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Rolleboise

Rolleboise est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Yvelines en rĂ©gion ĂŽle-de-France, Ă  10 km Ă  l'ouest de Mantes-la-Jolie.

Rolleboise
Rolleboise
L'ex-nationale 13 Ă  Rolleboise.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Maurice Boudet (DVD)
2020-2026
Code postal 78270
Code commune 78528
DĂ©mographie
Gentilé Rolleboisiens
Rolleboisiennes
Population
municipale
367 hab. (2020 en diminution de 10,49 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 124 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 01′ 11″ nord, 1° 36′ 30″ est
Altitude 60 m
Min. 15 m
Max. 123 m
Superficie 2,96 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bonnières-sur-Seine
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bonnières-sur-Seine
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Rolleboise

    Ses habitants sont appelés les Rolleboisiens.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Rolleboise est une commune riveraine de la Seine, située sur la rive gauche du fleuve dans la convexité d'un méandre.

    Communes limitrophes

    Relief et géologie

    Le relief de Rolleboise est extrêmement varié. La plaine situé sur le bord de la Seine puis une vallée qui permet l'accès au plateau.

    La commune est divisée, géographiquement en plusieurs parties distinctes, en raison de sa topographie :

    • le bas de Rolleboise, le long de la l'ancienne route nationale 13 et de la Seine est situĂ© Ă  une altitude de 20 m.
    • Ă  mi-cĂ´te l'altitude est de 45 mètres.
    • le haut de Rolleboise est Ă  65 mètres.
    • l'extrĂ©mitĂ© du village est Ă  80 mètres
    • le point culminant de la commune s'Ă©lève Ă  123 mètres.

    Hydrographie

    • La Seine, Ă®le de la Sablonnière.

    Climat

    Le climat à Rolleboise est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 et 5 °C en hiver (janvier) et 14 et 25 °C en été (juillet)[1]. La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.

    Urbanisme

    Typologie

    Rolleboise est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bonnières-sur-Seine, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 7 communes[5] et 14 357 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8] - [9].

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 82,35 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 10,24 % d'espaces ouverts artificialisés et 7,42 % d'espaces construits artificialisés[10].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    La mention la plus ancienne est Rolanis Busius vers le VIIIe[11] ou Rosbacium en 751[11] - [12] - [13], ensuite le nom du village est attesté dans le comté de Madrie sous la forme Rosbacio[14], puis Bessa-Rollacrota[11]. On trouve le nom de Roilleboisse au XIIIe siècle[15] puis Rolleboise à partir du XVIIe siècle.

    Étymologie

    Selon les anciennes monographies communales, notamment celle de Paul Aubert, le nom de Rolleboise représenterait une altération de « rouler du bois »[11] - [16]. En effet, autrefois, les pentes étaient presque perpendiculaires et les bûcherons qui exploitaient les bois qui couronnaient la montagne, les roulaient du sommet sur les bords de la Seine pour les charger sur des radeaux et elles contestent certaines explications traditionnelles qui font venir le nom de Rolleboise d'un mot celtique qui signifierait « montagne boisée » ou bien du nom de Rollon le Normand[11]. Cependant, aucune de ces explications ne prend en compte les attestations anciennes, ainsi par exemple, bois devrait nécessairement y apparaître sous sa forme française ou du moins sous sa forme latinisée boscus, le mot étant attesté sous cette forme en latin médiéval en 704. En effet le terme français bois remonte à un étymon gallo-roman BŎSCI[17], or il n'y a aucune trace de ce mot dans les mentions anciennes du toponyme. Quant au verbe rouler, il ne convient pas non plus, car on devrait avoir une trace dans les attestations anciennes d'un radical rëoll-, roel-, rouel-, ruel- qui est précisément celui de l'ancien français, ce qui n'est pas non plus le cas. Ce type d'explication basé sur une vague ressemblance entre un composé français hypothétique *roule-bois et la forme moderne du toponyme Rolleboise, dont on voit pas bien par ailleurs pourquoi il aurait évolué vers une forme plus opaque, alors que les réinterpétations de toponymes (« remotivations ») se font à partir de mots dont le sens s'est justement perdu (cf. toponymes dénaturés).

