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Tour de France en Dordogne

La page Tour de France en Dordogne relate l'histoire de la course cycliste française par étapes du Tour de France passée par le département de la Dordogne.

De 1952 à 2017, la Grande Boucle a traversé ne serait-ce que brièvement le département lors de 25 éditions ; dix étapes y ont connu un départ et/ou une arrivée[S 1] - [1].

Histoire

Le , la 39e édition du Tour passe pour la première fois en Périgord, lors de la 20e étape Bordeaux - Limoges. Les coureurs traversent successivement les communes de Ménesplet, Montpon, Mussidan, Périgueux et Thiviers, pendant 117 km[S 1].

Le , entre Bordeaux et Poitiers, la 20e étape de la 42e édition fait une courte incursion dans le nord-ouest du département par La Roche-Chalais et Parcoul[2].

Le , l'avant-dernière étape de la 44e édition, reliant Libourne à Tours, passe par ces deux mêmes communes[2].

Le , le tracé de la 9e étape du Tour, reliant Limoges à Bordeaux, emprunte la campagne périgourdine en passant par Firbeix, Saint-Pardoux-la-Rivière, Brantôme, Ribérac et La Roche-Chalais, où les coureurs se ravitaillent[S 1].

Le , la 19e étape de la 48e édition se dispute en contre-la-montre individuel[2] ; reliant pour la première fois Bergerac et Périgueux, elle est remportée par Jacques Anquetil[S 2] qui a le maillot jaune depuis la deuxième étape, et qui deviendra le vainqueur du Tour le . Le lendemain, la 20e étape entre Périgueux et Tours est la plus longue de cette édition (309,5 km)[S 2].

Le , entre Limoges et Bordeaux, la 8e étape de la 50e édition passe par Angoisse, Lanouaille, Coulaures, Sarliac-sur-l'Isle, Périgueux, Mussidan, Montpon-Ménestérol et Villefranche-de-Lonchat[2].

Le reste une date marquante de l'histoire du Tour de France[S 1]. À Port-de-Couze, lors de la 19e étape de cette 51e édition reliant Bordeaux et Brive-la-Gaillarde (215,5 km), un camion-citerne assurant le ravitaillement des véhicules de la gendarmerie entre en collision avec le parapet du pont qui enjambe le canal de Lalinde, entraînant alors quarante personnes dans l'eau. Parmi elles, neuf, dont trois enfants, y trouvent la mort et treize sont blessées[S 1] - [3].

Le , la 19e étape de la 54e édition relie Bordeaux et Limoges en passant par La Roche-Chalais, Ribérac, Tocane-Saint-Apre, Lisle, Brantôme et Nontron[2].

Le , 110 km sont parcourus dans le département : la 19e étape de cette 56e édition, reliant Libourne et Brive-la-Gaillarde, traverse les communes de Lamothe-Montravel, Vélines, Prigonrieux, Bergerac, Sainte-Alvère, Le Bugue, Les Eyzies et Chavagnac[S 1].

Le , la 18e étape de la 58e édition relie Bordeaux à Poitiers : les coureurs passent à La Roche-Chalais et Parcoul, tout comme en 1955 et 1957[2].

Le , la 17e étape de la 60e édition relie Sainte-Foy-la-Grande et Brive-la-Gaillarde en passant la vallée de la Dordogne, traversant Le Fleix, Bergerac, Lalinde, Pezuls, Le Bugue, Saint-Cyprien, Sarlat, Calviac-en-Périgord, Rouffillac et Cazoulès[2].

Le , entre Angoulême et Bordeaux, le tour passe lors de la 8e étape pour la quatrième fois par La Roche-Chalais et Parcoul[2].

Le , la 19e étape de la 63e édition relie Sainte-Foy-la-Grande et Tulle, longeant la vallée de la Dordogne dans le département sur 130 kilomètres[2].

