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Grands feux de la Miramichi

Les grands feux de la Miramichi (en anglais: Great Miramichi Fire ou Miramichi Fire) ont lieu en 1825, au Nouveau-Brunswick (Canada). Ils ont fait plus de 280 morts.

Grands feux de la Miramichi
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Pays
Localisation administrative
Coordonnées
47° 00â€Č 00″ N, 65° 34â€Č 00″ O
Statistiques
Date
Superficie brûlée
2 070 000 hectares
Cause
Nombre de morts
300
Carte

Feux

L'Ă©tĂ© et l'automne 1825 sont exceptionnellement secs et de nombreux feux de forĂȘt se dĂ©clarent au centre de la province, dans un territoire dĂ©limitĂ© par Fredericton au sud, la baie des Chaleurs au nord et le dĂ©troit de Northumberland Ă  l'est[1] - [2]. La cause principale des incendies est en fait le dĂ©frichement et la pratique de l'agriculture sur brĂ»lis[3]. Le , la Vieille rĂ©sidence du Gouverneur Howard Douglas est dĂ©truite dans l'un des incendies[1]. Le , des vents violents propagent les incendies, les transformant en une tempĂȘte de feu[1]. De nombreuses maisons sont dĂ©truites Ă  Fredericton mais la plus importante destruction a lieu Ă  Miramichi, oĂč plus de 1 000 km2 partent en fumĂ©e[1].

Selon les témoins, le bétail s'enfuit à la vue des flammes et de la fumée, qui se propagent trÚs rapidement[1]. Le bruit causé par les incendies est particuliÚrement fort, le tout contribuant à faire croire à certaines personnes que le Jugement dernier est arrivé[1].

En tout, entre 10 000 et 20 700 km2 de forĂȘt sont touchĂ©s par les incendies[1] - [2] - [3]. Il y a entre 280 et 300 morts[2], dont 160 Ă  Miramichi[3], mais il se peut que des centaines de personnes soient mortes noyĂ©es en tentant de fuir les flammes[3]. De plus, le nombre de bĂ»cherons se trouvant Ă  ce moment Ă©tant estimĂ© Ă  3 000, le nombre de morts pourrait ĂȘtre encore plus Ă©levĂ©[3].

Secours

Howard Douglas organise les secours Ă  Fredericton et, aprĂšs que l'intensitĂ© des incendies soit rĂ©duite, se rend Ă  Miramichi pour secourir et encourager la population[1]. GrĂące Ă  son appel, une grande quantitĂ© d'argent, de vĂȘtements et de vivres sont envoyĂ©s au Nouveau-Brunswick, en provenance principalement du reste du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni[1]. Environ 15 000 sans-abris sont ainsi aidĂ©s[1].

Conséquences

L'industrie forestiÚre du nord de la province est favorisée par les incendies[4].

Dans la culture

Les Grands feux de la Miramichi sont mentionnés dans le recueil de poésie La terre tressée, de Claude Le Bouthillier[5].

Notes et références

  1. (en) J. Clarence Webster, Historical Guide to New Brunswick, Fredericton, New Brunswick Government Bureau of Information and Tourist Travel, , 119 p., p. 61-62.
  2. (en)« Great Miramichi Fire », sur http://www.gnb.ca/ (consulté le ).
  3. (en)Tobi McIntyre, « Canada's incendiary past », sur http://www.canadiangeographic.ca/default.asp (consulté le )
  4. Donald J. Savoie et Maurice Beaudin, La Lutte pour le développement : le cas du Nord-Est, Sillery/Moncton, Presses de l'Université du Québec/Institut canadien de recherche sur le développement régional, , 282 p. (ISBN 2-7605-0480-8), p. 32
  5. Claude Le Bouthillier, La terre tressée : poésie, Tracadie-Sheila, La Grande Marrée, , 109 p. (ISBN 978-2-349-72276-8), p. 19
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