Thennes
Thennes est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Thennes | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Montdidier | ||||
Intercommunalité | CC Avre Luce Noye | ||||
Maire Mandat |
Philippe Marotte 2020-2026 |
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Code postal | 80110 | ||||
Code commune | 80751 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
582 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 73 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 48′ 41″ nord, 2° 28′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 110 m |
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Superficie | 8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Moreuil | ||||
Législatives | 4e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://mairie.thennes.pagesperso-orange.fr/ | ||||
Géographie
Localisation
À une quinzaine de kilomètres au sud-est d'Amiens, Thennes est située aux confins du Santerre et de l'Amiénois, au confluent de l'Avre et de la Luce.
Le village est tangenté, au niveau routier, par l'ex-route nationale 334 (actuelle RD 934) Amiens - Noyon, et traversé par l'ex-route nationale 35 (actuelle RD 935), qui relie Amiens à Montdidier, situé à 22 km.
Carte de la commune. Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Communes limitrophes
Transports en commun routiers
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 60, Davenescourt - Moreuil - Amiens[1].
Hameaux et écarts
Le hameau du Bosquet du Hêtre est excentré du village. Il jouxte le tissu aggloméré de Moreuil et sa zone d'activité. Il ne comprend que quelques habitations[2].
Géographie physique
L'altitude de la commune varie de 31 m, au fond de la vallée de l’Avre, à l’extrémité nord-ouest de la commune, et 111 m, au chêne Courteau, en limite communale sud-est. Quatre vallées sèches convergent vers la vallée de la Luce[3]. Du point culminant, le plateau s'abaisse en pente douce de tous les côtés vers l'Avre et la Luce
La couche de terre végétale est en général peu épaisse. Sous cette couche on trouve :
- dans les vallées, des alluvions de nature tourbeuse ;
- sur les pentes inférieures, traversée par le chemin de fer et jusqu'à la route nationale du diluvium rouge ;
- sur le reste des pentes, la craie ;
- enfin, dans la partie la plus élevée, les argiles constituent le limon des plateaux.
Les trois cinquièmes du territoire forment un terrain très perméable.
Hydrographie
Le territoire est limité au nord et au nord-ouest par la Luce, à l'ouest par l'Avre, dont le confluent est situé dans la commune. Elles appartiennent au bassin versant de la Somme et se jettent dans la Manche.
Le lit majeur de l'Avre est occupé par de nombreux plans d’eau et des étangs, situés dans des propriétés privées[3].
Environnement
La commune compte une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1, celle des marais de l’Avre entre Moreuil et Thennes, qui intègre 2 secteurs particulièrement riches et encore peu artificialisés de la vallée tourbeuse de l’Avre et comprend des milieux très diversifiés dont beaucoup d’étangs plus ou moins couverts de végétation aquatique, des prairies humides, des roselières, un bas-marais alcalin, mégaphotbiaies, caricaies, et des marais boisés, qui sont des structures rares dans la région. La flore présente dans le site compte des espèces rares comme le Thelyptéride des marais (Thelypteris palustris). En ce qui concerne la faune, on peut noter la présence de l’Agrion délicat (Ceriagrion tenellum) et le Râle d'eau (Rallus aquaticus), un oiseau des milieux humides[4].
Une seconde ZNIEFF, de type II, celle-là , concerne la vallée de l’Avre (entre Guerbigny et Cagny), des Trois Doms (entre Montdidier et Hargicourt) et la confluence avec la Noye et est constituée composée de nombreux milieux dont des forêts et fourrés alluviaux ou très humides (20 %), des peupleraies plantées (10 %), des groupements à reine des près (10 %) et des lacs, étangs et mares d’eau douce (10 %).
Le lit majeur des rivières et certains coteaux où se maintiennent des pelouses calcicoles et des fourrés en mosaïque et parfois une partie du plateau composent cette zone naturelle constituée de complexes de marais tourbeux associés aux coteaux boisés ou pelousaires. L'exploitation de la tourbe a cessé et a permis la création de nombreux étangs. On trouve dans cette ZNIEFF des herbiers flottants du Lemnion gibbae et des herbiers pionniers à Characées ainsi que certains groupes végétaux tel que les junipéraies sur pelouses calcaires subatlantiques, la renoncule langue (Ranunculus lingua) ou le rubanier nain. On y trouve des oiseaux nicheurs, tels que le blongios nain (Ixobrychus minutus)[5].
