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Pointe-Verte

Pointe-Verte est un village canadien situĂ© dans le comtĂ© de Gloucester et la RĂ©gion Chaleur, dans le Nord-est du Nouveau-Brunswick sur la route du littoral acadien. Il comprend une population de 886 habitants rĂ©partis en plus de 400 familles. Pointe-Verte est un village typiquement acadien oĂč la pĂȘche a toujours Ă©tĂ© le centre d'intĂ©rĂȘt principal de la communautĂ©. Selon les saisons, on y pĂȘche le homard, la pĂ©toncle ou la morue.

Pointe-Verte
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
RĂ©gion RĂ©gion Chaleur
Subdivision régionale Gloucester
Statut municipal Village
Maire
Mandat
Maxime Lejeune
2021-2025
Constitution
DĂ©mographie
Gentilé Pointe-Vertois, Pointe-Vertoise
Population 886 hab. (2016 en diminution)
DensitĂ© 64 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 51â€Č 21″ nord, 65° 45â€Č 55″ ouest
Superficie 1 379 ha = 13,79 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Parc Atlas
Langue(s) Français (officielle)
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique 1315013
Localisation
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Pointe-Verte
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Pointe-Verte
Liens
Site web www.pointe-verte.ca

    Toponyme

    Le village est nommĂ© d'aprĂšs la pointe du mĂȘme nom s'avançant dans la baie des Chaleurs. Il a portĂ© le nom de Green Point, Ă©quivalent anglophone de « Pointe-Verte Â», jusqu'en 1938[1].

    GĂ©ographie

    Pointe-Verte est situĂ© au bord de la baie des Chaleurs. Le village est situĂ© sur la route 11, la route du littoral acadien, entre les villages de Petit-Rocher et Belledune. Bathurst est la ville la plus importante des environs, Ă  40 km au sud[2]. Son territoire est plutĂŽt plat. Tout comme l'ensemble du Nord-est de la province, la plupart des terres sont recouvertes de forĂȘts. La superficie du village est de 13,79 km2.

    Pointe-Verte est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[3].

    Climat

    Une station mĂ©tĂ©orologique est situĂ©e non loin, Ă  Belledune. Le village bĂ©nĂ©ficie d'un climat continental humide. Le mois le plus chaud a une tempĂ©rature moyenne de 18,5 °C et le plus froid une tempĂ©rature de −11,3 °C[4]. Le village reçoit 1 000 mm de prĂ©cipitations annuellement dont 300 cm de neige[4]. La journĂ©e la plus chaude fut le , avec 37 °C et la plus froide fut le , avec −36 °C[4]. La journĂ©e ayant eu le plus de prĂ©cipitations fut le , avec 82,2 mm de pluie[4]. Le a le record de neige, avec 45,7 cm, alors que la plus importante accumulation a eu lieu le , avec 83 cm[4].

    Relevé météorologique de Pointe-Verte (Belledune) (1971-2000)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −15,8 −14,3 −8,7 −2 3,7 9,6 13,2 12,4 7,6 2 −3,1 −11,7 −0,6
    TempĂ©rature moyenne (°C) −11,3 −9,6 −4,3 1,8 8,7 14,8 18,5 17,3 12,3 6,2 0,2 −7,7 3,9
    TempĂ©rature maximale moyenne (°C) −6,8 −4,9 0 5,7 13,7 20 23,7 22,2 17 10,4 3,4 −3,6 8,4
    Précipitations (mm) 76,7 60,8 80,5 75,3 82,4 81,2 96,3 84,2 68,7 78,1 82,4 103,3 970
    dont pluie (mm) 12 11 26,4 52,1 81,7 81,2 96,3 84,2 68,7 77,6 59,2 34,2 684,6
    dont neige (cm) 64,7 49,8 54,1 23,2 0,7 0 0 0 0 0,5 23,2 69 285,2

    Histoire

    Pointe-Verte est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[5]. Ce territoire est revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks[5].

