Relations entre la France et la GĂ©orgie
Les relations entre la France et la GĂ©orgie datent d'au moins sept siĂšcles. Les premiĂšres relations militaires connues remontent aux Croisades : les chevaliers gĂ©orgiens combattent les Sarrazins devant JĂ©rusalem aux cĂŽtĂ©s des croisĂ©s français[1]. Les premiĂšres relations religieuses connues datent de l'Ă©poque du pape Pie II, au XVe siĂšcle, lorsqu'une dĂ©lĂ©gation gĂ©orgienne se rend en France sur les conseils du Vatican[2]. Les premiĂšres relations diplomatiques connues d'Ătat Ă Ătat se nouent ainsi, lors des rĂšgnes de Charles VII Ă Paris et de Georges VIII Ă Tiflis[3]; certaines sources mentionnent des relations dĂšs Saint Louis. Bien que les hellĂ©nistes français connaissaient antĂ©rieurement la Colchide par les textes de la GrĂšce antique, les premiĂšres relations culturelles structurĂ©es datent du XVIIe siĂšcle, avec les voyageurs français dĂ©couvreurs du Caucase. Depuis le retour Ă l'indĂ©pendance de la GĂ©orgie, en 1991, les relations culturelles, diplomatiques, Ă©conomiques, mĂ©diatiques, militaires, parlementaires, religieuses, scolaires et universitaires, de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, sportives, territoriales, de la France avec ce pays, se sont densifiĂ©es. Le 29 novembre 2018, une ancienne diplomate et ambassadrice française, SalomĂ© Zourabichvili est Ă©lue prĂ©sidente de la GĂ©orgie avec prĂšs de 60 % des voix[4].
Relations entre la France et la GĂ©orgie | |
France GĂ©orgie | |
Ambassades | |
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Ambassade de France en GĂ©orgie | |
Ambassadeur | Diégo Colas |
Adresse | 49 rue Krtsanissi 0114 Tbilissi |
Ambassade de GĂ©orgie en France | |
Ambassadeur | Gocha Javakhishvili |
Adresse | 8 rue de Brémontier 75117 Paris |
Relation culturelle
La relation culturelle entre la France et la GĂ©orgie sâest Ă©laborĂ©e au rythme des civilisations mĂ©diterranĂ©ennes, probablement de maniĂšre informelle Ă lâĂ©poque des premiers siĂšcles lors de rencontres entre religieux ou au Ve siĂšcle avec Pierre l'IbĂšre : les historiens ont proposĂ© de multiples hypothĂšses, parfois sâappuyant sur des lĂ©gendes entretenues par une tradition gĂ©orgienne ancienne, parfois sur des textes retrouvĂ©s[5].Lors des Croisades les combats communs en Palestine structurent cette relation autour du christianisme. Les premiers contacts dâĂtat Ă Ătat sâĂ©tablissent sous les rĂšgnes de François Ier et de Louis XIV, et Ă©veillent un intĂ©rĂȘt. Plus tard, aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siĂšcles, les voyageurs français diffusent leur comprĂ©hension de la culture gĂ©orgienne auprĂšs des milieux savants. Fin du XIXe et dĂ©but du XXe siĂšcle les libĂ©raux et les rĂ©volutionnaires gĂ©orgiens font connaĂźtre dans leur pays les lumiĂšres politiques Ă la française. AprĂšs lâimplantation dâambassades Ă Tbilissi et Ă Paris (annĂ©es 1990), les Ă©changes culturels entre la France et la GĂ©orgie se dĂ©veloppent ; les facteurs liĂ©s Ă la mondialisation (libĂ©ralisation du commerce, facilitation du tourisme, internationalisation de lâart, accentuation des flux migratoiresâŠ) contribuent Ă formater la relation culturelle avec une nouvelle dimension.
