Politique dans la Seine-Saint-Denis
La politique en Seine-Saint-Denis reste marquée par une longue domination du Parti communiste français. La Seine-Saint-Denis est l'un des départements constituant la Ceinture rouge historique de Paris. C'est un fief historique de la gauche, et en particulier du parti communiste, héritage d'un découpage tacite des zones d'influence entre le PCF et la droite sous De Gaulle[1].
Après avoir détenu la majorité des villes et la totalité des postes de députés ainsi que la majorité absolue au Conseil général de la Seine-Saint-Denis de 1967 à 2001 (avec l'emblématique Georges Valbon), le PCF a détenu la présidence du département jusqu'en mars 2008, avant de passer le relais au Parti socialiste. Si le PS est devenu force majoritaire du département vers 2007-2008, la droite et le centre ont également étendu une influence qui restait relativement limitée jusqu'en 2001.
Le département est riche de personnalités d'envergure nationale.
Chronologie
Avant la Seine-Saint-Denis
Du début du siècle à 1968, le territoire de l'actuelle Seine-Saint-Denis a aussi été marqué par la gauche. Le , Jean Jaurès fait un célèbre discours au Pré-Saint-Gervais, sur la butte du Chapeau-Rouge devant 150 000 personnes[2].
Le développement de l'industrie dans la banlieue ouvrière proche de Paris fait émerger, avant le Front populaire, plusieurs figures communistes, Fernand Grenier, Jacques Doriot[3], Théophile Gaubert à Neuilly-sur-Marne, voire socialistes comme Alexandre Bachelet.
Cinquante-cinq municipalités communistes et une trentaine de municipalités socialistes ont été élues dans les départements de la Seine et de Seine-et-Oise, dessinant autour de Paris ce qu’on appelle désormais « la ceinture rouge », selon l'expression employée pour la première fois par Paul Vaillant-Couturier. Parmi les communes ayant élu un maire communiste avant les élections municipales de 1935 figurent Bobigny (1919), Saint-Denis (1920), Villetaneuse (1920), Pierrefitte-sur-Seine (1929) et Villepinte (1932), tandis qu'à l'occasion de celles-ci, le PCF dirige aussi Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Bondy, Drancy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Romainville et Tremblay-lès-Gonesse. Aux élections législatives de 1936, la banlieue parisienne envoie 27 députés communistes – dont Jacques Duclos, élu à Montreuil – sur 72 à l’Assemblée nationale[4].
Dans les années 1930, des scissions se produisent. Jacques Doriot est exclu du PCF en 1934 et fonde en 1936 le Parti populaire français (PPF), un parti fasciste, tandis que Fernand Grenier récupère la municipalité de Saint-Denis au profit du PCF en 1937. Albert Richard, maire communiste de Pierrefitte-sur-Seine, rejoint lui aussi le PPF, de même que Jules Lauze, maire de Villetaneuse de 1919 à 1935. Sous l'Occupation, certains participèrent à la collaboration : Jacques Doriot à Saint-Denis, Pierre Laval à Aubervilliers[5], Jean-Marie Clamamus à Bobigny...
À la Libération, des résistants communistes prennent le pouvoir dans de nombreuses mairies : Maurice Nilès à Drancy, Jean Lolive à Pantin, Auguste Gillot à Saint-Denis... Le PCF connaît un âge d'or, terni par des exclusions sommaires comme celles de Charles Tillon, maire d'Aubervilliers. La SFIO, avec des personnalités comme Alfred-Marcel Vincent ou Maurice Coutrot, joue les seconds rôles, limitée à quelques villes qu'elle tient de longue date comme Bondy ou Le Pré-Saint-Gervais.
La période rouge
La Seine-Saint-Denis vote très majoritairement à gauche depuis fort longtemps, avec, cependant, quelques différences de comportements électoraux entre les communes issues de l'ancien département de la Seine et celles issues de l'ancienne Seine-et-Oise. La droite dispose de quelques bastions anciens dans l'est du département comme Gagny, Le Raincy ou Villemomble incarné par le gaulliste Robert Calméjane. Le PS a longtemps dû se contenter de quelques bastions hérités de la SFIO comme Bondy, Sevran, Le Pré-Saint-Gervais, Livry-Gargan et Épinay-sur-Seine[6] - [7], ville qui vit François Mitterrand prendre la tête du parti en 1971.
En 1968, année où le parti gaulliste UDR avait obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale, il n'avait pu obtenir que 2 des 9 sièges de député du département, les 7 autres restant acquis au PCF[6] - [7]. En 1975 la sénatrice communiste Marie-Thérèse Goutmann devient la première femme à présider un groupe parlementaire en France[8].