    La seigneurie de NĂ©pisiguit est concĂ©dĂ©e en au Sieur Jean Gobin, un marchand de QuĂ©bec; elle avait un territoire long de 12 lieues et profond de 10 lieues, Ă  partir du littoral de la baie et probablement centrĂ© sur la riviĂšre NĂ©pisiguit ce qui, selon William Francis Ganong, inclut le site de Pointe-Verte[6]. Gobin donne la seigneurie Ă  Richard Denys de Fronsac[6]. La seigneurie, par l'hĂ©ritage Ă  sa femme, tombe aux mains de Rey-Gaillard, qui la possĂ©dait en 1753[6]. Cooney parle d'une concession Ă  un certain Enaud, qui est vraisemblablement Philippe Hesnault, seigneur de Pokemouche et peut-ĂȘtre agent de Gobin[6].

    En 1825, le territoire de Pointe-Verte est touché par les Grands feux de la Miramichi[7].

    L'histoire moderne de Pointe-Verte dĂ©bute en 1866, alors qu'une trentaine de familles s'y Ă©tablissent pour l'agriculture et la pĂȘche. En 1871, la population de Pointe-Verte et des districts environnants s’élĂšve Ă  300 personnes. En 1898, Pointe-Verte contient un bureau de poste, un hĂŽtel et une population de 150 personnes. Le moulin M.T.H. Fournier est dĂ©truit par les flammes en 1919. Il est reconstruit mais dĂ©truit Ă  nouveau le [8]. Le bureau de poste est renommĂ© Pointe-Verte en 1938. La paroisse Saint-Vincent-de-Paul est dĂ©tachĂ©e de celle de Petit-Rocher en 1944[9]. Les Filles de Marie Auxiliatrice s'installent en 1953 et inaugurent leur postulat en 1955[9]. L'Ă©cole SĂ©jour-Jeunesse est inaugurĂ©e en 1953[10].

    C'est finalement le que le village de Pointe-Verte est constitué en municipalité[2] - [11]. La municipalité annexe les secteurs de Pointe-Verte-Nord et Pointe-Verte-Sud au tout début des années 1980[12].

    Chronologie municipale

    Évolution territoriale de la paroisse de Beresford aprùs 1966.

    En 1814 La paroisse de Beresford s'étendit jusque dans le comté de Northumberland. C'est en 1826 que le comté de Gloucester a été créé à partir de la paroisse de Beresford et de la paroisse de Saumarez. En 1826, le comté de Restigouche, incluant les paroisses d'Addington et de Durham, est formé à partir de l'ouest de la paroisse de Beresford. En 1837, une partie du territoire de la paroisse de Beresford est transférée à la paroisse de Durham. Dans les années 1881, les limites du comté sont modifiées et la paroisse s'en trouve agrandie. C'est en 1966 jusqu'à nos jours, la municipalité du comté de Gloucester est dissoute et la paroisse de Beresford devient un district de services locaux. Une partie de la paroisse devient la ville de Beresford, les villages de Petit-Rocher, Nigadoo et Pointe-Verte et les DSL d'Alcida, de Dunlop, de Laplante, de Madran, de Nicholas-Denys, de Petit-Rocher-Nord, de Petit-Rocher-Sud, de Robertville, de Saint-Laurent et de Tremblay[13] - [14].

    DĂ©mographie

    La population du village Ă©tait de 1 041 personnes en 2001, 971 personnes en 2006, 976 en 2011 et 886 en 2016. D'aprĂšs le recensement de Statistique Canada en 2006, sur un total approximatif de 970 personnes, 445 Ă©taient des hommes tandis que 500 Ă©taient des femmes[note 1].