Le , lors de la 6e étape entre Bordeaux et Limoges, les coureurs traversent l'ouest puis le nord du département, par Saint-Barthélemy-de-Bellegarde, Échourgnac, Ribérac, Verteillac, Mareuil, Nontron et la Chapelle Verlaine (en limite des communes d'Abjat-sur-Bandiat et Saint-Saud-Lacoussière)[2].

Le , la Dordogne voit passer la 8e étape de la 65e édition du Tour ; ce contre-la-montre de 59 km, dont une vingtaine dans le département, relie Saint-Émilion à Sainte-Foy-la-Grande, passant par Villefranche-de-Lonchat, Saint-Méard-de-Gurçon, Fougueyrolles et Port-Sainte-Foy[S 1] - [2].

Le , la 20e étape de la 72e édition relie Montpon-Ménestérol et Limoges[S 2], sur le même trajet qu'en 1977[2].

Le , les coureurs de cette 74e édition passent dans le Sarladais puis longent la Dordogne lors de la 12e étape, de Brive-la-Gaillarde à Bordeaux[S 1], passant par Chavagnac, Paulin, Salignac-Eyvignes, Sarlat, Saint-Cyprien, Le Bugue, Pezuls, Lalinde, Bergerac, Saint-Antoine-de-Breuilh et Lamothe-Montravel[2].

Le , lors de la 18e étape entre Ruelle-sur-Touvre et Limoges, le Tour fait une brève incursion de dix kilomètres dans le Nontronnais sur la commune de Busserolles[2].

Le , la 19e étape relie Castillon-la-Bataille et Limoges, passant par Villefranche-de-Lonchat, Montpon-Ménestérol, Échourgnac, Ribérac, Tocane-Saint-Apre, Brantôme, Champagnac-de-Belair, Quinsac, Saint-Pardoux-la-Rivière et la Chapelle Verlaine[2].

Le , entre Poitiers et Trélissac, la 8e étape de cette 81e édition est remportée par le Danois Bo Hamburger, et le Belge Johan Museeuw conserve son maillot jaune[S 2] - [2]. Le lendemain, Miguel Indurain, vainqueur du contre-la-montre entre Périgueux et Bergerac (64 km)[S 2], roulant à 50,5 km/h de moyenne[S 3], prend le maillot jaune qu'il conserve jusqu'au final sur les Champs-Élysées. Le jour suivant, le , l'étape relie Bergerac et Cahors[S 2]. Cette année-là, le record du nombre de jours passés dans le département lors d'étapes du Tour de France se monte à trois[S 3].

Le , la 18e étape relie une nouvelle fois les villes de Montpon-Ménestérol et Limoges[S 2] via Échourgnac, Ribérac, Mareuil et Nontron[2].

Le , entre Brive-la-Gaillarde et Montauban, la 18e étape fait une incursion en Périgord noir par Salignac-Eyvigues, Sarlat, Cénac et la côte de Saint-Martial-de-Nabirat[2].

Le , la 8e étape de la 87e édition relie Limoges à Villeneuve-sur-Lot ; elle passe en Dordogne, par Angoisse, Lanouaille, Hautefort, La Bachellerie, le Moustier, Le Bugue, Le Buisson-de-Cadouin et Beaumont[2].

Marcel Kittel dans la côte de Coulounieix lors de la 20e étape du Tour 2014.

Le , Saint-Martial-de-Nabirat, Saint-Cyprien, Le Bugue, Périgueux et Mareuil sont sur le tracé de la 18e étape entre Cahors et Angoulême de la 94e édition du Tour[2].

Le , la 101e édition du Tour de France arrive en Dordogne : la 19e étape relie Maubourguet et Bergerac via Eymet, Fonroque et Monbazillac. Elle est remportée sous la pluie par le Lituanien Ramūnas Navardauskas[2]. Bergerac est le lendemain la ville de départ de la 20e et avant-dernière étape, un contre-la-montre jusqu'à Périgueux[S 3] remporté par l'Allemand Tony Martin. Lors des deux journées, c'est l'Italien Vincenzo Nibali qui a le maillot jaune depuis la deuxième étape, et qui deviendra le vainqueur du Tour le [2].