Relation diplomatique
La relation la plus ancienne, en l'Ă©tat actuel des connaissances, a Ă©tĂ© Ă©tablie au XVe siĂšcle. Depuis elle sâest faite et dĂ©faite en fonction des invasions et des occupations que le Caucase a connues, pour sâĂ©tablir de maniĂšre plus structurĂ©e Ă partir de 1992 avec l'Ă©change d'ambassadeurs et l'implantation d'ambassades Ă Tbilissi et Ă Paris : au-delĂ de l'action quotidienne des ambassadeurs et des dĂ©placements de ministres des affaires Ă©trangĂšres, les prĂ©sidents François Mitterrand et Edouard Chevardnadze[Note 1] en 1994[6], Jacques Chirac et Mikheil Saakachvili en 2004[7], Nicolas Sarkozy et Mikheil Saakachvili en 2008 et 2010[8], François Hollande et Guiorgui Margvelachvili en 2014[9],, Emmanuel Macron et SalomĂ© Zourabichvili en 2019[10], se rencontrent tour Ă tour.
Relation Ă©conomique
La relation Ă©conomique entre les deux nations n'est prioritaire ni pour l'une, ni pour l'autre. LâĂ©conomie gĂ©orgienne reste orientĂ©e vers les pays voisins (AzerbaĂŻdjan, Russie, Turquie, Ukraine), voire vers quelques pays lointains comme la Chine ou les Ătats-Unis, et se dĂ©veloppe lentement avec certains pays de lâUnion europĂ©enne comme lâAllemagne et la Roumanie[11]. LâĂ©conomie française est peu tournĂ©e vers les pays du Partenariat oriental de l'Union europĂ©enne.
Relation médiatique
Une forte relation mĂ©diatique s'est dĂ©veloppĂ©e en France en faveur de la GĂ©orgie, de 2003 Ă 2013, et a donnĂ© une tonalitĂ© particuliĂšre aux relations franco-gĂ©orgiennes. La RĂ©volution des Roses, en novembre 2003, voit l'arrivĂ©e de Mikheil Saakachvili, et constitue la premiĂšre rĂ©volution pacifique issue de lâĂ©clatement de lâURSS: elle dĂ©clenche un dĂ©ferlement mĂ©diatique en Europe, et plus particuliĂšrement en France ; en effet le principal acteur maitrise la langue française et se prĂȘte aux entretiens, cultivant une image rĂ©solument pro-occidentale ; la ministre des affaires Ă©trangĂšres â SalomĂ© Zourabichvili â est française, ancienne ambassadeur de France, sa saga familiale devient un thĂšme mĂ©diatique quasi-inĂ©puisable. En aoĂ»t 2008, le prĂ©sident français, prĂ©sident de l'Union europĂ©enne Ă cette date, â Nicolas Sarkozy â s'implique dans l'obtention d'un cessez-le-feu Ă la guerre russo-gĂ©orgienne : l'intĂ©rĂȘt de l'opinion publique française rebondit, relativement Ă l'attitude russe. L'alternance politique pacifique lors des Ă©lections lĂ©gislatives d'octobre 2012, premiĂšre dans un pays post-soviĂ©tique, entre le Mouvement national uni de Mikheil Saakachvili et le RĂȘve gĂ©orgien de Bidzina Ivanichvili, futur premier ministre de nationalitĂ© française et devenu milliardaire en Russie, marque cette forte mĂ©diatisation de la GĂ©orgie en France, qui descend crescendo les annĂ©es suivantes.
Relation migratoire
La relation migratoire entre les deux nations sâest Ă©tablie au XIXe siĂšcle lorsque des aristocrates et des rĂ©volutionnaires gĂ©orgiens sont venus chercher les lumiĂšres françaises : elle sâest densifiĂ©e Ă partir de 1921 aprĂšs que les armĂ©es de la Russie soviĂ©tique aient envahi le territoire gĂ©orgien. Au XXe siĂšcle l'immigration gĂ©orgienne vers la France a Ă©tĂ© essentiellement politique ; 3 312 dossiers sont recensĂ©s dans les archives de l'Office des rĂ©fugiĂ©s gĂ©orgiens conservĂ©s Ă l'Office français de protection des rĂ©fugiĂ©s et apatrides. Au XXIe siĂšcle une immigration Ă©conomique s'est mise en place, ainsi d'une immigration illĂ©gale : les diffĂ©rentes estimations globales fluctuent entre 20 et 30 000 personnes. Une antenne de l'Office français de l'immigration et de l'intĂ©gration a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă Tbilissi afin d'accompagner les retours volontaires : 70 cas Ă©taient recensĂ©s en 2017[12].