    2006

    Les enfants de 0 Ă  9 ans Ă©taient au nombre de 45, soit 20 garçons et 25 filles. Le groupe des 10 Ă  14 ans donnait 60 au total divisĂ©e respectivement en deux pour en donner 30 de chaque cĂŽtĂ©. Quant aux 15 Ă  19 ans, ils en comportent 65 soit divisĂ©e en 25 pour les garçons et 35 pour les filles. Le groupe des 20 Ă  24 ans, 30 au total divisĂ© Ă©galement en 2 pour un total de 15. Pour les 25 Ă  29 ans, le total de 35 est divisĂ©e en 15 hommes et 25 femmes. Le groupe des 30 Ă  34 ans en contenait 65 dont, la majoritĂ© Ă©tant des hommes avec 40 personnes tandis que les femmes Ă©taient d'un total de 25. Pour ce qui est des 35 Ă  39 ans, les rĂ©sultats Ă©taient de 65 dont, 40 hommes contre 25 femmes. 85 personnes se trouvaient dans le groupe des 40 Ă  44 ans dont, 40 hommes et 50 femmes. Le village contenait 110 personnes entre 45 et 49 ans ce qui en fait le groupe qui en contient le plus de tous les groupes, 55 hommes et 50 femmes. Le groupe des 50 Ă  54 ans contenaient 90 personnes, dont 45 hommes et 50 femmes. Pour ce qui est des 55 Ă  59 ans, 60 Ă©taient des hommes et 50 Ă©taient des femmes pour un total de 105. Pour les personnes ĂągĂ©es de 60 Ă  64 ans, 40 Ă©taient des hommes et 40 Ă©taient des femmes pour un total de 85 personnes. Pour ce qui est des 65 Ă  69 ans, pour un total de 50, 30 Ă©taient des hommes et 30 Ă©taient des femmes. Le groupe des 70 Ă  84 ans et plus en contenait au total 100 dont 65 Ă©taient des hommes et 35 Ă©taient des femmes[15]. L'Ăąge mĂ©dian de la population du village Ă©tait donc de 47,8 ans et ceux qui sont ĂągĂ©s de 15 ans Ă©tait de 89,7 %.

    Le village comptait 462 logements privĂ©s en 2006, dont 405 occupĂ©s par des rĂ©sidents habituels. Parmi ces logements, 86,4 % sont des maisons individuelles, 8,6 % sont des maisons jumelĂ©es, 3,7 % sont des maisons en rangĂ©e et aucun n'est des appartements, des duplex ou des immeubles. De plus, 2,5 % des logements entrent dans la catĂ©gorie « autres », tels que les maisons-mobiles. 87,7 % des logements sont possĂ©dĂ©s alors que 12,3 % sont louĂ©s. 74 % ont Ă©tĂ© construits avant 1986 et 16 % ont besoin de rĂ©parations majeures. Les logements comptent en moyenne 6 piĂšces et 2,5 % des logements comptent plus d'une personne habitant par piĂšce. Les logements possĂ©dĂ©s ont une valeur moyenne de 77 813 $ comparativement Ă  119 549 $ pour la moyenne provinciale[16].

    2011

    La population se dénombrait au nombre de 976 personnes au récent recensement recueilli en 2011. Comparativement à 2006, la variation de population a augmenté de 0,5 %. Le nombre de logements privés est de 464, soit une augmentation de deux logements.

    Évolution dĂ©mographique de Pointe-Verte depuis 1981
    1981 1986 1991 1996 2001
    1 3351 2571 1931 1221 041
    2006 2011 2016 - -
    971976886--
    (Sources : [17] - [18] - [19] - [20])

    Administration

    Conseil municipal

    Le conseil municipal est formé d'un maire et de quatre conseillers généraux[11]. Il siÚge dans la salle du Conseil Maxime Lejeune qui est situé dans le complexe Roland C. Boludreau[21] - [22].

    Le conseil municipal actuel est Ă©lu lors de l'Ă©lection quadriennale de .

