Ressources naturelles dans l'Union européenne
Les ressources naturelles de l'Union europĂ©enne sont l'ensemble des Ă©lĂ©ments prĂ©sents sur le territoire de l'Union et susceptibles d'une exploitation. Il s'agit notamment de l'agriculture, de la pĂȘche, de l'eau, des forĂȘts et des Ă©lĂ©ments contenus dans le sous-sol. Ces ressources jouent un rĂŽle important dans le dĂ©veloppement Ă©conomique et en matiĂšre de sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique.
Ressources alimentaires : gestion par des politiques communes
Parmi les politiques menĂ©es par l'Union europĂ©enne, deux concernent directement les ressources alimentaires : la politique agricole commune et la politique commune de la pĂȘche. Ces politiques visent notamment Ă parvenir Ă l'autosuffisance alimentaire de l'Union.
Ressources agricoles
En 2005, donc dans l'UE-25, les ressources agricoles de l'Union européenne font d'elle le 3e producteur mondial de céréales avec 11,5 % de la production[N 1] - [1]. Plus précisément, elle est le premier producteur d'orge (39,7 %) et de blé (19,4 %) et le quatriÚme producteur de maïs (6,6 %). Elle est aussi le deuxiÚme producteur mondial de fruits et légumes avec 9,5 % de la production[N 2] - [1]. Parmi ces produits l'Union est le premier producteur mondial de raisins et d'olives (avec respectivement 42 et 70 % de la production)[1]. Elle occupe la seconde position pour les pommes de terre, les tomates, les pommes, les graines de colza et les carottes (respectivement 20 %, 15 %, 21 %, 31 % et 22 %)[1]. Au niveau des produits agricoles transformés, l'Union européenne est au troisiÚme rang mondial en matiÚre d'huile et graisses végétales avec 11,5 % de la production[N 3] - [1]. Elle est aussi le premier producteur d'huile d'olive (78 % de la production mondiale), de colza (33 %) et de tournesol (21 %)[1]. L'UE est aussi le premier producteur de vin et de biÚre avec respectivement 60,7 % et 25 % de la production mondiale[1]. Elle est le troisiÚme producteur de sucre au monde avec 13,3 % de la production et le premier producteur de betteraves à sucre (50,1 %)[1].
En ce qui concerne l'élevage, l'UE possÚde le plus important cheptel au monde bien qu'elle ne détienne que le deuxiÚme cheptel porcin (16,2 % du cheptel mondial), le troisiÚme cheptel ovin (10,3) et le cinquiÚme cheptel bovin (6,5 %)[1]. De ce fait, l'UE est le deuxiÚme producteur de viande au monde avec 16,9 % de la production et plus précisément le deuxiÚme producteur de viande de porc, de bovins, de moutons et le troisiÚme producteur de volaille[1]. L'Union est aussi le premier producteur mondial de produits dérivés tels que le lait (avec 25 % de la production mondiale) et de fromages (47 %). Enfin, elle est à la deuxiÚme place dans la production de beurre (26 %) derriÚre l'Inde (31 %)[1].
Ressources halieutiques
Dans le domaine de la pĂȘche, l'Union europĂ©enne est ouverte sur plusieurs zones de pĂȘches en Atlantique, en MĂ©diterranĂ©e, en mer Baltique, du Nord et en mer Noire et par consĂ©quent elle dispose d'importantes ressources halieutiques[2]. Celle-ci s'Ă©tend mĂȘme au-delĂ notamment dans les secteurs maritimes correspondant Ă ces rĂ©gions ultrapĂ©riphĂ©riques ainsi que grĂące Ă des accords bilatĂ©raux avec lâIslande et la NorvĂšge dans le cadre de l'espace Ă©conomique europĂ©en[2]. En 2007, les 15 principales espĂšces pĂȘchĂ©e par lâUnion europĂ©enne sont : le hareng de l'Atlantique, le sprat, le merlan bleu, le maquereau commun, la sardine commune, le lançon, le chinchard d'Europe, la morue de l'Atlantique, l'albacore, le chinchard noir, l'anchois, le listao, le chinchard du Chili, la moule commune et la langoustine[2]. Cependant, du fait de la surpĂȘche, certaines espĂšces de poissons font dorĂ©navant l'objet de pĂȘches limitĂ©es et encadrĂ©es par des quotas et des zones gĂ©ographiques. Ainsi, certains fonds sont interdits de pĂȘches[2].
