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1921 en GĂ©orgie

Cette page recense des événements qui se sont produits durant l'année 1921 en Géorgie.

Chronologies
1918 1919 1920 1921 1922 1923 1924
DĂ©cennies :
1890 1900 1910 1920 1930 1940 1950
SiĂšcles :
XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe
Millénaires :
-Ier Ier IIe IIIe
Chronologies géographiques


Blason de la RSS de Géorgie (25 février 1921)

Évùnements

Janvier

FĂ©vrier

    • EntrĂ©e sur le territoire gĂ©orgien par la frontiĂšre armĂ©nienne (Lori) de dĂ©tachements de la XIĂšme armĂ©e de la Russie soviĂ©tique[3].
    • EntrĂ©e sur le territoire gĂ©orgien par la frontiĂšre azerbaĂŻdjanaise de dĂ©tachements de la XIĂšme armĂ©e soviĂ©tique, renforcĂ©s d’unitĂ©s de cavalerie[4].
    • Rappel par le gouvernement du gĂ©nĂ©ral Guiorgui KvinitadzĂ© au poste de commandant en chef de l'armĂ©e nationale gĂ©orgienne — cavaliers (400), corps de Cadets (1 000), Garde populaire (5 000) et volontaires (20 000) —.
    • Vote de la Constitution de la RĂ©publique dĂ©mocratique de GĂ©orgie par l'AssemblĂ©e constituante.
    • Message tĂ©lĂ©graphique du prĂ©sident du gouvernement gĂ©orgien, NoĂ© Jordania ,Ă  LĂ©nine et Ă  Trotsky, aprĂšs la rĂ©ponse Ă  Gueorgui Tchitcherine la veille, demandant l’arrĂȘt de l’invasion soviĂ©tique
    • Ultimatum[5] envoyĂ© par le gouvernement de la Turquie, d’Ankara Ă  Tiflis, afin d’évacuer les districts d’Ardahan et d’Artvin conformĂ©ment aux TraitĂ©s de Brest-Litovsk signĂ©s le par la Russie soviĂ©tique et l’Empire allemand, et Ă  la Convention signĂ©e le entre l’Empire ottoman et la RĂ©publique dĂ©mocratique de GĂ©orgie.
    • Menace d’encerclement militaire de Tiflis[6].
    • EntrĂ©e sur le territoire gĂ©orgien par le col de Mamissoni (2 820 mĂštres) de dĂ©tachements d’infanterie de l’armĂ©e soviĂ©tique, en provenance de l’OssĂ©tie du Nord et ayant pour objectif KoutaĂŻssi.

Mars

    • EntrĂ©e sur le territoire gĂ©orgien par Soukhoumi de dĂ©tachements de la IXĂšme armĂ©e de la Russie soviĂ©tique.
    • Plus de 50 000 soldats soviĂ©tiques prĂ©sents sur le territoire gĂ©orgien : divisions d’infanterie, rĂ©giments de cavalerie (Semion Boudienny et Jloba), trains blindĂ©s, chars britanniques (pris aux armĂ©es blanches) et Ă©lĂ©ments d’aviation[3].
    • EntrĂ©e soviĂ©tique Ă  KoutaĂŻssi, aprĂšs Ă©vacuation de l’assemblĂ©e constituante et du gouvernement gĂ©orgiens vers Batoumi.
    • EntrĂ©e soviĂ©tique dans le port de Poti.
    • Votes de l’AssemblĂ©e constituante gĂ©orgienne — rĂ©unie Ă  Batoumi et prĂ©sidĂ©e par Nicolas TchkhĂ©idzĂ© — : redĂ©nomination en Parlement / motion en faveur du dĂ©part du gouvernement en exil — prĂ©sidĂ© par NoĂ© Jordania — afin de continuer le combat.
    • EntrĂ©e de l’armĂ©e turque (Kyazim Bey) dans les faubourgs de Batoumi.
    • Accord tacite entre le gouvernement gĂ©orgien et le commandement des armĂ©es soviĂ©tiques afin de laisser le temps aux derniĂšres unitĂ©s des forces gĂ©orgiennes de repousser l’offensive turque[10].
    • Embarquement de la plupart des membres du Parlement et du gouvernement gĂ©orgiens sur le croiseur cuirassĂ© français Ernest Renan Ă  destination de Constantinople.
    • Intensification des combats dans la ville de Batoumi entre l’armĂ©e turque et les unitĂ©s gĂ©orgiennes (Guiorgui Mazniachvili) et reprise de la ville[11].
    • EntrĂ©e de l’ArmĂ©e rouge quelques heures plus tard, sans combat : le district de Batoumi reste gĂ©orgien contrairement aux TraitĂ©s de Brest-Litovsk.
    • Bilan global pour les forces militaires gĂ©orgiennes : 3 000 soldats et 5 000 civils tuĂ©s, expatriation des officiers supĂ©rieurs et des Cadets survivants (Pologne, France)[12].

