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Ressources naturelles dans l'Union européenne

Les ressources naturelles de l'Union europĂ©enne sont l'ensemble des Ă©lĂ©ments prĂ©sents sur le territoire de l'Union et susceptibles d'une exploitation. Il s'agit notamment de l'agriculture, de la pĂȘche, de l'eau, des forĂȘts et des Ă©lĂ©ments contenus dans le sous-sol. Ces ressources jouent un rĂŽle important dans le dĂ©veloppement Ă©conomique et en matiĂšre de sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique.

Ressources alimentaires : gestion par des politiques communes

Parmi les politiques menĂ©es par l'Union europĂ©enne, deux concernent directement les ressources alimentaires : la politique agricole commune et la politique commune de la pĂȘche. Ces politiques visent notamment Ă  parvenir Ă  l'autosuffisance alimentaire de l'Union.

Ressources agricoles

En 2005, donc dans l'UE-25, les ressources agricoles de l'Union européenne font d'elle le 3e producteur mondial de céréales avec 11,5 % de la production[N 1] - [1]. Plus précisément, elle est le premier producteur d'orge (39,7 %) et de blé (19,4 %) et le quatriÚme producteur de maïs (6,6 %). Elle est aussi le deuxiÚme producteur mondial de fruits et légumes avec 9,5 % de la production[N 2] - [1]. Parmi ces produits l'Union est le premier producteur mondial de raisins et d'olives (avec respectivement 42 et 70 % de la production)[1]. Elle occupe la seconde position pour les pommes de terre, les tomates, les pommes, les graines de colza et les carottes (respectivement 20 %, 15 %, 21 %, 31 % et 22 %)[1]. Au niveau des produits agricoles transformés, l'Union européenne est au troisiÚme rang mondial en matiÚre d'huile et graisses végétales avec 11,5 % de la production[N 3] - [1]. Elle est aussi le premier producteur d'huile d'olive (78 % de la production mondiale), de colza (33 %) et de tournesol (21 %)[1]. L'UE est aussi le premier producteur de vin et de biÚre avec respectivement 60,7 % et 25 % de la production mondiale[1]. Elle est le troisiÚme producteur de sucre au monde avec 13,3 % de la production et le premier producteur de betteraves à sucre (50,1 %)[1].

En ce qui concerne l'élevage, l'UE possÚde le plus important cheptel au monde bien qu'elle ne détienne que le deuxiÚme cheptel porcin (16,2 % du cheptel mondial), le troisiÚme cheptel ovin (10,3) et le cinquiÚme cheptel bovin (6,5 %)[1]. De ce fait, l'UE est le deuxiÚme producteur de viande au monde avec 16,9 % de la production et plus précisément le deuxiÚme producteur de viande de porc, de bovins, de moutons et le troisiÚme producteur de volaille[1]. L'Union est aussi le premier producteur mondial de produits dérivés tels que le lait (avec 25 % de la production mondiale) et de fromages (47 %). Enfin, elle est à la deuxiÚme place dans la production de beurre (26 %) derriÚre l'Inde (31 %)[1].

Ressources halieutiques

Dans le domaine de la pĂȘche, l'Union europĂ©enne est ouverte sur plusieurs zones de pĂȘches en Atlantique, en MĂ©diterranĂ©e, en mer Baltique, du Nord et en mer Noire et par consĂ©quent elle dispose d'importantes ressources halieutiques[2]. Celle-ci s'Ă©tend mĂȘme au-delĂ  notamment dans les secteurs maritimes correspondant Ă  ces rĂ©gions ultrapĂ©riphĂ©riques ainsi que grĂące Ă  des accords bilatĂ©raux avec l’Islande et la NorvĂšge dans le cadre de l'espace Ă©conomique europĂ©en[2]. En 2007, les 15 principales espĂšces pĂȘchĂ©e par l’Union europĂ©enne sont : le hareng de l'Atlantique, le sprat, le merlan bleu, le maquereau commun, la sardine commune, le lançon, le chinchard d'Europe, la morue de l'Atlantique, l'albacore, le chinchard noir, l'anchois, le listao, le chinchard du Chili, la moule commune et la langoustine[2]. Cependant, du fait de la surpĂȘche, certaines espĂšces de poissons font dorĂ©navant l'objet de pĂȘches limitĂ©es et encadrĂ©es par des quotas et des zones gĂ©ographiques. Ainsi, certains fonds sont interdits de pĂȘches[2].

