Visker
Visker est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Visker | |||||
Panorama de l'axe central « historique ». | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Maryse Verdoux 2020-2026 |
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Code postal | 65200 | ||||
Code commune | 65479 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Viskérois | ||||
Population municipale |
352 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 85 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 08âČ 22âł nord, 0° 03âČ 59âł est | ||||
Altitude | Min. 397 m Max. 560 m |
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Superficie | 4,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tarbes (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Ossun | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-visker.fr/ | ||||
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans lâancien comtĂ© de Bigorre, comtĂ© historique des PyrĂ©nĂ©es françaises et de Gascogne. ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par l'Aube et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Visker est une commune rurale qui compte 352 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés (los) Bisquerés ou Los de Bisquér (en français administratif : les Viskerois ou Viskeroises).
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Visker se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 10 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 9 km d'Ossun[2], bureau centralisateur du canton d'Ossun dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Loucrup (2,1 km), Layrisse (2,2 km), Orincles (2,4 km), Saint-Martin (3,1 km), Hiis (3,1 km), Arcizac-Adour (3,4 km), Barry (3,6 km), BĂ©nac (3,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Visker fait partie de lâancien comtĂ© de Bigorre, comtĂ© historique des PyrĂ©nĂ©es françaises et de Gascogne crĂ©Ă© au IXe siĂšcle puis rattachĂ© au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comtĂ© de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattachĂ© au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].
Paysages et relief
- Vue sur la chaßne des Pyrénées depuis Visker.
à 530 mÚtres d'altitude, la chaßne des Pyrénées ponctue le paysage au sud. Au nord, se déploie en contrebas la plaine de l'Adour et, en son sein, l'agglomération tarbaise. Le village est ainsi souvent le prétexte aux escapades cyclistes ou pédestres. L'observatoire Biscarmiau[6] a trouvé là un terrain idéal pour contempler les étoiles.
La répartition du bùti est fortement influencée par le relief du site. Reproduisant l'archétype du village-rue, il s'étend d'abord en longueur aux abords de la route départementale no 3. Mais cet axe est secondé, en parallÚle, par une seconde voirie, prétexte à un habitat plus ou moins dispersé souvent unilatéral. Sur une certaine distance, les routes se déploient sur deux éminences distinctes. Se surajoutent à elles, des voies transversales généralement abruptes, un lotissement-excroissance, un lotissement-hameau situé sur une troisiÚme éminence plus à l'écart, et quelques habitations isolées.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Aube et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946[14] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă 12,6 °C pour 1981-2010[17], puis Ă 12,9 °C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[19] : le « rĂ©seau hydrographique des Angles et du BĂ©naquĂšs » (260 ha), couvrant 35 communes du dĂ©partement[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [19] : les « coteaux et vallons des Angles et du BĂ©naquĂšs » (12 879 ha), couvrant 45 communes du dĂ©partement[21].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Visker est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [22] - [I 2] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (75,4 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (75,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (75,4 %), forĂȘts (24,6 %)[24].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Visker est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[28] - [25].
Visker est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. Lâemploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. Dâabord le code forestier et lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent lâemploi du feu Ă moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur lâensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de lâair, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. LâĂ©cobuage est quant Ă lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales dâĂ©cobuage (CLE)[29]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 61,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 154 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 147 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 95 %, Ă comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[25].
Toponymie
Les principales informations se trouvent dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[33] qui rapporte les dénominations historiques du village :
DĂ©nominations historiques :
- en P. de Bisquers (1283, procĂšs Bigorre) ;
- Bisquers (1285, montre Bigorre) ;
- Petrus de Bisqueriis, latin (1300, enquĂȘte Bigorre) ;
- De Bisquerrio, Bisquerio, latin (1313, Debita regi Navarre) ;
- de Visqueriis, latin (1379, procuration Tarbes) ;
- Bisquer (1429, censier de Bigorre) ;
- Visquer (1742-1768, registres paroissiaux) ;
- Bisquer (1760, Larcher, pouillé de Tarbes) ;
- Visquer (fin XVIIIe siĂšcle, carte de Cassini).
