AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Action de groupe (mathématiques)

En mathématiques, une action d'un groupe sur un ensemble est une loi de composition externe du groupe sur l'ensemble, vérifiant des conditions supplémentaires. Plus précisément, c'est la donnée, pour chaque élément du groupe, d'une permutation de l'ensemble, de telle maniÚre que toutes ces bijections se composent de façon compatible avec la loi du groupe.

DĂ©finition

Étant donnĂ© un ensemble E et un groupe G, dont la loi est notĂ©e multiplicativement et dont l'Ă©lĂ©ment neutre est notĂ© e, une action (ou opĂ©ration) de G sur E est une application :

vérifiant chacune des 2 propriétés suivantes :

1. ; 2. .

On dit également que G opÚre (ou agit) sur l'ensemble E. Il est important de bien vérifier que l'ensemble E est stable sous l'action du groupe G.

Un point de vue équivalent consiste à dire que le groupe G opÚre sur l'ensemble E si l'on dispose d'un morphisme de groupes, dit associé à l'action, , du groupe G dans le groupe symétrique SE de l'ensemble E. Un tel morphisme est appelé une représentation du groupe G.

Ce morphisme est lié à l'action par pour tout .

Dans le cas oĂč l'ensemble E est muni d'une structure supplĂ©mentaire (algĂ©brique, topologique, gĂ©omĂ©trique), on peut se limiter aux morphismes tels que prĂ©serve cette structure pour tout ; ces actions sont appellĂ©es actions par automorphismes (pour cette structure). Par exemple, si E est un espace vectoriel, et on exige que soit Ă  valeurs dans GL(E), on parle d'une action linĂ©aire de G sur E.

Exemples

  • Un groupe opĂšre sur lui-mĂȘme de deux maniĂšres fondamentales :
  • Le groupe symĂ©trique d'un ensemble E opĂšre naturellement sur E ; cette action est fidĂšle et transitive :
    .
  • Plus gĂ©nĂ©ralement, un groupe de permutations G d'un ensemble E (c'est-Ă -dire un sous-groupe du groupe symĂ©trique de E) opĂšre sur E par
    . Cette opération est appelée l'opération naturelle du groupe de permutations G. Elle est fidÚle mais pas forcément transitive.
  • Tout groupe G agissant sur un ensemble E agit naturellement sur l'ensemble des parties de E, par
    [1].
  • Le groupe orthogonal (resp. unitaire) d'un espace euclidien (resp. espace hermitien) E opĂšre sur sa sphĂšre unitĂ© :
    • ;
    • .
  • Le groupe linĂ©aire d'un espace vectoriel E opĂšre sur l'ensemble de ses bases ; cette action est simplement transitive :
    .
  • Le groupe projectif linĂ©aire (ou groupe des homographies) d'un espace projectif ℙ(E) opĂšre sur l'ensemble de ses faisceaux harmoniques :
    .
  • Le groupe symĂ©trique d'indice p opĂšre sur l'ensemble des formes p-linĂ©aires par :
  • Le groupe de Galois d'un polynĂŽme opĂšre sur l'ensemble de ses racines.
  • Tout groupe de type fini agit naturellement sur le graphe de Cayley associĂ© Ă  n'importe laquelle de ses parties gĂ©nĂ©ratrices finies.

Actions Ă  droite, actions Ă  gauche

Tous les exemples du paragraphe prĂ©cĂ©dent sont des actions Ă  gauche. Mais il est utile de considĂ©rer aussi les actions Ă  droite. On aura une action Ă  droite si . Ainsi, un groupe G opĂšre sur lui-mĂȘme Ă  droite par translations Ă  droite. Il est bien sĂ»r naturel et commode de noter

une action Ă  droite.

Le groupe opposĂ© du groupe symĂ©trique SE est l'ensemble des permutations de E muni de la loi de composition . À une action Ă  droite d'un groupe G sur un ensemble E, il correspond un homomorphisme de G dans l'opposĂ© de SE. Cet homomorphisme applique un Ă©lĂ©ment g de G sur la permutation x ↩ x⋅g de E.

