Guerbigny
Guerbigny est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Guerbigny | |||||
L'église Saint-Pierre et le monument aux morts. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Montdidier | ||||
Intercommunalité | CC du Grand Roye | ||||
Maire Mandat |
Maryline Desprez 2020-2026 |
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Code postal | 80500 | ||||
Code commune | 80395 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Guerlotins | ||||
Population municipale |
275 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 42′ 03″ nord, 2° 39′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 52 m Max. 101 m |
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Superficie | 8,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montdidier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Roye | ||||
Législatives | 4e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Description
Au sud-est d'Amiens, à proximité de Roye, Guerbigny est un village picard du Vermandois situé dans la vallée de l'Avre et accessible par la route départementale 329.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 45, Moreuil - Montdidier et ligne no 60 Davenescourt - Moreuil - Amiens[1].
Communes limitrophes
Warsy | Erches | Andechy | ||
N | L'Échelle-Saint-Aurin | |||
O Guerbigny E | ||||
S | ||||
Becquigny | Lignières | Marquivillers |
Hydrographie
Guerbigny est drainé par les bras de l'Avre (affluent de la Somme), un affluent du fleuve côtier la Somme, ainsi que par les étangs situés de part et d'autre de la rivière.
Urbanisme
Typologie
Guerbigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montdidier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,5 %), forêts (37,7 %), zones urbanisées (6,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Garmeni en 1108 ; Garmegni en 1190 ; Garmeny entre 1226 et 1231 ; Garmegniacum en 1228 ; Garmeniacum en 1230 ; Garmeigni en 1234 ; Garmegny en 1299 ; Garmeingny en 1301 ; Garmigny en 1430 ; Garbegniez en 1579 ; Guerbigny en 1567 ; Guebigni en 1707[9].
Histoire
Devenu roi des Francs de l'Ouest pour combattre les vikings, Eudes mène quelques campagnes dont certaines victorieuses, contre eux. C’est au cours de l’une d’entre elles, en 891, qu’il vient attaquer les Normands à Guerbigny. Ceux-ci, depuis Argœuvres, se sont avancés dans le Vermandois en deux bandes. Les uns ont suivi l’Oise, d’autres se sont arrêtés et se sont retranchés à Guerbigny. Mais les troupes du roi Eudes ne peuvent traverser les marais qui protègent la localité. La cavalerie normande marche alors vers Noyon, traverse Roye en évitant le château mais incendie sur son passage la chapelle Saint-Firmin près du faubourg du Thoule ,et détruit peu après Roiglise.
Première Guerre mondiale
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[10]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [11].
- Vue panoramique du Ravin Sec, mars 1917.
- Panorama du Ravin Sec, avec abris camouflés sur les pentes, mars 1917.
- Pièce d'artillerie de 120 de long, mars 1917.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2020, la commune comptait 275 habitants[Note 3], en diminution de 4,84 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Les communes de Guerbigny et Davenescourt gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[21].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les Fonts baptismaux en 1919.
- Les stalles en 1914.
- Façade de l'église.
- Le clocher.
- Monument aux morts.
- Chapelle en brique et pierre, don des familles Goron-Rousselle, Babaut, Baillet-Elisée[22].
Personnalités liées à la commune
- René Béguet, député de Paris de 1986 à 1988, y a établi sa résidence secondaire
Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Godard, Description du canton de Montdidier : Notes historiques et archéologiques sur les communes du canton - Mémoire présenté à la Société des Antiquaires de Picardie, (lire en ligne).
Liens internes
Liens externes
- Guerbigny sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Guerbigny (80395) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Guerbigny », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montdidier », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 440 (lire en ligne sur DicoTopo) .
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 7 novembre 1920, p. 17721.
- https://archives.somme.fr/ark:/58483/24d9jmnwpqsv/b13d9f66-32e9-4fa1-a20a-8e10a3751f09
- « GOBIN Alex Marcel », Notices NetBDA, Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Le Courrier Picard, « Carte scolaire, ils restent mobilisés », dimanche , p. 8.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 217 (ASIN B000WR15W8).