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Visker

Visker est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Visker
Visker
Panorama de l'axe central « historique Â».
Blason de Visker
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées
Maire
Mandat
Maryse Verdoux
2020-2026
Code postal 65200
Code commune 65479
DĂ©mographie
Gentilé Viskérois
Population
municipale
352 hab. (2020 en augmentation de 7,65 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 85 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 08â€Č 22″ nord, 0° 03â€Č 59″ est
Altitude Min. 397 m
Max. 560 m
Superficie 4,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Ossun
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Visker
Liens
Site web http://www.mairie-visker.fr/

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comtĂ© de Bigorre, comtĂ© historique des PyrĂ©nĂ©es françaises et de Gascogne. ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par l'Aube et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Visker est une commune rurale qui compte 352 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelĂ©s (los) BisquerĂ©s ou Los de BisquĂ©r (en français administratif : les Viskerois ou Viskeroises).

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Visker se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  10 km Ă  vol d'oiseau de Tarbes[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  km d'Ossun[2], bureau centralisateur du canton d'Ossun dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Loucrup (2,1 km), Layrisse (2,2 km), Orincles (2,4 km), Saint-Martin (3,1 km), Hiis (3,1 km), Arcizac-Adour (3,4 km), Barry (3,6 km), BĂ©nac (3,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Visker fait partie de l’ancien comtĂ© de Bigorre, comtĂ© historique des PyrĂ©nĂ©es françaises et de Gascogne crĂ©Ă© au IXe siĂšcle puis rattachĂ© au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comtĂ© de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattachĂ© au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

    Carte de la commune de Visker et des proches communes.
    Communes limitrophes de Visker[5]
    BĂ©nac Saint-Martin
    Layrisse Visker Arcizac-Adour
    Loucrup Hiis

    Paysages et relief

    • Vue sur la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es depuis Visker.
      Vue sur la chaßne des Pyrénées depuis Visker.

    À 530 mĂštres d'altitude, la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es ponctue le paysage au sud. Au nord, se dĂ©ploie en contrebas la plaine de l'Adour et, en son sein, l'agglomĂ©ration tarbaise. Le village est ainsi souvent le prĂ©texte aux escapades cyclistes ou pĂ©destres. L'observatoire Biscarmiau[6] a trouvĂ© lĂ  un terrain idĂ©al pour contempler les Ă©toiles.

    La répartition du bùti est fortement influencée par le relief du site. Reproduisant l'archétype du village-rue, il s'étend d'abord en longueur aux abords de la route départementale no 3. Mais cet axe est secondé, en parallÚle, par une seconde voirie, prétexte à un habitat plus ou moins dispersé souvent unilatéral. Sur une certaine distance, les routes se déploient sur deux éminences distinctes. Se surajoutent à elles, des voies transversales généralement abruptes, un lotissement-excroissance, un lotissement-hameau situé sur une troisiÚme éminence plus à l'écart, et quelques habitations isolées.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Aube et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 115 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946[14] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  12,6 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  12,9 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[19] : le « rĂ©seau hydrographique des Angles et du BĂ©naquĂšs » (260 ha), couvrant 35 communes du dĂ©partement[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [19] : les « coteaux et vallons des Angles et du BĂ©naquĂšs » (12 879 ha), couvrant 45 communes du dĂ©partement[21].

    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Visker est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [22] - [I 2] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (75,4 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (75,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (75,4 %), forĂȘts (24,6 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Visker est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[28] - [25].

    Visker est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[29]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Visker.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[30].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 61,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 154 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 147 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 95 %, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[32].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Visker au nord de Montgaillard.

    Les principales informations se trouvent dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[33] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    DĂ©nominations historiques :

    Étymologie : mĂȘme mot que le basque bizkar (= dos, faĂźte du toit, crĂȘte de montagne).

    « Visker » viendrait de l'aquitanien (dit aussi 'proto-basque') Biskar qui signifie « crĂȘte allongĂ©e ».

    Nom gascon : BisquĂšr.

    Histoire

    BisquĂšr : une seigneurie passant de mains en mains

    Sous l'Ancien Régime, Visker est une seigneurie relevant de la baronnie de Bénac. Elle passe dans les mains de six familles consécutives.