En sens inverse, si des voyageurs français ont parcouru le Caucase aux XVIIIe et XIXe siĂšcles, ce nâest quâaprĂšs le rĂ©tablissement de lâindĂ©pendance de la GĂ©orgie en 1991 quâun contingent significatif de citoyens français sâest installĂ© dans ce pays : il est de 405 Ă fin 2017[13].
Relation militaire
La relation militaire entre les deux nations relĂšve de deux catĂ©gories diffĂ©rentes, celle de la relation dâĂtat Ă Ătat, et celle â asymĂ©trique â de la relation de militaires gĂ©orgiens exerçants leur activitĂ© professionnelle au service de la France, parfois reliĂ©es par le poids de lâhistoire : le , lors dâune confĂ©rence de presse commune, au palais de l'ĂlysĂ©e, afin de marquer symboliquement une nouvelle page de la relation entre les deux pays, le prĂ©sident de la RĂ©publique française, Emmanuel Macron, et la prĂ©sidente de la GĂ©orgie, SalomĂ© Zourabichvili annonçaient que le dialogue franco-gĂ©orgien serait dĂ©sormais dĂ©nommĂ© Dimitri Amilakvari, en hommage Ă l'officier de la lĂ©gion Ă©trangĂšre d'origine gĂ©orgienne venu en France en 1922, et mort pour la France Ă El-Alamein en 1942[14].
Relation parlementaire
La relation parlementaire entre la France et la GĂ©orgie est asymĂ©trique, la RĂ©publique française ayant optĂ© pour un rĂ©gime prĂ©sidentiel Ă deux chambres (SĂ©nat et AssemblĂ©e nationale), la GĂ©orgie se dirigeant vers un rĂ©gime parlementaire avec une seule chambre (Parlement). La relation entre parlementaires des deux pays a commencĂ© de facto Ă partir de 1918, lorsque la GĂ©orgie a recouvrĂ© une premiĂšre fois son indĂ©pendance ; elle sâest dĂ©veloppĂ©e Ă partir de 1991, lorsquâelle a recouvrĂ© une seconde fois son indĂ©pendance. La crĂ©ation de part et d'autre de groupes interparlementaires, « Groupe France-Caucase » â disposant d'une prĂ©sidence dĂ©lĂ©guĂ©e pour la GĂ©orgie â au SĂ©nat, et « Groupe d'amitiĂ© France-GĂ©orgie » Ă l'AssemblĂ©e nationale, a permis des visites mutuelles, souvent conduites par le prĂ©sident du SĂ©nat français ou par le prĂ©sident du Parlement de GĂ©orgie. Zourab Jvania, prĂ©sident du Parlement gĂ©orgien, fut particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© du « Groupe France - Caucase », du « Groupe d'amitiĂ© France-GĂ©orgie » et de Christian Poncelet, prĂ©sident du SĂ©nat : sa mort accidentelle â le 3 fĂ©vrier 2005 â suscita des rĂ©actions publiques[15] - [16] - [17].
