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Relation diplomatique entre la France et la GĂ©orgie

La relation diplomatique entre la France et la GĂ©orgie la plus ancienne — en l'Ă©tat actuel des connaissances — a Ă©tĂ© Ă©tablie au XVe siĂšcle. Depuis elle s’est faite et dĂ©faite en fonction des invasions et des occupations que le Caucase a connues, pour s’établir de maniĂšre plus structurĂ©e Ă  partir de 1992, aprĂšs le retour Ă  l'indĂ©pendance de l'État caucasien.

Du XVe siĂšcle au XIXe siĂšcle

George VIII, roi de GĂ©orgie
Charles VII, roi de France

En dĂ©cembre 1460, Charles VII, roi de France, reçoit une dĂ©lĂ©gation envoyĂ©e par Georges VIII de GĂ©orgie, dirigĂ©e par Nikoloz TpilĂ©li et Pharsadan KartsikhĂ©li [1] : une lettre lui est remise, demandant une participation Ă  la lutte contre la menace turque. Quelques jours plus tard, Le duc de Bourgogne, Philippe le Bon reçoit la mĂȘme dĂ©lĂ©gation, avec la mĂȘme demande. Selon les historiens Nodar Assatiani et Alexandre Bendianichvili[Note 1] : En 1461, deux ambassadeurs se rendirent auprĂšs du roi de France Charles VII et du duc de Bourgogne Philippe le Bon, mais ni l'un ni l'autre n'acceptĂšrent leur proposition[2]. Le roi de France meurt ; les GĂ©orgiens assistent au couronnement du nouveau roi Louis XI et repartent Ă  Tiflis sans avoir pu constituer une alliance contre les Turcs, qui se sont dĂ©jĂ  saisi de Constantinople.

Entre 1515 et 1547, François Ier, reçoit Ă  son tour une dĂ©lĂ©gation diplomatique. Louis XIV, reçoit quant Ă  lui deux fois une dĂ©lĂ©gation gĂ©orgienne. La mieux connue se situe en 1714 ; elle est envoyĂ©e par le roi Vakhtang VI de Kartlie et conduite par Saba Soulkhan OrbĂ©liani, l'un de ses collaborateurs, et moine savant. David Gouramichvili Ă©crit : L'Ă©tat de la GĂ©orgie est dĂ©sastreux. Elle est devenue une pomme de discorde entre la Perse et la Turquie qui l'ont complĂštement ruinĂ©e. L'aide des royaumes chrĂ©tiens d'occident est recherchĂ©e auprĂšs du pape ClĂ©ment XI et du roi de France, Ă  la tĂȘte de la plus grande puissance de l'Ă©poque : le dĂ©cĂšs de Louis XIV interrompt les nĂ©gociations selon l'historien RaphaĂ«l Isarloff[3].

XXe siĂšcle

Georges Clemenceau, président du Conseil (1917-1920)


En 1919, lors de la ConfĂ©rence de paix de Paris[4], Georges Clemenceau -— peu disposĂ© Ă  l'Ă©gard de la RĂ©publique dĂ©mocratique de GĂ©orgie qui avait conclu une alliance avec l'Empire allemand de Guillaume II afin de contenir la menace de l'Empire ottoman — accepte nĂ©anmoins de recevoir Nicolas Tcheidze [5] et Irakli TsĂ©rĂ©tĂ©li [6], Ă  la tĂȘte de la dĂ©lĂ©gation gĂ©orgienne : ils s'Ă©taient opposĂ©s, dans leurs fonctions antĂ©rieures Ă  Petrograd, Ă  la paix sĂ©parĂ©e entre l'Empire allemand et la Russie (conclue finalement par LĂ©nine). La France refuse la proposition d'exercer un tutorat sur les affaires extĂ©rieures de la GĂ©orgie (qui aurait laissĂ© au gouvernement gĂ©orgien le plein exercice des affaires intĂ©rieures), mais reconnait de facto la rĂ©publique gĂ©orgienne.