    En revanche, les toponymistes et les linguistes, qui s'appuient sur les formes anciennes et les règles de la phonétiques historiques, proposent le composé vieux bas francique *Rauzbaki[18] « ruisseau aux roseaux », latinisé généralement en Rosbaci- ou Resbaci- dans les textes[19]. Ce type toponymique germanique est formé des éléments *rauz[20] ou *raus(a) « roseau » (cf. gotique raus, même sens[21]). Il a donné en outre, l’ancien français ros et un diminutif rosel> français moderne roseau[22]. Le second élément est le vieux bas francique *baki « ruisseau »[20] - [19] cf. allemand Bach, même sens[23], néerlandais beke[20]. Le mot *baki a été adapté en gallo-roman sous la forme BĀCIS, qui a donné l'ancien français bais, connu aujourd'hui comme appellatif toponymique, généralement sous forme de terminaison -bais (avec parfois des graphies alternatives -baix, -bets, -bez)[18].

    La forme ancienne Rosbacium de 751 est tout à fait semblable à celle de Rebets (Seine-Maritime, Rosbacium 854[24]), citée une centaine d'années plus tard. Cependant, contrairement à l'exemple précédent, la forme Rolleboise résulte d'une féminisation. En effet la terminaison attendue -bais a souvent fait place à -baise cf. Otbaise (Belgique, 880), rieu de l'Hurbaise (Belgique, 1460)[20]. Ensuite, les formes en -baise et en -boise (cf. Française / Françoise) ont alterné[23], la seconde option s'étant finalement imposée. Sur le plan phonétique, il s'agit d'une fausse régression de -aise ou plus vraisemblablement d'une influence de la labiale[18]. L’origine de l'altération de Ros- en Rolle- n'est pas expliquée.

    Il n'y a pas de ruisseau à Rolleboise, mais l'appellation a dû désigner un petit ru, affluent de la Seine, qui a aujourd'hui disparu. Ce phénomène est fréquent dans les régions où le sous-sol est calcaire.

    Homonymie avec Robecq (Rosbeccam 1104), Roubaix (Rosbays 1122), Rebets (Rosbacium 854), Rebecq (Belgique, Rosbacem 877), etc.

    Histoire

    Le site de Rolleboise a été habité dès le paléolithique inférieur. On a en effet retrouvé de nombreux objets tels que des silex, des pierres taillées et d'autres objets préhistoriques. Le recueil d'une très grande quantité de silex taillé du type moustérien indique que le site possédait, à cette époque, un atelier de taille de silex.

    Rolleboise fut évangélisé par saint Nicaise, l'apôtre du Vexin, qui séjourna une année à Mousseaux[11].

    En 750, Pépin le Bref concède, à l'abbaye de Saint-Denis, des biens situés à Robascio.

    Étant sur les bords de la Seine, Rolleboise souffrit plusieurs fois, des invasions normandes et en particulier en 861 où ils dévastèrent totalement la région.

    En 1177, Louis VII, confirme les donations faite Ă  l'abbaye de Saint-Wandrille par Childebert IV, Ă  savoir Marcoussis, Boncourt, Rosny, Rolleboise, Chauffour, Villette et le libre transit sur la Seine.

    À la Pentecôte 1269, le registre Olim mentionne un différend entre « Jeanne dame de Roulleboise et Amaury de Meullent »

    Lors de la septième croisade, en 1250, le roi Saint-Louis est fait prisonnier par les Ayyoubides de Baybars lors de la bataille de Fariskur. Afin de payer la rançon du roi, le seigneur de Rolleboise, Jacques de Trie[25], achète, au nom du roi, 120 arpents de bois dans la forêt d'Arthies[11].
    Durant la guerre de Cent Ans, en , le château de Rolleboise est pris puis occupé par le chef de compagnies John Jouel[26] au service d'Édouard III d'Angleterre. En 1364, il cède le commandement à l'un de ses lieutenants un dénommé Wauter Straël, ou Wautaire Austrade écuyer[27], qui pille la région et rançonne les bateaux entre Mantes et Rouen. Ce mercenaire qui agit pour son propre compte, met au pillage aussi bien les possessions du roi de Navarre que celles du roi de France ou du roi d'Angleterre. Après un siège et plusieurs assauts infructueux par Bertrand Du Guesclin, Wauter Straël consentit à rendre la fortification moyennant une forte somme.
    Dans le courant du mois de , Charles V, le fait raser.
    La forteresse consistait en une tour très haute. Ses murs de neuf pieds d'épaisseur et construits en matériaux particulièrement durs et résistants donnèrent beaucoup de mal aux démolisseurs.

