Frédéric Luce
Frédéric Luce est un artiste peintre français né le à Paris, où il est mort le [1] - [2]. Il est le fils de Maximilien Luce.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité | |
Mouvement | |
Influencé par | |
Père |
Biographie
Un premier fils prénommé Frédéric qui naquit en du mariage de Maximilien Luce et d'Ambroisine Bouin étant mort en des suites d'une insolation, c'est le même prénom que reçoit notre artiste à sa naissance le [3]. Vivant dans la proximité du père qui en peint et dessine des portraits dès sa plus tendre enfance et dont réciproquement il restituera plus tard les traits dans sa peinture, il est par là également proche des amis de celui-ci, tels Pierre Bonnard, Félix Fénéon, Lucie Cousturier et Paul Signac « auprès desquels il trouvait à se perfectionner »[4], entretenant en particulier une importante correspondance avec le dernier cité qui alterne les conseils picturaux, les réflexions politiques et les recommandations professionnelles : « il y aura beaucoup à faire dans la construction navale... ce qui ne t'empêcherait pas de peindre pour t'amuser »[5].
La vie de Frédéric Luce se partage entre les deux résidences familiales, l'appartement du 16, rue de Seine, dans le 6e arrondissement de Paris (qu'il conservera après que son père y meurt en 1941), et la maison de Rolleboise, à proximité de Mantes-la-Jolie. Si les vues de Paris semblent dominer dans sa peinture[4], on doit à Frédéric Luce, également aquarelliste et pasteliste, des natures mortes, des portraits (Le violoniste Lucien Agamemnon, dit Lucien Aga[6]), des paysages des Yvelines, de Normandie (les petits bras de Seine), de Picardie (Les hortillonnages d'Amiens) et de Bretagne. Collectionneur, il effectue au soir de sa vie de très importantes donations d'œuvres de son père, notamment au musée d'Orsay[3] et au musée de l'Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie[7].
Mort en 1974, Frédéric Luce est inhumé auprès de ses parents à Rolleboise[8].
Expositions
Expositions personnelles
- Galerie Marseille, Paris, [9].
- Galerie Paul Prouté, Paris, [10].
Expositions collectives
- Salon des indépendants, à partir de 1920[4].
- Exposition consacrée à Maximilien Luce, musée de l'Hôtel-Dieu, Mantes-la-Jolie, 1973, Portrait de Maximilien Luce, aquarelle 62 × 48 cm, 1936[7].
Collections publiques
- Musée de l'Hôtel-Dieu, Mantes-la-Jolie[11].
Références
- Relevé généalogique sur Filae
- Insee, « Extrait de l'acte de décès de Frédéric Luce », sur MatchID
- Catherine Dufayet, Maximilien Luce, néo-impressionniste, dossier de presse, musée des impressionnistes, Giverny, juin 2010
- Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.8, page 845.
- Les collections Aristophil, Paul Signac
- « Agamemnon : a local family affair », Images musicales, février 2016
- Musée de l'Hôtel-Dieu, Mantes-la-Jolie, Exposition consacrée à Maximilien Luce, 1973
- Landru cimetières, cimetières de France et d'ailleurs : le cimetière de Rolleboise, personnalités y reposant
- George Besson, « Frédéric Luce à La Galerie Marseille », Les Lettres françaises, no 611, 15 mars 1956, page 10.
- George Besson, « Frédéric Luce », Les Lettres françaises, no 865, 2 mars 1961, page 11.
- « Réaménagement de l'Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie », Claire en France, août 2017
Annexes
Bibliographie
- George Besson, « Frédéric Luce », Les Lettres françaises, no 611, , page 10, et no 865, , page 11.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) Bénézit
- (en) MutualArt
- (en) Union List of Artist Names