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Dialogue Dimitri-Amilakhvari

Le dialogue Dimitri-Amilakhvari[Note 1] est une nouvelle page des relations entre la France et la Géorgie, ouverte par le président de la République française Emmanuel Macron et la présidente de la Géorgie Salomé Zourabichvili, le à Paris[1] - [2].

Dialogue Dimitri-Amilakhvari
Drapeau de la France
Drapeau de la GĂ©orgie
France et GĂ©orgie (pays)
France GĂ©orgie
Ambassades
France
Ambassadeur Diégo Colas
Adresse 49, rue Krtsanissi, 0114 Tbilissi
GĂ©orgie
Ambassadeur Tea Katukia
Adresse 104, avenue Raymond-Poincaré, 75116 Paris

Dimitri Amilakhvari

Le dialogue porte le nom d’un lieutenant-colonel de la LĂ©gion Ă©trangĂšre, Dimitri Amilakhvari, cadet de l’armĂ©e nationale gĂ©orgienne, arrivĂ© en France en 1922 aprĂšs l’invasion de son pays par les armĂ©es de la Russie soviĂ©tique, formĂ© Ă  Saint-Cyr, engagĂ© dans l’armĂ©e française, combattant de la Seconde Guerre mondiale sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Koenig, dĂ©corĂ© par le GĂ©nĂ©ral de Gaulle de la Croix de la LibĂ©ration et mort pour la France Ă  la bataille d’El-Alamein en Égypte[3].

Domaines couverts

Les domaines couverts sont non seulement ceux de la politique et du parlementaire, mais aussi ceux de la dĂ©fense, de la sĂ©curitĂ©, de l’économie et du commercial, de la culture et de l’éducatif[4].

Politique

Le , Ă  Paris, sous la co-prĂ©sidence de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires Ă©trangĂšres de la RĂ©publique française, et de Davit Zalkaliani ministre des Affaires Ă©trangĂšres de la GĂ©orgie, la premiĂšre session politique du dialogue est ouverte[5].

DĂ©fense

Le , Ă  Paris, sous la co-prĂ©sidence du vice-amiral d’escadre HervĂ© de Bonnaventure, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint des relations internationales et de la stratĂ©gie, et de Lela Chikovani, premiĂšre vice-Ministre de la DĂ©fense, un plan de coopĂ©ration est signĂ©[6].

Économie

Le , Ă  Paris, se tient une rĂ©union entre le MEDEF international et une dĂ©lĂ©gation gĂ©orgienne conduite par Genadi Arveladze, vice-ministre de l’Économie et du dĂ©veloppement durable de la GĂ©orgie, et Khatia Tsilosani, vice-ministre de l’Environnement et de l’agriculture de la GĂ©orgie : les questions des exportations gĂ©orgiennes vers la France (citrons, thĂ©, miel, noisettes et baies) et des investissements français en GĂ©orgie sont abordĂ©es, ainsi que celles relatives Ă  la pharmacie et au tourisme[7] - [8] - [9].

Éducation

Le , Ă  Paris, un accord entre cinq Ă©tablissements supĂ©rieurs français (universitĂ© de Rennes 1, INSA Rennes, universitĂ© de Lyon 2, universitĂ© de Montpellier et SupAGro Montpellier) et deux Ă©tablissements supĂ©rieurs gĂ©orgiens (universitĂ© d'État de Tbilissi et universitĂ© technique gĂ©orgienne) est signĂ© afin de crĂ©er une universitĂ© franco-gĂ©orgienne Ă  Tbilissi, Ă  la rentrĂ©e 2020[10].

Notes et références

Notes

  1. La transcription en langue française des patronymes gĂ©orgiens a Ă©tĂ© stable jusqu’à la fin du XXe siĂšcle : les rĂšgles constituĂ©es par l’intermĂ©diation de la langue russe, confirmĂ©es par la LĂ©gation de la RĂ©publique dĂ©mocratique de GĂ©orgie en France (1921-1933) et proches de la prononciation en langue gĂ©orgienne, Ă©taient utilisĂ©es sans exception ; elles le sont encore aujourd’hui par le ministĂšre français des Affaires Ă©trangĂšres et par la plupart des universitaires français s’intĂ©ressant Ă  la GĂ©orgie. L’usage a progressivement changĂ© avec l’intermĂ©diation de la langue anglaise et la dĂ©finition d’une translittĂ©ration latine proche de la transcription anglaise (2002). Ainsi გიორგი áƒŻáƒáƒ•áƒáƒźáƒ˜áƒ«áƒ” donne Guiorgui DjavakhidzĂ© en transcription française et Giorgi Javakhidze en transcription anglaise (et en translittĂ©ration latine). La transcription en langue française des noms de villes a obĂ©i Ă  une Ă©volution similaire, ოზურგეთი devient OzourguĂ©ti en transcription française et Ozurgeti en transcription anglaise (et translittĂ©ration latine), avec une difficultĂ© supplĂ©mentaire liĂ©e au changement de nom de certaines villes durant l’époque soviĂ©tique (OzourguĂ©ti s’est appelĂ©e MakharadzĂ© durant 70 annĂ©es).

Références

  1. Présidence de la République française, « Conférence de presse conjointe avec Salomé Zourabichvili, Présidente de la Géorgie », sur Site offiiciel, .
  2. (en) Présidence de la Géorgie, « President Zourabichvili and President Macron Sign the Declaration of Cooperation on Establishing the Dimitri Amilakhvari Georgian-French Dialogue », sur Site officiel, .
  3. « Géorgie: Macron veut ouvrir «une nouvelle page» », sur Le Figaro, .
  4. (en) « 1st meeting of historic French-Georgian Dimitri Amilakhvari dialogue format to be held in Paris », sur Agenda Georgia, .
  5. MinistĂšre de l’Europe et des affaires Ă©trangĂšres de la RĂ©publique française, « GĂ©orgie - PremiĂšre session du dialogue Dimitri-Amilakhvari (Paris, 02.12.19) », sur Site officiel, .
  6. MinistÚre de la Défense de la République française (DGRIS), « Premier dialogue stratégique franco-géorgien, 17 avril 2019 », sur Site officiel, .
  7. (en) MinistĂšre de l’Environnement et de l’agriculture de la GĂ©orgie, « French-Georgian business council held in Paris », sur Site officiel, .
  8. (en) MinistĂšre de l’économie et du dĂ©veloppement durable de la GĂ©orgie, « Genadi Arveladze at French-Georgian Business Council », sur Site officiel, .
  9. (en) Tamilla Mammadova, « MEDEF International French-Georgian business council held in Paris », sur MEDEF International, .
  10. (en) MinistĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la recherche de la RĂ©publique française, « Un nouveau pas franchi pour l'universitĂ© franco-gĂ©orgienne avec la signature d'un accord entre les Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur », sur Site officiel, .
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