profils des communautés de 2006 - Beresford - Peuples autochtones », sur Statistique Canada (consulté le ).
    26. « Profils des communautés de 2006 - Beresford - Minorité visible », sur Statistique Canada (consulté le ).
    27. « Profils des communautés de 2006 - Beresford - Immigration et citoyenneté », sur Statistique Canada (consulté le ).
    28. « Profils des communautés de 2006 - Beresford - Mobilité et migration », sur Statistique Canada (consulté le ).
    29. « Profils des communautés de 2006 - Beresford - Langue », sur Statistique Canada (consulté le ).
    30. « Profils des communautés de 2006 - Beresford - Langue de travail », sur Statistique Canada (consulté le ).
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    34. « Profils des communautés de 2001 - Beresford - Travail », sur Statistique Canada (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,

    Articles connexes

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