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Relation religieuse
Il est probable que des contacts aient Ă©tĂ© nouĂ©s entre religieux français et gĂ©orgiens Ă la suite de la constitution de monastĂšres gĂ©orgiens en Palestine au Ve siĂšcle et lors des conciles qui aboutirent Ă la sĂ©paration des Ăglises d'Orient et d'Occident le , bien qu'aucun texte connu Ă ce jour ne le certifie avec authenticitĂ©. Selon une premiĂšre lĂ©gende, un morceau de la vraie croix aurait Ă©tĂ© donnĂ© en 1121 aux CroisĂ©s français Ă la bataille de Didgori et aurait Ă©tĂ© envoyĂ© Ă la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris ; selon une seconde lĂ©gende Louis IX â dit Saint Louis â aurait fait confectionner au XIIIe siĂšcle un reliquaire pour la Sainte-Chapelle par les orfĂšvres mingĂ©liens Ă Zougdidi ; au-delĂ des querelles religieuses â dans lesquelles le clergĂ© gĂ©orgien partage les positions du patriarcat byzantin â, les reprĂ©sentants des Ă©glises parviennent Ă maintenir un dialogue, sans toutefois empĂȘcher les combats pour la possession des territoires de l'Empire byzantin, avec la mise Ă sac de Constantinople par les croisĂ©s en 1204, puis le morcellement progressif de sa souverainetĂ© et sa quasi disparition au XVe siĂšcle, laissant cette rĂ©gion sans puissance chrĂ©tienne forte. Aujourd'hui, la relation religieuse entre la France et la GĂ©orgie est doublement asymĂ©trique ; la religion orthodoxe est minoritaire en France Ă cĂŽtĂ© de la religion catholique majoritairement dĂ©clarĂ©e â et de l' Ăglise catholique sĂ©parĂ©e de lâ Ătat â ; la religion catholique est minoritaire en GĂ©orgie Ă cĂŽtĂ© de la religion orthodoxe majoritairement dĂ©clarĂ©e â et de l' Ăglise de GĂ©orgie non sĂ©parĂ©e de lâĂtat â.
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Relation scolaire et universitaire
La relation scolaire et universitaire entre la France et la GĂ©orgie est apparue au XXe siĂšcle. Elle se situe Ă lâintersection dâensembles diffĂ©renciĂ©s comme la relation culturelle, la relation diplomatique et la relation territoriale ; elle Ă©volue lentement de la sphĂšre Ă©tatique Ă la sphĂšre privĂ©e, et a changĂ© de vĂ©hicule linguistique intermĂ©diaire[18]. Elle est portĂ©e aujourd'hui par l'Institut français de GĂ©orgie et concerne plusieurs Ă©coles primaires et secondaires en GĂ©orgie (Ăcole française du Caucase, Ăcole Marie FĂ©licitĂ© Brosset en particulier) ainsi qu'un projet d'universitĂ© franco-gĂ©orgienne lancĂ© le [19].
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Relation de sécurité intérieure
La relation de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure entre la France et la GĂ©orgie est nĂ©e avec les premiers Ă©changes diplomatiques entre les deux royaumes au XVe siĂšcle[20], nĂ©anmoins elle a commencĂ© Ă prendre dimension au XIXe siĂšcle avec les quelques opposants gĂ©orgiens Ă lâEmpire russe, parfois rĂ©volutionnaires, rĂ©fugiĂ©s sur le territoire français[21].
La premiĂšre concertation officielle concernant les activitĂ©s du crime organisĂ© gĂ©orgien sur le territoire français date du , entre les ministres de lâIntĂ©rieur français, Manuel Valls, et gĂ©orgien, Irakli Garibachvili[22].
Quelques annĂ©es plus tard, le , les ministres de lâintĂ©rieur français, GĂ©rard Collomb, et gĂ©orgien, Giorgi Gakharia ajoutent officiellement Ă leur ordre du jour le sujet des enjeux de lâimmigration irrĂ©guliĂšre en France[23].
Les cellules chargées de ces questions sont progressivement renforcées au sein des ambassades, tant à l'Ambassade de Géorgie en France qu'à l'Ambassade de France en Géorgie en liaison directe avec les ministÚres de l'Intérieur concernés[24].
Relation sportive
La relation sportive entre la France et la GĂ©orgie date du XXe siĂšcle et relĂšve de deux catĂ©gories diffĂ©rentes, celle de la relation dâune nation europĂ©enne avec une autre nation europĂ©enne au sein de fĂ©dĂ©rations sportives internationales, et celle â asymĂ©trique â de la relation de sportifs gĂ©orgiens venus exercer leur activitĂ© temporairement â ou dĂ©finitivement â en France afin de contribuer au succĂšs des clubs qui les ont engagĂ©s.
Pour la premiĂšre catĂ©gorie, en sports individuels, elle sâexerce pleinement en judo, en lutte, en haltĂ©rophilie ; en sports collectifs, rugby Ă XV et football, les deux nations jouent dans deux divisions diffĂ©rentes.