    L'église Saint-Michel construite au XVe siècle, reconstruite au XVIIe siècle, est alors une dépendance de l'abbaye de Saint-Wandrille.

    Au XVIIe siècle, la construction d'une route royale reliant Paris à Évreux permet au village de prospérer. Rolleboise vit s'établir des auberges, des relais de service de voitures, de diligences et de galiotes. Le , a lieu le baptême de Jeanne Catherine la principale cloche de l'église de Rolleboise. Elle a pour parrain Charles de Montgros, seigneur de Rolleboise et de Flicourt et pour marraine Jeanne Catherine Dantecourt épouse de Paul Fancrel, procureur au Châtelet de Paris.
    À cette époque, Rolleboise dépend du bailliage de Magny et de la généralité de Rouen.

    En 1770, les archives indiquent qu'il y a à Rolleboise 1 feu privilégié et 67 feux taillables.
    En 1789, lors de la Révolution française Rolleboise, qui se compose alors de 101 feux, émet son cahier de 23 doléances qui demande entre autres :

    • l’annulation et la rĂ©vocation des impĂ´ts royaux, seigneuriaux et ecclĂ©siastique pour ĂŞtre remplacĂ©s par des impĂ´ts nouveaux Ă©tablis sans diffĂ©rence d’ordres pour la contribution.
    • La libertĂ© personnelle des citoyens par la suppression des lettres de cachet et l’enrĂ´lement forcĂ© dans la milice tirĂ©e au sort.
    • La libertĂ© de la presse.
    • Que nul ne puisse ĂŞtre privĂ© de ce qui lui appartient sans dĂ©dommagement au plus haut prix.
    • De trouver les moyens de faire passer directement dans les mains du roi l’argent des diffĂ©rents impĂ´ts
    • Que la reprĂ©sentation du tiers Ă©tat soit au moins Ă©gale Ă  celle du clergĂ© et de la noblesse rĂ©unis

    Pour les États généraux, la commune est représentée pour le clergé par Denis Hollanger, curé de Rolleboise, qui cède sa place à Pierre-Charles Barreau curé de Freneuse et pour le tiers état par Pierre Noël le jeune, fermier à La Galiote et François Deschamps boulanger. Seul le dernier représentera la commune en tant que délégué au bailliage de Magny et à l'assemblée de Chaumont.

    Au début du XIXe siècle un coche d'eau, la Galiote, reliait Rolleboise à Poissy. Elle transportait indifféremment voyageurs et marchandises et était très utilisée. Elle contenait 89 place dont 40 dans son salon. Elle était attelée à quatre chevaux qui étaient changés au relais établi à Rangiport un hameau de Gargenville. Un arrêté préfectoral en date du « Départ de Rolleboise à 8 heures du soir arrivée à Poissy le lendemain à 5 heures du matin ». Pour l'aller 9 heures étaient nécessaires pour accomplir le trajet mais 5 heures suffisaient pour le retour. Cette différence était due au courant qu'il fallait remonter, à l'obscurité de la nuit et au mauvais entretien du chemin de halage.