Ressources sylvestres : des milieux touchés par une anthropisation ancienne

Les forĂȘts prĂ©sentes sur le sol de l'actuel Union ont beaucoup diminuĂ© depuis le Moyen Âge du fait des dĂ©frichements effectuĂ©s tant pour chauffer la population que pour augmenter la production agricole face Ă  la hausse dĂ©mographique[3]. À cela est venu s'ajouter aux alentours du XVIIe siĂšcle, la construction des navires utilisĂ©s pour commercer avec les autres continents ainsi que pour les guerres[3]. Cette pĂ©riode a contribuĂ© Ă  diminuer l'importance des forĂȘts sur le sol europĂ©en[3]. Pour contrebalancer ces effets, dĂšs le XIXe siĂšcle, certaines forĂȘts artificielles ont Ă©tĂ© mis en place, tel que la forĂȘt des Landes[3]. Ainsi, depuis 1990, les forĂȘts d'Europe voient leur superficie augmenter de prĂšs de 800 000 hectares chaque annĂ©e bien que celles-ci continuent de souffrir du morcellement[4].

Dans l'Union europĂ©enne, les surfaces boisĂ©es reprĂ©sentent environ 37,8 % de la superficie totale[5] (la moyenne mondiale Ă©tant de 39 %)[6]. Sur ces 35 %, environ 66 % sont composĂ©s de forĂȘts denses[6]. Les États membres utilisent la forĂȘts notamment pour lutter contre l'Ă©rosion des sols et les autres effets nĂ©gatifs du climat[7].

Les forĂȘts de l'Union europĂ©enne continentale peuvent se subdiviser en deux catĂ©gories principales : les forĂȘts de rĂ©sineux et celle de feuillus. On distingue plusieurs types de forĂȘts[8].

ForĂȘts borĂ©ales

Les forĂȘts borĂ©ales ont une croissance lente et contiennent principalement des rĂ©sineux[9]. Elles se rencontrent en SuĂšde, en Finlande ainsi que dans les pays baltes oĂč elles couvrent la majeure partie du territoire. Certaines d'entre elles sont des forĂȘts primaires[9]. Peu d'espĂšces s'y sont dĂ©veloppĂ©es car ces rĂ©gions se caractĂ©risent par de basses tempĂ©ratures et peu d’ensoleillement[9]. Ces forĂȘts sont principalement composĂ©es d'Ă©picĂ©a, de pin sylvestre, de mĂ©lĂšze ainsi que de saule, de bouleau et de tremble[9]. Ces forĂȘts sont utilisĂ©es dans le domaine de la pĂąte Ă  papier[9].

ForĂȘts tempĂ©rĂ©es

Les forĂȘts tempĂ©rĂ©es, du fait de pluies rĂ©parties sur l'ensemble de l'annĂ©e, ont des essences plus diversifiĂ©es[9]. Cependant, le climat n'est pas homogĂšne sur l'ensemble de cette zone, il en rĂ©sulte des variations dans la composition des forĂȘts[9]. Ainsi, les forĂȘts atlantiques se composent principalement d'arbres Ă  feuille caduque tel que le chĂȘne, le hĂȘtre, l'Ă©rable, le tilleul ou le frĂȘne[9] alors que dans les forĂȘts continentales les rĂ©sineux et feuillus se mĂ©langent davantage[9].

ForĂȘts de montagne

La rĂ©partition des forĂȘts de montagne dĂ©pend tant de l'altitude que de l'orientation par rapport au Soleil[9]. Elles jouent un rĂŽle important dans la prĂ©vention des avalanches, des chutes de pierre, des glissements de terrain et de protection des sols[9].