Commentaire. La notation fonctionnelle en usage aujourd'hui conduit naturellement Ă  privilĂ©gier les actions Ă  gauche. La notation exponentielle (utilisĂ©e par exemple par Emil Artin dans son livre sur les algĂšbres gĂ©omĂ©triques), oĂč ce que nous notons s'Ă©crit , conduirait Ă  privilĂ©gier les actions Ă  droite.

Orbites, stabilisateurs et points fixes

Orbite

On définit l'orbite d'un élément x de E par . L'orbite de x est l'ensemble des éléments de E associés à x sous l'action de G. La relation « y est dans l'orbite de x » est une relation d'équivalence sur E ; les classes d'équivalence sont les orbites.

En particulier, les orbites forment une partition de E.

Stabilisateur d'un élément

Le stabilisateur (ou sous-groupe d'isotropie) d'un Ă©lĂ©ment x de E sous l'action de G est l'ensemble des Ă©lĂ©ments qui laissent x invariant sous leur action. C'est un sous-groupe de G. Les stabilisateurs de deux Ă©lĂ©ments de la mĂȘme orbite sont conjuguĂ©s via la formule : . En particulier :

D'ailleurs, l'application est une bijection de sur [2], si bien que l'indice du stabilisateur de n'importe quel point d'une orbite est égal au cardinal de cette orbite (cette propriété sera rappelée plus bas sous le nom de « formule des classes ».)

Points fixes d'un élément du groupe

On peut définir, de maniÚre analogue, l'ensemble Fixg des points fixés par un élément g du groupe G comme l'ensemble des éléments de E invariants sous l'action de g : .

Stabilisateur d'une partie A de E

L'ensemble des g de G tels que g⋅A = A est appelĂ© stabilisateur de A sous G et notĂ© stab(A) ; c'est le stabilisateur de l'Ă©lĂ©ment A de , pour l'action (de G) sur naturellement associĂ©e Ă  celle sur E[3].

Exemple :

Une méthode pour réussir le Rubik's cube (méthode Fridrich) consiste à réaliser les deux premiÚres couronnes, puis à orienter les cubes de la derniÚre couronne pour avoir la face supérieure et enfin à permuter les cubes (Permute Last Layer). On peut ainsi noter Pll le stabilisateur des deux premiÚres couronnes et de la derniÚre face. La nature de groupe apparaßt naturellement : si l'on compose deux algorithmes Pll par exemple, on en obtient un autre.

Ainsi, le cube de Rubik permet d'illustrer la notion d'action de groupe sur un ensemble[4].

Caractéristiques des actions de groupe

Action transitive

Une action est dite transitive si elle possĂšde une et une seule orbite. Une action d'un groupe G sur un ensemble E est donc transitive si et seulement si E n'est pas vide et que deux Ă©lĂ©ments quelconques de E peuvent ĂȘtre envoyĂ©s l'un sur l'autre par l'action d'un Ă©lĂ©ment du groupe[5] :

.

Plus gĂ©nĂ©ralement, une action sur un ensemble E (d'au moins n Ă©lĂ©ments) est dite n-transitive si l'action correspondante sur l'ensemble des n-uplets d'Ă©lĂ©ments distincts est transitive, c'est-Ă -dire si pour n points distincts x1, 
 , xn et n points distincts y1, 
 , yn, quelconques dans E, il existe toujours au moins un Ă©lĂ©ment g du groupe tel qu'on ait Ă  la fois g·x1 = y1, 
 , g·xn = yn.

L'action est dite strictement n-transitive[6] si, de plus, un tel g est toujours unique, autrement dit si l'action sur les n-uplets d'éléments distincts est simplement transitive.

Un groupe de permutations est dit transitif (resp. n-transitif, resp. strictement n-transitif) si son opération naturelle est transitive (resp. n-transitive, resp. strictement n-transitive).

Il rĂ©sulte de la classification des groupes simples finis que les seuls groupes de permutations 4-transitifs sont les groupes symĂ©trique et alternĂ© (de degrĂ© ≄ 4 et ≄ 6 respectivement) et les groupes de Mathieu M24, M23, M12 et M11 : de plus, M24 et M12 sont 5-transitifs[7].

Jordan avait prouvé en 1873 que les seuls groupes de permutation strictement 6-transitifs sont les groupes symétriques de degrés 6 et 7 et le groupe alterné de degré 8[8].

