AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

SL2(R)

En mathĂ©matiques, le groupe spĂ©cial linĂ©aire SL(2, R) ou SL2(R) est le groupe des matrices rĂ©elles 2 × 2 de dĂ©terminant un :

C'est un groupe de Lie réel simple non compact, connexe, de dimension 3, qui intervient dans des applications en géométrie, en topologie, en théorie des représentations et en physique.

Le groupe SL(2, R) agit sur le demi-plan de PoincarĂ© par des fonctions homographiques. Cette action de groupe se factorise par le quotient PSL(2, R) (le groupe spĂ©cial linĂ©aire projectif (en) d'ordre 2 sur R). Plus prĂ©cisĂ©ment,

PSL(2, R) = SL(2, R) / {±I},

oĂč I dĂ©signe la matrice identitĂ© de taille 2 × 2. Ce groupe contient le groupe modulaire PSL(2, Z).

Le groupe SL(2, R) admet un revĂȘtement double, Mp(2, R), un groupe mĂ©taplectique, ce qui provient du fait qu'on peut considĂ©rer SL(2, R) comme un groupe symplectique.

Un autre groupe apparentĂ© est SL±(2, R), le groupe des matrices rĂ©elles 2 × 2 de dĂ©terminant ±1 ; ce groupe est cependant plus souvent utilisĂ© dans le contexte du groupe modulaire.

Descriptions

Le groupe SL(2, R) est le groupe de toutes les transformations linĂ©aires bijectives de R2 qui prĂ©servent l'aire orientĂ©e. Il est isomorphe au groupe symplectique Sp(2, R) et au groupe spĂ©cial unitaire SU(1, 1). Il est Ă©galement isomorphe au groupe des coquaternions de norme 1. Le groupe SL±(2, R) prĂ©serve l'aire non orientĂ©e : ses Ă©lĂ©ments peuvent inverser l'orientation.

Le quotient PSL(2, R) admet plusieurs descriptions intĂ©ressantes :

Les Ă©lĂ©ments du groupe modulaire PSL(2, Z) ont des interprĂ©tations supplĂ©mentaires, de mĂȘme que les Ă©lĂ©ments du groupe SL(2, Z) (en tant que transformĂ©es linĂ©aires du tore), et ces interprĂ©tations peuvent Ă©galement ĂȘtre vues Ă  la lumiĂšre de la thĂ©orie gĂ©nĂ©rale de SL(2, R).

Homographies

Les Ă©lĂ©ments de PSL(2, R) sont des homographies sur la droite projective rĂ©elle R âˆȘ {∞} :

Ces transformations projectives forment un sous-groupe de PSL(2, C), qui agit sur la sphĂšre de Riemann par des transformations de Möbius.

Lorsque la droite rĂ©elle est considĂ©rĂ©e comme la frontiĂšre du plan hyperbolique, PSL(2, R) reprĂ©sente les dĂ©placements hyperboliques.

Transformations de Möbius

Les Ă©lĂ©ments de PSL(2, R) agissent sur le plan complexe par des transformations de Möbius :

C'est prĂ©cisĂ©ment l'ensemble des transformations de Möbius complexes qui prĂ©servent le demi-plan supĂ©rieur. Il en rĂ©sulte que PSL(2, R) est le groupe des automorphismes conformes du demi-plan supĂ©rieur. Par le thĂ©orĂšme de reprĂ©sentation conforme de Riemann, ou simplement parce que la transformation conforme envoie le demi-plan de PoincarĂ© sur le disque unitĂ©, il est Ă©galement isomorphe au groupe des automorphismes conformes du disque unitĂ©.

Ces transformations de Möbius sont les isométries du modÚle du demi-plan de Poincaré du plan hyperbolique, et les transformations de Möbius correspondantes du disque sont les isométries du modÚle du disque de Poincaré.

La formule ci-dessus peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©e pour dĂ©finir les transformations de Möbius des nombres duaux et dĂ©ployĂ©s. Les gĂ©omĂ©tries correspondantes entretiennent des relations non triviales[1] avec la gĂ©omĂ©trie de Lobatchevski.

Représentation adjointe

Le groupe SL(2, R) agit sur son algĂšbre de Lie sl(2, R) par conjugaison (rappelons que les Ă©lĂ©ments de l'algĂšbre de Lie sont toutes les matrices rĂ©elles 2 × 2), ce qui donne une reprĂ©sentation linĂ©aire fidĂšle de dimension trois de PSL(2, R). Elle peut Ă©galement ĂȘtre dĂ©crite comme l'action de PSL(2, R) sur l'espace des formes quadratiques sur R2. En choisissant des bases convenables, on obtient la reprĂ©sentation suivante :

La forme Killing sur sl(2, R) a pour signature (2, 1), elle induit un isomorphisme entre PSL(2, R) et le groupe de Lorentz SO+(2, 1). Cette action de PSL(2, R) sur l'espace de Minkowski se restreint Ă  l'action de PSL(2, R) par isomĂ©tries sur le modĂšle de l'hyperboloĂŻde du plan hyperbolique.