Le , Nicolas Tcheidze pose la premiĂšre demande d'admission de la RĂ©publique dĂ©mocratique de GĂ©orgie Ă  la SociĂ©tĂ© des Nations[Note 2]. Le , la demande est renouvelĂ©e auprĂšs du SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral[Note 3]. Les reprĂ©sentants de la France (ainsi d'ailleurs que ceux de la Grande-Bretagne) expriment leurs rĂ©serves, craignant de ne pouvoir porter secours en cas d'agression : la demande est rejetĂ©e le , 19 pays ne prennent pas part au vote, 13 États votent contre et 10 États vote pour[7].

Aristide Briand, Président du Conseil (1921 en particulier)

Le , Aristide Briand, prĂ©sident du Conseil des ministres de la IIIe RĂ©publique française, adresse Ă  EvguĂ©ni GuĂ©guĂ©tchkori, ministre gĂ©orgien des Affaires Ă©trangĂšres[8], la reconnaissance de jure de la RĂ©publique dĂ©mocratique de GĂ©orgie : ce dernier retransmet au gouvernement gĂ©orgien Ă  Tiflis un tĂ©lĂ©gramme chiffrĂ© par l'intermĂ©diaire du ministĂšre français des Affaires Ă©trangĂšres[Note 4]. L'autorisation est donnĂ©e d'ouvrir une LĂ©gation gĂ©orgienne Ă  Paris, prĂ©sidĂ©e par Akaki TchenkĂ©li, ministre plĂ©nipotentiaire[9], et dont le Premier secrĂ©taire est SossipatrĂ© Assathiany[10]. L'invasion complĂšte de la GĂ©orgie par les armĂ©es de la Russie soviĂ©tique le , l'exil en France, au chĂąteau de Leuville, du gouvernement gĂ©orgien prĂ©sidĂ© par NoĂ© Jordania le et la reconnaissance de l'URSS par le gouvernement d'Édouard Herriot le ne fossoient pas les relations diplomatiques officielles entre la RĂ©publique française et la RĂ©publique dĂ©mocratique de GĂ©orgie : une clause exclut la GĂ©orgie du champ de reconnaissance de l'URSS[11].

Noé Jordania, Président de gouvernements (1918-1921)

Le , Ă  la demande de Joseph Staline, lors de la ratification du pacte franco-soviĂ©tique par Édouard Daladier, la nationalitĂ© gĂ©orgienne n'est plus reconnue par la RĂ©publique française : la LĂ©gation gĂ©orgienne de Paris est fermĂ©e. La France et la GĂ©orgie n'ont plus de relations officielles directes : l'Ă©migration politique gĂ©orgienne, selon ses obĂ©diences, entretient des relations avec les socialistes ou les chrĂ©tiens dĂ©mocrates français Ă©lus de la IIIe RĂ©publique, puis de la IVe RĂ©publique française, dans un cadre politique, et non plus d'État Ă  État.

Joseph Staline, URSS (1924-1953)
Charles de Gaulle, Président du gouvernement provisoire (1944-1946)

Le , Ă  Moscou, Staline, dirigeant de l'URSS, rappelle Ă  Charles de Gaulle, prĂ©sident du Gouvernement provisoire de la RĂ©publique française[12], l'accord signĂ© avec Franklin Roosevelt et stipulant que les soldats soviĂ©tiques — dont plusieurs milliers de GĂ©orgiens — faits prisonniers par la Wehrmacht, versĂ©s dans l'Organisation Todt comme travailleurs civils ou dans la Ostlegionen comme soldats[13], toujours prĂ©sents sur le territoire français, doivent ĂȘtre renvoyĂ©s en URSS ; plusieurs camps de regroupement sont mis en place en France, avec la prĂ©sence d'officiers soviĂ©tiques chargĂ©s des rapatriements ; certains GĂ©orgiens Ă©chappent Ă  cette double vigilance, en particulier ceux qui avaient rejoint la RĂ©sistance française durant les premiers mois de l'annĂ©e 1944 : une photographie de permet d'en dĂ©nombrer 300 Ă  Toulouse, dont Vakhtang Sekhniachvili et Pierre Kitiaschvili[14]. Par ailleurs les deux hommes d'Ètats s'entendent sur le rapatriement du TrĂ©sor national gĂ©orgien qui avait quittĂ© le territoire national le pour la France : sous la garde du Professeur TakhaĂŻchvili : 39 caisses reviennent Ă  Tbilissi le avec l'engagement que les piĂšces de joaillerie et d'orfĂšvrerie, les Ă©maux et autres objets prĂ©cieux ne seront pas dispersĂ©s[15].