Ressources sylvestres : des milieux touchés par une anthropisation ancienne
Les forĂȘts prĂ©sentes sur le sol de l'actuel Union ont beaucoup diminuĂ© depuis le Moyen Ăge du fait des dĂ©frichements effectuĂ©s tant pour chauffer la population que pour augmenter la production agricole face Ă la hausse dĂ©mographique[3]. Ă cela est venu s'ajouter aux alentours du XVIIe siĂšcle, la construction des navires utilisĂ©s pour commercer avec les autres continents ainsi que pour les guerres[3]. Cette pĂ©riode a contribuĂ© Ă diminuer l'importance des forĂȘts sur le sol europĂ©en[3]. Pour contrebalancer ces effets, dĂšs le XIXe siĂšcle, certaines forĂȘts artificielles ont Ă©tĂ© mis en place, tel que la forĂȘt des Landes[3]. Ainsi, depuis 1990, les forĂȘts d'Europe voient leur superficie augmenter de prĂšs de 800 000 hectares chaque annĂ©e bien que celles-ci continuent de souffrir du morcellement[4].
Dans l'Union europĂ©enne, les surfaces boisĂ©es reprĂ©sentent environ 37,8 % de la superficie totale[5] (la moyenne mondiale Ă©tant de 39 %)[6]. Sur ces 35 %, environ 66 % sont composĂ©s de forĂȘts denses[6]. Les Ătats membres utilisent la forĂȘts notamment pour lutter contre l'Ă©rosion des sols et les autres effets nĂ©gatifs du climat[7].
Les forĂȘts de l'Union europĂ©enne continentale peuvent se subdiviser en deux catĂ©gories principales : les forĂȘts de rĂ©sineux et celle de feuillus. On distingue plusieurs types de forĂȘts[8].
ForĂȘts borĂ©ales
Les forĂȘts borĂ©ales ont une croissance lente et contiennent principalement des rĂ©sineux[9]. Elles se rencontrent en SuĂšde, en Finlande ainsi que dans les pays baltes oĂč elles couvrent la majeure partie du territoire. Certaines d'entre elles sont des forĂȘts primaires[9]. Peu d'espĂšces s'y sont dĂ©veloppĂ©es car ces rĂ©gions se caractĂ©risent par de basses tempĂ©ratures et peu dâensoleillement[9]. Ces forĂȘts sont principalement composĂ©es d'Ă©picĂ©a, de pin sylvestre, de mĂ©lĂšze ainsi que de saule, de bouleau et de tremble[9]. Ces forĂȘts sont utilisĂ©es dans le domaine de la pĂąte Ă papier[9].
ForĂȘts tempĂ©rĂ©es
Les forĂȘts tempĂ©rĂ©es, du fait de pluies rĂ©parties sur l'ensemble de l'annĂ©e, ont des essences plus diversifiĂ©es[9]. Cependant, le climat n'est pas homogĂšne sur l'ensemble de cette zone, il en rĂ©sulte des variations dans la composition des forĂȘts[9]. Ainsi, les forĂȘts atlantiques se composent principalement d'arbres Ă feuille caduque tel que le chĂȘne, le hĂȘtre, l'Ă©rable, le tilleul ou le frĂȘne[9] alors que dans les forĂȘts continentales les rĂ©sineux et feuillus se mĂ©langent davantage[9].