Pour la seconde catĂ©gorie, la professionnalisation a conduit certains sportifs gĂ©orgiens de haut niveau Ă jouer dans des clubs français, rugby Ă XV, football, basketball, et parfois mĂȘme Ă acquĂ©rir la nationalitĂ© française afin de concourir aux championnats de France (judo, lutte libre, lutte contact, boxe anglaise, volley-ball) : les deux exemples les plus emblĂ©matiques en sont Victoria Ravva[25] 19 fois championne de France avec le Racing Club de Cannes et Nino Maisuradze championne de France dâĂ©checs Ă 4 reprises (dont 2 fois en parties rapides)[26].
Relation territoriale
La relation territoriale entre la France et la GĂ©orgie, crĂ©ant un lien officiel entre des entitĂ©s territoriales des deux pays, date de lâĂ©poque soviĂ©tique, en 1979 : elle concerne d'abord le jumelage des villes de Nantes et de Tbilissi, signĂ© par les maires de ces deux villes Alain ChĂ©nard et Gouram Gabounia[27]. Dâautres rapprochements territoriaux se sont mis en place ensuite, comme le jumelage entre le dĂ©partement de lâYonne et la rĂ©gion de KakhĂ©tie ou la coopĂ©ration dĂ©centralisĂ©e entre les communes de Souvigny et de Mtskheta. Certains autres sont en sommeil comme la coopĂ©ration dĂ©centralisĂ©e entre les communes de La Capelle et de Satchkhere, ou sont restĂ©s Ă lâĂ©tat de projet, comme pour lâagglomĂ©ration de Lyon ou la commune de Leuville-sur-Orge. Parfois aussi des rapprochements sectoriels â et plus limitĂ©es dans le temps â ont vu le jour comme celui entre Strasbourg et Koutaissi dans le domaine de la dĂ©mocratie locale.
Deux facteurs ont favorisĂ© ces situations, un facteur humain lorsque certains interlocuteurs français connaissaient la GĂ©orgie (Alain ChĂ©nard et Jean-Marc Ayrault pour Nantes ou Jacques Fleury[28] pour Souvigny), et un facteur associatif lorsque des associations de la loi de 1901 prenaient le relai des collectivitĂ©s territoriales comme lâAssociation Nantes-Tbilissi[29], ou lâassociation Yonne-KakhĂ©tie[30]. Ă contrario deux facteurs ont parfois Ă©tĂ© dĂ©favorables, le retrait de ces personnalitĂ©s (Gaston BouatchidzĂ© Ă Nantes) et la diminution des dotations territoriales allouĂ©es Ă ces coopĂ©rations.
Notes et références
Notes
- La transcription en langue française des patronymes gĂ©orgiens a Ă©tĂ© stable jusquâĂ la fin du XXe siĂšcle : les rĂšgles constituĂ©es par lâintermĂ©diation de la langue russe, confirmĂ©es par la LĂ©gation de la rĂ©publique dĂ©mocratique de GĂ©orgie en France (1921-1933) et proches de la prononciation en langue gĂ©orgienne, Ă©taient utilisĂ©es sans exception ; elles le sont encore aujourdâhui par le ministĂšre français des Affaires Ă©trangĂšres et par la plupart des universitaires français sâintĂ©ressant Ă la GĂ©orgie. Lâusage a progressivement changĂ© avec lâintermĂ©diation de la langue anglaise et la dĂ©finition dâune translittĂ©ration latine proche de la transcription anglaise (2002). Ainsi áááá áá áŻááááźáá«á donne Guiorgui DjavakhidzĂ© en transcription française et Giorgi Javakhidze en transcription anglaise (et en translittĂ©ration latine). La transcription en langue française des noms de villes a obĂ©i Ă une Ă©volution similaire, áááŁá áááá devient OzourguĂ©ti en transcription française et Ozurgeti en transcription anglaise (et translittĂ©ration latine), avec une difficultĂ© supplĂ©mentaire liĂ©e au changement de nom de certaines villes durant lâĂ©poque soviĂ©tique (OzourguĂ©ti sâest appelĂ©e MakharadzĂ© durant 70 annĂ©es).