- Râle d'eau.
- Cériagrion délicat.
- Renoncule langue.
- Blongios nain juvénile.
Habitat
Selon les données du recensement de 2014, la commune comptait alors 175 résidences principales, ainsi que 2 résidences secondaires et le nombre important de 15 logements vacants, contre respectivement 164, 0 et 14 lors du recensement de 2009. L'habitat est essentiellement individuel, avec 186 maisons contre 6 appartements en 2014[6]. Les logements sont de taille importante, avec 63,4 % des résidences principales de cinq pièces et plus[7]. Par contre, les appartements sont significativement plus petits, avec en moyenne 3,5 pièces par résidence principale contre 5,1 pièces en moyenne pour les maisons[8].
Compte tenu des destructions de la Première Guerre mondiale, le nombre de logements très anciens est faible, avec 6,5 % des résidences principales construit avant 1919. 15,3 % datent de l'époque de la Reconstruction ou de la Seconde Guerre mondiale. 2,6 % ont été construits entre 1971 et 1990, 17,6 % de 1991 à 2005, et 21,2 % de 2006 à 2011[9], ce qui représente un parc de logement plutôt globalement récent et généralement doté des éléments de confort[10].
Urbanisme
Typologie
Thennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [11] - [12] - [13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14] - [15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,2 %), zones urbanisées (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), eaux continentales[Note 3] (4,3 %), zones humides intérieures (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %), forêts (0,1 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Toponymie
La localité est connue successivement sous les noms de : Tanes, Tanetae, Thennetum, Thanedis, Thanes (1247-1318), Thannes-Thennes (1507), Tranes (1648), Thannes puis Thennes[18].
Thennes autrefois Tanes (1128), peut-être à cause des tanneries qui y étaient établies. Le terme de tan est très probablement issu du gaulois *tanno- signifiant « chêne » que l'on peut restituer d'après le breton tann « chêne rouvre » et l'ancien cornique (parlée en Cornouailles jusqu'au XVIIe siècle) tannen « chêne » ou l'ancien irlandais teine « houx »[19]. Cette racine celtique se retrouve dans des toponymes qui évoquent la présence de tanneries ou de chênes : Tanis, Thenney, Tannay, Tanay, Theneuil, Theneuille, Thénioux, Tannerre-en-Puisaye, Thenailles et Thenelles mais des confusions sont possibles avec la tanière (tanne) et le mot latin thannus qui désigne un buisson, un tronc d’arbre[20]. Le tan est la poudre extraite de l'écorce du chêne qui sert à tanner les peaux.
Histoire
L'histoire de Thennes est très étroitement liée à celle de Berteaucourt-les-Thennes. En effet, Berteaucourt a toujours dépendu de la paroisse de Thennes, et de l'église qu'elles se partagent, sous le vocable de Saint Jean-Baptiste pour Berteaucourt et de Saint Quentin pour Thennes.
Le lieu était occupé à la préhistoire, puisque les fouilles archéologiques menées entre 1984 et 1987 dans les carrières de gravier ont livré plusieurs centaines d'armatures de flèche en silex taillé[21].
La terre de Thennes appartenait depuis 780 à l'abbaye de Corbie en tant que villae sous le nom de Tanedas[22]. Au Xe siècle, il y avait à Thennes de ces religieux qui y nommaient le maire et faisaient extraire la tourbe.
Elle passe ensuite à titre de fief aux seigneurs de Boves, pour revenir au XIIIe siècle aux religieux de Corbie[18]. En 1247, Le seigneur de Boves vend aux religieux de Corbie son fief nommé dans l'acte Pont de Thanes[23].
À citer parmi les fiefs :
- le fief Baubet donné à charge de chasser les grenouilles quand l'abbé de Corbie venait manger à Thennes ;
- le fief du pont de Thennes alors à péage.
En 1589, pendant les guerres de Religion, le château fut pris par le capitaine ligueur Lefort.
