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Sers (Hautes-Pyrénées)

Sers est une commune française située dans le sud du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Sers
Sers (Hautes-Pyrénées)
Vue du village.
Blason de Sers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Jean-Louis Noguère
2020-2026
Code postal 65120
Code commune 65424
Démographie
Gentilé Sersois
Population
municipale
118 hab. (2020 en augmentation de 16,83 % par rapport à 2014)
Densité 3,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 53′ 17″ nord, 0° 02′ 21″ est
Altitude Min. 928 m
Max. 2 872 m
Superficie 29,91 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Luz-Saint-Sauveur
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sers
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Sers
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Sers
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Sers

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Bastan, le Bastan de Sers, le ruisseau de la Glère et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « lac Bleu Léviste ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Sers est une commune rurale qui compte 118 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 343 habitants en 1806. Elle est dans l'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur..

    Ses habitants sont appelés les Sersois.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Sers se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 38 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 17 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Betpouey (0,8 km), Viey (1,3 km), Viella (2,3 km), Barèges (2,4 km), Esterre (2,9 km), Esquièze-Sère (3,5 km), Luz-Saint-Sauveur (3,7 km), Vizos (4,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Sers fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays Toy, qui s'étend sur 43 302 hectares des gorges de Pierrefitte au col du Tourmalet et au cirque de Gavarnie[4] - [5].

    Sers est limitrophe de sept autres communes dont Chèze au nord-ouest par un simple quadripoint, à la Soum de Coume de Port.

    Carte de la commune de Sers et des proches communes.

    Hydrographie

    Le Bastan, affluent droit du gave de Gavarnie, traverse les terres de la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 8,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 291 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Barèges Ville », sur la commune de Barèges, mise en service en 1944[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 8,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 235,3 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 33 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[16], à 12,6 °C pour 1981-2010[17], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[18].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19] - [20]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 5]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[21] - [22] - [23].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « lac Bleu Léviste »[25], d'une superficie de 6 942 ha, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur schistes et calcaires[26].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[27] :

    • le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » (109 ha), couvrant 15 communes du département[28] ;
    • le « massif du pic du Midi de Bigorre - lac Bleu » (4 075 ha), couvrant 5 communes du département[29] ;
    • la « vallée d'Isaby » (2 648 ha), couvrant 4 communes du département[30] ;
    • le « versant sud du Soum d´Arrouy, du Gave au pic de Barbe » (4 507 ha), couvrant 9 communes du département[31] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 8] - [27] :

    • le « bassin du Haut Adour » (27 303 ha), couvrant 18 communes du département[32] ;
    • les « vallées de Barèges et de Luz » (22 843 ha), couvrant 24 communes du département[33].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Sers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [34] - [I 2] - [35]. Elle appartient à l'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[I 3] et 2 263 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (58,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (33 %), forêts (5,8 %), prairies (2,3 %), zones urbanisées (0,2 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aérienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 199[I 8].
    Parmi ces logements, 21,6 % sont des résidences principales, 76,4 % des résidences secondaires et 2,0 % des logements vacants.

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par la route départementale D918 et par la route départementale D147.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bastan. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[39]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2013, 2018 et 2019[40] - [37].

    Sers est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[41]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sers.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[42].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 0,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 101 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 sont en en aléa moyen ou fort, soit 1 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[43] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[44].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999, 2009, 2013 et 2019[37].

    La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[45] - [46].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sers est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[47].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Sers à l'est de Luz-Saint-Sauveur.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[48] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    Dénominations historiques :

    Nom occitan : Sers.

    Histoire

    Le , un décret impérial de Napoléon III concerne le reboisement forestier de la commune[49].

    Cadastre napoléonien de Sers

    Le plan cadastral napoléonien de Sers est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[50].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie en 2016.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1935 1945 Jean Marie Pelegry
    1945 mars 1983 Laurent Bayle
    mars 1983 en cours Jean-Louis Noguère PRG Président de la communauté de communes du Pays Toy de 2009 à 2011

    Historique administratif

    Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Vallée de Barèges, canton de Luz (depuis 1790)[51].

    Intercommunalité

    Sers appartient à la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves créée en et qui réunit 46 communes.

    Services publics

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54]. En 2020, la commune comptait 118 habitants[Note 10], en augmentation de 16,83 % par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    214228343232283308312326293
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    294283285273265278276249230
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    227234202186170185193157171
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1561391221251041029291105
    2017 2020 - - - - - - -
    114118-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[57].

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]4,8 %0 %2,9 %
    Département[I 10]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 70 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (76,8 % ayant un emploi et 2,9 % de chômeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 12]. Elle compte emplois en 2018, contre 17 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 53, soit un indicateur de concentration d'emploi de 16,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,7 %[I 13].

    Sur ces 53 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Vincent.
      L'église Saint-Vincent.
    • Chrisme (entrée de l'église).
      Chrisme (entrée de l'église).
    • La croix Saint-Justin.
      La croix Saint-Justin.
    • Une rue du village.
      Une rue du village.
    • L'oratoire Saint-Justin.
      L'oratoire Saint-Justin.
    • Le lavoir du bas du village.
      Le lavoir du bas du village.
    • Le lavoir du haut du village.
      Le lavoir du haut du village.
    • Le monument aux morts municipal.
      Le monument aux morts municipal.

    Patrimoine environnemental

    • Serrafalcus squarrosus bab. (Johan Emmanuel Zettersted, 1857)[60].
    • Selinum Oreosolinum (Jean-Baptiste Pierre Antoine de Monet de Lamarck, Augustin Pyramus de Candolle, 1857)[61].

    Personnalités liées à la commune

    • Général Henri Pennette (1871 - 1959).
    • Saint-Justin - Sanctus Justinius, premier évêque de Tarbes au Ve siècle[62].

    Héraldique

    Blason de Sers Blason
    D'azur au mont de trois coupeaux de sinople et à la crosse épiscopale de gueules brochant, senestrée d'un soleil non figuré de même.
    Détails
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (pas un seul métal sur ce blason !).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Vincent Chausenque - Les Pyrénées; ou, Voyages pédestres dans toutes les régions de ces montagnes depuis l'océan jusqu'à la Méditerranée, Volume 1 - 1834 -lire en ligne
    • Pierre Bernard Palassou - Suite des mémoires pour servir a l'histoire naturelle des Pyrénées, et des pays adjacens - 1819 - lire en ligne
    • Gustave Bascle Lagrèze - Histoire du droit dans les Pyrénées (comté de Bigorre) - arrestation de Bertrand, Ramond et Vital de Pujol - 1867 - lire en ligne
    • François Pasumot - Voyages physiques dans les Pyrénées en 1788 et 1789: Histoire naturelle d'une partie de ces montagnes; particulièrement des environs de Barege, Bagneres, Cauterès et Gavarnie. Avec des cartes géographiques - 1797 - lire en ligne
    • Revue d'Aquitaine: journal historique de Guienne, Gascogne, Béarn, Navarre, etc, Volume 11 - 1867 - sur Saint-Justin lire en ligne

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Sers » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Luz-Saint-Sauveur » (consulté le ).
    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    8. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Sers
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sers » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sers » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Sers et Argelès-Gazost », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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