Lors des élections municipales de 1977, la gauche obtint un résultat jamais atteint puisque 27 des 40 communes du département avaient élu un maire communiste et 7 autres un maire socialiste. Claude Bartolone reprend à la droite aux cantonales de 1979, le canton des Lilas avec 54 % des suffrages[9]. Marcel Debarge au Pré-Saint-Gervais, Claude Fuzier à Bondy et Gilbert Bonnemaison à Épinay-sur-Seine sont alors les trois hommes forts du PS[10].
En 1979, la gauche disposait de l'ensemble des parlementaires du département, celui-ci comptant neuf députés communistes, quatre sénateurs communistes et deux sénateurs socialistes.
L'hégémonie communiste remise en cause
Il faut attendre 1981 pour que les premiers députés socialistes soient élus sur le département, avec notamment Claude Bartolone, les postes de députés étant occupés uniquement par les communistes sous la précédente législature.
Aux élections municipales de 1983, marquées par des fraudes électorales dans trois villes dirigées par le PCF[11], la droite conquiert un certain nombre de municipalités comme Rosny-sous-Bois et Montfermeil et, allié au Front national lors d'une partielle, Aulnay-sous-Bois. Elle récupère aussi des municipalités que la gauche avaient conquises en 1977, comme Gagny, Noisy-le-Grand, Villemomble et Villepinte. Sa faiblesse organisationnelle (quant aux militants entre autres) permet toutefois au Front national de se positionner en force pendant une certaine période et damer le pion à la droite parlementaire lors des consultations tenues dans les années 1990. Le PCF voit émerger une nouvelle génération communiste autour notamment du nouveau maire de Saint-Denis Patrick Braouezec.
Les sénatoriales de 1986 marquent également l'arrivée de premiers sénateurs de droite du département après les pertes des municipalités de gauche en 1983.
Après la rupture de l'union de la gauche en 1983, le PS qui était jusque-là un supplétif du PCF s'affirme. Lors des cantonales de 1985, le PS gagne le canton de Villepinte face à la droite alors que le PCF perd 4 de ses 25 élus (Aulnay, Montfermeil, Pantin, Noisy-le-Grand). Lors des législatives de 1986, le PS obtient un score de 29,13 % proche de celui de 1981 (alors qu'il baisse nettement au niveau national), devançant pour la première fois le PCF, (aussi concurrencé par le FN), y compris dans plusieurs des villes qu'il dirige. Cela permet au PS d'apparaître comme le parti le mieux à même de reconquérir des villes communistes passées à droite[12].
Aux élections municipales de 1989, le PCF perd Dugny, tandis que la situation se complique à Clichy-sous-Bois. Dans cette commune, des élections partielles aboutissent à la victoire provisoire de la droite en 1993. Aux élections municipales de 1995, le PS a gagné quelques positions notables comme Noisy-le-Grand et Clichy-sous-Bois, tandis que Sevran est provisoirement perdu par les communistes. La direction nationale du PCF est contestée par les « refondateurs » comme Patrick Braouezec[13].
Aux élections municipales de 2001, le centre-droite conquiert notamment Épinay-sur-Seine et Drancy, respectivement sur le PS et le PCF, alors que le PS gagnait Pantin sur le PCF, les Verts L'Île-Saint-Denis sur le PCF.
De manière plus prononcée qu'au niveau national, le département connaît une montée de l'abstention, hormis quelques scrutins nationaux. Seul un électeur sur cinq penseant à se réinscrire après un changements d'adresse, la mauvaise inscription sur les listes électorales contribue à un faible taux participation de la population aux scrutins[14].
La situation au sein de la gauche évolue, avec un renforcement de l'influence du Parti socialiste, prenant notamment appui sur les divisions et divergences d'approche des élus et organisations communistes dans le département, comme sur son évolution sociologique et l'aggravation de la situation sociale de nombreuses cités. Ce processus, déjà remarqué aux cantonales 2004, se concrétise avec le gain de la présidence du conseil général par le socialiste Claude Bartolone en mars 2008.
La Seine-Saint-Denis socialiste
Les municipales et cantonales de 2008 ont confirmé cet ancrage à gauche, principalement au profit du PS et des Verts, les premiers faisant basculer Aubervilliers et Aulnay-sous-Bois et les seconds Montreuil. Le succès inattendu de Mathieu Hanotin aux cantonales contribue à faire émerger en Seine-Saint-Denis une génération d'anciens militants de l'UNEF soit sur des mandats électifs, comme Razzy Hammadi, soit dans les collectivités, comme Nadjet Boubekeur ou Sibeth Ndiaye, qui collaboreront notamment avec Claude Bartolone [15].