Classification des éléments

Spectre

Une valeur propre d'un Ă©lĂ©ment A ∈ SL(2, R) est une racine du polynĂŽme caractĂ©ristique

de sorte que

Cela conduit Ă  la classification suivante des Ă©lĂ©ments, avec une description correspondante de leur action sur le plan euclidien :

  • si |tr(A)| < 2, alors A est dit elliptique et est conjuguĂ© Ă  une rotation (les valeurs propres sont complexes conjuguĂ©es) ;
  • si |tr(A)| = 2, alors A est appelĂ© parabolique, et est une transvection (il y a une valeur propre double, Ă©gale Ă  ± 1) ;
  • si |tr(A)| > 2, alors A est appelĂ© hyperbolique, et est une rotation hyperbolique (les valeurs propres sont rĂ©elles, inverses l'une de l'autre).

Les noms correspondent Ă  la classification des coniques selon leur excentricitĂ© : si l'on dĂ©finit l'excentricitĂ© comme la moitiĂ© de la valeur absolue de la trace (Δ = Âœ tr ; diviser par 2 tient compte de la dimension, alors que la valeur absolue correspond Ă  travailler au signe prĂšs comme si l'on Ă©tait dans PSL(2,R)), on obtient la correspondance suivante : , elliptique ; , parabolique ; , hyperbolique.

L'Ă©lĂ©ment neutre I et son opposĂ© −I (dans PSL(2, R) ils sont identifiĂ©s), ont une trace ±2, et sont donc des Ă©lĂ©ments paraboliques d'aprĂšs la classification prĂ©cĂ©dente, bien qu'ils soient souvent considĂ©rĂ©s Ă  part.

La mĂȘme classification est utilisĂ©e pour SL(2, C) mais aussi, puisque la trace d'un Ă©lĂ©ment du groupe projectif est dĂ©finie au signe prĂšs et que la classification ne tient compte que du module de la trace, pour PSL(2, C) (transformations de Möbius) et PSL(2, R) (transformations de Möbius rĂ©elles). Dans les groupes complexes, on trouve en plus des transformations dites loxodromiques lorsque la trace est complexe. Il existe des classifications analogues (en) par une notion d'excentricitĂ©.

Un sous-groupe qui ne contient que des éléments elliptiques (respectivement paraboliques, hyperboliques), en plus de l'identité et de son opposée, est appelé un sous-groupe elliptique (respectivement sous-groupe parabolique, sous-groupe hyperbolique).

Il s'agit d'une classification en sous-ensembles et non en sous-groupes : ces ensembles ne sont pas stables par multiplication (le produit de deux éléments paraboliques n'est pas toujours parabolique, etc.). Cependant, tout élément est conjugué à un élément de l'un de trois sous-groupes à un paramÚtre standards (éventuellement au signe prÚs), comme détaillé ci-dessous.

Topologiquement, comme la trace est une application continue, les éléments elliptiques (en excluant ±I) forment un ensemble ouvert, tout comme les éléments hyperboliques (en excluant ±I), tandis que les éléments paraboliques (en incluant ±I) sont un ensemble fermé.

ÉlĂ©ments elliptiques

Les valeurs propres d'un Ă©lĂ©ment elliptique sont toutes deux complexes, conjuguĂ©es et de module un. Un tel Ă©lĂ©ment est conjuguĂ© Ă  une rotation du plan euclidien – on peut les interprĂ©ter comme des rotations dans une base Ă©ventuellement non orthogonale – et l'Ă©lĂ©ment correspondant de PSL(2, R) agit comme (conjuguĂ© Ă ) une rotation du plan hyperbolique et de l'espace de Minkowski.

Les Ă©lĂ©ments elliptiques du groupe modulaire doivent avoir des valeurs propres {ω, ω−1}, oĂč ω est une racine de l'unitĂ© primitive d'ordre trois, quatre ou six. Ce sont tous les Ă©lĂ©ments du groupe modulaire d'ordre fini, et ils agissent sur le tore comme des diffĂ©omorphismes pĂ©riodiques.

Les Ă©lĂ©ments de trace nulle sont parfois appelĂ©s Ă©lĂ©ments circulaires (par analogie avec l'excentricitĂ©) ; ils correspondent Ă  des Ă©lĂ©ments de valeurs propres ± i, et sont conjuguĂ©s Ă  une rotation d'angle 90°, dont le carrĂ© est – I : ce sont les involutions non triviales dans PSL(2).