ForĂȘts mĂ©diterranĂ©ennes

Les forĂȘts mĂ©diterranĂ©ennes se composent d'essences plus habituĂ©es aux sĂ©cheresses estivales[9]. Elles se distinguent des autres forĂȘts de l'Union en ce qu'elles sont composĂ©es d'arbres Ă  feuilles sempervirents tel que le chĂȘne vert, le chĂȘne-liĂšge, ou le chĂȘne kermĂšs[9]. L’apparition du chĂȘne pubescent et du charme marque la transition avec les forĂȘts tempĂ©rĂ©es[9].

ForĂȘt guyanaise

La forĂȘt guyanaise est l'un des Ă©cosystĂšmes les plus diversifiĂ©s au monde. En effet, la forĂȘts de Guyane est une forĂȘt primaire Ă  trĂšs haut niveau de biodiversitĂ© (hot-spot parmi les plus riches au monde) laquelle est protĂ©gĂ©e par le parc national de Guyane et six rĂ©serves naturelles[10]. L'Union europĂ©enne, ainsi que l'Union internationale pour la conservation de la nature, y recommandent des efforts particuliers de protection[11].

La forĂȘt tropicale humide de Guyane s'est paradoxalement Ă©panouie sur un des sols les plus pauvres du monde, en azote, en potassium, en phosphore et en matiĂšres organiques[10]. Pour cette raison, et parce que cette zone a toujours conservĂ© des refuges pour toutes ses espĂšces lors des pĂ©riodes sĂšches ou de glaciation terrestre, cette forĂȘt abrite des Ă©cosystĂšmes uniques qui sont parmi les plus riches et les plus fragiles du monde : forĂȘts tropicales primaires trĂšs anciennes, mangroves, savanes, inselbergs et nombreux types de zones humides[10].

Sur prĂšs de 8 millions d'hectares, soit 95 % du territoire guyanais, prĂšs de 440 000 espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales[N 4] se cĂŽtoient dont plus de 5 500 espĂšces vĂ©gĂ©tales[12] - [10]. Ce seul dĂ©partement français abrite au moins 98 % de la faune vertĂ©brĂ©e et 96 % des plantes vasculaires de France[10].

Ressources hydriques

Un grand nombre de fleuves et d'aquifÚres se trouvent dans l'Union. Les sous-sols de la plaine nord-européenne possÚdent ainsi un nombre important de nappes phréatiques[13]. PrÚs de 70 % de l'eau utilisées par l'Union européenne provient des bassins souterrains[14].

Les régions méditerranéennes ont des ressources en eau rares et irréguliÚres, ainsi Malte est en dessous du seuil de pénurie avec seulement 500 m3 par an et par habitant. Les aquifÚres sont l'unique source d'eau potable de l'ßle de Malte[14].

La communication de la Commission au Parlement du Ă©tablissait que le nombre et l'intensitĂ© des Ă©pisodes de sĂ©cheresse avait augmentĂ© de 20 % dans l'Union europĂ©enne de 1976 Ă  2006. 11 % de la population et 17 % du territoire europĂ©en connaissait un problĂšme de raretĂ© des ressources en eau[15]. Les rĂ©gions du sud de l'Europe connaissent une « rarĂ©faction de l’eau en raison de ressources hydriques restreintes, auxquelles s’ajoutent une demande Ă©levĂ©e et une diminution des prĂ©cipitations », selon un rapport publiĂ© par la Commission[16]. Un communiquĂ© a ajoutĂ© que « l’équilibre entre les besoins et les ressources en eau a atteint un seuil critique dans de nombreuses rĂ©gions de l’Europe, et l’évolution du changement climatique devrait encore aggraver la situation ». Le rapport prĂ©cise que cette sĂ©cheresse et la rarĂ©faction des ressources en eau ne touchent pas que les pays mĂ©diterranĂ©ens[16].

