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Thennes

Thennes est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Thennes
Thennes
La mairie.
Blason de Thennes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Philippe Marotte
2020-2026
Code postal 80110
Code commune 80751
Démographie
Population
municipale
582 hab. (2020 en augmentation de 21,76 % par rapport à 2014)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 48′ 41″ nord, 2° 28′ 17″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 110 m
Superficie km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Thennes
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Thennes
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Thennes
Liens
Site web http://mairie.thennes.pagesperso-orange.fr/

    Géographie

    Localisation

    À une quinzaine de kilomètres au sud-est d'Amiens, Thennes est située aux confins du Santerre et de l'Amiénois, au confluent de l'Avre et de la Luce.

    Le village est tangenté, au niveau routier, par l'ex-route nationale 334 (actuelle RD 934) Amiens - Noyon, et traversé par l'ex-route nationale 35 (actuelle RD 935), qui relie Amiens à Montdidier, situé à 22 km.

    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Communes limitrophes

    Transports en commun routiers

    La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 60, Davenescourt - Moreuil - Amiens[1].

    Hameaux et écarts

    Le hameau du Bosquet du Hêtre est excentré du village. Il jouxte le tissu aggloméré de Moreuil et sa zone d'activité. Il ne comprend que quelques habitations[2].

    Géographie physique

    L'altitude de la commune varie de 31 m, au fond de la vallée de l’Avre, à l’extrémité nord-ouest de la commune, et 111 m, au chêne Courteau, en limite communale sud-est. Quatre vallées sèches convergent vers la vallée de la Luce[3]. Du point culminant, le plateau s'abaisse en pente douce de tous les côtés vers l'Avre et la Luce

    La couche de terre végétale est en général peu épaisse. Sous cette couche on trouve :

    • dans les vallées, des alluvions de nature tourbeuse ;
    • sur les pentes inférieures, traversée par le chemin de fer et jusqu'à la route nationale du diluvium rouge ;
    • sur le reste des pentes, la craie ;
    • enfin, dans la partie la plus élevée, les argiles constituent le limon des plateaux.

    Les trois cinquièmes du territoire forment un terrain très perméable.

    Hydrographie

    Le territoire est limité au nord et au nord-ouest par la Luce, à l'ouest par l'Avre, dont le confluent est situé dans la commune. Elles appartiennent au bassin versant de la Somme et se jettent dans la Manche.

    Le lit majeur de l'Avre est occupé par de nombreux plans d’eau et des étangs, situés dans des propriétés privées[3].

    Environnement

    La commune compte une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1, celle des marais de l’Avre entre Moreuil et Thennes, qui intègre 2 secteurs particulièrement riches et encore peu artificialisés de la vallée tourbeuse de l’Avre et comprend des milieux très diversifiés dont beaucoup d’étangs plus ou moins couverts de végétation aquatique, des prairies humides, des roselières, un bas-marais alcalin, mégaphotbiaies, caricaies, et des marais boisés, qui sont des structures rares dans la région. La flore présente dans le site compte des espèces rares comme le Thelyptéride des marais (Thelypteris palustris). En ce qui concerne la faune, on peut noter la présence de l’Agrion délicat (Ceriagrion tenellum) et le Râle d'eau (Rallus aquaticus), un oiseau des milieux humides[4].

    Une seconde ZNIEFF, de type II, celle-là, concerne la vallée de l’Avre (entre Guerbigny et Cagny), des Trois Doms (entre Montdidier et Hargicourt) et la confluence avec la Noye et est constituée composée de nombreux milieux dont des forêts et fourrés alluviaux ou très humides (20 %), des peupleraies plantées (10 %), des groupements à reine des près (10 %) et des lacs, étangs et mares d’eau douce (10 %).

    Le lit majeur des rivières et certains coteaux où se maintiennent des pelouses calcicoles et des fourrés en mosaïque et parfois une partie du plateau composent cette zone naturelle constituée de complexes de marais tourbeux associés aux coteaux boisés ou pelousaires. L'exploitation de la tourbe a cessé et a permis la création de nombreux étangs. On trouve dans cette ZNIEFF des herbiers flottants du Lemnion gibbae et des herbiers pionniers à Characées ainsi que certains groupes végétaux tel que les junipéraies sur pelouses calcaires subatlantiques, la renoncule langue (Ranunculus lingua) ou le rubanier nain. On y trouve des oiseaux nicheurs, tels que le blongios nain (Ixobrychus minutus)[5].