Juillet

Août

    • Naissance du cinĂ©aste RĂ©zo Ebralidze.

Octobre

Novembre

    • DĂ©cĂšs Ă  l'Ă©tranger du peintre Chalva KikodzĂ©.

DĂ©cembre

Bibliographie

  • RĂ©publique de GĂ©orgie, MĂ©moire sur l’invasion de la GĂ©orgie par les armĂ©es de la Russie des Soviets, Imprimerie A. Simon et Cie,
  • Alexandre Manvelichvili, Histoire de GĂ©orgie, Nouvelles Éditions de la Toison d’Or,
  • Kalistrat Salia, Histoire de la Nation gĂ©orgienne, Éditions Nina Salia,
  • Nodar Assatiani, Histoire de la GĂ©orgie, Éditions L'Harmattan,
  • (en) Alexander Mikaberidze, Historical Dictionary of Georgie, Lanham (Md.), Scarecrow Press, , 733 p. (ISBN 978-0-8108-5580-9 et 0-8108-5580-1)
  • Pierre Razoux, Histoire de la GĂ©orgie : la clĂ© du Caucase, Paris, Éditions Perrin, , 400 p. (ISBN 978-2-262-02645-5)
  • RĂ©mi Grulois, L’avenir des RĂ©publiques d’Abkhazie et d’OssĂ©tie du Sud au lendemain de la Guerre des cinq jours d’aoĂ»t 2008, Institut d’Études politiques de Lyon, (lire en ligne)

Notes et références

  1. Archive de la République indépendante de Géorgie, BDIC, microfilms, bobine 97, boßte 31, parte 10 : « Reconnaissance par la France de la République démocratique de Géorgie ».
  2. « La Légation géorgienne en France, l'Office des réfugiés géorgiens, le Bureau des apatrides, le Conseil géorgien pour les réfugiés et l'OFPRA », sur Colisée, (consulté le ).
  3. Pierre Razoux 2009, p. 139.
  4. RĂ©publique de GĂ©orgie 1921, p. 4.
  5. RĂ©publique de GĂ©orgie 1921, p. 5.
  6. Pierre Razoux 2009, p. 141.
  7. RĂ©publique de GĂ©orgie 1921, p. 6.
  8. (en) Archontology : « Georgia (Soviet Republic), Chairmen of the Revolutionary Committee: 1921-1922 », (consulté le 23 novembre 2017).
  9. RĂ©mi Grulois 2011, p. 13.
  10. Pierre Razoux 2009, p. 142.
  11. « Adjarie : 16 , 17, 18, 19 et 20 mars 1921 », sur Colisée, (consulté le ).
  12. Pierre Razoux 2009, p. 143.
  13. Burusi : რევაზ ლა჊იძე..
  14. Alexander Mikaberidze 2007, p. Kars, Treaty of (1921).

Voir aussi

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