Sur le plan de la représentation parlementaire, le département compte en 2007 4 députés communistes, 5 députés socialistes, 1 député Nouveau Centre et 3 députés UMP[16]. Au Sénat, on dénombre 2 sénateurs communistes, 1 sénateur socialiste, 1 sénatrice verte, 2 sénateurs UMP[17].
Aux élections européennes de 2009, la tendance nationale se retrouve en Seine-Saint-Denis avec l'UMP qui arrive en tête (21,66 %) devant les trois listes de gauche : Europe Écologie (17,67 %), PS (15,08 %) et Front de gauche (11,43 %)[18].
Aux régionales 2010, le département a confirmé son ancrage à gauche avec 66,5 %[19] des voix à Jean-Paul Huchon contre 33,5 % à Valérie Pécresse. Au premier tour, la liste rajeunie du PS menée par Abdelhak Kachouri obtient 27,9 %[19], distançant la liste UMP (19,1 %[19]) et la liste écologiste conduite par l'ancien refondateur du PCF Stéphane Gatignon (14,6 %[19]). La liste Front de gauche (11,2 %[19] contre 14,3 %[20] en 2004) est comme en 2004 conduite par Marie-George Buffet, confirmant son déclin. La mise à l'écart du député Patrick Braouezec provoque une crise au PCF, confronté au départ annoncé de celui-ci et de François Asensi[21]. À droite, Patrice Toulmet devait défendre les couleurs de l'UMP mais il a été rétrogradé en pleine campagne en troisième position au profit du syndicaliste policier Bruno Beschizza, entraînant un ravivement de querelles intestines[22].
Lors des cantonales 2011, le PCF ne parvient pas à reconquérir la présidence du Conseil général, son objectif affiché. Il maintient cependant son nombre d'élus en reprenant deux cantons dans des villes perdues aux municipales 2008 à Aubervilliers et Montreuil. La droite reste minoritaire, mais conquiert le canton d'Epinay, consolidant son implantation dans cette ville. Aux élections sénatoriales, si la droite maintient ses deux élus UMP, le rapport de force change à gauche avec la perte d'un sénateur sur deux par les communistes au profit du PS qui en compte deux en alliance avec 1 sénatrice verte.
Les législatives 2012 sont une « vague rose » qui voit la représentation socialiste passer de 5 à 9 députés, alors que le Front de gauche ne sauve que 2 de ses 4 sortants. À droite, l'UMP perd ses 3 sièges, seul l'élu de centre-droit Jean-Christophe Lagarde sauvant son siège[23].
Après l'élection de Bruno Le Roux à la présidence du groupe socialiste de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone est élu président de l'Assemblée nationale, Élisabeth Guigou y préside la commission des affaires étrangères, tandis que le député européen Harlem Désir, qui avait été conseiller municipal d'Aulnay-sous-Bois de 2001 à 2008, devient premier secrétaire du PS. Le département, qui avait donné à François Hollande au second tour son meilleur score national (du moins en France métropolitaine), avec 65,32 % des suffrages exprimés (devant la Corrèze, 64,86 %), est alors au cœur du dispositif présidentiel.
Depuis 2012
Après la présidentielle, la droite départementale se recompose à la faveur de ralliements au centre après le lancement par Jean-Christophe Lagarde du parti Force européenne démocrate[24], enregistrant notamment le rapprochement de deux conseillers généraux et d'un conseiller régional UMP, dans une fédération où l'homme fort de la droite Éric Raoult est contesté par le sénateur Philippe Dallier[25].
En septembre 2012, Claude Bartolone devenu président de l'Assemblée nationale, Stéphane Troussel lui succède à la tête du Conseil général[26].
Le Parti communiste et ses élus apparentés détiennent la gestion de 11 villes avant les élections municipales de 2014, scrutin qui verra notamment l'affrontement du PCF sortant Didier Paillard avec le PS Mathieu Hanotin à Saint-Denis et, alors qu'à Montreuil Dominique Voynet a renoncé à se représenter[27].
Scrutins de 2014-2015
Malgré la reconquête de Montreuil et d'Aubervilliers, l'emprise communiste a encore diminué, principalement au profit de la droite, qui y détient pour la première fois une majorité de 21 communes sur 40 dont Aulnay-sous-Bois (ex-PS), Le Blanc-Mesnil (ex-PC), Bobigny (ex-PC), Livry-Gargan (ex-app.PS), Saint-Ouen (ex-app.PC), Villepinte (ex-app.PC).