Ătymologie : mĂȘme mot que le basque bizkar (= dos, faĂźte du toit, crĂȘte de montagne).
« Visker » viendrait de l'aquitanien (dit aussi 'proto-basque') Biskar qui signifie « crĂȘte allongĂ©e ».
Nom gascon : BisquĂšr.
Histoire
BisquĂšr : une seigneurie passant de mains en mains
Sous l'Ancien Régime, Visker est une seigneurie relevant de la baronnie de Bénac. Elle passe dans les mains de six familles consécutives.
Au XIVe siĂšcle, une famille Ă©ponyme est Ă sa tĂȘte. Au XVe siĂšcle, la famille de Barbazan, dont Arnault Guilhem est le reprĂ©sentant le plus connu, lui succĂšde. Mais, le , Manaud de Barbazan, qui est dĂ©jĂ moine de l'abbaye de Saint-Sever, cĂšde Ă Auçer de Villembits, son neveu, ses droits sur le village. Sa descendante, Anne de Villembits, ayant Ă©tĂ© mariĂ©e avec Bernard de SorĂ©ac, ils sont ensuite transmis aux seigneurs de cette lignĂ©e tout au long du XVIe siĂšcle. Ceux-ci finissent par les vendre, le , Ă François de Saint-SeviĂ©. Ses successeurs deviennent les barons de Montaut Ă partir de 1636[34]. Ainsi, Françoise de Montaut, apporte Visker, lors de son mariage en 1669 avec Louis de Salgues de Lescure. Cependant, le , elle se dĂ©met des droits de sa famille sur Visker, par un acte de vente partiel, en faveur de Dominique d'Intrans. Celui-ci ajoute, Ă son nom, celui de Visker[35].
Le chĂąteau de Visker a disparu Ă une Ă©poque impossible Ă prĂ©ciser. Ătait-il proche de l'Ă©glise ? Nous savons seulement, qu'en 1656, Marie de NoĂ©, mĂšre de Françoise de Montaut, habitait une maison seigneuriale situĂ©e Ă un quart de lieue[36]. Les vestiges de deux moulins sont visibles, en contrebas du centre villageois, dans les bois traversĂ©s par l'Aube.
Cadastre de Visker
Le plan cadastral napoléonien de Visker est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[37].
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : De sinople aux deux renards d'or. Le seigneurs d'Ossun, de Bénac et de Saint-Martin avaient pour habitude d'aller chasser à Visker. L'un d'eux aurait qualifié les autochtones de « renards » en référence à leurs qualités de traqueurs. Le blason « de sinople aux deux renards d'or, passant l'un sur l'autre » s'inspirerait de cette anecdote. |
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Un village en mutation au XXe siĂšcle
En 1866, on compte 64 exploitations agricoles. En 1970, il n'en reste que 35[38].
Le village, ayant planifié des lotissements, voit, à la fin du XXe siÚcle de nouveaux arrivants s'établir. Il s'éloigne ainsi peu à peu de son passé strictement agricole pour accueillir une population travaillant en ville.
La classe unique avait, à l'école, jusque-là été la rÚgle. Au début des années 1990, seuls la grande section et le cours préparatoire sont désormais dispensés à Visker, d'autres villages aux alentours devant assurer les autres classes.
En 1994, est inaugurĂ©e la « maison du village ». Elle comprend la mairie, la salle des fĂȘtes attenante mais aussi des locaux nĂ©cessaires Ă la vie associative. Ceux-ci accueillent le Foyer ou encore la bibliothĂšque du village.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Visker appartient à la communauté de communes du canton d'Ossun créée en et qui réunit 17 communes.
