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Saint-Barthélemy-de-Bellegarde

Saint-Barthélemy-de-Bellegarde est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Barthélemy-de-Bellegarde
Saint-Barthélemy-de-Bellegarde
La mairie de Saint-Barthélemy-de-Bellegarde.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Double Landais
Maire
Mandat
Brigitte Cabirol
2020-2026
Code postal 24700
Code commune 24380
DĂ©mographie
Population
municipale
495 hab. (2020 en diminution de 2,94 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 04â€Č 43″ nord, 0° 12â€Č 40″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 126 m
Superficie 33,12 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montpon-Ménestérol
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montpon-Ménestérol
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Saint-Barthélemy-de-Bellegarde
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Saint-Barthélemy-de-Bellegarde
Liens
Site web www.saint-barthelemy-de-bellegarde.fr

    GĂ©ographie

    Généralités

    À l'ouest du dĂ©partement de la Dordogne, la commune de Saint-BarthĂ©lemy-de-Bellegarde est implantĂ©e dans la forĂȘt de la Double. Son territoire, parsemĂ© de nombreux Ă©tangs et traversĂ© par la Duche, est en grande partie forestier.

    Au croisement des routes départementales 12, 40 et 708 (l'ancienne route nationale 708), le bourg de Saint-Barthélemy-de-Bellegarde est implanté sur une hauteur. Il se situe, en distances orthodromiques, neuf kilomÚtres au nord-nord-est de Montpon-Ménestérol et treize kilomÚtres à l'ouest-nord-ouest de Mussidan.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Barthélemy-de-Bellegarde et des communes avoisinantes.

    Saint-Barthélemy-de-Bellegarde est limitrophe de six autres communes.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-BarthĂ©lemy-de-Bellegarde est situĂ©e dans le quatriĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de dĂ©pĂŽts siliceux-grĂ©seux et de calcaires lacustres de l'Ăšre tertiaire[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e e5-6, est la formation de Guizengeard supĂ©rieur (LutĂ©tien supĂ©rieur Ă  Bartonien supĂ©rieur continental). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 781 - Montpon-MĂ©nestĂ©rol » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Saint-Barthélemy-de-Bellegarde.

    Relief et paysages

    La forĂȘt de la Double au sud du bourg de Saint-BarthĂ©lemy-de-Bellegarde.

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 42 mĂštres[5] au sud-ouest, au lieu-dit le Gravet, lĂ  oĂč la Duche quitte la commune et entre sur celle de Montpon-MĂ©nestĂ©rol, et 126 mĂštres[5] au niveau du chĂąteau d'eau du bourg de Saint-BarthĂ©lemy-de-Bellegarde[6].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune fait partie de la Double, au sein de l'unitĂ© de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulĂ©s, dont la pente gĂ©nĂ©rale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus Ă©levĂ©es (233 m au sud de Tocane-Saint-Apre). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mĂštres[9]. Les paysages sont forestiers aux horizons limitĂ©s, avec peu de repĂšres, ponctuĂ©s de clairiĂšres agricoles habitĂ©es[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 33,12 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 33,27 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Barthélemy-de-Bellegarde.

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par la Duche, la Petite Duche, le ruisseau de Babiol, le ruisseau de la Cigale, le ruisseau de Belair, le ruisseau de la ForĂȘt et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 40 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Duche, d'une longueur totale de 24,59 km, prend sa source dans la commune d'Échourgnac et se jette dans l'Isle en rive droite en limite de Montpon-MĂ©nestĂ©rol et du Pizou, face Ă  MĂ©nesplet[16] - [17]. Elle traverse la commune du nord-ouest au sud-ouest sur neuf kilomĂštres et demi, lui servant de limite naturelle sur prĂšs de deux kilomĂštres et demi en deux tronçons, face Ă  Servanches et Montpon-MĂ©nestĂ©rol.

    La Petite Duche, d'une longueur totale de 16,48 km, prend sa source dans la commune de Servanches et se jette dans la Duche en rive droite, en limite de Montpon-MĂ©nestĂ©rol et d'Eygurande-et-Gardedeuil[18] - [19]. Elle borde le territoire communal Ă  l'ouest sur plus de 800 mĂštres face Ă  Eygurande-et-Gardedeuil.