Avec le soutien de Claude Bartolone, le PS soutenait une nouvelle génération de candidats incarnée notamment par les jeunes députés Razzy Hammadi et Mathieu Hanotin[28]. Les candidats socialistes faisant face aux sortants communistes à Saint-Denis, Villetaneuse et Saint-Ouen ont échoué, soit largement soit de très peu (181 voix pour Mathieu Hanotin à Saint-Denis), sauf à Bagnolet qui devient rose. Pour Philippe Dallier, réélu avec 82 % des voix au premier tour aux Pavillons-sous-Bois, « À Bobigny, c’est la faillite d’un système communiste à bout de souffle, encroûté dans de vieilles méthodes clientélistes. Il faut noter que, si les populations issues de l’immigration ont pu voter à gauche lors de la présidentielle, une partie d’entre elles nous a rejoints aux municipales en raison de mécontentements locaux[29] - [30]. »
Lors des élections européennes, le Front national arrive en tête avec plus de 20 % des voix, distançant l’UMP (14,8 %), le PS (13,7 %), le Front de gauche (12 %) et EELV (10 %). Le phénomène est net dans les villes dirigées par un maire de gauche. Le FN devance les autres partis dans de nombreuses villes de gauche comme Bondy, Clichy-sous-Bois, La Courneuve (PCF), Noisy-le-Grand, Pierrefitte, Romainville, Sevran (EELV), Stains (PCF) et Tremblay-en-France (Front de gauche), mais aussi dans des communes dirigées par la droite telles que Dugny ou Rosny-sous-Bois. Les villes de droite donnent ses plus gros scores au parti d'extrême-droite : Coubron (plus de 32 % des votes), Montfermeil, Vaujours, Villepinte... Selon le chercheur Florent Gougou, « les résultats du département dépendent complètement de la mobilisation. La participation baisse de 48 points par rapport à la présidentielle de 2012. Et même de 7 points par rapport aux européennes de 2009. (...) L’électorat de gauche ne s’est pas mobilisé. (...) Le FN en profite pour tirer au mieux son épingle du jeu[31]».
Lors de élections départementales de 2015, la gauche garde la majorité en remportant 12 cantons (7 pour l'alliance PS-EELV-PRG-MGC et 5 pour le Front de gauche) contre 9 pour la droite, le FN étant battu dans le seul canton où il avait pu se qualifier au second tour[32]. En septembre 2015, Brigitte Marsigny (LR) gagne l'élection municipale partielle de Noisy-le-Grand à la suite de l'invalidation du scrutin de 2014 alors remporté par le PS Michel Pajon, le succès de la droite, avec 33 voix de plus que la liste socialiste, étant facilité par le maintien d'une liste Front de gauche au second tour[33].
Lors de l'élection régionale de 2015 en Île-de-France, la liste menée par Claude Bartolone (PS et alliés) arrive en tête du premier tour avec 29,6 % des voix, une performance supérieure à celle de Jean-Paul Huchon en 2010 (27,9 %). Il vire en tête dans 22 villes sur 40 avec un score record de 46,8 % au Pré-Saint-Gervais. En cumulant les résultats du Front de gauche, d’EELV et du PS, la gauche obtient 48,3 % des voix. Menée localement par Bruno Beschizza, la liste de droite LR-UDI n'obtient que 21,4 % des voix, à peine plus qu’en 2010, et arrive en tête dans 12 communes du département. La plus forte progression en revient à la liste FN menée localement par Jordan Bardella avec 20 % des voix soit 7,8 points de plus qu’en 2010, ce qui lui permet d'arriver première force à Vaujours, Coubron, Montfermeil, Tremblay-en-France et Livry-Gargan et seconde à Bondy, Clichy-sous-Bois, La Courneuve et Sevran. L'abstention s'élève à 63,1 %[34]. Si la liste d'union de la gauche est défaite au second tour, elle est néanmoins en tête dans 30 villes sur 40 du département avec 52,4 % des voix contre 32,9 % à la liste de droite, alors que le FN recule de 20 à 14,7 % dans un contexte où la participation progresse de 9 points[35].
Élections de 2017
Lors de la Primaire citoyenne de 2017, Benoît Hamon arrive en tête du premier tour avec 42,52 % des voix, bien que Manuel Valls (26,01 %) soit soutenu par la majorité des parlementaires du département, dont Claude Bartolone[36]. Parmi les élus PS, seuls quatre députés – Claude Bartolone, Michel Pajon, Élisabeth Pochon et Pascal Popelin – ne lui apportent pas leur parrainage. Emmanuel Macron obtient trois parrainages (ceux de Stéphane Gatignon, Jacques Mahéas et la sénatrice écologiste Aline Archimbaud). Les élus communistes, sauf la maire de Villetaneuse, apportent leur soutien à Jean-Luc Mélenchon. François Fillon a le soutien de la plupart des maires de droite et de trois maires du centre, sauf Laurent Rivoire, Xavier Lemoine, Stéphane de Paoli, William Delannoy et Pierre-Yves Martin[37].