Action libre

Une action est dite libre si tous les stabilisateurs sont réduits au neutre, autrement dit si tout élément différent du neutre agit sans point fixe : .

Action fidĂšle

Une action est dite fidÚle (on dit parfois aussi effective) si l'intersection de tous les stabilisateurs est réduite au neutre, autrement dit si seul le neutre fixe tous les points.

.

Une action libre est fidĂšle.

De façon équivalente, une action est fidÚle si le morphisme

défini par est injectif.

Action simplement transitive

Une action est dite simplement transitive si elle est à la fois transitive et libre. Autrement dit, deux éléments quelconques de l'espace sont envoyés l'un sur l'autre par un et un seul élément du groupe :

.

Par exemple, l'action d'un groupe sur lui-mĂȘme par translations Ă  gauche (ou Ă  droite) est simplement transitive.

Une action fidĂšle et transitive d'un groupe abĂ©lien est simplement transitive[9]. En effet, plus gĂ©nĂ©ralement, pour toute action transitive d'un groupe G, les orbites d'un sous-groupe normal sont permutĂ©es par G donc sont toutes de mĂȘme cardinal (donc sont des singletons si ce sous-groupe fixe un point)[10].

Une action transitive d'un groupe fini G sur un ensemble X est simplement transitive si et seulement si G et X ont mĂȘme cardinal[11].

Action continue

Si G est un groupe topologique et X un espace topologique, l'action est dite continue si l'application correspondante G×X → X, (g, x) ↩ g⋅x est continue[12], G×X Ă©tant muni de la topologie produit[13]. L'espace X/G des orbites est alors muni d'une topologie quotient et l'application X → X/G est ouverte. Si X/G est compact, l'action est dite cocompacte.

L'action est dite propre[14] si l'application G×X → X×X, (g, x) ↩ (g⋅x, x) est propre. L'espace des orbites est alors sĂ©parĂ©. Une action continue propre d'un groupe discret est dite proprement discontinue (en). Lorsque G est localement compact et X sĂ©parĂ©, l'action est propre si et seulement si deux points quelconques x et y de X possĂšdent toujours des voisinages Vx et Vy tels que Vy ne rencontre gVx que pour un ensemble relativement compact d'Ă©lĂ©ments g de G. Lorsque G est sĂ©parĂ© et X localement compact, une action continue est propre si et seulement si, pour tout compact K de X, le fermĂ© des Ă©lĂ©ments g de G pour lesquels gK rencontre K est compact. Si G est un groupe compact, ces conditions de (relative) compacitĂ© de parties de G sont automatiquement vĂ©rifiĂ©es. Si G est un groupe discret, elles Ă©quivalent Ă  la finitude des parties considĂ©rĂ©es.

Formule des classes, formule de Burnside

À travers les notions d'orbite et de stabilisateur, les actions de groupe sont un outil commode en combinatoire. D'autre part, un certain nombre de propriĂ©tĂ©s concernant la structure de certains groupes peuvent ĂȘtre dĂ©montrĂ©es par des arguments de dĂ©nombrement.

Deux identités reviennent fréquemment, en particulier lorsque le groupe G est fini.

  • La formule des classes affirme (voir supra) que le cardinal de toute orbite est Ă©gal Ă  l'indice dans G du stabilisateur de n'importe quel point x de . En particulier, si G est fini :
    .
    Par suite, si l'on désigne par Ω l'ensemble des orbites et par l'ordre commun des stabilisateurs des éléments de l'orbite , un corollaire de la formule des classes est (toujours sous l'hypothÚse que G est fini) :
    .
  • La formule de Burnside[15] - [16] - [17] affirme pour sa part que . En particulier, si G est fini :
    • le nombre d'orbites est :
      ;
    • si G agit transitivement sur un ensemble non vide, alors la moyenne du nombre de points fixes des Ă©lĂ©ments du groupe G est Ă©gale Ă  1.

Actions Ă©quivalentes et quasi Ă©quivalentes

Soit G un groupe opérant (à gauche) sur un ensemble X et sur un ensemble Y. Nous dirons que ces deux opérations sont équivalentes[18] s'il existe une bijection f de X sur Y telle que, pour tout élément g de G et tout élément x de X, on ait

,

oĂč les points reprĂ©sentent respectivement les opĂ©rations de G sur X et sur Y.