Lors d'un voyage dans l'espace soviĂ©tique, du au , Vincent Auriol, ex-prĂ©sident de la IVe RĂ©publique française, ne peut effectuer la visite de Tbilissi comme il le souhaite, de violentes Ă©meutes — attribuĂ©es Ă  la tentative de russification en cours — s’y dĂ©roulent : le prĂ©sident du Conseil des ministres Guy Mollet et le ministre des Affaires Ă©trangĂšres Christian Pineau en font Ă©tat[16].

Edouard Chevardnadze, Président de la République (1992-2003)
François Mitterrand, Président de la République (1981-1995)

François Mitterrand, quatriĂšme prĂ©sident de la Ve RĂ©publique française, signe le la reconnaissance de la RĂ©publique de GĂ©orgie dirigĂ©e par Edouard Chevardnadze. Pierre Morel, en rĂ©sidence Ă  Moscou, est nommĂ© premier ambassadeur de France pour la GĂ©orgie : il tente Ă  3 reprises de rencontrer le prĂ©sident Chevardnadze pour lui remettre ses lettres de crĂ©ances : l’insĂ©curitĂ© crĂ©Ă©e Ă  Tbilissi par les conflits claniques et les groupes armĂ©s ne le permet pas. L’ambassadeur de France Ă©change les lettres d’ouverture de relations diplomatiques avec l’Ambassadeur de GĂ©orgie Ă  Moscou — exceptionnellement mandatĂ© pour cette mission — et lui remet ses lettres de crĂ©ances[17] - [Note 5].