Aux législatives, la gauche conserve 7 de ses 12 sièges, mais le PS perd l'intégralité de ses circonscriptions, y compris celles détenues précédemment par Claude Bartolone et Bruno Le Roux, qui élisent des candidats de la France insoumise. Sur les sept, 4 sont proches de FI (dont des poids lourds du mouvement Éric Coquerel, Bastien Lachaud et Alexis Corbière), deux membres du PCF (dont Marie-George Buffet réélue) et une d'Ensemble ! Arrivé en tête dans la plupart des circonscriptions au premier tour, LREM n'obtient finalement que trois sièges à l'Est du département. À droite, l'UDI Jean-Christophe Lagarde est facilement réélu alors qu'Alain Ramadier (LR) crée la surprise au second tour[38] - [39].
En raison de son succès aux élections municipales, la droite gagne un siège aux élections sénatoriales de 2017, celui obtenu par l'adjointe (LR) au maire d'Aulnay-sous-Bois, Annie Delmont-Koropoulis, ce qui conduit à une parité entre les sénateurs, trois étant de gauche et trois de droite. Il y a aussi une recomposition à gauche puisque l'alliance PS-EELV perd deux sièges, dont l'un est conquis par les communistes, Fabien Gay rejoignant Éliane Assassi au Sénat. Les difficultés de renouvellement du PS et les tensions nées après la désignation du candidat à la présidentielle ont suscité une liste dissidente PS[40] - [41]. Proche d'Emmanuel Macron, Patrick Toulmet ne parvient pas à être élu[42], pas plus qu'Anina Ciuciu, élève avocate rom soutenue par la sénatrice écologiste sortante Aline Archimbaud[43].*
À l'approche des élections municipales de 2020, LREM annonce des candidats dans plusieurs villes mais aussi son soutien au maire sortant PS Olivier Klein à Clichy-sous-Bois, ainsi qu'une liste contre la maire PS sortante de Bondy, Sylvine Thomassin, soutenue par son ancien prédécesseur Gilbert Roger[44].
Liste des présidents du conseil général puis départemental
Nom | Dates du mandat | Parti | Qualité | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Georges Valbon | 1967 | 1982 | PCF | Maire de Bobigny | ||
Jean-Louis Mons | 1982 | 1985 | PCF | Adjoint au maire de Noisy-le-Sec | ||
Georges Valbon | 1985 | 1993 | PCF | Maire de Bobigny | ||
Robert Clément | 1993 | 2004 | PCF | Maire de Romainville | ||
Hervé Bramy | 2004 | 2008 | PCF | Adjoint au maire du Blanc-Mesnil | ||
Claude Bartolone | 2008 | 2012 | PS | Ancien ministre, député de la Seine-Saint-Denis | ||
Stéphane Troussel | 2012 | En cours | PS | Adjoint au maire de La Courneuve |
DĂ©putation actuelle
Circ. | Nom | Parti | Groupe | Suppléant | |
---|---|---|---|---|---|
1re | Éric Coquerel | NUPES - LFI | La France insoumise | Manon Monmirel | |
2e | Stéphane Peu | NUPES - PCF | Gauche démocrate et républicaine | Farid Aïd | |
3e | Thomas Portes | NUPES - G·s | La France insoumise | Nadia Missaoui | |
4e | Soumya Bourouaha | NUPES - PCF | Gauche démocrate et républicaine | Marie-George Buffet | |
5e | Raquel Garrido | NUPES - LFI | La France insoumise | José Moury | |
6e | Bastien Lachaud | NUPES - LFI | La France insoumise | Aline Lo Tutala | |
7e | Alexis Corbière | NUPES - LFI | La France insoumise | Sayna Shahryari | |
8e | Fatiha Keloua-Hachi | NUPES - PS | Socialistes et apparentés | Magalie Thibault | |
9e | Aurélie Trouvé | NUPES - LFI | La France insoumise | Mehmet Ozguner | |
10e | Nadège Abomangoli | NUPES - LFI | La France insoumise | Jack Chantereau | |
11e | Clémentine Autain | NUPES - LFI | La France insoumise | Brigitte Bernex | |
12e | JĂ©rĂ´me Legavre | NUPES - POI | La France insoumise | Nezha Barhandi | |
Liste des sénateurs
Au terme des élections sénatoriales de 2017 dans la Seine-Saint-Denis, les sénateurs en cours de mandat sont : Éliane Assassi (PCF), Vincent Capo-Canellas (UDI), Philippe Dallier (LR), Annie Delmont-Koropoulis (LR), Fabien Gay (PCF), Gilbert Roger (PS).