    Durant le Directoire, un arrêté du 6 nivose an VII indique : « Ouï le rapport du ministre de la police générale et vu les renseignements produits sur le compte des nommés Hodanger, curé de Rolleboise[28], Benjamin Fouet vicaire de Freneuse, Roi ex-curé d'Amenucourt et Dégouville ex-curé de Vétheuil. Considérant que la présence de ces ecclésiastiques est un sujet de troubles dans le canton de La Roche-Guyon, qu'ils fanatisent les habitants de leur résidence, que par leurs manœuvres et leurs discours séditieux, ils portent le peuple à s'éloigner des institutions républicaines et qu'ils prêtent leur appui aux royalistes et aux anarchistes qui s'agitent dans le canton de La Roche-Guyon, il est ordonné qu'ils seront déportés. »

    • Hodanger, le curĂ© de Rolleboise sera dĂ©portĂ© le 6 nivĂ´se an VII pour « vouer aux enfers un prĂŞtre cĂ©lĂ©brant le culte le dĂ©cadi et s'agitant pour les prochaines Ă©lections. »[28]
    • Benjamin Fouet, le vicaire de Freneuse sera dĂ©portĂ© le 6 nivĂ´se an VII pour « vouer aux enfers un prĂŞtre cĂ©lĂ©brant le culte le dĂ©cadi et s'agitant pour diriger les prochaines Ă©lections. »[28]
    • Roi, le curĂ© d'Amenucourt sera dĂ©portĂ© le 6 nivĂ´se an VII pour « vouer aux enfers un prĂŞtre cĂ©lĂ©brant le culte le dĂ©cadi et s'agitant pour diriger les prochaines Ă©lections. »[28]
    • Degouville, le curĂ© de VĂ©theuil sera dĂ©portĂ© le 6 nivĂ´se an VII pour « vouer aux enfers un prĂŞtre cĂ©lĂ©brant le culte le dĂ©cadi et s'agitant pour les prochaines Ă©lections. »[28]

    La commune, ne souffrit pas beaucoup durant la campagne de France de 1814. Elle dut seulement loger divers détachements des armées alliées ainsi que lors de l'invasion de la France en 1815.

    Le peintre anglais William Turner représente les bords de Seine en 1833 dans une aquarelle intitulée Vue sur la Seine entre Mantes et Vernon (Rolleboise sur la route de Bonnières). Elle fait partie de sa série «Wanderings by the Seine» («Tournée annuelle de Turner») et est conservée à la Tate Britain à Londres[29].

    En 1841, débute la construction du chemin de fer de Paris à Rouen ainsi que du tunnel de Rolleboise. Après 21 mois de travaux et pour un coût de quatre millions de francs, le tunnel est livré à la circulation le . La population craignant pour la prospérité de Rolleboise et des communes alentour, la construction du tunnel et du chemin de fer furent houleuses. La troupe dut être envoyée à Bonnières, Freneuse et Rolleboise pour assurer la sécurité des travailleurs du chemin de fer[11]. En 1845, la totalité des aubergistes, conducteurs de diligences et de galiotes, postillons, rouliers, relais, etc. durent fermer leurs établissements ou abandonner leur poste ou leur travail[11].
    Dans sa revue satirique Les Guêpes d'[30], Alphonse Karr indique concernant le tunnel de Rolleboise : « Le tunnel de Rollebois, au moyen duquel on passe trois quarts de lieue sous terre, a été mal construit dans l'origine et la voûte laisse échapper quelques pierres tombant d'une grande hauteur et pourrait manquer de tuer ceux qui ne voulant pas payer 16 francs ou au moins 13 francs, seraient dans les wagons découverts[31]... Lorsque le convoi arrive à Bonnières d'un côté ou à Rolleboise de l'autre, on arrête et on fait passer les voyageurs de 3e classe dans les wagons couverts...Ô humanité! Après quoi on les fait rentrer à leurs places, où ils ne seront plus exposés qu'à la pluie, au vent, aux flammèches des locomotives et aux pleurésies ».

    Durant la RĂ©volution, le , un groupe d'anciens commerçants, aubergistes, charpentiers de bateaux, garçons d'Ă©curie et de femmes incendièrent les guĂ©rites des gardes du chemin de fer, arrachèrent deux rails de 4,80 m Ă  l'entrĂ©e du tunnel puis traversant le tunnel, les insurgĂ©s se saisirent du wagon royal, qui Ă©tait remisĂ© Ă  Bonnières, y mirent le feu en le repoussant dans la remise dĂ©truisant l'ensemble, sans ĂŞtre inquiĂ©tĂ©s par les gardes nationaux. Le lendemain le parquet de Mantes procĂ©da Ă  une enquĂŞte amenant l'arrestation de certains coupables.

