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Esterre

Esterre est une commune française située dans le sud du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes.

Esterre
Esterre
Le chĂąteau Sainte-Marie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement ArgelĂšs-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Raymond Theil
2020-2026
Code postal 65120
Code commune 65173
DĂ©mographie
Gentilé Esterrois
Population
municipale
190 hab. (2020 en stagnation par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 109 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 52â€Č 32″ nord, 0° 00â€Č 28″ est
Altitude Min. 720 m
Max. 1 987 m
Superficie 1,74 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Luz-Saint-Sauveur
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Esterre
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Esterre
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Esterre

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le Bastan et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des PyrĂ©nĂ©es, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Esterre est une commune rurale qui compte 190 habitants en 2020. Elle est dans l'unitĂ© urbaine de Luz-Saint-Sauveur. Ses habitants sont appelĂ©s les Esterrois ou Esterroises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Esterre se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  40 km Ă  vol d'oiseau de Tarbes[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  17 km d'ArgelĂšs-Gazost[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Viella (0,6 km), EsquiĂšze-SĂšre (0,7 km), Luz-Saint-Sauveur (0,8 km), Viey (1,6 km), Sassis (2,0 km), Betpouey (2,3 km), Vizos (2,4 km), Sazos (2,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Esterre fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituĂ© d'un ensemble de sept vallĂ©es en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particuliĂšrement du comtĂ© de Bigorre. La commune est dans le pays Toy, qui s'Ă©tend sur 43 302 hectares des gorges de Pierrefitte au col du Tourmalet et au cirque de Gavarnie[4] - [5].

    Esterre est limitrophe de cinq autres communes.

    Carte de la commune d'Esterre et des proches communes.
    Communes limitrophes d’Esterre[6]
    Saligos Viey
    EsquiĂšze-SĂšre Esterre Viella
    Luz-Saint-Sauveur

    Paysages et relief

    • Le Bastan Ă  Esterre et le chĂąteau Sainte-Marie en arriĂšre-plan.
      Le Bastan Ă  Esterre et le chĂąteau Sainte-Marie en arriĂšre-plan.
    • Vue en Ă©tĂ©.
      Vue en été.

    Hydrographie

    Le pont au-dessus de le Bastan.

    Elle est drainée par le Bastan et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    Le Bastan, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Sers et s'Ă©coule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Sassis[8].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[9]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 5,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 210 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « BarĂšges Ville », sur la commune de BarĂšges, mise en service en 1944[14] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 8,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 235,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă  34 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă  12,6 °C pour 1981-2010[19], puis Ă  12,9 °C pour 1991-2020[20].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[21] - [22]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc National des PyrĂ©nĂ©es[Note 5]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue l’exemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[23] - [24] - [25].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[26] :

    • le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » (109 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[27] ;
    • le « massif en rive gauche du Bastan » (8 315 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[28],
    • le « versant sud du Soum dÂŽArrouy, du Gave au pic de Barbe » (4 507 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[29] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [26] : les « vallĂ©es de BarĂšges et de Luz » (22 843 ha), couvrant 24 communes du dĂ©partement[30].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Esterre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 8] - [31] - [I 2] - [32]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Luz-Saint-Sauveur, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 12 communes[I 3] et 2 263 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (72,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (72,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (40,5 %), forĂȘts (32,3 %), prairies (19,1 %), zones urbanisĂ©es (6,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,6 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par la route dĂ©partementale D 918.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Esterre est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[34]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[35].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Bastan. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[36]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013[37] - [34].

    Esterre est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[38]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Esterre.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[39].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a faible (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 117 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[41].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[34].

    La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă  ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă  l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă  l’alĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation d’urgence[42] - [43].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Esterre est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[44].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Esterre à cÎté de Luz-Saint-Sauveur.

    Ce toponyme pyrénéen, de signification inconnue, est antérieur à la romanisation[45]. Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[46] rapportent les dénominations historiques du village :

    DĂ©nominations historiques :

    • Guilhermi Orioli de Sterra, latin (XIIe siĂšcle, cartulaire de Bigorre) ;
    • De Sterra, De-Stera, Sterra (XIIe siĂšcle, ibid.) ;
    • W. Fuert de Sterra (1251, actes Bonnefont) ;
    • Esterre (1285, montre Bigorre) ;
    • De-Sterra (1313, Debita regi Navarre) ;
    • De Esterra (1342, pouillĂ© de Tarbes) ;
    • de Estera, de Sterra, de-Stera (1429, censier de Bigorre) ;
    • Esterre (1614, Guillaume Mauran).

    On note l’élision de la voyelle initiale dans les formes latinisĂ©es.

    Nom occitan : EstĂšrra.

    Les Hospitaliers

    PerchĂ© au sommet d'un Ă©peron rocheux, il a constituĂ© au cours des siĂšcles un vĂ©ritable lieu stratĂ©gique pour la vallĂ©e mais aussi un lieu de refuge pour les populations. Sa construction date du Xe siĂšcle par les comtes de Bigorre. Au XIVe siĂšcle, ce furent les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem qui l'occupĂšrent. Ensuite les Anglais en prirent possession jusqu'au moment oĂč le comte de Clermont en 1404, aidĂ© des habitants de la vallĂ©e commandĂ©s par AougĂ© de Coufitte les en chassa et mit ainsi un terme Ă  l'occupation anglaise de la vallĂ©e. Le chĂąteau fut ensuite peu Ă  peu abandonnĂ©. Les vestiges du chĂąteau Sainte-Marie sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 16 octobre 1930[47]. Sa restauration est entreprise dans les annĂ©es 1980, sauvegardant ainsi un des vestiges les plus marquants de l'histoire de la vallĂ©e.

    Politique et administration

    La mairie en 2021.
    Le foyer rural en 2021.

    Intercommunalité

    Esterre appartient à la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves créée en janvier 2017 et qui réunit 46 communes.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2014 Noël Fourtine
    mars 2014 en cours Raymond Theil Retraité

    Services publics

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[50].

    En 2020, la commune comptait 190 habitants[Note 9], en stagnation par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    232234228245312301307335308
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    312300274266230244241234222
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    212217216185194224166173300
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    210188151135189199206207195
    2017 2020 - - - - - - -
    191190-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee Ă  partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 93 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 193 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 960 â‚Ź[I 8] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 9]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 10]6,4 %3,9 %5,9 %
    DĂ©partement[I 11]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  120 personnes, parmi lesquelles on compte 74,8 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 5,9 % de chĂŽmeurs) et 25,2 % d'inactifs[Note 11] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 13]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 39 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 83, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 52 %[I 14].

    Sur ces 83 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 18 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 77,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,8 % les transports en commun, 13,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Culture locale et patrimoine

    Ruines du chĂąteau Sainte-Marie vues depuis Luz-Saint-Sauveur.
    L'Ă©glise Saint-Étienne en 2016.
    L'Ă©glise.

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Esterre » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune d'Esterre » (consulté le ).
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