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Le Pizou

Le Pizou est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le Pizou
Le Pizou
L'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption.
Blason de Le Pizou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Double Landais
Maire
Mandat
Lionel Vergnaud
2020-2026
Code postal 24700
Code commune 24329
DĂ©mographie
Gentilé Pizounais
Population
municipale
1 351 hab. (2020 en augmentation de 2,97 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 79 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 01â€Č 33″ nord, 0° 03â€Č 47″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 102 m
Superficie 17,02 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montpon-Ménestérol
(banlieue)
Aire d'attraction Montpon-Ménestérol
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montpon-Ménestérol
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Le Pizou
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Le Pizou

    GĂ©ographie

    Généralités

    À l'ouest du dĂ©partement de la Dordogne, la commune du Pizou est limitrophe du dĂ©partement de la Gironde (commune de Saint-Antoine-sur-l'Isle). Elle se trouve en bordure sud de la forĂȘt de la Double.

    Le bourg, traversé par les routes départementales 3 et 10, se situe, en distances orthodromiques, huit kilomÚtres à l'ouest-nord-ouest de Montpon-Ménestérol et quinze kilomÚtres à l'est de Coutras.

    Communes limitrophes

    Carte du Pizou et des communes avoisinantes.

    Le Pizou est limitrophe de cinq autres communes dont une dans le dĂ©partement de la Gironde. Son territoire est Ă©loignĂ© d'environ 120 mĂštres de celui de Gours au sud-ouest et d'environ 550 mĂštres de celui de La Roche-Chalais au nord.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Le Pizou est situĂ©e dans le quatriĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de dĂ©pĂŽts siliceux-grĂ©seux et de calcaires lacustres de l'Ăšre tertiaire[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e e5-6, est la formation de Guizengeard supĂ©rieur (LutĂ©tien supĂ©rieur Ă  Bartonien supĂ©rieur continental). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altĂ©rites. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 781 - Montpon-MĂ©nestĂ©rol » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique du Pizou.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 19 mĂštres[5] au sud-ouest, lĂ  oĂč l'Isle quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint-Antoine-sur-l'Isle et Gours, et 102 mĂštres[5] Ă  l'extrĂȘme nord, en limite des communes d'Eygurande-et-Gardedeuil et Saint-Antoine-sur-l'Isle, au lieu-dit Barrail de Vergnon[6].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre de la « VallĂ©e de l'Isle », qui prĂ©sente un profil contrastĂ© : une vallĂ©e relativement encaissĂ©e, aux coteaux affirmĂ©s, dominant le fond de vallĂ©e de 60 Ă  80 m en amont de Mussidan, une vallĂ©e plus Ă©largie en aval avec un fond de vallĂ©e plat, large de 1,5 Ă  2 km. À la fois agricole et urbanisĂ©e, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 17,02 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 17,16 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par l'Isle, la Duche, la Guirandolle, le ruisseau du Marchand, le ruisseau de Chambord, le ruisseau de la ChaussĂ©e, le ruisseau de la ForĂȘt, le ruisseau du Marais et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 33 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face Ă  Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[16] - [17]. Elle borde la commune au sud sur prĂšs de six kilomĂštres, lui servant de limite face Ă  MĂ©nesplet et Moulin-Neuf.

    La Duche, d'une longueur totale de 24,59 km, prend sa source dans la commune d'Échourgnac et se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Montpon-MĂ©nestĂ©rol et du Pizou, face Ă  MĂ©nesplet[18] - [19]. Elle sert de limite communale Ă  l'est sur plus de trois kilomĂštres, face Ă  Montpon-MĂ©nestĂ©rol.

    Son affluent de rive droite la Guirandolle arrose le territoire communal du nord-est Ă  l'est sur plus de trois kilomĂštres et demi dont 850 mĂštres en limite d'Eygurande-et-Gardedeuil.