    Conseil municipal actuel

    Mandat Fonctions Nom(s)
    2012 - 2016 Maire Daniel Guitard
    Conseillers généraux Marc Arseneau, Normand Doiron, Alvine Haché, Michel Haché, John Kowtaluk

    Anciens conseils municipaux

    Mandat Fonctions Nom(s)
    2008 - 2012 maire Paul Desjardins
    conseillers Marc Arseneau, Alvine Haché, Michel Haché, Raphaël Lagacé.
    Liste des maires successifs de Pointe-Verte
    Parti Mandat Nom
    IndĂ©pendant 1969-1974 ÉvangĂ©liste Boudreau
    Indépendant 1974-1980 Walter Savoie
    Indépendant 1980-1983 Claude Lagacé
    Indépendant 1983-1991 Jean-Baptiste Roy
    Indépendant 1991-2001 Maxime Lejeune
    Indépendant 2001-2004 Joël Lagacé
    Indépendant 2004-2012 Paul Desjardins
    Indépendant 2012-2014 Daniel Guitard
    Indépendant 2014- Normand Doiron

    Commission de services régionaux

    Pointe-Verte fait partie de la Région 3[23], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [24]. Pointe-Verte est représenté au conseil par son maire[25]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matiÚre de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[26].

    Représentation

    Pointe-Verte est membre de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick[27].

    Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: Pointe-Verte fait partie de la circonscription de Nigadoo-Chaleur, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Roland Haché, du parti libéral. Il fut élu en 1999 et réélu depuis.

    Drapeau du Canada Canada: La circonscription d'Acadie-Bathurst est reprĂ©sentĂ©e Ă  la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut Ă©lu lors de l'Ă©lection de 1997 contre le dĂ©putĂ© sortant Doug Young, en raison du mĂ©contentement provoquĂ© par une rĂ©forme du rĂ©gime d’assurance-emploi.

    Économie

    Image externe
    Vue du port de Pointe-Verte sur le site officiel de la municipalité

    La pĂȘche est le principal moteur Ă©conomique comme dans la plupart des rĂ©gions du Nouveau-Brunswick. Les gens vivent aussi de l'industrie miniĂšre et du tourisme. Il y a une succursale de la Caisse populaire des Fondateurs, basĂ©e Ă  Petit-Rocher et membre des Caisses populaires acadiennes. Plusieurs services sont offerts comme le service au comptoir, le guichet automatique, le prĂȘt personnel, le prĂȘt hypothĂ©caire et la marge de crĂ©dit. La Caisse populaire de Petit-Rocher, premiĂšre Caisse populaire acadienne fondĂ©e en 1936 et la Caisse populaire de Pointe-Verte, fondĂ©e en 1937, fusionnĂšrent en 1999 et formĂšrent la Caisse populaire Petit-Rocher - Pointe-Verte. Cette derniĂšre, ainsi que la Caisse populaire de Robertville, fondĂ©e en 1939, fusionnĂšrent en novembre 2002 pour devenir la Caisse populaire des Fondateurs[28] - [21].

    Entreprise Chaleur, un organisme basé à Bathurst faisant partie du réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique de la région[29].

    L'activité économique de la région est dominée par l'exploitation forestiÚre, les mines et les télécommunications[29]. Un grand nombre d'emplois sont également disponibles dans la commerce de détail, les services publics ainsi que dans l'industrie manufacturiÚre[29]. L'activité économique est en fait concentrée principalement à Belledune et Bathurst[29].