Le , la France ouvre une ambassade Ă  Tbilissi[18]. Bernard Fassier est nommĂ© ambassadeur de France en GĂ©orgie[19]. Le , Gotcha TchogovadzĂ© est accrĂ©ditĂ© comme ambassadeur de GĂ©orgie en France[20]. La GĂ©orgie ouvre une ambassade Ă  Paris[21]. La politique française est de soutenir le prĂ©sident Chevardnadze. L’ambassadeur Fassier se rend en avion militaire gĂ©orgien Ă  Soukhoumi, encerclĂ©e par les indĂ©pendantistes abkhazes — armĂ©s par les forces russes et aidĂ©s de groupes tchĂ©tchĂšne — afin de rĂ©affirmer le soutien Ă  la souverainetĂ© de la RĂ©publique de GĂ©orgie sur la totalitĂ© de son territoire. AprĂšs la chute de la capitale abkhaze et l’exode de dizaines de milliers de civils vers la SvanĂ©tie par la vallĂ©e du Haut Kodori, 60 tonnes de vivre de premiĂšre nĂ©cessitĂ© sont envoyĂ©es par Paris et dĂ©livrĂ©es en haute montagne par des hĂ©licoptĂšres ukrainiens prĂȘtĂ©s pour l’opĂ©ration. Le prĂ©sident Chevardnadze se rend deux fois en France, en 1994 pour rencontrer François Mitterrand et en 1997 pour rencontrer Jacques Chirac : Ă  cette occasion il visite l’Écoles de Saint-Cyr CoĂ«tquidan oĂč s’était formĂ© le gĂ©orgien Dimitri Amilakvari — mort pour la France en 1942 Ă  El Alamein —[22] et le domaine gĂ©orgien de Leuville-sur-Orge Ă  l’invitation de M. Akaki Ramichvili, fils du prĂ©sident du premier gouvernement de la RĂ©publique dĂ©mocratique de GĂ©orgie, NoĂ© Ramichvili — assassinĂ© Ă  Paris en 1930 —. Un groupe d’amis de la GĂ©orgie, rĂ©unissant les reprĂ©sentants diplomatiques de la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et les États-Unis est crĂ©Ă© afin de contrebalancer l’influence de l’armĂ©e russe auprĂšs des indĂ©pendantistes abkhazes et de mieux faire respecter la position diplomatique de la FĂ©dĂ©ration de Russie dans les instances internationales (reconnaissance de l’intĂ©gritĂ© territoriale de la GĂ©orgie). Le , un traitĂ© d'entente, d'amitiĂ© et de coopĂ©ration entre la RĂ©publique française et la RĂ©publique de GĂ©orgie, est signĂ© Ă  Paris par les deux prĂ©sidents[23]. Ce traitĂ© rĂ©affirme certaines dispositions admises lors de la reconnaissance (primautĂ© du droit international et respect des valeurs universelles de libertĂ©, de dĂ©mocratie et de justice), ajoute les principes de sĂ©curitĂ© et de coopĂ©ration en Europe (rĂ©git par l'Organisation pour la sĂ©curitĂ© et la coopĂ©ration en Europe) et apporte des prĂ©cisions sur les domaines de coopĂ©ration entre les deux États (dĂ©fense, agriculture, Ă©nergie civile, recherche, Ă©conomie et finance, relations parlementaires, jumelages territoriaux, enseignement, culture, science et technique, protection de l'environnement, institutions judiciaire). Le , trois traitĂ©s bilatĂ©raux sont signĂ©s : ils concernent la confirmation de la convention franco-soviĂ©tique en vue d'Ă©viter la double imposition, un accord-cadre dans le domaine des transports, et un accord de coopĂ©ration culturelle, scientifique et technique[24].

Jacques Chirac, Président de la République (1995-2007)

Mireille Musso est nommée ambassadrice de France en Géorgie le [25] - [26]. Les coopérations parlementaire, culturelle et scientifique sont développées, avec l'aide budgétaire du Sénat français. Le président de cette institution, Christian Poncelet, se rend à trois reprises en Géorgie : les groupes interparlementaires sont constitués. Le centre culturel Alexandre Dumas est créé à Tbilissi. Une coopération scientifique s'instaure, en particulier avec les professeurs Otar et David Lortkipanidze ; des fouilles s'engagent sur les sites antiques de Vani et préhistorique de Dmanissi ; le premier homme européen y est identifié et son origine est datée à 1,8 million d'années[27]. Le un traité bilatéral supplémentaire est signé par la France, il concerne un accord de coopération dans le domaine des archives[24].

XXIe siĂšcle

Salomé Zourabichvili ambassadrice de France, ministre géorgienne (2003-2005).

SalomĂ© Zourabichvili est nommĂ©e ambassadrice de France en GĂ©orgie le [28] : elle occupe cette fonction six mois, car le , aprĂšs la RĂ©volution des Roses[29], elle est appelĂ©e Ă  la tĂȘte du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres de la GĂ©orgie Ă  la demande du prĂ©sident Mikheil Saakachvili et avec l'accord du prĂ©sident Jacques Chirac[30] - [31].

Mikheil Saakachvili, Président de la République (2004-2013).