- 2017-2023 : PCF 2, PS 1, UDI 1, LR 2
- 2011-2017 : PCF 1, PS 2, EELV (puis PÉ) 1, UDI 1, UMP (puis LR) 1
- 2004-2011 : PCF 2, PS 1, Verts 1, UMP 2
- 1995-2004 : PCF 2, PS 2, RPR 1, UDF-AD 1 (RDSE)
- 1986-1995 : PCF 3, PS 1, Droite 1, RDSE 1
- 1977-1986 : PCF 4, PS 2
- 1968-1977 : PCF 3, PS 1, Indep 1
Liste des maires
Liste des maires élus en 2014 (actualisée en septembre 2018) et couleur politique de la ville depuis la dernière élection municipale avant la création du département.
- (*) Maire ayant changé d'étiquette politique en cours de mandat, ou nouveau maire d'étiquette politique différente à l'issue d'élections municipales partielles.
- (2) Mohamed Gnabaly, précédemment maire-adjoint (SE) succède le à Michel Bourgain (EELV), démissionnaire, élus sur la liste « Île Vivante »
- (3) Le , Aude Lagarde succède à Jean-Christophe Lagarde réélu député et qui ne pouvait plus cumuler les deux mandats[50]
- (4) Katia Coppi est élue le 21 octobre 2017 pour succéder à Philippe Dallier réélu sénateur et touché par les nouvelles règles sur le cumul des mandats
- (5) Yannick Hoppe est élu le 21 octobre 2017 pour succéder à Vincent Campo-Canellas réélu sénateur et touché par les nouvelles règles sur le cumul des mandats
- (6) Laurent Russier succède le 3 décembre 2016 à Didier Paillard, démissionnaire de la Mairie de Saint-Denis
- (7) Le 15 mai 2018, Stéphane Blanchet, précédemment premier adjoint, succède à Stéphane Gatignon démissionnaire.
- (8) Le 11 septembre 2018, Laurent Baron succède à Gérard Cosme, démissionnaire, comme maire du Pré-Saint-Gervais.
- (9) Jean-Philippe Ranquet est élu maire du Blanc-Mesnil le 4 septembre 2021 en remplacement de Thierry Meignen, devenu sénateur[51].
Les conseillers généraux
Personnalités politiques du département
De l'extrême gauche (Alain Krivine) à l'extrême droite (Roger Holeindre), le 93 a hébergé de nombreux responsables nationaux de partis. |
Élisabeth Guigou, ancienne garde des Sceaux, et Harlem Désir, ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes. |
Un grand nombre d'hommes politiques d'envergure nationale, dont plusieurs candidats à des élections présidentielles, sont des élus de Seine-Saint-Denis.
Au PCF, au Front de gauche et Ă La France insoumise :
- Éliane Assassi, présidente du groupe communiste républicain et citoyen au Sénat.
- Clémentine Autain, cofondatrice du trimestriel Regards, cosecrétaire de la Fondation Copernic, porte-parole de Ensemble !, conseillère régionale (2015-2017), députée depuis 2017.
- Robert Ballanger, député, président du groupe communiste à l'Assemblée nationale de 1964 à 1981, maire d'Aulnay-sous-Bois de 1971 à 1978.
- Patrick Braouezec, chef de file des « refondateurs » au PCF, président de Plaine commune, maire de Saint-Denis de 1991 à 2004, député de 1993 à 2012.
- Jean-Pierre Brard, fondateur en 1996 de la Convention pour une alternative progressiste, député de 1988 à 1992, maire de Montreuil de 1984 à 2008.
- Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports de 1997 à 2002, secrétaire nationale du PCF de 2001 à 2010, candidate à l'élection présidentielle de 2007, députée de 2002 a 2022.
- Éric Coquerel, coordinateur du Parti de gauche, député depuis 2017.
- Alexis Corbière, député élu en 2017 et porte-parole de Jean-Luc Mélenchon.
- Jacques Duclos, député (1926-1932, 1936-1940, 1945-1958), sénateur (1959-1975), secrétaire général-adjoint du PCF de 1950 à 1953, candidat à l'élection présidentielle de 1969.
- Étienne Fajon, directeur-adjoint (1948-1958) puis directeur (1958-1974) de L'Humanité, député (1936-1940, 1945-1958, 1962-1978).
- Jean-Claude Gayssot, député de 1986 à 1997, ministre de l'Équipement, des Transports et du Logement de 1997 à 2002.
- Patrick Le Hyaric, directeur de L'Humanité depuis 2000, député européen de 2009 à 2019.