Un élément elliptique admet un conjugué appartenant au sous-groupe des rotations du plan euclidien, le groupe spécial orthogonal SO(2) ; l'angle de la rotation est l'arccosinus de la moitié de la trace, il est défini à un signe prÚs déterminé par l'orientation. (Une rotation et son inverse sont conjuguées dans GL(2) mais pas dans SL(2).)

ÉlĂ©ments paraboliques

Un Ă©lĂ©ment parabolique n'a qu'une seule valeur propre, qui est soit 1, soit –1. Un tel Ă©lĂ©ment agit comme une transvection sur le plan euclidien et l'Ă©lĂ©ment correspondant de PSL(2, R) agit comme une rotation limite du plan hyperbolique et comme une rotation nulle de l'espace de Minkowski.

Les éléments paraboliques du groupe modulaire agissent sur le tore comme des torsions de Dehn.

Les Ă©lĂ©ments paraboliques sont conjuguĂ©s dans le groupe Ă  une transvection Ă©ventuellement multipliĂ©e par un signe, c'est-Ă -dire Ă  une matrice de la forme . En fait, ils sont tous conjuguĂ©s (dans SL(2)) Ă  l'une des quatre matrices , (dans GL(2) ou SL±(2), le signe ± peut ĂȘtre omis, mais pas dans SL(2)).

ÉlĂ©ments hyperboliques

Les valeurs propres d'un Ă©lĂ©ment hyperbolique sont Ă  la fois rĂ©elles et inverses l'une de l'autre. Un tel Ă©lĂ©ment agit comme une rotation hyperbolique du plan euclidien et l'Ă©lĂ©ment correspondant de PSL(2, R) agit comme une translation du plan hyperbolique et comme un boost de Lorentz sur l'espace de Minkowski.

Les éléments hyperboliques du groupe modulaire agissent sur le tore comme des difféomorphismes d'Anosov.

Un Ă©lĂ©ment hyperbolique est, au signe prĂšs, conjuguĂ© Ă  une rotation hyperbolique standard, c'est-Ă -dire Ă  une matrice de la forme ; l'angle hyperbolique de la rotation hyperbolique est l'argument du cosinus hyperbolique de la moitiĂ© de la trace, Ă  un signe prĂšs : contrairement au cas elliptique, une rotation hyperbolique et son inverse sont conjuguĂ©s dans SL(2) (par une rotation des axes ; pour les axes standards, un quart de tour).

Classes de conjugaison

Les matrices 2 × 2 ayant deux valeurs propres distinctes sont diagonalisables sur C donc les Ă©lĂ©ments non paraboliques de SL(2) sont, Ă  conjugaison dans GL(2) prĂšs (ou mĂȘme SL±(2)), classĂ©s par la trace (en effet le dĂ©terminant est fixĂ© et la trace et le dĂ©terminant dĂ©terminent les valeurs propres des matrices 2 × 2 ; de plus, deux matrices rĂ©elles conjuguĂ©es dans GL(2, C) le sont aussi dans GL(2,R)). Pour les matrices ayant une valeur propre double, on observe que les Ă©lĂ©ments ± I et les Ă©lĂ©ments paraboliques de traces ±2 ne sont pas conjuguĂ©s (les premiers sont diagonalisables, au contraire des seconds).

À conjugaison dans SL(2) prĂšs (au lieu de GL(2)), il faut introduire une donnĂ©e supplĂ©mentaire correspondant Ă  l'orientation : une rotation et son inverse (Ă©lĂ©ments elliptiques) ne sont pas conjuguĂ©es, de mĂȘme qu'une transvection positive et son inverse, comme on l'a vu ci-dessus. Ainsi pour une trace de valeur absolue strictement infĂ©rieure Ă  2, il y a deux classes de conjugaison pour chaque trace (rotations dans le sens trigonomĂ©trique et dans le sens des aiguilles d'une montre) ; pour une trace Ă©gale Ă  ±2 il y a trois classes de conjugaison pour chaque trace (transvection positive, ± I, transvection nĂ©gative) ; pour une trace de valeur absolue strictement supĂ©rieure Ă  2, il n'y a en revanche qu'une seule classe de conjugaison par trace.

DĂ©composition d'Iwasawa ou KAN

La décomposition d'Iwasawa d'un groupe est une méthode pour présenter le groupe comme un produit de trois sous-groupes de Lie K, A, N. Pour ces trois sous-groupes sont

L'énoncé précis exprime que l'application produit

est un homéomorphisme (mais bien sûr pas un morphisme de groupes).

Les groupes K, A et N contiennent respectivement les formes normales pour les sous-ensembles elliptique, hyperbolique et parabolique.