    Au XIVe siĂšcle, une famille Ă©ponyme est Ă  sa tĂȘte. Au XVe siĂšcle, la famille de Barbazan, dont Arnault Guilhem est le reprĂ©sentant le plus connu, lui succĂšde. Mais, le , Manaud de Barbazan, qui est dĂ©jĂ  moine de l'abbaye de Saint-Sever, cĂšde Ă  Auçer de Villembits, son neveu, ses droits sur le village. Sa descendante, Anne de Villembits, ayant Ă©tĂ© mariĂ©e avec Bernard de SorĂ©ac, ils sont ensuite transmis aux seigneurs de cette lignĂ©e tout au long du XVIe siĂšcle. Ceux-ci finissent par les vendre, le , Ă  François de Saint-SeviĂ©. Ses successeurs deviennent les barons de Montaut Ă  partir de 1636[34]. Ainsi, Françoise de Montaut, apporte Visker, lors de son mariage en 1669 avec Louis de Salgues de Lescure. Cependant, le , elle se dĂ©met des droits de sa famille sur Visker, par un acte de vente partiel, en faveur de Dominique d'Intrans. Celui-ci ajoute, Ă  son nom, celui de Visker[35].

    Le chĂąteau de Visker a disparu Ă  une Ă©poque impossible Ă  prĂ©ciser. Était-il proche de l'Ă©glise ? Nous savons seulement, qu'en 1656, Marie de NoĂ©, mĂšre de Françoise de Montaut, habitait une maison seigneuriale situĂ©e Ă  un quart de lieue[36]. Les vestiges de deux moulins sont visibles, en contrebas du centre villageois, dans les bois traversĂ©s par l'Aube.

    Cadastre de Visker

    Le plan cadastral napoléonien de Visker est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[37].

    HĂ©raldique

    Visker

    Son blasonnement est : De sinople aux deux renards d'or.

    Le seigneurs d'Ossun, de BĂ©nac et de Saint-Martin avaient pour habitude d'aller chasser Ă  Visker. L'un d'eux aurait qualifiĂ© les autochtones de « renards Â» en rĂ©fĂ©rence Ă  leurs qualitĂ©s de traqueurs. Le blason « de sinople aux deux renards d'or, passant l'un sur l'autre Â» s'inspirerait de cette anecdote.

    Un village en mutation au XXe siĂšcle

    En 1866, on compte 64 exploitations agricoles. En 1970, il n'en reste que 35[38].

    Le village, ayant planifié des lotissements, voit, à la fin du XXe siÚcle de nouveaux arrivants s'établir. Il s'éloigne ainsi peu à peu de son passé strictement agricole pour accueillir une population travaillant en ville.

    La classe unique avait, à l'école, jusque-là été la rÚgle. Au début des années 1990, seuls la grande section et le cours préparatoire sont désormais dispensés à Visker, d'autres villages aux alentours devant assurer les autres classes.

    En 1994, est inaugurĂ©e la « maison du village ». Elle comprend la mairie, la salle des fĂȘtes attenante mais aussi des locaux nĂ©cessaires Ă  la vie associative. Ceux-ci accueillent le Foyer ou encore la bibliothĂšque du village.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1942 mars 1977 Jean Marie Pomes
    mars 1977 mars 1995 André Domec
    mars 1995 mars 2001 André Bertranne
    mars 2001 mars 2008 Jean Duco
    mars 2008 en cours Maryse Verdoux DVG InfirmiĂšre Ă  domicile

    Intercommunalité

    Visker appartient à la communauté de communes du canton d'Ossun créée en et qui réunit 17 communes.

    Services publics

    Population et société

    DĂ©mographie

    Second cimetiĂšre (le premier Ă©tant historiquement celui autour de l’église)
    Le monument aux morts municipal.
    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[41]. En 2020, la commune comptait 352 habitants[Note 9], en augmentation de 7,65 % par rapport Ă  2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    230258302358404381388384378
    1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    349357358353359338336324307
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    298288213221222216185189185
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    183182223245309331331328327
    2019 2020 - - - - - - -
    351352-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École.
    L'Ă©cole en 2021.

    Visker fait partie du regroupement pédagogique intercommunal du Haut-Marquisat et accueille les élÚves de CP et grande section. Les villages voisins abritent les autres niveaux. Des bus assurent les rotations entre les différentes écoles communales et la cantine intercommunale.

    Culture

    Le gascon est la langue utilisée pour nommer les rues du village ou dans le cadre de la vie associative :

    • carrera de Marca Dessus (rue Haute) ;
    • carrera de Marca Devath (rue Basse) ;
    • via de Tarba (route de Tarbes) ;
    • larĂšr de BisquĂšr (Foyer de Visker)...

    On y pratique l'accordéon et différents loisirs associatifs.

    Le village abrite une bibliothĂšque.

    Activités sportives

    La commune compte des terrains de football, de pétanque et un de basket désaffecté.