Soit maintenant G un groupe opĂ©rant (Ă  gauche) sur un ensemble X, soit H un groupe opĂ©rant (Ă  gauche) sur un ensemble Y. On dit que ces deux actions sont quasi Ă©quivalentes[19] ou encore isomorphes[20] s'il existe une bijection f de X sur Y et un isomorphisme de groupes σ de G sur H tels que, pour tout Ă©lĂ©ment g de G et tout Ă©lĂ©ment x de X, on ait

,

oĂč les points reprĂ©sentent respectivement l'opĂ©ration de G sur X et celle de H sur Y.

Cela revient Ă  dire[21] que si f* dĂ©signe l'isomorphisme s ↩ f ∘ s ∘ f−1 de SX sur SY, si φ dĂ©signe l'homomorphisme de groupes de G dans SX correspondant Ă  l'action de G sur X, si ψ dĂ©signe l'homomorphisme de groupes de H dans SY correspondant Ă  l'action de H sur Y, alors

.

Dans le cas particulier oĂč G = H et oĂč σ est l'isomorphisme identitĂ© de G, on retrouve l'Ă©quivalence de deux opĂ©rations d'un mĂȘme groupe.

Si deux actions sont quasi Ă©quivalentes, l'ensemble des orbites de la premiĂšre est Ă©quipotent Ă  l'ensemble des orbites de la seconde. Plus prĂ©cisĂ©ment, on peut mettre les orbites de la premiĂšre en correspondance biunivoque avec les orbites de la seconde de façon que deux orbites mises en correspondance aient toujours le mĂȘme cardinal (Ă  une orbite de la premiĂšre action, faire correspondre son image par la bijection f considĂ©rĂ©e plus haut). En particulier, deux actions quasi Ă©quivalentes sont toutes deux transitives ou toutes deux non transitives. Il en est de mĂȘme[22] des propriĂ©tĂ©s de transitivitĂ© multiple, de fidĂ©litĂ©, etc.

Action d'un groupe sur un groupe par automorphismes

Soient G et H deux groupes. Supposons qu'une action G × H → H : (g, h) ↩ g⋅h de G sur (l'ensemble sous-jacent de) H possĂšde la propriĂ©tĂ© suivante :

pour tout Ă©lĂ©ment g de G, pour tous Ă©lĂ©ments h, k de H, g⋅(h*k) = (g⋅h)∗(g⋅k),

oĂč l'astĂ©risque reprĂ©sente la loi du groupe H. Cela revient Ă  dire que pour tout Ă©lĂ©ment g de G, la permutation h ↩ g⋅h de H est un automorphisme du groupe H[23]. On dit alors que l'action de G sur H est une action par automorphismes[24]. Dans ce cas, l'homomorphisme de G dans SH associĂ© Ă  l'action prend ses valeurs dans le groupe Aut(H) des automorphismes de H. Une action de G sur H par automorphismes peut donc ĂȘtre assimilĂ©e Ă  un homomorphisme de G dans Aut(H).

Par exemple, l'action d'un groupe sur lui-mĂȘme par conjugaison est une action par automorphismes (intĂ©rieurs).

Soit G un groupe opĂ©rant par automorphismes sur un groupe H, soit G1 un groupe opĂ©rant par automorphismes sur un groupe H1. On dit que ces deux actions sont quasi Ă©quivalentes[25] comme actions par automorphismes (et non seulement comme actions de groupes sur ensembles) s'il existe un isomorphisme (et non seulement une bijection) f de H sur H1 et un isomorphisme de groupes σ de G sur G1 tels que, pour tout Ă©lĂ©ment g de G et tout Ă©lĂ©ment x de X, on ait

,

oĂč les points reprĂ©sentent respectivement l'opĂ©ration de G sur H et celle de G1 sur H1.

Les actions de groupe sur groupe par automorphismes permettent de définir le produit semi-direct (externe) d'un groupe par un autre.