Philippe Lefort[32] lui succĂšde jusqu'en 2007[33] - [34]. La diplomatie française Ɠuvre en prioritĂ© sur trois axes, le dialogue politique et sĂ©curitaire, l'Ă©ducation francophone et le soutien aux entreprises françaises. Le fort degrĂ© de confiance et la profondeur des Ă©changes sont facilitĂ©s par l'interlocuteur privilĂ©giĂ© cĂŽtĂ© gĂ©orgien, ancienne ambassadrice de France, et contribuent Ă  soutenir au mieux les nĂ©gociations russo-gĂ©orgiennes en vue de l'Ă©vacuation des bases russes du territoire gĂ©orgien[Note 6]. En matiĂšre d'Ă©ducation francophone, les premiĂšres classes d'une Ă©cole française sont ouvertes Ă  Tbilissi Ă  la rentrĂ©e 2006. Les bases d'un club d'affaires sont jetĂ©es, le French Business Council Georgia, sera crĂ©Ă© en 2008, mais l'amĂ©lioration du climat des relations entre les entreprises françaises prĂ©sentes sur le marchĂ© gĂ©orgien et les autoritĂ©s gĂ©orgiennes est un premier rĂ©sultat[35].

Jacques Chirac, cinquiÚme président de la Ve République française accrédite le Natia Japaridze [36] comme ambassadrice de Géorgie, puis le Mamuka Kudava [37] comme ambassadeur[38]. Le , un traité bilatéral en vue d'éviter les doubles impositions et de prévenir l'évasion fiscale en matiÚre d'impÎts sur le revenu et sur la fortune est signé[24].

Nicolas Sarkozy, Président de la République (2007-2012).

Eric Fournier[39] est nommĂ© ambassadeur de France en GĂ©orgie de 2007 Ă  2012, pĂ©riode couvrant la guerre russo-gĂ©orgienne, dĂ©clenchĂ©e le [40]. Nicolas Sarkozy, sixiĂšme prĂ©sident de la Ve RĂ©publique française et prĂ©sident en exercice de l'Union europĂ©enne, se rend le Ă  Tbilissi — aprĂšs s'ĂȘtre rendu Ă  Moscou — afin d'essayer de mettre un terme aux combats et Ă  l'occupation d'une partie du territoire gĂ©orgien[41]. La diplomatie française se mobilise, Ă  Moscou, Ă  Tbilissi et Ă  Bruxelles: un plan en 6 points[42] est acceptĂ© par toutes les parties le . Devant les violations de l'accord, le prĂ©sident français et son ministre des Affaires Ă©trangĂšres Bernard Kouchner engagent un deuxiĂšme cycle de nĂ©gociation ; l'ambassadeur de France intervient sur le terrain afin de dissuader[43] ou de protĂ©ger — 250 EuropĂ©ens sont Ă©vacuĂ©s par un vol spĂ©cial affrĂ©tĂ© par le Centre de crise du Quai d'Orsay et utilisant un aĂ©roport bombardĂ© —. Finalement, le , une manifestation de 100 000 personnes est organisĂ©e Ă  Tbilissi, sur la place de la LibertĂ©, lors de la 3e visite du prĂ©sident français, en remerciement. La diplomatie française a Ă©galement ƓuvrĂ© sur un autre axe privilĂ©giĂ©, celui des droits de l'homme : les Ă©changes de prisonniers consĂ©cutifs Ă  la guerre s'effectuent dans une tension extrĂȘme — rĂ©cit de M. Eric Fournier conduisant, lors d'une opĂ©ration nocturne, sur un pont, le passage de 5 prisonniers russes et de 15 prisonniers gĂ©orgiens, dont certains sont blessĂ©s, selon les consignes donnĂ©es par la Croix-Rouge[44] —. Enfin, Ă  la rentrĂ©e 2010, l'Ă©cole française, devenue l'École française du Caucase ouvre Parc VakĂ©, dans un Ă©difice neuf, pouvant accueillir 300 Ă©lĂšves, grĂące au soutien financier du milliardaire Bidzina Ivanichvili. Au total, de 1993 Ă  2008, l'historique des rencontres diplomatiques franco-gĂ©orgiennes dĂ©nombre une cinquantaine de visites prĂ©sidentielles, ministĂ©rielles ou parlementaires tant Ă  Tbilissi qu'Ă  Paris, hors consultations politiques ponctuelles[45]. Le , un traitĂ© bilatĂ©ral relatif Ă  la sĂ©curitĂ© est signĂ©[24].