    Autre affluent de la Duche mais en rive gauche, le ruisseau de la ForĂȘt baigne la commune sur prĂšs de deux kilomĂštres et demi dont un kilomĂštre marque la limite territoriale au nord, face Ă  Échourgnac.

    Autre affluent de rive droite de la Dordogne, le Babiol sert de limite au sud-est sur deux kilomĂštres, face Ă  Saint-Laurent-des-Hommes.

    Affluent de rive droite du Farganaud et sous-affluent de l'Isle, le ruisseau de la Cigale borde la commune Ă  l'est sur deux kilomĂštres, face Ă  Saint-Michel-de-Double. Son affluent de rive droite le ruisseau de Belair prend sa source 850 mĂštres Ă  l'est du centre-bourg et arrose l'est du territoire communal sur plus d'un kilomĂštre et demi.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [21].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[22]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 866 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[26] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[27] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Aulaye », sur la commune de Saint Aulaye-Puymangou, mise en service en 1969[28] et qui se trouve Ă  15 km Ă  vol d'oiseau[29] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 851,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[30]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  33 km[31], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[32], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[33], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[34].

    Milieux naturels et biodiversité

    Deux affluents de l'Isle, le Babiol qui marque la limite sud-est du territoire communal et la Duche qui, avec son affluent le ruisseau de la ForĂȘt, irrigue la partie ouest de la commune, font partie, des vallĂ©es de la Double, considĂ©rĂ©es comme site important par le rĂ©seau Natura 2000[35] pour la conservation d'espĂšces animales europĂ©ennes menacĂ©es. On peut y trouver notamment la cistude d'Europe (Emis orbicularis), l'Ă©crevisse Ă  pattes blanches (Austropotamobius pallipes), la loutre (Lutra lutra), le vison d'Europe (Mustela lutreola), le chabot commun (Cottus gobio) ou encore la lamproie de Planer (Lampetra planeri)[36].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Barthélemy-de-Bellegarde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [37] - [38] - [39].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpon-MĂ©nestĂ©rol, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[40] - [41].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (68 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (62,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (62,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18,6 %), prairies (10,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5,2 %), terres arables (3,1 %)[42].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-BarthĂ©lemy-de-Bellegarde est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[43]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[44].

    Saint-BarthĂ©lemy-de-Bellegarde est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[45]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[46] - [47].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Barthélemy-de-Bellegarde.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[49]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [50].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2003, par la sécheresse en 1989, 1991, 1995, 1997 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[43].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Bertomiu de Belagarda[51].

    Histoire

    Saint-Barthélemy-de-Bellegarde est au départ une bastide anglaise fondée en 1316. Son ancien nom était Saint-Barthélemy-de-Double.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[52] - [53].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? 1941 M. Chabaneix ? Révoqué par le Gouvernement de Vichy[54]
    avant 1995 1995 René Lachaud
    1995 mars 2008 Maurice Ruelle
    mars 2008
    (réélue en mai 2020)
    En cours Brigitte Cabirol SE[55] puis DVD[56] Secrétaire

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Barthélemy-de-Bellegarde relÚve[57] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[59].

    En 2020, la commune comptait 495 habitants[Note 10], en diminution de 2,94 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    700791711694928834808877895
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    849848909900907951964894854
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    828840760691670628620570484
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    484372401451408464491497516
    2014 2019 2020 - - - - - -
    510484495------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 222 personnes, soit 43,1 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (trente-trois) a lĂ©gĂšrement diminuĂ© par rapport Ă  2010 (trente-quatre) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  14,9 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 51 Ă©tablissements[62], dont vingt-deux au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, dix dans la construction, cinq relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, et trois dans l'industrie[63].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-BarthĂ©lemy.
      L'église Saint-Barthélemy.
    • L'ancienne guĂ©rite du poids public.
      L'ancienne guérite du poids public.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[24].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[25].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Barthélemy-de-Bellegarde » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Saint-Barthélemy-de-Bellegarde » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Saint-BarthĂ©lemy-de-Bellegarde », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    4. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 781 - Montpon-MĂ©nestĂ©rol de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
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