    Vivre Ă  Pointe-Verte

    Éducation

    L’école SĂ©jour-Jeunesse accueille les Ă©lĂšves de la maternelle Ă  la 8e annĂ©e. C'est une Ă©cole publique francophone faisant partie du sous-district 3 du district scolaire Francophone Nord-Est[10] L'objectif premier de l'Ă©cole vise la rĂ©ussite pour tous les Ă©lĂšves. GrĂące au dĂ©vouement du personnel, les jeunes s'Ă©panouissent autant au niveau scolaire que personnel. C'est une Ă©cole qui collabore avec les familles et Ă©troitement avec le comitĂ© parental d'appui et les communautĂ©s environnantes[30]. Les Ă©lĂšves doivent poursuivre leurs Ă©tudes Ă  l'Ă©cole secondaire NĂ©pisiguit de Bathurst. Cette ville possĂšde d'ailleurs le CCNB-Bathurst. Dans l'Ă©tablissement de l'Ă©cole SĂ©jour-Jeunesse, on peut retrouver le Centre d'apprentissage pour adulte ayant pour but d'amĂ©liorer leurs compĂ©tences. L'universitĂ© la plus proche est Ă  Shippagan. Il y a une bibliothĂšque Ă  Petit-Rocher.

    Santé

    Le village bénéficie du centre de santé Chaleur, offrant plusieurs services dont le traitement des problÚmes de santé communs tels que des infections, des grippes, des sortes de toux, des sinusites, des maux d'estomac et autres ainsi qu'un suivi et de l'enseignement sur l'hypertension, le diabÚte et d'autres conditions chroniques incluant un service d'ambulance[31]. Le poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick le plus proche est toutefois à Belledune et l'hÎpital le plus proche est l'hÎpital régional Chaleur, de Bathurst.

    Autres services publics

    Pointe-Verte possÚde un bureau de poste et des institutions financiÚres; la population doit toutefois se rendre à Bathurst pour des services complémentaires[29].

    Pointe-Verte possĂšde aussi une caserne de pompiers, situĂ©e dans l'Ă©difice municipal. La premiĂšre rĂ©union de la brigade d'incendie de Pointe-Verte a eu lieu Ă  l'Ă©cole du mĂȘme endroit en 1970. La brigade est entrĂ©e officiellement en fonction en 1971 et Ă  ses dĂ©buts, elle comptait 30 pompiers et recevait de l'Ă©quipement des municipalitĂ©s de Dalhousie et d'Eel River Crossing[32].

    Depuis 1981, le village met en commun ses services policiers avec les municipalités de Beresford, Nigadoo et Petit-Rocher, dans le cadre de la police régionale BNPP[29]. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Belledune.

    La collecte des déchets et matiÚres recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Népisiguit-Chaleur[29].

    Les francophones bĂ©nĂ©ficient du quotidien L'Acadie nouvelle, rĂ©digĂ© Ă  Caraquet, ainsi qu'Ă  l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Sous cette mĂȘme branche, ils ont aussi accĂšs Ă  l'hebdomadaire L'Étoile Chaleur. Les anglophones bĂ©nĂ©ficient des quotidiens Telegraph-Journal, publiĂ© Ă  Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Northern Light, de Bathurst.

    Religion

    L'église catholique Saint-Vincent-de-Paul offre la messe dominicale par le pÚre Aldéric Roy et plusieurs services dont les funérailles, la catéchÚse pour les groupes de la maternelle à la 6e année et les urgences[33]. La paroisse fait partie du diocÚse de Bathurst.

    Sport et parcs

    Le parc Atlas est un complexe rĂ©crĂ©o-touristique construit autour d'un ancien chantier de calcaire qui aurait Ă©tĂ© exploitĂ© de 1954 Ă  1956 puis Ă  nouveau en 1962. Dans l'annĂ©e qui suivit, ce chantier s'est transformĂ© en un lac grĂące Ă  une source d'eau qui aurait rempli le trou. Plusieurs annĂ©es plus tard, une forĂȘt, que les villageois qualifient de majestueuse, se forma autour de ce lac limpide. C'est finalement en 1990 que le parc Atlas ouvrit ses portes au grand public. Aujourd'hui, pendant l'Ă©tĂ©, on y pratique le pĂ©dalo, la pĂȘche, la plongĂ©e sous-marine ou simplement la marche dans les divers sentiers. L'hiver, la raquette, le ski de fond et de nombreuses activitĂ©s font le plaisir de bien des gens autant Ă  l'intĂ©rieur de la rĂ©gion qu'Ă  l'extĂ©rieur[34].