Bidzina Ivanichvili, Premier ministre (2012-2013).
Francois Hollande, Président de la République (2012-2017).

Renaud Salins[46] est nommĂ© ambassadeur de France de 2012 Ă  2016[47]. AprĂšs le changement de majoritĂ© parlementaire gĂ©orgienne, conduit par Bidzina Ivanichvili, le prĂ©sident Saakachvili reste en place une douzaine de mois et la pĂ©riode de cohabitation — source de conflits — est observĂ©e avec attention par la diplomatie française : elle utilise le climat de confiance crĂ©Ă© depuis plusieurs annĂ©es avec les milieux politiques, parfois francophones, pour faire prĂ©valoir l'intĂ©rĂȘt supĂ©rieur du pays et l'avancement des nĂ©gociations vers un accord de coopĂ©ration avec l'Union europĂ©enne. ParallĂšlement un projet de rĂ©introduction de la langue française dans les Ă©coles publiques gĂ©orgiennes est lancĂ© ; il est financĂ© par un fonds public et privĂ©, abondĂ© par des entreprises françaises et gĂ©orgiennes, destinĂ© Ă  rĂ©munĂ©rer un corps enseignant formĂ© aux Ă©poques soviĂ©tique et post-soviĂ©tique notamment grĂące Ă  la coopĂ©ration territoriale franco-gĂ©orgienne ; 25 Ă©coles gĂ©orgiennes sont concernĂ©es. Enfin la visite du prĂ©sident François Hollande en GĂ©orgie, et celles de ministres français, accĂ©lĂšrent le projet de coopĂ©ration en matiĂšre de dĂ©fense — dĂ©jĂ  engagĂ© avec les diffĂ©rents complĂ©ments de formation militaire apportĂ©es par la France et les escales de vaisseau Ă  Batoumi —, dont les Ă©quipements de surveillance aĂ©rienne constituent le premier Ă©lĂ©ment[48]. Le , un traitĂ© bilatĂ©ral relatif Ă  l'Ă©change et Ă  la protection rĂ©ciproque des informations classifiĂ©es est signĂ©[24].

Le président Hollande, septiÚme président de la Ve République française accrédite le Ecatériné Siradzé-Delaunay [49] comme ambassadrice de Géorgie[50] - [51].

Jean-Yves Le Drian, ministre de la DĂ©fense, puis des Affaires Ă©trangĂšres.
Guiorgui Kvirikachvili, Premier ministre (2015-2018).

Le , un traité bilatéral relatif à l'établissement et aux activités de l'agence française de développement et de la société de promotion et de participation pour la coopération économique en Géorgie est signé[24]. Le , la Commission des affaires étrangÚres de l'Assemblée nationale française diffuse un rapport actant de l'amitié entre la France et la Géorgie, soutenant l'intégrité territoriale géorgienne (sécession de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud) et actant de la volonté géorgienne de rapprochement avec l'Union européenne (accord d'association et libéralisation des visas) et l'Alliance atlantique[52]. Le , la France ratifie l'Accord d'association entre la Géorgie et l'Union européenne.

Pascal Meunier est nommĂ© le ambassadeur de France en GĂ©orgie[53]. Le , la propriĂ©tĂ© du domaine gĂ©orgien de Leuville-sur-Orge est transfĂ©rĂ©e Ă  l’État gĂ©orgien, opĂ©ration facilitĂ©e par le gouvernement français Ă  la demande du gouvernement gĂ©orgien[54]. Le la directive europĂ©enne, prise Ă  l'initiative de plusieurs pays dont la France, dispensant les citoyens gĂ©orgiens de visas pour entrer dans l'espace Schengen, prend effet sous diffĂ©rentes conditions (sĂ©jour de moins de 90 jours et conditions administratives)[55]. L'entrĂ©e de citoyens français sur le territoire gĂ©orgien, pour des sĂ©jours courts, Ă©tait dĂ©jĂ  dispensĂ©e de visa.