Notes et références

  1. Jean-Pierre Ramis, André Warusfel et al., Mathématiques : Tout-en-un pour la licence niveau L2 : cours complet avec applications et 760 exercices corrigés, Dunod, , 3e éd. (1re éd. 2007) (lire en ligne), p. 60.
  2. Pour une justification (avec formulation plus précise), voir par exemple la section « Relations entre orbite et stabilisateur » du chapitre sur les actions de groupes sur Wikiversité.
  3. Ramis et Warusfel 2020, p. 70.
  4. Pierre Colmez, « Le Rubik's cube, groupe de poche », sur culturemath.ens.fr.
  5. Ceci est la seconde forme de la dĂ©finition dans N. Bourbaki, ÉlĂ©ments de mathĂ©matique, AlgĂšbre, Paris, 1970, ch. I, § 5, no 5, dĂ©f. 6, p. 56.
  6. Jacques Tits, « Groupes finis simples sporadiques », SĂ©minaire Bourbaki, no 375,‎ 1969/70 (22e annĂ©e) (lire en ligne), section 1.2.3, p. 191, parle d'un groupe de permutations « fortement n fois transitif ».
  7. p. 152 de (en) Shreeram S. Abhyankar, « Resolution of singularities and modular Galois theory », Bull. Amer. Math. Soc. (New Series), vol. 38, no 2,‎ , p. 131-169 (lire en ligne).
  8. (en) Joseph J. Rotman (en), An Introduction to the Theory of Groups [dĂ©tail des Ă©ditions], 4e Ă©d., tirage de 1999, p. 286.
  9. Marcel Berger, Géométrie [détail des éditions], chap. 1, § 1.4.
  10. (en) Ernest Shult et David Surowski, Algebra: A Teaching and Source Book, Springer, (lire en ligne), p. 115.
  11. (en) John D. Dixon et Brian Mortimer, Permutation Groups, Springer, coll. « GTM » (no 163), (ISBN 978-0-387-94599-6, lire en ligne), p. 8-9.
  12. Claude Godbillon, ÉlĂ©ments de topologie algĂ©brique [dĂ©tail de l’édition], 1971, p. 28.
  13. Si elle vĂ©rifie seulement que pour tout x ∈ X, l'application G → X, g ↩ g⋅x est continue, on dit – paradoxalement – que l'action est fortement continue.
  14. Sur cette notion, on pourra consulter Topologie : revĂȘtements et groupe fondamental par MichĂšle Audin, IRMA, 2004 et approfondir dans N. Bourbaki, ÉlĂ©ments de mathĂ©matique, TG III, § 4.
  15. Bien qu'il soit traditionnel de lui attacher le nom de Burnside, ce dernier l'avait en fait attribuée dans son livre de 1897 à Frobenius, et elle avait déjà été découverte en réalité par Cauchy.
  16. Ne pas confondre avec ThéorÚme de Burnside Ce lien renvoie vers une page d'homonymie.
  17. Pour une démonstration, voir par exemple cet exercice corrigé du chapitre sur les actions de groupes sur Wikiversité.
  18. Expression conforme par exemple Ă  (en) Derek J. S. Robinson (de), A Course in the Theory of Groups, Springer, coll. « GTM » (no 80), , 2e Ă©d. (ISBN 978-0-387-94461-6, lire en ligne), p. 35, Ă  (en) M. Aschbacher, Finite Group Theory, CUP, (ISBN 9780521786751, lire en ligne), p. 9, Ă  Jean Delcourt, ThĂ©orie des groupes, Dunod, , p. 62.
  19. Expression conforme Ă  Aschbacher 2000, p. 9. La terminologie est variable. Des opĂ©rations qui ici sont dites quasi Ă©quivalentes sont parfois dites Ă©quivalentes. C'est le cas dans Josette Calais, ÉlĂ©ments de thĂ©orie des groupes, PUF, , p. 206.
  20. Expression conforme Ă  Rotman 1999, p. 282.
  21. Rotman 1999, p. 282.
  22. Voir quelques exemples dans Calais 1984, p. 206.
  23. (en) Hans Kurzweil (de) et Bernd Stellmacher, The Theory of Finite Groups, An Introduction, (lire en ligne), chap. 8 (« Groups Acting on Groups »).
  24. Expression employée par Delcourt 2001, p. 86.
  25. Expression conforme Ă  Aschbacher 2000, p. 9.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.