    • Râle d'eau.
      Râle d'eau.
    • Cériagrion délicat.
      Cériagrion délicat.
    • Caricaies.
    • Renoncule langue.
      Renoncule langue.
    • Blongios nain juvénile.
      Blongios nain juvénile.

    Habitat

    Selon les données du recensement de 2014, la commune comptait alors 175 résidences principales, ainsi que 2 résidences secondaires et le nombre important de 15 logements vacants, contre respectivement 164, 0 et 14 lors du recensement de 2009. L'habitat est essentiellement individuel, avec 186 maisons contre 6 appartements en 2014[6]. Les logements sont de taille importante, avec 63,4 % des résidences principales de cinq pièces et plus[7]. Par contre, les appartements sont significativement plus petits, avec en moyenne 3,5 pièces par résidence principale contre 5,1 pièces en moyenne pour les maisons[8].

    Compte tenu des destructions de la Première Guerre mondiale, le nombre de logements très anciens est faible, avec 6,5 % des résidences principales construit avant 1919. 15,3 % datent de l'époque de la Reconstruction ou de la Seconde Guerre mondiale. 2,6 % ont été construits entre 1971 et 1990, 17,6 % de 1991 à 2005, et 21,2 % de 2006 à 2011[9], ce qui représente un parc de logement plutôt globalement récent et généralement doté des éléments de confort[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Thennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [11] - [12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,2 %), zones urbanisées (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), eaux continentales[Note 3] (4,3 %), zones humides intérieures (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %), forêts (0,1 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Toponymie

    La localité est connue successivement sous les noms de : Tanes, Tanetae, Thennetum, Thanedis, Thanes (1247-1318), Thannes-Thennes (1507), Tranes (1648), Thannes puis Thennes[18].

    Thennes autrefois Tanes (1128), peut-être à cause des tanneries qui y étaient établies. Le terme de tan est très probablement issu du gaulois *tanno- signifiant « chêne » que l'on peut restituer d'après le breton tann « chêne rouvre » et l'ancien cornique (parlée en Cornouailles jusqu'au XVIIe siècle) tannen « chêne » ou l'ancien irlandais teine « houx »[19]. Cette racine celtique se retrouve dans des toponymes qui évoquent la présence de tanneries ou de chênes : Tanis, Thenney, Tannay, Tanay, Theneuil, Theneuille, Thénioux, Tannerre-en-Puisaye, Thenailles et Thenelles mais des confusions sont possibles avec la tanière (tanne) et le mot latin thannus qui désigne un buisson, un tronc d’arbre[20]. Le tan est la poudre extraite de l'écorce du chêne qui sert à tanner les peaux.

    Histoire

    L'histoire de Thennes est très étroitement liée à celle de Berteaucourt-les-Thennes. En effet, Berteaucourt a toujours dépendu de la paroisse de Thennes, et de l'église qu'elles se partagent, sous le vocable de Saint Jean-Baptiste pour Berteaucourt et de Saint Quentin pour Thennes.

    Le lieu était occupé à la préhistoire, puisque les fouilles archéologiques menées entre 1984 et 1987 dans les carrières de gravier ont livré plusieurs centaines d'armatures de flèche en silex taillé[21].

    La terre de Thennes appartenait depuis 780 à l'abbaye de Corbie en tant que villae sous le nom de Tanedas[22]. Au Xe siècle, il y avait à Thennes de ces religieux qui y nommaient le maire et faisaient extraire la tourbe.

    Elle passe ensuite à titre de fief aux seigneurs de Boves, pour revenir au XIIIe siècle aux religieux de Corbie[18]. En 1247, Le seigneur de Boves vend aux religieux de Corbie son fief nommé dans l'acte Pont de Thanes[23].

    À citer parmi les fiefs :

    • le fief Baubet donné à charge de chasser les grenouilles quand l'abbé de Corbie venait manger à Thennes ;
    • le fief du pont de Thennes alors à péage.

    En 1589, pendant les guerres de Religion, le château fut pris par le capitaine ligueur Lefort.