Références
- Kalistrat Salia, Histoire de la nation géorgienne, Paris, Nino Salia, , 184 p.
« Ces GĂ©orgiens sont venus pour dĂ©livrer la Terre-Sainte de JĂ©rusalem et pour soumettre tous les territoires de paĂŻens » (dĂ©but du XIIIe siĂšcle). - Les premiers contacts entre l'Ăglise de GĂ©orgie et l'Ăglise romaine datent au plus tard du VIe siĂšcle, sans prĂ©cision connue concernant l'Ăglise de France « Histoire de GĂ©orgie » par Alexandre Manvelichvili, 1951, Paris, Nouvelles Ăditions de la Toison d'Or.
La correspondance du Catholicos Kyrion avec le pape Grégoire Ier et le patriarche de Jérusalem apporte à ce sujet une contribution précieuse. - Nodar Assatiani et Alexandre Bendianachvili, L'Histoire de la Géorgie, Paris, L'Harmattan, , 335 p. (ISBN 2-7384-6186-7), p. 174
« En 1461, deux ambassadeurs se rendirent auprÚs du roi de France Charles VII et du duc de Bourgogne Philippe le Bon, mais ni l'un ni l'autre n'acceptÚrent leur proposition » (Participation à la lutte contre les Turcs, NDLR). - « Géorgie. Analayse de l'élection présidentielle de 2018 », sur Regard sur l'Est, .
- Jean-Pierre Mahé, « Les Géorgiens sur le Sinaï : découverte de nouveaux manuscrits », sur CLIO, .
- (en) « French President François Mitterrand speaks to his Georgian counterpart Eduard Shevardnadze on January 21 1994 », sur Getty Image, 2& janvier 1994.
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- Ambassade de France en Géorgie, « Communiqué de presse », .
- Ambassade de France en Géorgie, « Interview de M. Bruno Balduc, attaché de sécurité intérieure de l'ambassade de France en Géorgie », sur YouTube, .
- « Le dernier smash de Victoria Ravva », sur Le Monde, .
- « Nino Maisuradze, championne de France de parties rapides 2018 ! », sur Echecs Association, .
- « Nantes - Tbilissi : 30 années de jumelage (2009) », sur Colisée.
- « AprÚs une vie professionnelle bien remplie, Jacques Fleury investit pour sa ville natale », sur La Montagne, .
- « Association Nantes Tbilissi », sur Ville de Nantes.
- « Henri de Raincourt raconte la coopération entre l'Yonne et la Géorgie province de Kakhétie », sur Auxerre tV, ;
Voir aussi
Articles connexes
- Relations entre la Géorgie et l'Union européenne
- Patronymes et lieux géographiques géorgiens : tables de transcription française et anglaise, table de translittération latine
- Cinéma géorgien
- Polyphonie géorgienne
- Francophonie en GĂ©orgie
- Institut français de Géorgie
- Ăcole française du Caucase
- Ăcole Marie FĂ©licitĂ© Brosset (en)
- Français de Géorgie
- Ămigration gĂ©orgienne vers la France
Liens externes
- France Diplomatie : "GĂ©orgie. Relations bilatĂ©rales", MinistĂšre de lâEurope et des Affaires Ă©trangĂšres, 20 aoĂ»t 2019
- MinistÚre des Affaires étrangÚres : "Relations bilatérales", Ambassade de Géorgie en France et à Monaco, 8 janvier 2020
- L'Année francophone internationale : "Géorgie - Une année d'actualité - 2019", Mirian Méloua, 18 février 2020
- L'Année francophone internationale : "Géorgie. Retour sur l'année 2018", Mirian Méloua, 2 janvier 2019
- L'Année francophone internationale : "Géorgie. Retour sur l'année 2017", Mirian Méloua, 6 janvier 2018
- L'Année francophone internationale : "Géorgie. Retour sur l'année 2016", Mirian Méloua, 15 septembre 2016
- L'Année francophone internationale : "Géorgie. Retour sur l'année 2015", Mirian Méloua, 24 novembre 2015