ForĂȘts de montagne
La rĂ©partition des forĂȘts de montagne dĂ©pend tant de l'altitude que de l'orientation par rapport au Soleil[9]. Elles jouent un rĂŽle important dans la prĂ©vention des avalanches, des chutes de pierre, des glissements de terrain et de protection des sols[9].
ForĂȘts mĂ©diterranĂ©ennes
Les forĂȘts mĂ©diterranĂ©ennes se composent d'essences plus habituĂ©es aux sĂ©cheresses estivales[9]. Elles se distinguent des autres forĂȘts de l'Union en ce qu'elles sont composĂ©es d'arbres Ă feuilles sempervirents tel que le chĂȘne vert, le chĂȘne-liĂšge, ou le chĂȘne kermĂšs[9]. Lâapparition du chĂȘne pubescent et du charme marque la transition avec les forĂȘts tempĂ©rĂ©es[9].
ForĂȘt guyanaise
La forĂȘt guyanaise est l'un des Ă©cosystĂšmes les plus diversifiĂ©s au monde. En effet, la forĂȘts de Guyane est une forĂȘt primaire Ă trĂšs haut niveau de biodiversitĂ© (hot-spot parmi les plus riches au monde) laquelle est protĂ©gĂ©e par le parc national de Guyane et six rĂ©serves naturelles[10]. L'Union europĂ©enne, ainsi que l'Union internationale pour la conservation de la nature, y recommandent des efforts particuliers de protection[11].
La forĂȘt tropicale humide de Guyane s'est paradoxalement Ă©panouie sur un des sols les plus pauvres du monde, en azote, en potassium, en phosphore et en matiĂšres organiques[10]. Pour cette raison, et parce que cette zone a toujours conservĂ© des refuges pour toutes ses espĂšces lors des pĂ©riodes sĂšches ou de glaciation terrestre, cette forĂȘt abrite des Ă©cosystĂšmes uniques qui sont parmi les plus riches et les plus fragiles du monde : forĂȘts tropicales primaires trĂšs anciennes, mangroves, savanes, inselbergs et nombreux types de zones humides[10].
Sur prÚs de 8 millions d'hectares, soit 95 % du territoire guyanais, prÚs de 440 000 espÚces végétales et animales[N 4] se cÎtoient dont plus de 5 500 espÚces végétales[12] - [10]. Ce seul département français abrite au moins 98 % de la faune vertébrée et 96 % des plantes vasculaires de France[10].
Ressources hydriques
Un grand nombre de fleuves et d'aquifÚres se trouvent dans l'Union. Les sous-sols de la plaine nord-européenne possÚdent ainsi un nombre important de nappes phréatiques[13]. PrÚs de 70 % de l'eau utilisées par l'Union européenne provient des bassins souterrains[14].
Les régions méditerranéennes ont des ressources en eau rares et irréguliÚres, ainsi Malte est en dessous du seuil de pénurie avec seulement 500 m3 par an et par habitant. Les aquifÚres sont l'unique source d'eau potable de l'ßle de Malte[14].
La communication de la Commission au Parlement du Ă©tablissait que le nombre et l'intensitĂ© des Ă©pisodes de sĂ©cheresse avait augmentĂ© de 20 % dans l'Union europĂ©enne de 1976 Ă 2006. 11 % de la population et 17 % du territoire europĂ©en connaissait un problĂšme de raretĂ© des ressources en eau[15]. Les rĂ©gions du sud de l'Europe connaissent une « rarĂ©faction de lâeau en raison de ressources hydriques restreintes, auxquelles sâajoutent une demande Ă©levĂ©e et une diminution des prĂ©cipitations », selon un rapport publiĂ© par la Commission[16]. Un communiquĂ© a ajoutĂ© que « lâĂ©quilibre entre les besoins et les ressources en eau a atteint un seuil critique dans de nombreuses rĂ©gions de lâEurope, et lâĂ©volution du changement climatique devrait encore aggraver la situation ». Le rapport prĂ©cise que cette sĂ©cheresse et la rarĂ©faction des ressources en eau ne touchent pas que les pays mĂ©diterranĂ©ens[16].
