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Michel Tamarati

Michel Tamarati, nĂ© Alexander Tamarachvili (gĂ©orgien áƒáƒšáƒ”áƒ„áƒĄáƒáƒœáƒ“áƒ áƒ” თამარაჹვილი), Ă  AkhaltsikhĂ©, en GĂ©orgie (Ă  l'Ă©poque dans l'Empire russe), en septembre 1858 et dĂ©cĂ©dĂ© le , est un prĂȘtre catholique gĂ©orgien devenu historien[1].

Michel Tamarati
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
SĂ©pulture
Nom dans la langue maternelle
მიჼეილ თამარაჹვილი
Nationalités
italienne ( - )
russe
Formation
Activité
Autres informations
Ordre religieux
Servites of the Immaculate Conception (d)

Biographie

Jeunesse

Il nait dans une famille catholique gĂ©orgienne. AprĂšs ses Ă©tudes Ă  AkhaltsikhĂ©, il est envoyĂ© d’abord Ă  KoutaĂŻssi, puis Ă  Constantinople, en 1878, dans un collĂšge catholique paroissial, et ensuite en Espagne pour trois annĂ©es.

Ordination

À son retour Ă  Constantinople, il est ordonnĂ© prĂȘtre sous le nom de Michel ((ka) მიჼეილ). En 1888, il obtient le diplĂŽme du sĂ©minaire Saint Lazare de Paris, retourne en GĂ©orgie et devient prĂȘtre de l’église de l’Assomption Ă  Tiflis.

En 1891, devant la pression des autorités impériales russes, il part pour Rome et obtient un doctorat en théologie de l'Académie pontificale saint Thomas d'Aquin en 1894.

Historien

Il se consacre ensuite aux recherches relatives Ă  l’histoire du catholicisme romain en GĂ©orgie, ainsi qu’aux interactions culturelles et politiques entre la GĂ©orgie et l’Occident chrĂ©tien.

DécÚs et commémorations

Michel Tamarati meurt le en essayant de sauver un homme de la noyade en mer prÚs de Santa Marinella, en Italie[1] : il est inhumé à Civitavecchia. En 1978, sa dépouille est transférée au Panthéon de Didube à Tbilissi.

En 2011, Ă  l'occasion du centenaire de sa mort, une cĂ©rĂ©monie commĂ©morative est organisĂ©e Ă  la CongrĂ©gation de saint Joseph Ă  Albano Laziale, dirigĂ©e par Mgr Gino Reali, Ă©vĂȘque de Porto-Santa Rufina, et prĂ©sidĂ©e par KĂ©thĂ©vane Bagration de Moukhrani, ambassadeur de GĂ©orgie au Saint-SiĂšge et Ă  Marcello Celestini, ambassadeur de l'Ordre militaire souverain de Malte auprĂšs du Saint-SiĂšge[2]. Une messe commĂ©morative est Ă©galement tenue Ă  la cathĂ©drale catholique romaine de l'Assomption, Ă  Tbilissi.

ƒuvres

  • 1902 : « L’Histoire du catholicisme romain parmi des GĂ©orgiens » ((ka) : ისჱორია კათოლიკობისა Ⴤართველთა ჹორის)[3],
  • 1910 : « L'Église gĂ©orgienne des origines jusqu'Ă  nos jours », en langue française et ayant reçu un prix spĂ©cial du Saint-SiĂšge [2] - [4]. Il y critique l’abrogation de l’autocĂ©phalie de l’Église orthodoxe de GĂ©orgie dĂ©cidĂ©e par l’Empire russe au profit de l’Église orthodoxe de Russie[5]. L’ambassade de Russie aurait achetĂ© un maximum d’exemplaires de ce livre afin de les dĂ©truire, selon l’historien David Marshall Lang[5].

L’essentiel de ses ouvrages est prĂ©servĂ© au Centre national gĂ©orgien des Manuscrits[6].

Notes et références

Articles connexes

Liens externes

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