    Thennes eut sans doute à souffrir des guerres avec l'Espagne au XVIIe siècle, surtout à l'époque du siège de Corbie en 1636, pendant la guerre de Trente Ans. À cette date, quelques bateliers de Hailles, de Thennes et de Castel incendièrent les approvisionnements que les Espagnols destinaient à la place de Corbie. Louis XIII alors à Démuin, les exempta de taille eux et leurs descendants.

    Avant la Révolution française de 1789, Thennes' faisait partie de la prévôté, du bailliage et de l'élection de Montdidier jusqu'en 1749[18].

    Après 1749 :

    La fusion de Berteaucourt-lès-Thennes et de Thennes a été envisagée pendant le Directoire[24].

    À la fin de l'épopée napoléonienne, Thennes voit les Cosaques en 1814-1815.

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le village subit l'invasion allemande. Le village est très éprouvé lors de la bataille d'Amiens, les Prussiens ayant livré combat à Mézières-en-Santerre (km) et à Cachy (km). Sur 22 jeunes gens de Thennes qui combattent cette année-là, deux périssent.

    Première Guerre mondiale

    Pendant la Première Guerre mondiale, le village était à proximité de la ligne de front, notamment lors de la bataille de la Somme[25] - [26].

    Une ligne de chemin de fer militaire à voie étroite du système Péchot est aménagée par l'Armée à travers le village pour alimenter le front. Elle existait encore en 1920 et servait notamment pour les besoins de la reconstruction.

    L'attaque allemande de l'offensive du Printemps du sur le front Saint-Quentin - La Fère avait réussi à créer une poche de 80 km de profondeur dans le front anglo-français. Celui-ci était totalement rompu entre les rivières Avre et Luce. Le , général Foch, commandant en chef des troupes alliées, envoya des renforts et chargea la 1re armée française du général Debeney d’étendre son front lors de la Bataille d'Amiens et de maintenir à tout prix la liaison avec l'armée anglaise du général Gough qui reculait vers Villers-Bretonneux et Amiens. L'ordre fut donc donné aux français de résister jusqu'à la mort sur le plateau du Santerre[27] - [28].

    Le général canadien John Edward Bernard Seely, ancien ministre canadien de la guerre, avait son poste de commandement à Berteaucourt-les-Thennes en . Le , les troupes françaises parties de Thennes et de Berteaucourt-les-Thennes, qui ne sont plus que des ruines, contre-attaquèrent en direction de Villers-aux-Érables.

    À la fin de la guerre, le village, dont toutes les constructions ont été touchées, est largement détruit[29]. Il a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [30].

    La reconstruction du village et de celui de Berteaucourt-lès-Thennes a été réalisée dans les années 1920[2].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle fait partie depuis 1793 du canton de Moreuil[31], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d'Avre, Luce et Moreuil[32], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[33] - [34]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[35] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [36] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [37], qui prend effet le .

    La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1840 Pierre Antoine Gaffet
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2007 Dominique Duval Démissionnaire
    23 novembre 2007[39] En cours
    (au 30 mai 2020)
    Philippe Marotte Retraité de la fonction publique
    Vice-président de la CCALM (2014 → 2016)
    Vice-président de la CCALN (2017 → 2020)
    Réélu pour le mandat 2020-2026[40]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

    En 2020, la commune comptait 582 habitants[Note 4], en augmentation de 21,76 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    247204244323410410455496511
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    492510503501507506506483439
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    396412403213252191213213208
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    195218256298338355422432469
    2017 2020 - - - - - - -
    563582-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école de Thennes comporte deux classes et scolarise 51 Ã©lèves pour l'année scolaire 2016-2017[44].

    Cette école fait partie du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) de la Luce qui comprend également les écoles de Démuin, Domart-sur-la-Luce et Berteaucourt-lès-Thennes. En 2014, deux classes du RPI étaient localisées à Thennes[45]. Les villages associés d'Ignaucourt, Hangard et Aubercourt ne disposent pas de classe sur leur territoire.

    L'école est gérée par un syndicat intercommunal scolaire dont le siège est situé à Démuin.

    Une garderie à Domart accueille les écoliers des sept villages constituant le RPI[46].

    L'enseignement secondaire est assuré par le collège Jean-Moulin de Moreuil et les lycées à Montdidier ou Amiens[45].