    Culture

    Personnalités

    Évùnements et festival

    Le Festival du PĂȘcheur est une fĂȘte dans le village qui se dĂ©roule durant la fin de semaine de la FĂȘte des pĂšres. Il regroupe gĂ©nĂ©ralement des activitĂ©s comme un tournoi de pĂȘche et des soirĂ©es cabaret. Les activitĂ©s se dĂ©roule presque tous au Parc Atlas. Ce mĂȘme festival a changĂ© de nom en 2010 passant du "Festival de la pĂ©toncle gĂ©ante" au "Festival du PĂȘcheur", car la pĂ©toncle gĂ©ante se faisaient de moins en moins pĂȘcher dans la rĂ©gion.

    Langue

    Selon la Loi sur les langues officielles, Pointe-Verte est officiellement francophone[35] puisque moins de 20 % de la population parle l'anglais.

    Municipalités limitrophes

    Notes et références

    Notes

    1. Si en calculant certaines catégories d'ùge le résultat n'est pas toujours juste, c'est parce que Statistique Canada respecte la confidentialité de certaines personnes.

    Références

    1. (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada, , p. 219
    2. Archives provinciales du Nouveau-Brunswick - Pointe-Verte
    3. Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN 2-921166-06-2), p. 141.
    4. « Normales climatiques au Canada 1971-2000 - Belledune », sur Environnement Canada (consulté le ).
    5. (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
    6. (en) William Gagnong, A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick, Ottawa, J. Hope, (lire en ligne), Carte no. 39, p. 318-319
    7. (en) J. Clarence Webster, Historical Guide to New Brunswick, Fredericton, New Brunswick Government Bureau of Information and Tourist Travel, , 119 p., p. 61-62.
    8. « En ce jour au nouveau-Brunswick », L'Acadie nouvelle,‎ , p. 14
    9. Margerite Michaud, Les Acadiens des Provinces maritimes : Guide historique et touristique, Moncton, Imprimerie acadienne, , 165 p., p. 69.
    10. [PDF] « Francophone Nord-Est », sur MinistĂšre de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consultĂ© le )
    11. « Élections quadriennales municipales, le 14 mai 2012, Rapport du directeur gĂ©nĂ©ral des Ă©lections municipales » [archive du ], sur Élections N.-B. (consultĂ© le )
    12. WT, « Plan d'amĂ©nagement prĂ©sentĂ© », L'ÉvangĂ©line, vol. ?, no 182,‎ , p. 7 (lire en ligne)
    13. (en) Territorial Division Act Consulté le 21 mars 2008.
    14. (en) New Brunswick Parishes Consulté le 21 mars 2008.
    15. Donnée du dernier recensement Statistique Canada 2006
    16. « Profils des communautés de 2006 - Pointe-Verte - Familles et ménages », sur Statistique Canada (consulté le ).
    17. « 1986 (2A) questionnaire abrégé des provinces aux municipalités », sur Statistique Canada (consulté le ).
    18. « Profils des communautés de 1996 - Pointe-Verte - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
    19. « Profils des communautés de 2006 - Pointe-Verte - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
    20. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Pointe-Verte » (consulté le )
    21. Maire de Pointe-Verte
    22. Conseil Municipal de Pointe-Verte
    23. « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    24. « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    25. « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    26. « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    27. « Liste des municipalités membres », sur Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    28. Caisse populaire des Fondateurs
    29. « District de services régionaux 3 », sur Bùtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    30. SĂ©jour-Jeunesse
    31. Centre de Santé Chaleur
    32. Service d'incendie
    33. Église Saint-Vincent-de-Paul
    34. Parc Atlas
    35. Canada, Nouveau-Brunswick. « Loi sur les langues officielles », art. 35, 36, 37, 38 [lire en ligne (page consultée le 15 mars 2011)].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
    • (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,

    Liens externes

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