    Trois autres affluents de l'Isle en rive droite baignent la commune :

    • le ruisseau du Marais dans le sud-ouest sur plus de deux kilomĂštres et demi,
    • le ruisseau de la ChaussĂ©e sur plus d'un kilomĂštre et demi dans le sud-ouest,
    • le ruisseau du Marchand du nord-ouest au sud sur plus de quatre kilomĂštres et demi. Son affluent de rive droite le ruisseau de la ForĂȘt arrose le territoire communal Ă  l'ouest sur plus de 400 mĂštres.
    • L'Isle en limite de Moulin-Neuf (Ă  gauche) et Le Pizou.
      L'Isle en limite de Moulin-Neuf (Ă  gauche) et Le Pizou.
    • La Duche au pont de la RD 3, en limite de Montpon-MĂ©nestĂ©rol et Le Pizou.
      La Duche au pont de la RD 3, en limite de Montpon-Ménestérol et Le Pizou.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier du Pizou.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [21].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[22]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 826 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[26] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[27] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Coutras », sur la commune de Coutras, mise en service en 1966[28] et qui se trouve Ă  15 km Ă  vol d'oiseau[29] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 836 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[30]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  38 km[31], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[32], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[33], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Pizou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [35] - [36] - [37]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Montpon-MĂ©nestĂ©rol, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 7 communes[38] et 11 984 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[39] - [40].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpon-MĂ©nestĂ©rol, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[41] - [42].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (61,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (63 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (30,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (29,1 %), prairies (19,3 %), terres arables (10,3 %), zones urbanisĂ©es (6 %), cultures permanentes (2,6 %), eaux continentales[Note 9] (1,8 %)[43].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune du Pizou est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[44]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[45].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Isle et la Duche. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993 et 1999[46] - [44]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de l'Isle - Montponnais » approuvĂ© le , pour les crues de l'Isle. La crue de 1944 (663 m3/s Ă  la station de Saint-Laurent-des-Hommes sert de crue de rĂ©fĂ©rence au PPRI[47] - [48].

    Le Pizou est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[49]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[50] - [51].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Pizou.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[52]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[53]. 97,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [54].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[44].

    Toponymie

    La plus ancienne trace écrite du nom de la commune remonte à l'an 1107 sous la forme latine Sanctus Martinus de Pizonis désignant l'église avant qu'apparaisse en 1197 le vocable Piso, dérivé de l'occitan « pisou », représentant une petite auge, ou plus probablement une petite fontaine en pierre[55].

    En occitan, la commune porte le nom de Lo Pison[56].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[57] - [58].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1990[59]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Lionel Vergnaud DVG[60] Enseignant

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Le Pizou relĂšve[61] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants du Pizou se nomment les Pizounais[62].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[64].

    En 2020, la commune comptait 1 351 habitants[Note 11], en augmentation de 2,97 % par rapport Ă  2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    773498476502670750730850925
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0441 0091 0441 1081 1911 0001 0441 2001 098
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2051 2101 1051 0431 0631 0181 0291 0361 134
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0351 0371 2511 2551 1721 0941 1591 2841 312
    2020 - - - - - - - -
    1 351--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 569 personnes, soit 43,4 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (108) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (83) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  19,0 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 85 Ă©tablissements[67], dont trente-neuf au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans la construction, quatorze relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et sept dans l'industrie[68].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • ChĂąteau du DĂ©sert, Ă©galement appelĂ© « chartreuse du ChĂąteau-Bas » : manoir Ă©rigĂ© au XVIIIe siĂšcle Ă  l'emplacement de l'ancien « chĂąteau du Pizou »[69]
    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, XVIIe siĂšcle
    • Le chĂąteau du DĂ©sert
      Le chĂąteau du DĂ©sert
    • Le porche de l'Ă©glise
      Le porche de l'Ă©glise

    Personnalité liée à la commune

    • Bernard Eymery (1862-1928), sĂ©nateur de la IIIe RĂ©publique de 1920 Ă  1928, nĂ© le au Pizou, MĂ©decin. DĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Moulin-Neuf.
    • Martine Delomme, romanciĂšre nĂ©e en 1949, vit dans la commune.

    HĂ©raldique

    Blason de Pizou (Le) Blason
    Parti, au premier d’or coupĂ© au I Ă  trois pals de gueules et au II Ă  deux vaches de gueules accornĂ©es, onglĂ©es et clarinĂ©es d'azur, passant l’une au-dessus de l’autre, au second au tiercĂ© en bande d'or, de gueules et d'argent.
    DĂ©tails
    Officiel, blason présent sur le site internet de la commune[70].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[24].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[25].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique du Pizou » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
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