    Pendant la guerre de 1870 et plus particulièrement durant le siège de Paris, les Allemands ne séjournèrent pas dans la commune. Rolleboise fut par contre, comme toutes les communes du canton de Bonnières, réquisitionnée pour la fourniture d'avoine, de bestiaux et de contributions extraordinaires diverses en particulier le 4 octobre 1870.

    Lors des élections législatives françaises de 1936, la commune comptait 97 électeurs inscrits sur lesquels 84 votèrent au 1er tour et 89 au second tour.

    Formations politiques Votes
    1er tour
    Gaston Bergery - Front populaire (ancien député) 38
    Roger Sarret - Front Républicain (député sortant) 36
    Clément Parti communiste français 5
    Feuille collectiviste 3
    Boinet Parti agraire 1
    Blancs ou nuls 1
    Total84
    2e tour
    Gaston Bergery - Front populaire (ancien député) 52
    Roger Sarret[32] - Front républicain (député sortant) 36
    Blancs ou nuls 1
    Total88

    Le l'armée américaine, débarquée, en juin, en Normandie, traverse la Seine à Rolleboise.

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours Maurice Boudet[33] DVD

    Instances administratives et judiciaires

    La commune de Rolleboise appartient au canton de Bonnières-sur-Seine ainsi qu'à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise.

    Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.

    Sur le plan judiciaire, Rolleboise fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[34] - [35].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].

    En 2020, la commune comptait 367 habitants[Note 3], en diminution de 10,49 % par rapport Ă  2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    333342379412413414418412358
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    293287253248229428360318327
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    321296267242281316320301306
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    403435457371461401407408398
    2018 2020 - - - - - - -
    386367-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 197 hommes pour 189 femmes, soit un taux de 51,04 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,1
    7,1
    75-89 ans
    7,4
    14,7
    60-74 ans
    21,2
    25,4
    45-59 ans
    22,2
    22,3
    30-44 ans
    19,0
    13,2
    15-29 ans
    13,2
    16,8
    0-14 ans
    15,9
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,3
    5,7
    75-89 ans
    7,7
    13,4
    60-74 ans
    14,5
    20,6
    45-59 ans
    20,3
    19,8
    30-44 ans
    19,9
    18,4
    15-29 ans
    17
    21,5
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Michel.

    Lieux et monuments

    • Église sous le vocable de Saint-Michel construite dans le haut du village dominant la vallĂ©e de la Seine.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Rolleboise », p. 124–125

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Climat des Yvelines sur le site de Météo-France.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Bonnières-sur-Seine », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
    11. Monographie de la commune sur le site des Archives départementales
    12. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 559a sous Rebais.
    13. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
    14. DION (A. Cte de) Société Archéologique de Rambouillet (1870) t.1, p.5.
    15. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    16. Monographies de Paul Aubert
    17. Site du CNRTL : Ă©tymologie de bois
    18. Louis Guinet, Les emprunts gallo-romans au germanique (du Ier à la fin du Ve siècle), éditions Klincksieck, , p. 32 - 33.
    19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    20. Louis Guinet, op. cit.
    21. Duden Herkunftswörterbuch, Band 7, Dudenverlag (ISBN 3-411-20907-0). p. 597b.
    22. Site du cnrtl : Ă©tymologie de roseau
    23. Ernest Nègre, op. cit.
    24. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 127-128.
    25. Généalogie des seigneurs de Trie dans le Vexin
    26. On le trouve sous le nom de Jean Jouel ou Jean JoĂĽel
    27. Froissart l'écrit « Wautre Obstrate originaire de la ville de Brouxelles ».
    28. Index du tome VII des Procès Verbaux du Directoire (P-Z)
    29. Aquarelle de Turner, Tate Britain
    30. Les GuĂŞpes d'Alphonse Karr sur gallica
    31. c'est-Ă -dire les wagons de 3e classe.
    32. Fiche de Roger Sarret
    33. « La liste des maires - "Troisième tour" des municipales », Le Courrier de Mantes,‎ .
    34. « Tribunal d'instance de Mantes-la-Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
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    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    42. Biographie d'Herbert Ward
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