Le rapport ajoute que « la RĂ©publique tchĂšque, Chypre et Malte ont dĂ©clarĂ© devoir constamment faire face Ă ce problĂšme », et « cinq Ătats membres (Espagne, France, Hongrie, Portugal, Royaume-Uni) ont signalĂ© des sĂ©cheresses et des niveaux pluviomĂ©triques infĂ©rieurs Ă la moyenne Ă long terme ». La France, les Pays-Bas, la Roumanie et la SuĂšde ont ajoutĂ© devoir faire face Ă des pĂ©nuries d'eau ponctuel localisĂ©es[16].
Toujours selon le rapport de la Commission, d'ici Ă 2050, la plupart des rĂ©gions de l'Union devraient ĂȘtre confrontĂ©es Ă un stress hydrique modĂ©rĂ© ou sĂ©vĂšre. Les causes de cette Ă©volution sont en grande partie dues Ă l'utilisation non-durable des ressources ainsi qu'au rĂ©chauffement climatique. Le rapport tempĂšre cependant cette rĂ©alitĂ© en affirmant que « les Ătats membres concernĂ©s ont pris des mesures pour mĂ©nager les ressources en eau et en restreindre lâutilisation »[16].
Un plan de sauvegarde des eaux européennes est prévu pour 2010 concernant principalement l'utilisation rationnelle de l'eau notamment dans l'agriculture et dans l'environnement urbain[16].
Sous-sols
PĂ©trole
Les Ătats membres de l'Union europĂ©enne disposent de quelques gisements pĂ©troliers dont la majeure partie se trouve en mer du Nord[17]. Le bassin de Viking Graben et la rĂ©gion de Tampen sont les principales sources de pĂ©trole du Royaume-Uni. Il s'agit d'une rĂ©gion pĂ©troliĂšre et gaziĂšre d'importance mondiale, mais qui a franchi le pic de production. Les ressources sont partagĂ©es presque Ă Ă©galitĂ© avec la NorvĂšge[17]. Une poignĂ©e de gisements gĂ©ants (Brent, Ninian, Piper, Forties) de cette zone crĂ©Ăšrent un vĂ©ritable boom de la production dans les annĂ©es 1980[17]. Au nord du Royaume-Uni se trouve aussi la « marge Atlantique », une rĂ©gion pĂ©troliĂšre plus rĂ©cente, oĂč sont exploitĂ©s deux principaux gisements, Foinaven et Schiehallion, qui comptent parmi les plus gros producteurs britanniques[17]. En dehors de ces zones, les rĂ©serves de pĂ©trole ont une taille nĂ©gligeable. De petites rĂ©serves existent : au sud-est de la Grande-Bretagne ; dans le Bassin parisien ; dans les landes de Gascogne ; au large des cĂŽtes espagnoles ; dans le sud de la Sicile ; ainsi que de petits gisements en Hongrie, et GrĂšce[17].