Salomé Zourabichvili (2018-), 5e président

À l'automne 2017, l'ambassade de France en GĂ©orgie cĂ©lĂšbre le 25e anniversaire du rĂ©tablissement des relations entre la France et la GĂ©orgie : Ă  cette occasion elle diffuse sur les rĂ©seaux sociaux une sĂ©rie d'interviews, en particulier ceux de Pascal Meunier[56], de Guiorgui Margvelachvili, prĂ©sident de la RĂ©publique de GĂ©orgie[57] et TĂ©a Tsulukiani, ministre de la Justice dans le gouvernement gĂ©orgien[58].

Le , lors du centenaire de retour à l'indépendance de la Géorgie et de la proclamation de la République démocratique de Géorgie, le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangÚres, Jean-Yves le Drian, se rend en visite officielle à Tbilissi, a différents entretiens avec le président Guiorgui Margvelachvili et le Premier ministre Guiorgui Kvirikachvili, et signe un projet d'université franco-géorgienne[59].

Le , à Telavi, lors de l'investiture du 5e Président de la République de Géorgie, Salomé Zourabichvili[60], le Président de la République française, Emmanuel Macron, envoie Nicolas Sarkozy, ancien président, le représenter[61].

Diégo Colas est nommé le ambassadeur de France en Géorgie[62]. AprÚs avoir été nommée par le gouvernement géorgien, Tea Katukia présente le ses lettres de créance au président français Emmanuel Macron[63].

Le , à Paris, les ministres des Affaires étrangÚres, Jean-Yves Le Drian et Davit Zalkaliani, président la premiÚre session du Dialogue Dimitri-Amilakhvari qui couvre les relations franco-géorgiennes stratégiques dans les domaines politiques et parlementaires, économiques, militaires et sécuritaires, culturels et éducatifs[64] - [65].


Bibliographie

  • Alexandre Manvelichvili, Histoire de GĂ©orgie, Nouvelles Éditions de la Toison d’Or,
  • (en) Zurab Avalishvili, The Cross from overseas, Georgica,
  • Pierre Kitiaschvili, Du Caucase Ă  l'Atlantique. De l'ArmĂ©e rouge aux maquis de France,
  • Nodar Assatiani, Histoire de la GĂ©orgie, Éditions L'Harmattan,
  • RĂ©vaz NicoladzĂ©, Des GĂ©orgiens pour la France. ItinĂ©raires de rĂ©sistance, 1939-1945, Éditions L'Harmattan,