Thennes eut sans doute à souffrir des guerres avec l'Espagne au XVIIe siècle, surtout à l'époque du siège de Corbie en 1636, pendant la guerre de Trente Ans. À cette date, quelques bateliers de Hailles, de Thennes et de Castel incendièrent les approvisionnements que les Espagnols destinaient à la place de Corbie. Louis XIII alors à Démuin, les exempta de taille eux et leurs descendants.
Avant la Révolution française de 1789, Thennes' faisait partie de la prévôté, du bailliage et de l'élection de Montdidier jusqu'en 1749[18].
Après 1749 :
- Prévôté de Beauvaisis à Amiens
- Bailliage et élection d'Amiens
- Intendance de Picardie
- Paroisse du doyenné de Fouilloy
- Archidiaconé et diocèse d'Amiens
- Collateur de l'abbé de Corbie
- Décimateurs de l'abbé de Corbie et des Célestins d'Amiens uniquement pour les terres labourées par les habitants de Villers-aux-Érables
La fusion de Berteaucourt-lès-Thennes et de Thennes a été envisagée pendant le Directoire[24].
À la fin de l'épopée napoléonienne, Thennes voit les Cosaques en 1814-1815.
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le village subit l'invasion allemande. Le village est très éprouvé lors de la bataille d'Amiens, les Prussiens ayant livré combat à Mézières-en-Santerre (6 km) et à Cachy (4 km). Sur 22 jeunes gens de Thennes qui combattent cette année-là , deux périssent.
- Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, le village était à proximité de la ligne de front, notamment lors de la bataille de la Somme[25] - [26].
Une ligne de chemin de fer militaire à voie étroite du système Péchot est aménagée par l'Armée à travers le village pour alimenter le front. Elle existait encore en 1920 et servait notamment pour les besoins de la reconstruction.
L'attaque allemande de l'offensive du Printemps du sur le front Saint-Quentin - La Fère avait réussi à créer une poche de 80 km de profondeur dans le front anglo-français. Celui-ci était totalement rompu entre les rivières Avre et Luce. Le , général Foch, commandant en chef des troupes alliées, envoya des renforts et chargea la 1re armée française du général Debeney d’étendre son front lors de la Bataille d'Amiens et de maintenir à tout prix la liaison avec l'armée anglaise du général Gough qui reculait vers Villers-Bretonneux et Amiens. L'ordre fut donc donné aux français de résister jusqu'à la mort sur le plateau du Santerre[27] - [28].
Le général canadien John Edward Bernard Seely, ancien ministre canadien de la guerre, avait son poste de commandement à Berteaucourt-les-Thennes en . Le , les troupes françaises parties de Thennes et de Berteaucourt-les-Thennes, qui ne sont plus que des ruines, contre-attaquèrent en direction de Villers-aux-Érables.
À la fin de la guerre, le village, dont toutes les constructions ont été touchées, est largement détruit[29]. Il a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [30].
La reconstruction du village et de celui de Berteaucourt-lès-Thennes a été réalisée dans les années 1920[2].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Moreuil[31], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d'Avre, Luce et Moreuil[32], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[33] - [34]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[35] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [36] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [37], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].
En 2020, la commune comptait 582 habitants[Note 4], en augmentation de 21,76 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
L'école de Thennes comporte deux classes et scolarise 51 élèves pour l'année scolaire 2016-2017[44].
Cette école fait partie du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) de la Luce qui comprend également les écoles de Démuin, Domart-sur-la-Luce et Berteaucourt-lès-Thennes. En 2014, deux classes du RPI étaient localisées à Thennes[45]. Les villages associés d'Ignaucourt, Hangard et Aubercourt ne disposent pas de classe sur leur territoire.
L'école est gérée par un syndicat intercommunal scolaire dont le siège est situé à Démuin.
Une garderie à Domart accueille les écoliers des sept villages constituant le RPI[46].
L'enseignement secondaire est assuré par le collège Jean-Moulin de Moreuil et les lycées à Montdidier ou Amiens[45].
Autres équipements
La commune compte notamment sa mairie, une salle polyvalente pour 220 personnes debout, un plateau d’évolution sportif (terrain de football, de handball, de basket et de volley-ball) ainsi qu'une déchetterie intercommunale[45].