Services publics
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[41]. En 2020, la commune comptait 352 habitants[Note 9], en augmentation de 7,65 % par rapport Ă 2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Enseignement
Visker fait partie du regroupement pédagogique intercommunal du Haut-Marquisat et accueille les élÚves de CP et grande section. Les villages voisins abritent les autres niveaux. Des bus assurent les rotations entre les différentes écoles communales et la cantine intercommunale.
Culture
Le gascon est la langue utilisée pour nommer les rues du village ou dans le cadre de la vie associative :
- carrera de Marca Dessus (rue Haute) ;
- carrera de Marca Devath (rue Basse) ;
- via de Tarba (route de Tarbes) ;
- larĂšr de BisquĂšr (Foyer de Visker)...
On y pratique l'accordéon et différents loisirs associatifs.
Le village abrite une bibliothĂšque.
Activités sportives
La commune compte des terrains de football, de pétanque et un de basket désaffecté.
Clubs sportifs du Marquisat
Louey abrite un club de football (U.S. Marquisat) et un de rugby Ă XV (R.C. Louey Marquisat) comptant des joueurs dans une dizaine de villages dont Visker.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 147 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 364 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 25 350 âŹ[I 5] (20 420 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 7,1 % | 6,5 % | 3,8 % |
DĂ©partement[I 8] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 205 personnes, parmi lesquelles on compte 74,6 % d'actifs (70,8 % ayant un emploi et 3,8 % de chÎmeurs) et 25,4 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 21 en 2013 et 16 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 148, soit un indicateur de concentration d'emploi de 13,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,8 %[I 11].
Sur ces 148 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 93,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 0,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités
Visker compte de nombreuses exploitations agricoles tournées vers l'élevage extensif bovin et ovin, la production de lait, la culture du maïs et la basse-cour.
Il s'agit d'une destination du tourisme vert. Plusieurs gĂźtes ruraux accueillent les visiteurs.
Plusieurs artisans y exercent le métier de charpentier ou encore plombier.
Culture locale et patrimoine
Patrimine religieux
L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste de Visker brĂ»la en 1569 durant les guerres de Religion, de mĂȘme que les Ă©glises d'Averan, d'Orincles, de Louey et de Lanne. Elle est encore fortement endommagĂ©e en 1660 et 1815 Ă la suite de sĂ©ismes. Elle est alors reconstruite par souscription volontaire des habitants. En 1999, aprĂšs des travaux commencĂ©s en 1998, l'Ă©glise de Visker retrouve son Ă©clat originel.
Des croix sont disposées à certains carrefours ou en d'autres lieux. Ce geste d'antan, quasi-superstitieux, est ainsi perpétué.
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste.
- Croix de la place.
Fermes bigourdanes
Visker est riche de ces fermes Ă l'apparence assez monumentale et typique de la Bigorre. On y trouve de beaux exemples de portails monumentaux aux piliers originaux ou encore d'encadrements en pierre.
- Carrera de Marca-Devath.
Lavoirs
D'anciens lavoirs, servant encore d'abreuvoirs, sont visibles dans le village dont celui dit « dera Pasada » et celui dit « de la Cantire ».
Le chĂȘne de Visker
Ă l'extrĂ©mitĂ© est du village, trĂŽnait un imposant chĂȘne tricentenaire qui aurait servi de tour de guet aux troupes napolĂ©oniennes. Abattu en 1964 par dĂ©cision municipale, l'endroit est aujourd'hui occupĂ© par deux platanes. Il offre un magnifique panorama sur l'ensemble de l'agglomĂ©ration tarbaise.
L'arbre de la laïcité
En 2010, un arbre de la laïcité a été planté à l'entrée ouest du village.
- Platanes remplaçants du chĂȘne de Visker
- Arbre de la laïcité.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Visker sur le site de l'Insee
- Visker sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Visker » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Visker » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Visker » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Visker » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Visker » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Visker et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Visker et Ossun », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Visker », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Observatoire Biscarmiau (site officiel)
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
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