En 2017, pour la 104e édition, une journée de repos se tient le dans le département, les différentes équipes logeant soit à Périgueux ou à proximité (Annesse-et-Beaulieu, Antonne-et-Trigonant, Boulazac, Chancelade et Trélissac), soit nettement plus loin (Bergerac, Le Buisson-de-Cadouin, Monestier, Saint-Julien-de-Crempse et Trémolat[4]). La 10e étape relie le Périgueux à Bergerac via Saint-Pierre-de-Chignac, Thenon, Montignac, Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, Sarlat-la-Canéda, La Roque-Gageac, Beynac-et-Cazenac, Saint-Cyprien, Le Buisson-de-Cadouin et Lalinde[5] ; la victoire se joue au sprint et revient au porteur du maillot vert, l'Allemand Marcel Kittel, qui a déjà gagné trois autres étapes[6] ; le Britannique Christopher Froome futur vainqueur de cette édition conserve son maillot jaune. Le départ de la 11e étape est donné le à Eymet pour se rendre à Pau[7] où Marcel Kittel signe sa cinquième victoire.

En 2023, les épreuves masculine et féminine doivent passer dans le département : pour les hommes, un passage par La Roche-Chalais, Saint Aulaye-Puymangou, Saint Privat en Périgord, Vanxains, Ribérac, Saint-Méard-de-Drône, Tocane-Saint-Apre, Lisle, Bourdeilles, Valeuil, Brantôme en Périgord, Champagnac-de-Belair, Quinsac, Saint-Front-la-Rivière, Saint-Pardoux-la-Rivière, Champs-Romain, Abjat-sur-Bandiat et Mialet, lors de la huitième étape Libourne-Limoges le [8], et troisième étape féminine partant le de Collonges-la-Rouge et se concluant à Montignac-Lascaux[9], après être passée par Coubjours, Teillots, Cherveix-Cubas, Hautefort, Badefols-d'Ans, Beauregard-de-Terrasson, Le Lardin-Saint-Lazare et Condat-sur-Vézère[10]

Notes et références

  • [supplément] Hervé Chassain, Mathias Fournier, Nancy Ladde, Grégoire Morizet, Pierre-Manuel Réault et Cédric Soca, « Le retour du Tour en Périgord », Sud Ouest, no 21716, , 12 p.
  1. p. 2.
  2. p. 3.
  3. p. 8.
  • Autres références
  1. Adrien Larelle, « Le Tour en Dordogne, 65 ans de passages », Sud Ouest édition Dordogne, 18 octobre 2016, p. 29.
  2. Le tour de France en Périgord, La Dordogne cycliste, consulté le 23 juillet 2019.
  3. Grégoire Morizet et Anne-Marie Sopkowitz, « Les larmes du Tour », Sud Ouest édition Dordogne, 11 juillet 2014, p. 11.
  4. Benoît Martine et Adrien Larelle, « Pas de tout repos », Sud Ouest édition Dordogne, 10 juillet 2017, p. 16.
  5. Anne-Marie-Siméon, « 300 000 euros les trois jours de Tour », Sud Ouest édition Dordogne, 19 octobre 2016, p. 14-15.
  6. Adrien Larelle, « Marcel Kittel poursuit sa razzia », Sud Ouest, 12 juillet 2017, p. 31.
  7. Laura Brunet, « Bye bye la Grande Boucle », Sud Ouest édition Dordogne, 13 juillet 2017, p. 14.
  8. Anne-Marie Siméon, « Les contours du tracé dans le département se précisent », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 20.
  9. Rafael Dubourg, « En 2023, les deux Tours de France passeront en Périgord », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 34.
  10. Grégoire Morizet, « Une opération de promotion touristique extraordinaire », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 12.

Liens externes

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