Cultes
Thennes forme avec Berteaucourt-les-Thennes une paroisse catholique. L'église Saint-Quentin de Thennes étant la même que celle de Berteaucourt-les-Thennes (Saint-Jean-Baptiste).
Économie
Thennes est un village essentiellement rural dont l'activité est agricole, avec également la présence en 2014 de quelques artisans.
Le recensement agricole de 2010 montre une surface agricole utilisée de 415 ha, soit seulement 51 % de la surface communale, et un fort regroupement des exploitations agricoles, puisque leur nombre baisse de 8 en 1988 et 2000, à 4 en 2010. Sur la même période, la surface agricole utilisée reste stable à 415 hectares en 1988 et 2010, mais avec un pic à 520 ha en 2000[47].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Quentin fut très endommagée durant la Première Guerre mondiale[48]. Elle est reconstruite à l'identique[24] en 1926, année qui figure en chiffres romains sur le porche d'entrée.
- L'église Saint-Quentin.
- Vue du clocher excentré.
- La salle communale.
Culture locale
- Dicton : « Il est d'les Thennes, quand on n'l'y cède point y tienne »
Héraldique
Blason | D'or au tau de gueules entrelacé avec une lettre H de sinople. |
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Détails | Le blason est apparu lors de la reconstruction de la mairie-école après la Première Guerre mondiale[49]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie de Thennes
- « Dossier complet : Commune de Thennes (80751) », Recensement général de la population de 2014, INSEE, (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
- « Dossier du PLU de Thennes », Mairie de Thennes, (consulté le ).
Sources et bibliographie
- Marc Pilot, Chroniques Révolutionnaires : Thennes et Berteaucourt-les-Thennes, Amiens, édité à compte d'auteur, , 75 p. (ISBN 2-9504578-0-0, BNF 35085719)
- Marc Pilot, Les brumes de Picardie : Moreuil 1918, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton à Saint-Cyr-sur-Loire, , 128 p. (ISBN 2-84253-733-5)
- Marc Pilot, Somme 1918 : Santerre Mars Juillet, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton à Saint-Cyr-sur-Loire, , 128 p. (ISBN 2-84910-529-5)
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 18.
- Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 6.
- Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 11.
- Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 13.
- Recensement général de la population, tableau LOG T2, page mentionnée en liens externes.
- Recensement général de la population, tableau LOG T3, page mentionnée en liens externes.
- Recensement général de la population, tableau LOG T4, page mentionnée en liens externes.
- Recensement général de la population, tableau LOG T5, page mentionnée en liens externes.
- Recensement général de la population, tableau LOG T8M, page mentionnée en liens externes.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie
- CNRTL.
- Roger Brunet, Trésor du terroir. Les noms de lieux de la France, CNRS éditions, , p. 88
- Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 32.
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- Section photographique de l'armée, « Photo : Thennes. Cantonnement de spahis ; au rapport », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Thennes. Campement de spahis ; les chevaux », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Thennes. Une rue, convoi d'artillerie anglaise », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Thennes. Pendant l'offensive française du 8 août ; poste de secours dans nos anciennes lignes ; prisonniers allemands transportant, un blessé », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 7 novembre 1920, p. 17721.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Cécile Latinovic, « HAUTE-SOMME Moreuil exclue des projets de fusions intercommunaux? », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
- « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
- Carlos Da Silva, « Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand : Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Avre Luce Noye issue de la fusion de la communauté de communes Avre Luce Moreuil et de la communauté de communes du Val de Noye à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
- « Les maires de Thennes », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- « Le mot du maire », Mairie de Thennes, (consulté le ).
- « Philippe Marotte reste maire de Thennes, avec trois adjoints », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « École primaire publique de Thennes », L'annuaire, sur http://www.education.gouv.fr, (consulté le ).
- Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 22.
- « L'école du village et celles du regroupement pédagogique (RPI de la Luce) », Mairie de Thennes, (consulté le ).
- Cabinet Avice, architecte-urbaniste, « Rapport de présentation » [PDF], Plan local d'urbanisme, Commune de Thennes, (consulté le ), p. 23.
- « Carte postale : Thennes après la Grande Guerre - L'église (vers 1920) », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- « Le blason dans l'Armorial de France » (consulté le ).