    Clubs sportifs du Marquisat

    Louey abrite un club de football (U.S. Marquisat) et un de rugby Ă  XV (R.C. Louey Marquisat) comptant des joueurs dans une dizaine de villages dont Visker.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 147 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 364 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 25 350 â‚Ź[I 5] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]7,1 %6,5 %3,8 %
    DĂ©partement[I 8]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  205 personnes, parmi lesquelles on compte 74,6 % d'actifs (70,8 % ayant un emploi et 3,8 % de chĂŽmeurs) et 25,4 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 21 en 2013 et 16 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 148, soit un indicateur de concentration d'emploi de 13,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 52,8 %[I 11].

    Sur ces 148 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 93,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 0,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Activités

    Visker compte de nombreuses exploitations agricoles tournées vers l'élevage extensif bovin et ovin, la production de lait, la culture du maïs et la basse-cour.

    Il s'agit d'une destination du tourisme vert. Plusieurs gĂźtes ruraux accueillent les visiteurs.

    Plusieurs artisans y exercent le métier de charpentier ou encore plombier.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimine religieux

    L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste de Visker brĂ»la en 1569 durant les guerres de Religion, de mĂȘme que les Ă©glises d'Averan, d'Orincles, de Louey et de Lanne. Elle est encore fortement endommagĂ©e en 1660 et 1815 Ă  la suite de sĂ©ismes. Elle est alors reconstruite par souscription volontaire des habitants. En 1999, aprĂšs des travaux commencĂ©s en 1998, l'Ă©glise de Visker retrouve son Ă©clat originel.

    Des croix sont disposées à certains carrefours ou en d'autres lieux. Ce geste d'antan, quasi-superstitieux, est ainsi perpétué.

    • Église Saint-Jean-Baptiste.
      Église Saint-Jean-Baptiste.
    • Croix de la place.
      Croix de la place.

    Fermes bigourdanes

    Visker est riche de ces fermes Ă  l'apparence assez monumentale et typique de la Bigorre. On y trouve de beaux exemples de portails monumentaux aux piliers originaux ou encore d'encadrements en pierre.

    • Carrera de Marca-Devath.
      Carrera de Marca-Devath.

    Lavoirs

    D'anciens lavoirs, servant encore d'abreuvoirs, sont visibles dans le village dont celui dit « dera Pasada Â» et celui dit « de la Cantire Â».

    Le chĂȘne de Visker

    À l'extrĂ©mitĂ© est du village, trĂŽnait un imposant chĂȘne tricentenaire qui aurait servi de tour de guet aux troupes napolĂ©oniennes. Abattu en 1964 par dĂ©cision municipale, l'endroit est aujourd'hui occupĂ© par deux platanes. Il offre un magnifique panorama sur l'ensemble de l'agglomĂ©ration tarbaise.

    L'arbre de la laïcité

    En 2010, un arbre de la laïcité a été planté à l'entrée ouest du village.

    • Platanes remplaçants du chĂȘne de Visker
      Platanes remplaçants du chĂȘne de Visker
    • Arbre de la laĂŻcitĂ©.
      Arbre de la laïcité.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Visker » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Visker » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes » (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Visker » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Visker » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Visker » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Visker et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Visker et Ossun », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Communes les plus proches de Visker », sur www.villorama.com (consulté le ).
    4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
    5. Carte IGN sous GĂ©oportail
    6. Observatoire Biscarmiau (site officiel)
    7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    8. « Fiche communale de Visker », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    12. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    15. « Orthodromie entre Visker et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    17. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    25. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Visker », sur Géorisques (consulté le )
    26. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    27. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    28. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur www.gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    29. « Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 », sur www.hautes-pyrenees.gouv.fr (consultĂ© le )
    30. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur www.gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    33. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, BNF 37213307)..
    34. François-Alexandre Aubert de la CHENAYE-DESBOIS et Jacques BADIER, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Tome 10, 2e édition, Antoine Boudet, Paris, 1775, p. 264.
    35. A. Duffourc, Le BĂ©naquĂ©s ou La baronnie de BĂ©nac, Imp. Émile Crohare, Tarbes, 1895, p. 71-80.
    36. Acte notarié d'un bail à la ferme Carrere
    37. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Visker
    38. J.-F. LE NAIL et J.-F. SOULET (dir.), Bigorre & Quatre VallĂ©es, SociĂ©tĂ© Nouvelle d'Éditions RĂ©gionales et de Diffusion, Pau, 1981, p. 841.
    39. « Liste des juridictions compétentes pour Visker », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le )
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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