- Jack Ralite, ministre de la Santé de 1981 à 1983, puis ministre de l'Emploi de 1983 à 1984, député de 1973 à 1981, maire d'Aubervilliers de 1984 à 2003, sénateur de 1995 à 2011.
- Waldeck Rochet, secrétaire général du PCF de 1964 à 1970, député de 1936 à 1940 et de 1945 à 1973.
- Georges Valbon, premier président du conseil général de la Seine-Saint-Denis (1967-1982 et 1985-1993), maire de Bobigny de 1965 à 1996, président des Charbonnages de France de 1982 à 1983.
- Pierre Zarka, secrétaire national de l'Union des étudiants communistes (UEC) de 1971 à 1973, secrétaire général du MJCF de 1979 à 1984, directeur de L'Humanité de 1994 à 2000, député de 1978 à 1986.
Au PS et divers gauche :
- Claude Bartolone, député de 1981 à 2017, maire du Pré-Saint-Gervais de 1995 à 1998, ministre délégué à la Ville de 1998 à 2002, président du conseil général de 2008 à 2012, président de l'Assemblée nationale de 2012 à 2017.
- Gilbert Bonnemaison, organisateur du congrès d'Épinay, député de 1981 à 1993, maire d'Épinay-sur-Seine de 1967 à 1995.
- Alain Calmat, ancien champion international de patinage artistique, ministre délégué à la Jeunesse et aux Sports de 1984 à 1986, député du Cher de 1986 à 1993, de la Seine-Saint-Denis de 1997 à 2002, maire de Livry-Gargan de 1995 à 2014.
- Marcel Debarge, secrétaire d'État à la Formation professionnelle en 1981, au Logement de 1991 à 1992, puis ministre délégué à la Coopération et au Développement de 1992 à 1993, maire du Pré-Saint-Gervais de 1977 à 1995, sénateur (1977-1991 et 1995-2004).
- Harlem Désir, ancien président de SOS Racisme, député européen de 1999 à 2012, premier secrétaire du Parti socialiste de 2011 à 2014, secrétaire d’État aux Affaires européennes de 2014 à 2017.
- Claude Fuzier, secrétaire général de la FGDS de 1968 à 1969, président de l'OURS de 1989 à 1997, maire de Bondy de 1977 à 1995, député (1988-1991), sénateur (1977-1986 et 1991-1995).
- Élisabeth Guigou, ministre déléguée aux Affaires européennes de 1990 à 1993, députée européenne de 1994 à 1997, garde des Sceaux de 1997 à 2000, puis ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 2000 à 2002, députée de 2002 à 2017.
- Bruno Le Roux, ministre de l'Intérieur de décembre 2016 à mars 2017, maire d'Épinay-sur-Seine de 1995 à 2001, député de 1997 à 2016, président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale de 2012 à 2016, conseiller général de 1992 à 1997.
- Véronique Neiertz, députée (1981-1988 et 1993-2002), secrétaire d'État chargée de la Consommation de 1988 à 1991, puis des Droits des Femmes de 1991 à 1993.
Aux Ă©cologistes :
- Dominique Voynet, cofondatrice des Verts en 1984, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement de 1997 à 2001, sénatrice de 2004 à 2011, maire de Montreuil de 2008 à 2014, candidate à l'élection présidentielle de 1995.
Ă€ droite :
- Bruno Beschizza, maire d'Aulnay-sous-Bois depuis 2014, conseiller régional depuis 2010, conseiller départemental de 2015 à 2016, président de Paris Terres d'Envol.
- Philippe Dallier, maire des Pavillons-sous-Bois de 1995 à 2017, conseiller général de 1998 à 2004, sénateur depuis 2004, secrétaire général-adjoint de l'UMP puis des Républicains depuis 2013, premier vice-président du Sénat depuis 2017.
- Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, membre et vice-président du Parti chrétien-démocrate.
- Robert Pandraud, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur chargé de la Sécurité de 1986 à 1988, député de 1988 à 2007.
- Éric Raoult, ministre chargé de l'Intégration et de la Lutte contre l'Exclusion puis ministre délégué à la Ville et à l'Intégration de 1995 à 1997, député de 2002 à 2012, conseiller régional de 1992 à 1998 et en 2004, maire du Raincy de 1995 à 2014 .
Au centre :
- Didier Bariani, député de Paris (1978-1981 et 1997), de la Seine-Saint-Denis en 1986, secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères de 1986 à 1988, président du Parti radical de 1979 à 1983.
- Jean-Christophe Lagarde, fondateur de Force européenne démocrate, président de l'UDI, maire de Drancy de 2001 à 2017, député depuis 2002.