Le rapport ajoute que « la RĂ©publique tchĂšque, Chypre et Malte ont dĂ©clarĂ© devoir constamment faire face Ă  ce problĂšme », et « cinq États membres (Espagne, France, Hongrie, Portugal, Royaume-Uni) ont signalĂ© des sĂ©cheresses et des niveaux pluviomĂ©triques infĂ©rieurs Ă  la moyenne Ă  long terme ». La France, les Pays-Bas, la Roumanie et la SuĂšde ont ajoutĂ© devoir faire face Ă  des pĂ©nuries d'eau ponctuel localisĂ©es[16].

Toujours selon le rapport de la Commission, d'ici Ă  2050, la plupart des rĂ©gions de l'Union devraient ĂȘtre confrontĂ©es Ă  un stress hydrique modĂ©rĂ© ou sĂ©vĂšre. Les causes de cette Ă©volution sont en grande partie dues Ă  l'utilisation non-durable des ressources ainsi qu'au rĂ©chauffement climatique. Le rapport tempĂšre cependant cette rĂ©alitĂ© en affirmant que « les États membres concernĂ©s ont pris des mesures pour mĂ©nager les ressources en eau et en restreindre l’utilisation »[16].

Un plan de sauvegarde des eaux européennes est prévu pour 2010 concernant principalement l'utilisation rationnelle de l'eau notamment dans l'agriculture et dans l'environnement urbain[16].

Sous-sols

Carte de la répartition du pétrole et du gaz en Europe.

PĂ©trole

Les États membres de l'Union europĂ©enne disposent de quelques gisements pĂ©troliers dont la majeure partie se trouve en mer du Nord[17]. Le bassin de Viking Graben et la rĂ©gion de Tampen sont les principales sources de pĂ©trole du Royaume-Uni. Il s'agit d'une rĂ©gion pĂ©troliĂšre et gaziĂšre d'importance mondiale, mais qui a franchi le pic de production. Les ressources sont partagĂ©es presque Ă  Ă©galitĂ© avec la NorvĂšge[17]. Une poignĂ©e de gisements gĂ©ants (Brent, Ninian, Piper, Forties) de cette zone crĂ©Ăšrent un vĂ©ritable boom de la production dans les annĂ©es 1980[17]. Au nord du Royaume-Uni se trouve aussi la « marge Atlantique », une rĂ©gion pĂ©troliĂšre plus rĂ©cente, oĂč sont exploitĂ©s deux principaux gisements, Foinaven et Schiehallion, qui comptent parmi les plus gros producteurs britanniques[17]. En dehors de ces zones, les rĂ©serves de pĂ©trole ont une taille nĂ©gligeable. De petites rĂ©serves existent : au sud-est de la Grande-Bretagne ; dans le Bassin parisien ; dans les landes de Gascogne ; au large des cĂŽtes espagnoles ; dans le sud de la Sicile ; ainsi que de petits gisements en Hongrie, et GrĂšce[17].

SynthĂšse[18]
Pays Origine de la production Quantité produite
(barils par jour)
Quantité importée
(barils par jour)
Consommation
(barils par jour)
Allemagne Bassin du nord-ouest 156 800 2 862 000 2 437 000
Autriche 21 880 273 000 247 700
Belgique 11 220 1 120 000 608 200
Bulgarie 3 227 125 000 125 000
Chypre 0 58 930 59 000
Danemark 262 100 173 100 166 500
Espagne 27 230 1 716 000 1 482 000
Estonie 7 600 30 590 30 000
Finlande 8 718 337 900 206 200
France Bassin parisien (54 %), la rĂ©gion aquitaine (45 %) et l'Alsace (1 %)[19] 70 820 2 386 000 1 875 000
GrĂšce 6 779 520 900 414 400
Hongrie 21 430 171 600 137 300
Irlande 0 181 600 160 900
Italie 146 500 1 911 000 1 537 000
Lettonie 0 43 400 40 000
Lituanie 6 333 204 000 74 000
Luxembourg 0 50 720 43 400
Malte 0 17 910 19 000
Pays-Bas 57 190 2 426 000 922 800
Pologne 34 140 553 900 545 400
Portugal 4 721 323 000 272 200
RĂ©publique tchĂšque 10 970 219 900 207 600
Roumanie 117 000 217 000 214 000
Royaume-Uni Mer du Nord, marge Atlantique, sud-est de la Grande-Bretagne 1 502 000 1 669 000 1 491 000
Slovaquie 4 114 144 000 79 930
SlovĂ©nie 5 57 000 60 000
SuĂšde 4 833 589 900 328 100
Total Union europĂ©enne Cf. ci-dessus 2 365 000[N 5] 8 613 000[N 6] 13 630 000[N 6]