    Autres équipements

    La commune compte notamment sa mairie, une salle polyvalente pour 220 personnes debout, un plateau d’évolution sportif (terrain de football, de handball, de basket et de volley-ball) ainsi qu'une déchetterie intercommunale[45].

    Cultes

    Thennes forme avec Berteaucourt-les-Thennes une paroisse catholique. L'église Saint-Quentin de Thennes étant la même que celle de Berteaucourt-les-Thennes (Saint-Jean-Baptiste).

    Économie

    Thennes est un village essentiellement rural dont l'activité est agricole, avec également la présence en 2014 de quelques artisans.

    Le recensement agricole de 2010 montre une surface agricole utilisée de 415  ha, soit seulement 51 % de la surface communale, et un fort regroupement des exploitations agricoles, puisque leur nombre baisse de 8 en 1988 et 2000, à 4 en 2010. Sur la même période, la surface agricole utilisée reste stable à 415 hectares en 1988 et 2010, mais avec un pic à 520 ha en 2000[47].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Quentin fut très endommagée durant la Première Guerre mondiale[48]. Elle est reconstruite à l'identique[24] en 1926, année qui figure en chiffres romains sur le porche d'entrée.
    • L'église Saint-Quentin.
      L'église Saint-Quentin.
    • Vue du clocher excentré.
      Vue du clocher excentré.
    • Le monument aux morts.
    • La salle communale.
      La salle communale.

    Culture locale

    • Dicton : « Il est d'les Thennes, quand on n'l'y cède point y tienne »

    Héraldique

    Blason de Thennes Blason
    D'or au tau de gueules entrelacé avec une lettre H de sinople.
    Détails
    Le blason est apparu lors de la reconstruction de la mairie-école après la Première Guerre mondiale[49].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

    Sources et bibliographie

    • Marc Pilot, Chroniques Révolutionnaires : Thennes et Berteaucourt-les-Thennes, Amiens, édité à compte d'auteur, , 75 p. (ISBN 2-9504578-0-0, BNF 35085719)
    • Marc Pilot, Les brumes de Picardie : Moreuil 1918, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton à Saint-Cyr-sur-Loire, , 128 p. (ISBN 2-84253-733-5)
    • Marc Pilot, Somme 1918 : Santerre Mars Juillet, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton à Saint-Cyr-sur-Loire, , 128 p. (ISBN 2-84910-529-5)

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 18.
    3. Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 6.
    4. Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 11.
    5. Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 13.
    6. Recensement général de la population, tableau LOG T2, page mentionnée en liens externes.
    7. Recensement général de la population, tableau LOG T3, page mentionnée en liens externes.
    8. Recensement général de la population, tableau LOG T4, page mentionnée en liens externes.
    9. Recensement général de la population, tableau LOG T5, page mentionnée en liens externes.
    10. Recensement général de la population, tableau LOG T8M, page mentionnée en liens externes.
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie
    19. CNRTL.
    20. Roger Brunet, Trésor du terroir. Les noms de lieux de la France, CNRS éditions, , p. 88
    21. Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 32.
    22. A.E. Verhulst et J. Semmler, « Les statuts d'Adalard de Corbie de l'an 822 (suite et fin) », Le Moyen âge : bulletin mensuel d'histoire et de philologie, Bruxelles, La Renaissance du Livre, t. LXVIII, nos 3-4,‎ , p. 233-269 (lire en ligne, consulté le ) sur Gallica.
    23. « Variétés n°18 : Transcription d'un acte de vente faite à l'abbaye de Corbie par le seigneur de Boves en décembre 1247 », Bulletin de la Société de l'histoire de France, no 4,‎ , p. 66-68 (lire en ligne, consulté le ) sur Gallica.
    24. Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 4.
    25. Section photographique de l'armée, « Photo : Thennes. Cantonnement de spahis ; au rapport », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    26. Section photographique de l'armée, « Photo : Thennes. Campement de spahis ; les chevaux », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    27. Section photographique de l'armée, « Photo : Thennes. Une rue, convoi d'artillerie anglaise », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    28. Section photographique de l'armée, « Photo : Thennes. Pendant l'offensive française du 8 août ; poste de secours dans nos anciennes lignes ; prisonniers allemands transportant, un blessé », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    29. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    30. Journal officiel du 7 novembre 1920, p. 17721.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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