Pays | Origine de la production | Quantité produite (barils par jour) |
Quantité importée (barils par jour) |
Consommation (barils par jour) |
---|---|---|---|---|
Allemagne | Bassin du nord-ouest | 156 800 | 2 862 000 | 2 437 000 |
Autriche | 21 880 | 273 000 | 247 700 | |
Belgique | 11 220 | 1 120 000 | 608 200 | |
Bulgarie | 3 227 | 125 000 | 125 000 | |
Chypre | 0 | 58 930 | 59 000 | |
Danemark | 262 100 | 173 100 | 166 500 | |
Espagne | 27 230 | 1 716 000 | 1 482 000 | |
Estonie | 7 600 | 30 590 | 30 000 | |
Finlande | 8 718 | 337 900 | 206 200 | |
France | Bassin parisien (54 %), la région aquitaine (45 %) et l'Alsace (1 %)[19] | 70 820 | 2 386 000 | 1 875 000 |
GrĂšce | 6 779 | 520 900 | 414 400 | |
Hongrie | 21 430 | 171 600 | 137 300 | |
Irlande | 0 | 181 600 | 160 900 | |
Italie | 146 500 | 1 911 000 | 1 537 000 | |
Lettonie | 0 | 43 400 | 40 000 | |
Lituanie | 6 333 | 204 000 | 74 000 | |
Luxembourg | 0 | 50 720 | 43 400 | |
Malte | 0 | 17 910 | 19 000 | |
Pays-Bas | 57 190 | 2 426 000 | 922 800 | |
Pologne | 34 140 | 553 900 | 545 400 | |
Portugal | 4 721 | 323 000 | 272 200 | |
RĂ©publique tchĂšque | 10 970 | 219 900 | 207 600 | |
Roumanie | 117 000 | 217 000 | 214 000 | |
Royaume-Uni | Mer du Nord, marge Atlantique, sud-est de la Grande-Bretagne | 1 502 000 | 1 669 000 | 1 491 000 |
Slovaquie | 4 114 | 144 000 | 79 930 | |
Slovénie | 5 | 57 000 | 60 000 | |
SuĂšde | 4 833 | 589 900 | 328 100 | |
Total Union européenne | Cf. ci-dessus | 2 365 000[N 5] | 8 613 000[N 6] | 13 630 000[N 6] |
Gaz
L'Union possĂšde aussi quelques rĂ©serves de gaz naturel. Les principales zones d'extraction du gaz de l'Union europĂ©enne sont : au Royaume-Uni, oĂč les rĂ©serves sont en dĂ©clin rapide ; le gisement de Groningue (Pays-Bas), oĂč les ressources sont sous-exploitĂ©es (les Pays-Bas fournissent prĂšs de 15 % du gaz consommĂ© par l'UE) ; en Italie dans le systĂšme PĂŽ-apien ; en Allemagne, mais la production y est en dĂ©clin puisque le pays ne produit plus que 15 % de sa propre consommation[17].
En 2011, l'Union ne produit pas ou peu de gaz de schiste. NĂ©anmoins, le succĂšs de ce gaz en AmĂ©rique du Nord a incitĂ© les gĂ©ologues dans un certain nombre dâĂtats membres Ă examiner le potentiel de production de leurs propres schistes riches en matiĂšres organiques[20] - [21] - [22] - [23]. En dehors des Pays-Bas, dont la production de gaz est supĂ©rieure Ă la consommation du pays, l'Union est dĂ©pendante des autres pays pour sa consommation de gaz. Les principales importations ont pour origine la Russie, l'AlgĂ©rie et la NorvĂšge. L'exploitation du gaz de schiste est ainsi perçu comme un moyen de rĂ©duire cette dĂ©pendance Ă©nergĂ©tique, du moins partiellement. Ainsi, dans le cas de la France, l'exploitation du gaz de schiste permettrait de couvrir sa consommation annuelle de gaz sans importation pendant 100 ans[24]. Cependant, certains facteurs sont diffĂ©rents entre l'Union et les Ătats-Unis : la densitĂ© de population, le droit du sous-sol, des contraintes environnementales plus importantes, des bassins sĂ©dimentaires plus petits et un rĂ©seau de transport de gaz moins dĂ©veloppĂ© sont des Ă©lĂ©ments Ă prendre en compte dans le cadre d'une exploitation[17].