Gaz

L'Union possĂšde aussi quelques rĂ©serves de gaz naturel. Les principales zones d'extraction du gaz de l'Union europĂ©enne sont : au Royaume-Uni, oĂč les rĂ©serves sont en dĂ©clin rapide ; le gisement de Groningue (Pays-Bas), oĂč les ressources sont sous-exploitĂ©es (les Pays-Bas fournissent prĂšs de 15 % du gaz consommĂ© par l'UE) ; en Italie dans le systĂšme PĂŽ-apien ; en Allemagne, mais la production y est en dĂ©clin puisque le pays ne produit plus que 15 % de sa propre consommation[17].

En 2011, l'Union ne produit pas ou peu de gaz de schiste. NĂ©anmoins, le succĂšs de ce gaz en AmĂ©rique du Nord a incitĂ© les gĂ©ologues dans un certain nombre d’États membres Ă  examiner le potentiel de production de leurs propres schistes riches en matiĂšres organiques[20] - [21] - [22] - [23]. En dehors des Pays-Bas, dont la production de gaz est supĂ©rieure Ă  la consommation du pays, l'Union est dĂ©pendante des autres pays pour sa consommation de gaz. Les principales importations ont pour origine la Russie, l'AlgĂ©rie et la NorvĂšge. L'exploitation du gaz de schiste est ainsi perçu comme un moyen de rĂ©duire cette dĂ©pendance Ă©nergĂ©tique, du moins partiellement. Ainsi, dans le cas de la France, l'exploitation du gaz de schiste permettrait de couvrir sa consommation annuelle de gaz sans importation pendant 100 ans[24]. Cependant, certains facteurs sont diffĂ©rents entre l'Union et les États-Unis : la densitĂ© de population, le droit du sous-sol, des contraintes environnementales plus importantes, des bassins sĂ©dimentaires plus petits et un rĂ©seau de transport de gaz moins dĂ©veloppĂ© sont des Ă©lĂ©ments Ă  prendre en compte dans le cadre d'une exploitation[17].

SynthĂšse[18]
Pays Origine de la production Quantité produite en m3 Quantité importée en m3 Consommation en m3
Allemagne 15 290 000 000 95 570 000 000 96 260 000 000
Autriche 1 580 000 000 9 460 000 000 8 130 000 000
Belgique 0 16 780 000 000 16 870 000 000
Bulgarie 54 000 000 2 480 000 000 2 620 000 000
Chypre 0 0 0
Danemark 8 398 000 000 0 4 410 000 000
Espagne 13 000 000 34 670 000 000 33 880 000 000
Estonie 0 1 020 000 000 1 020 000 000
Finlande ND* 4 289 000 000 4 289 000 000
France 877 000 000 45 850 000 000 44 840 000 000
GrĂšce 9 000 000 3 556 000 000 3 528 000 000
Hongrie 2 609 000 000 9 630 000 000 11 050 000 000
Irlande 392 000 000 4 628 000 000 4 999 000 000
Italie 8 119 000 000 69 240 000 000 78 120 000 000
Lettonie 0 1 743 000 000 1 527 000 000
Lituanie 0 3 530 000 000 3 530 000 000
Luxembourg 0 1 263 000 000 1 268 000 000
Malte 0 0 0
Pays-Bas 79 580 000 000 24 600 000 000 48 600 000 000
Pologne 5 842 000 000 9 954 000 000 16 330 000 000
Portugal ND* 4 895 000 000 4 846 000 000
RĂ©publique tchĂšque 178 000 000 9 683 000 000 8 164 000 000
Roumanie 11 420 000 000 5 500 000 000 16 920 000 000
Royaume-Uni 58 560 000 000 41 060 000 000 87 450 000 000
Slovaquie 103 000 000 6 974 000 000 6 493 000 000
SlovĂ©nie 0 1 050 000 000 1 050 000 000
SuĂšde 0 1 229 000 000 1 229 000 000
Total Union europĂ©enne Cf. ci-dessus 181 600 000 000[N 7] ND* 487 900 000 000[N 6]
*ND : données non-disponibles