Topologie et revĂȘtement universel

Comme espace topologique, PSL(2, R) peut ĂȘtre dĂ©crit comme le fibrĂ© tangent unitaire du plan hyperbolique. C'est un fibrĂ© en cercles (en), il a une structure de contact naturelle induite par la structure symplectique sur le plan hyperbolique. Quant Ă  SL(2, R), c'est un revĂȘtement double de PSL(2, R), il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le fibrĂ© des spineurs sur le plan hyperbolique.

Le groupe fondamental de SL(2, R) est le groupe monogĂšne infini Z. Le revĂȘtement universel, notĂ© , est un exemple de groupe de Lie de dimension finie qui n'est pas un groupe de matrices. Autrement dit, n'admet aucune reprĂ©sentation fidĂšle de dimension finie.

En tant qu'espace topologique, est un fibré en droites sur le plan hyperbolique. Lorsqu'il est muni d'une métrique invariante à gauche, la 3-variété devient l'une des huit géométries de Thurston. Par exemple, est la couverture universelle du fibré tangent unitaire de toute surface de Riemann hyperbolique. Toute variété modelée sur est orientable et c'est un fibré en cercles sur une orbifold hyperbolique de dimension deux (un fibré de Seifert).

L'image rĂ©ciproque par ce revĂȘtement du groupe modulaire PSL(2, Z) est le groupe de tresses sur 3 brins, B3, qui est l'extension centrale universelle du groupe modulaire. Ces groupes sont des rĂ©seaux de groupes algĂ©briques convenables et cela correspond algĂ©briquement au revĂȘtement universel en topologie.

Le groupe de revĂȘtement double peut ĂȘtre identifiĂ© au groupe mĂ©taplectique Mp(2, R), quand on considĂšre SL(2, R) comme le groupe symplectique Sp(2, R).

Les groupes mentionnĂ©s ci-dessus peuvent ĂȘtre mis ensemble dans un complexe :

Il existe d'autres revĂȘtements de PSL(2, R). Plus prĂ©cisĂ©ment, il y en a un pour chaque entier naturel n car nZ est un sous-groupe de Z ≅ π1(PSL(2, R)). Ces groupes forment un treillis de groupes de revĂȘtement ordonnĂ© par la divisibilitĂ© ; le groupe correspondant Ă  n est un revĂȘtement de SL(2, R) si et seulement si n est pair.

Structure algébrique

Le centre de SL(2, R) est le groupe Ă  deux Ă©lĂ©ments {±I} et le quotient PSL(2, R) est simple.

Les sous-groupes discrets de PSL(2, R) sont appelĂ©s groupes fuchsiens (en). Ils sont l'analogue hyperbolique des groupes de papier peint euclidiens et des groupes de frises. Le plus cĂ©lĂšbre d'entre eux est le groupe modulaire PSL(2, Z), qui agit sur un pavage du plan hyperbolique par des triangles idĂ©aux.

Le groupe du cercle SO(2) est un sous-groupe compact maximal de SL(2, R), et le cercle SO(2) / {±I} est un sous-groupe compact maximal de PSL(2, R).

Le multiplicateur de Schur du groupe discret PSL(2, R) est beaucoup plus grand que Z et l'extension centrale universelle est beaucoup plus grande que le revĂȘtement universel. Cependant ces grandes extensions centrales ne tiennent pas compte de la topologie et sont quelque peu pathologiques.

Théorie des représentations

Le groupe SL(2, R ) est un groupe de Lie simple rĂ©el et non compact, c'est la forme rĂ©elle scindĂ©e du groupe de Lie complexe SL(2, C). L'algĂšbre de Lie de SL(2, R), notĂ© sl(2, R), est l'algĂšbre de Lie de toutes les matrices 2 × 2 rĂ©elles de trace nulle. C'est l'algĂšbre de Bianchi de type VIII.

La thĂ©orie des reprĂ©sentations en dimension finie de SL(2, R) est Ă©quivalente Ă  la thĂ©orie des reprĂ©sentations de SU(2), qui est la forme rĂ©elle compacte de SL(2, C). En particulier, SL(2, R) n'a pas de reprĂ©sentation unitaire de dimension finie non triviale. C'est une caractĂ©ristique de tous les groupes de Lie simples connexes non compacts. Pour un aperçu de la preuve, voir la non-unitarisabilitĂ© des reprĂ©sentations (en).

La thĂ©orie des reprĂ©sentations de dimension infinie de SL(2, R) est vraiment intĂ©ressante. Le groupe admet plusieurs familles de reprĂ©sentations unitaires, qui ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es en dĂ©tail par Gelfand et Naimark (1946), V. Bargmann (1947) et Harish-Chandra (1952).

Voir aussi

Articles connexes

Note

  1. Vladimir V. Kisil, Geometry of Möbius transformations. Elliptic, parabolic and hyperbolic actions of SL(2,R), Londres, Imperial College Press, , xiv+192 (ISBN 978-1-84816-858-9, DOI 10.1142/p835, MR 2977041)

Références

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.