Pays | Origine de la production | Quantité produite en m3 | Quantité importée en m3 | Consommation en m3 |
---|---|---|---|---|
Allemagne | 15 290 000 000 | 95 570 000 000 | 96 260 000 000 | |
Autriche | 1 580 000 000 | 9 460 000 000 | 8 130 000 000 | |
Belgique | 0 | 16 780 000 000 | 16 870 000 000 | |
Bulgarie | 54 000 000 | 2 480 000 000 | 2 620 000 000 | |
Chypre | 0 | 0 | 0 | |
Danemark | 8 398 000 000 | 0 | 4 410 000 000 | |
Espagne | 13 000 000 | 34 670 000 000 | 33 880 000 000 | |
Estonie | 0 | 1 020 000 000 | 1 020 000 000 | |
Finlande | ND* | 4 289 000 000 | 4 289 000 000 | |
France | 877 000 000 | 45 850 000 000 | 44 840 000 000 | |
GrĂšce | 9 000 000 | 3 556 000 000 | 3 528 000 000 | |
Hongrie | 2 609 000 000 | 9 630 000 000 | 11 050 000 000 | |
Irlande | 392 000 000 | 4 628 000 000 | 4 999 000 000 | |
Italie | 8 119 000 000 | 69 240 000 000 | 78 120 000 000 | |
Lettonie | 0 | 1 743 000 000 | 1 527 000 000 | |
Lituanie | 0 | 3 530 000 000 | 3 530 000 000 | |
Luxembourg | 0 | 1 263 000 000 | 1 268 000 000 | |
Malte | 0 | 0 | 0 | |
Pays-Bas | 79 580 000 000 | 24 600 000 000 | 48 600 000 000 | |
Pologne | 5 842 000 000 | 9 954 000 000 | 16 330 000 000 | |
Portugal | ND* | 4 895 000 000 | 4 846 000 000 | |
RĂ©publique tchĂšque | 178 000 000 | 9 683 000 000 | 8 164 000 000 | |
Roumanie | 11 420 000 000 | 5 500 000 000 | 16 920 000 000 | |
Royaume-Uni | 58 560 000 000 | 41 060 000 000 | 87 450 000 000 | |
Slovaquie | 103 000 000 | 6 974 000 000 | 6 493 000 000 | |
Slovénie | 0 | 1 050 000 000 | 1 050 000 000 | |
SuĂšde | 0 | 1 229 000 000 | 1 229 000 000 | |
Total Union européenne | Cf. ci-dessus | 181 600 000 000[N 7] | ND* | 487 900 000 000[N 6] |
*ND : données non-disponibles |
Minerais
Enfin, la Guyane dispose d'importantes rĂ©serves d'or, de bauxite, diamant, kaolin, manganĂšse, niobium, platine, ou encore de tantale[17]. L'art 64 du projet de loi Grenelle II prĂ©voit un « schĂ©ma dĂ©partemental dâorientation miniĂšre » pour la Guyane, promouvant une exploitation miniĂšre compatible avec les exigences de prĂ©servation de lâenvironnement[25].
Métal, minéral | Taux de dépendance | Pays d'origine de l'approvisionnement | Usage | |
---|---|---|---|---|
Antimoine | 100 % | Chine | Condensateurs | |
BĂ©ryllium | 100 % | Ătats-Unis | ||
Cobalt | 100 % | République démocratique du Congo | Batterie au lithium, combustible synthétique | |
Fluorite | 69 % | Chine | ||
Germanium | 100 % | Chine | Fibre optique, technologies optiques | |
Graphite | 95 % | Chine | ||
Indium | 100 % | Chine | Petite surface photovoltaĂŻque | |
Magnésium | 100 % | Chine | ||
Niobium | 100 % | Brésil | Condensateurs, ferroalliage | |
PlatinoĂŻdes | 100 % | Afrique du Sud | ||
Terres rares | 100 % | Chine | ||
Tantale | 100 % | Australie | Condensateurs, technologies médicales | |
TungstĂšne | 73 % | Chine | ||
La Commission définit les trois types de catégories :
- les matériaux critiques sont ceux dont le risque d'approvisionnement est principalement dû au fait que la majeure partie de la production mondiale provient de Chine, de Russie, de la République démocratique du Congo et du Brésil. Cette concentration de la production repose, dans la plupart des cas, sur le manque de substitutabilité et du faible taux de recyclage.