Minerais

Enfin, la Guyane dispose d'importantes rĂ©serves d'or, de bauxite, diamant, kaolin, manganĂšse, niobium, platine, ou encore de tantale[17]. L'art 64 du projet de loi Grenelle II prĂ©voit un « schĂ©ma dĂ©partemental d’orientation miniĂšre » pour la Guyane, promouvant une exploitation miniĂšre compatible avec les exigences de prĂ©servation de l’environnement[25].

Dépendance en matiÚre de métaux et minéraux[26] - [27]
Métal, minéral Taux de dépendance Pays d'origine de l'approvisionnement Usage
Antimoine 100 % Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine Condensateurs
BĂ©ryllium 100 % Drapeau des États-Unis États-Unis
Cobalt 100 % Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo Batterie au lithium, combustible synthétique
Fluorite 69 % Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine
Germanium 100 % Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine Fibre optique, technologies optiques
Graphite 95 % Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine
Indium 100 % Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine Petite surface photovoltaĂŻque
Magnésium 100 % Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Niobium 100 % Drapeau du Brésil Brésil Condensateurs, ferroalliage
PlatinoĂŻdes 100 % Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud
Terres rares 100 % Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine
Tantale 100 % Drapeau de l'Australie Australie Condensateurs, technologies médicales
TungstĂšne 73 % Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine

La Commission définit les trois types de catégories :

  • les matĂ©riaux critiques sont ceux dont le risque d'approvisionnement est principalement dĂ» au fait que la majeure partie de la production mondiale provient de Chine, de Russie, de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo et du BrĂ©sil. Cette concentration de la production repose, dans la plupart des cas, sur le manque de substitutabilitĂ© et du faible taux de recyclage.
  • les matĂ©riaux important Ă©conomiquement mais sans risque immĂ©diat pouvant toucher l'approvisionnement (en bas Ă  droite du tableau) sont ceux qui, par un simple changement de variables peuvent passer dans la catĂ©gories des matĂ©riaux critiques. L'Ă©tude considĂšre que les difficultĂ©s d'approvisionnement concernant ces matĂ©riaux peuvent apparaitre sur une Ă©chelle de temps plus longue.
  • les matĂ©riaux en bas Ă  gauche du tableau ne reprĂ©sentant pas de risques majeurs.

Notes

  1. Ce qui la place derriùre la Chine à 18,3 % et les États-Unis à 16,9 %.
  2. AprÚs la Chine, dont la production représente 26,9 % de la production mondiale.
  3. DerriÚre la Malaisie et l'Indonésie qui représentaient respectivement 15 % et 11,9 % de la production mondiale.
  4. Parmi lesquels plus de 1 300 espĂšces d'arbres, 1 600 espĂšces de vertĂ©brĂ©s dont : 715 espĂšces d'oiseaux, 186 espĂšces de mammifĂšres, 162 espĂšces de reptiles, 438 espĂšces de poissons d'eau douce et 101 espĂšces d'amphibiens (Blancodini et Tabarly 2005).
  5. Elle est ainsi classée 13e rang mondial.
  6. Elle est ainsi classée 2e rang mondial.
  7. Elle est ainsi classée 4e rang mondial.

Sources

Références

Bibliographie

Compléments

Articles connexes

Liens externes

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