Notes et références

Notes

  1. La transcription en langue française des patronymes gĂ©orgiens a Ă©tĂ© stable jusqu’à la fin du XXe siĂšcle : les rĂšgles constituĂ©es par l’intermĂ©diation de la langue russe, confirmĂ©es par la LĂ©gation de la RĂ©publique dĂ©mocratique de GĂ©orgie en France (1921-1933) et proches de la prononciation en langue gĂ©orgienne, Ă©taient utilisĂ©es sans exception ; elles le sont encore aujourd’hui par le ministĂšre français des Affaires Ă©trangĂšres et par la plupart des universitaires français s’intĂ©ressant Ă  la GĂ©orgie. L’usage a progressivement changĂ© avec l’intermĂ©diation de la langue anglaise et la dĂ©finition d’une translittĂ©ration latine proche de la transcription anglaise (2002). Ainsi გიორგი áƒŻáƒáƒ•áƒáƒźáƒ˜áƒ«áƒ” donne Guiorgui DjavakhidzĂ© en transcription française et Giorgi Javakhidze en transcription anglaise (et en translittĂ©ration latine). La transcription en langue française des noms de villes a obĂ©i Ă  une Ă©volution similaire, ოზურგეთი devient OzourguĂ©ti en transcription française et Ozurgeti en transcription anglaise (et translittĂ©ration latine), avec une difficultĂ© supplĂ©mentaire liĂ©e au changement de nom de certaines villes durant l’époque soviĂ©tique (OzourguĂ©ti s’est appelĂ©e MakharadzĂ© durant 70 annĂ©es).
  2. Lettre du Président de la Délégation géorgienne à la Conférence de la Paix, au Comité exécutif et à l'Assemblée de la Société des Nations: 37 rue de la Pérouse, Paris, le 21 mai 1919. La Délégation de la République géorgienne au nom du peuple et du gouvernement géorgien a l'honneur de solliciter l'admission de la Géorgie dans la Société des Nations, conformément aux stipulations du Pacte du 28 avril 1919. Signée Nicolas Tchéidzé.
  3. Lettre du Président de l'Assemblée constituante de Géorgie et de la Délégation géorgienne à la Conférence de la Paix : Londres 1er septembre 1920, demandant inscription à la prochaine Assemblée générale à GenÚve et annonçant un mémorandum explicatif (envoyé le 18 septembre 1920). Signée Nicolas Tchéidzé.
  4. EvguĂ©ni GuĂ©guĂ©tchkori, ministre gĂ©orgien des Affaires Ă©trangĂšres, retransmet le 27 janvier 1921 par l'intermĂ©diaire du ministĂšre français des Affaires Ă©trangĂšres le tĂ©lĂ©gramme no 6551 (chiffrage no 28) au gouvernement gĂ©orgien Ă  Tiflis : 27 janvier Conseil SuprĂȘme reconnu indĂ©pendance de jure GĂ©orgie. FĂ©licite victoire remportĂ©e par GĂ©orgie grĂące Ă  union inĂ©branlable du peuple.
  5. À l’issue de la guerre russo-gĂ©orgienne d'aoĂ»t 2008, M. Pierre Morel participe, au titre de l’Union europĂ©enne, Ă  la crĂ©ation de l’instance internationale de dialogue entre la FĂ©dĂ©ration de Russie et la RĂ©publique de GĂ©orgie, tenue pluri-annuellement Ă  GenĂšve.
  6. M. Philippe Lefort participe de 2011 Ă  2013, au titre de l’Union europĂ©enne, Ă  l'instance internationale de dialogue entre la FĂ©dĂ©ration de Russie et la RĂ©publique de GĂ©orgie, tenue pluri-annuellement Ă  GenĂšve.

Références

  1. Source: Ana Cheishvili, Conservateur du patrimoine géorgien
  2. Nodar Assatinai 1997, p. 174.
  3. Raphaël Isarloff, « Aperçu géographique et abrégé de l'histoire et de la littérature géorgienne p. 98, BNF », , consulté le 8 novembre 2017.
  4. Alexandre Manvelichvili 1951, p. 430.
  5. « GĂ©orgie, Russie et France : Nicolas Tcheidze (1864-1926), homme d'État russe et gĂ©orgien », sur ColisĂ©e.
  6. « GĂ©orgie, Russie, France et États-Unis : Irakli TsĂ©rĂ©tĂ©li (1881-1959), homme d'État », sur ColisĂ©e.
  7. Alexandre Manvelichvili 1951, p. 434.
  8. « Géorgie et France : Evguéni Guéguétchkori (1881-1954), homme d'Etat transcaucasien », sur Colisée.
  9. « Géorgie et France : Akaki Tchenkéli (1874-1959), homme d'Etat transcaucasien », sur Colisée.
  10. « La Légation géorgienne en France, l'Office des réfugiés géorgiens, le Bureau des apatrides, le Conseil géorgien pour les réfugiés et l'OFPRA », sur Colisée.
  11. « Géorgie, Suisse et France : Noé Jordania (1868-1953), président des 2e et 3e gouvernements de la Ire République », sur Colisée.
  12. Comité Valmy, « Dialogue De Gaulle-Staline, Décembre 1944 », .
  13. « La LĂ©gion gĂ©orgienne (1941-1945) de l’armĂ©e allemande », sur ColisĂ©e, .
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