- les matériaux important économiquement mais sans risque immédiat pouvant toucher l'approvisionnement (en bas à droite du tableau) sont ceux qui, par un simple changement de variables peuvent passer dans la catégories des matériaux critiques. L'étude considÚre que les difficultés d'approvisionnement concernant ces matériaux peuvent apparaitre sur une échelle de temps plus longue.
- les matériaux en bas à gauche du tableau ne représentant pas de risques majeurs.
Notes
- Ce qui la place derriĂšre la Chine Ă 18,3 % et les Ătats-Unis Ă 16,9 %.
- AprÚs la Chine, dont la production représente 26,9 % de la production mondiale.
- DerriÚre la Malaisie et l'Indonésie qui représentaient respectivement 15 % et 11,9 % de la production mondiale.
- Parmi lesquels plus de 1 300 espÚces d'arbres, 1 600 espÚces de vertébrés dont : 715 espÚces d'oiseaux, 186 espÚces de mammifÚres, 162 espÚces de reptiles, 438 espÚces de poissons d'eau douce et 101 espÚces d'amphibiens (Blancodini et Tabarly 2005).
- Elle est ainsi classée 13e rang mondial.
- Elle est ainsi classée 2e rang mondial.
- Elle est ainsi classée 4e rang mondial.
Sources
Références
- Agriculture
- Damanaki 2010, p. 18
- ForĂȘts en Europe - agriculture.gouv.fr
- Garric 2011
- Melquiot 2006
- La forĂȘt en Europe
- CEJA 2002, p. 6
- CEJA 2002, p. 8-9
- ForĂȘts en Europe - ONF
- Blancodini et Tabarly 2005
- UICN 2008
- ONF - Superficie
- Groundwater resources of the world - UNESCO
- Univers nature 2008
- Communication de la Commission - 18 juillet 2007
- La France agricole - mars 2011
- Hagland 2000
- PĂ©trole et gaz naturel - CIA World factbook
- Siel 2011
- GFZ 2011
- Jolly 2008
- Williams 2009
- Fortson 2009
- GĂ©ny 2011
- Projet de loi Grenelle II
- Commission européenne 2010
- Hors-série Le Monde 2011, p. 75
Bibliographie
- « Agriculture dans l'UE », sur euroinitiative.fr
- Maria Damanaki, La politique commune de la pĂȘche en chiffre, , 52 p. (ISBN 978-92-79-14131-7, ISSN 1830-9127, lire en ligne)
- « Les forĂȘts en Europe », sur agriculture.gouv.fr,
- Audrey Garric, « Les forĂȘts europĂ©ennes sâĂ©tendent mais se morcellent », Le Monde,â (lire en ligne)
- « La forĂȘt en Europe », sur Le site du bois
- Conseil europĂ©en des jeunes agriculteurs (CEJA), Les forĂȘts en Europe, (lire en ligne)
- « Les forĂȘts d'Europe », sur Office national des forĂȘts
- Patrick Blancodini et Sylviane Tabarly, « La forĂȘt guyanaise française : entre valorisation et protection », GĂ©oconfluences,â (lire en ligne)
- « SynthÚse : biodiversité et conservation outre-mer », sur UICN,
- « Guyane », sur le site de l'Office national des forĂȘts
- « Groudwater resources of the world », sur PopulationData.net, UNESCO
- « Quand lâeau du sous-sol dĂ©fie les frontiĂšres », Univers nature,â (lire en ligne)
- Communication de la Commission au Parlement europĂ©en et au Conseil : Faire face aux problĂšmes de raretĂ© de la ressource en eau et de sĂ©cheresse dans lâUnion europĂ©enne {SEC(2007) 993} {SEC(2007) 996}, (lire en ligne), [notice bibliographique]
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