- Claude Pernès, conseiller régional de 2004 à 2010, conseiller général de 1985 à 2004, maire de Rosny-sous-Bois de 1983 à 2010.
Au Front national :
- Roger Holeindre, un des responsables historiques du FN, député de 1986 à 1988.
Ă€ l'extrĂŞme gauche :
- Nathalie Arthaud, porte-parole de LO depuis 2008, résidente à Pantin, candidate aux élections présidentielles de 2012 et 2017.
- Daniel Gluckstein, secrétaire national du PT de 1991 à 2008, résident à Montreuil, candidat à l'élection présidentielle de 2002.
- Alain Krivine, cofondateur et porte-parole de la Jeunesse communiste révolutionnaire, de la Ligue communiste puis de la LCR, résident à Saint-Denis, député européen de 1999 à 2004, candidat à l'élection présidentielle en 1969 et en 1974.
- Arlette Laguiller, porte-parole de LO de 1973 à 2008, conseillère municipale des Lilas (1995-2001), conseillère régionale (1998-2004), députée européenne de 1999 à 2004, candidate à l'élection présidentielle en 1974, 1981, 1988, 1995, 2002 et 2007.
Voir aussi
- Catégorie:député de la Seine-Saint-Denis
- Catégorie:sénateur de la Seine-Saint-Denis
Notes et références
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- « Signé Jaurès », Conseil général de la Seine-Saint-Denis (consulté le )
- « Jacques Doriot », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- http://www.seine-saint-denis.fr/Il-ya-70-ans-le-front-populaire.html
- « Pierre Laval », Assemblée Nationale (consulté le )
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- « La Seine-Saint-Denis du renouveau », L'unité, (consulté le )
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- Sophie Huet, « Bartolone : première victoire, sous l'aile de Mitterrand », lefigaro.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre Bologna, « La mort de Marcel Debarge figure socialiste du Pré-Saint-Gervais », leparisien.fr, (consulté le )
- Le Conseil d'État a annulé les élections municipales à Aulnay-sous-Bois et à Noisy-le-Grand et a même inversé les résultats à Villepinte par une proclamation juridictionnelle se substituant à la proclamation primitive, dans un arrêt rendu le 6 janvier 1984
- Le Parti Socialiste en Seine-Saint-Denis ou la fin d'une "anecdote". Les cas des élections législatives et cantonales de 1985-1986. Cyril Gispert. 2010.
- « Patrick Braouezec, 47 ans, maire PCF rebelle de Saint-Denis, s'est battu pour le Stade de France. Et défend les sans-papiers. Un drôle de coco », Libération, (consulté le ) et François Asensi
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- En 1990, Christian Dupuis (PCF), succède à André Deschamps ; celui-ci, exclu du PCF, redevient maire (DVG) de 1991 à 1993. À la suite d'élections municipales partielles, Gérard Probert (DVD) succède à André Deschamps en 1993.
- Elsa Marnette, « Le Pré-Saint-Gervais : un nouveau maire et une majorité éclatée : Laurent Baron a été élu maire ce lundi soir. Trois principaux adjoints ont perdu leurs délégations », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Mohamed Gnabaly élu maire de L'Ile-Saint-Denis », leparisien.fr, (consulté le )
- Carole Sterlé, « Sevran : Stéphane Blanchet succède à Stéphane Gatignon », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Tous les élus, à quelques rares exceptions étaient présents. La députée Clémentine Autain (France Insoumise), retenue à l'assemblée, avait donné son pouvoir et c'est par 36 voix sur 45 (à bulletin secret) que Stéphane blanchet a été élu (...) Stéphane Blanchet est un enfant du 93. A part une vieille carte au parti communiste, datant de près de 30 ans, le nouveau maire de Sevran n'a jamais été encarté et n'entend pas l'être. «Je suis de gauche» nous expliquait-il récemment ».
- « Gatignon: «dépénalisons le cannabis et décriminalisons les autres drogues» », liberation.fr, (consulté le )
- Thomas Poupeau, « Drancy : « Mon nom, c’est Lagarde, mais mon prénom, c’est Aude !» », leparisien.fr, (consulté le )
- Hajera Mohammad, « Le Blanc-Mesnil : Jean-Philippe Ranquet devient le nouveau maire », sur francebleu.fr, (consulté le )
- « Rosny-sous-Bois en deuil de son Maire Claude Pernès », Ville de Rosny-sous-Bois (consulté le )
- « Gatignon: « C'est le PCF qui m'a quitté » », (consulté le )
- Tête de liste départementale EELV aux régionales 2010, il quitte cette année-là le PCF[53].