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Roger Holeindre

Roger Holeindre, né le à Corrano (Corse) et mort le à Vaucresson (Hauts-de-Seine), est un militaire, résistant, journaliste et homme politique français.

Roger Holeindre
Illustration.
Roger Holeindre en 2019.
Fonctions
Député français
–
(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Seine-Saint-Denis
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique FN-RN
Biographie
Surnom Popeye
Date de naissance
Lieu de naissance Corrano (France)
Date de dĂ©cès (Ă  90 ans)
Lieu de décès Vaucresson (France)
Nature du décès Infarctus
Nationalité Français
Parti politique FN (1972-2011)
PDF (2011-2020)
Profession Ouvrier métallurgiste
Militaire
Journaliste
Écrivain

Ouvrier métallurgiste, il est volontaire et sous-officier lors des guerres d’Indochine et d’Algérie, pour lesquelles il reçoit de nombreuses décorations. Partisan de l’Empire français, il s’engage pour l’Organisation de l'armée secrète (OAS), ce qui lui vaut d’être emprisonné plusieurs années. Il est ensuite journaliste pour plusieurs titres nationaux et écrivain.

En 1972, après avoir lancĂ© plusieurs formations d’extrĂŞme droite, il participe Ă  la fondation du Front national et en est un temps vice-prĂ©sident. Il est dĂ©putĂ© de la Seine-Saint-Denis de 1986 Ă  1988 et conseiller rĂ©gional d'ĂŽle-de-France entre 1992 et 2010. Proche de Jean-Marie Le Pen mais opposĂ© Ă  la ligne de sa fille Marine et Ă  la « dĂ©diabolisation Â» du parti, il quitte le FN en 2011 pour rejoindre le Parti de la France, dont il est prĂ©sident d'honneur de 2016 Ă  sa mort.

Situation personnelle

Origines et enfance

Issu d'un milieu modeste, Roger Holeindre passe son enfance dans les Vosges puis en Seine-et-Oise. Il est scolarisé à l'école communale et à la pension Clerbois, à Rosny-sous-Bois, dont il sort « de droite »[1].

Scoutisme et RĂ©sistance

Roger Holeindre en tenue de scout sous l’Occupation, au cours de laquelle il participe à des actions de résistance.

En 1944, Ă  l'âge de quinze ans, membre d’une organisation scoute clandestine, il participe Ă  des opĂ©rations nocturnes contre l’occupant allemand et dĂ©robe, Ă  Noisy-le-Sec, deux mitrailleuses jumelĂ©es aux Allemands, ce qui constitue son premier acte de « RĂ©sistance »[2] - [3]. Il dit plus tard tenir de l’occupation allemande ses convictions de droite (non gaulliste) et avoir du respect pour l’action du marĂ©chal PĂ©tain, tout en dĂ©testant les nazis[1].

Carrière militaire

Partisan de l’« Empire français Â», Roger Holeindre s’engage au sein des fusiliers marins puis se porte volontaire pour la guerre d'Indochine, dans la 1re Dinassaut puis la 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes. RapatriĂ© en mĂ©tropole après avoir Ă©tĂ© blessĂ©, il repart pour participer aux derniers combats[4].

Après l’Indochine, désigné instructeur contre-guérilla, il se porte à nouveau volontaire pour la guerre d'Algérie, au sein du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine. Il intervient en particulier près de Tébessa, à l'est de l'Algérie, et infiltre des zones rebelles dans les Aurès. Comme de nombreux autres sous-officiers, qui affichent entre eux une grande solidarité, la hiérarchie militaire lui apparaît comme arriviste[1].

Grièvement blessĂ© (une balle dans la tĂŞte), il est dĂ©mobilisĂ© et s'installe Ă  Tebessa. Ainsi revenu Ă  la vie civile, il crĂ©e dans la ville une maison des jeunes et participe Ă  l'Ă©ducation et aux loisirs de centaines de jeunes, majoritairement musulmans[1]. Souhaitant poursuivre la lutte pour l’AlgĂ©rie française, il crĂ©e en , dans le Constantinois, le maquis « Bonaparte Â», qui intègre des Ă©vadĂ©s de l’Organisation de l'armĂ©e secrète (OAS) des prisons françaises en AlgĂ©rie. Trois mois plus tard, Roger Holeindre est arrĂŞtĂ© et emprisonnĂ© en France[5].

Durant le reste de sa vie, il défend les parachutistes, étant notamment vice-président de l’Union nationale des parachutistes.

Journaliste et Ă©crivain

Auparavant ouvrier métallurgiste, Roger Holeindre mène ensuite une carrière de journaliste, étant grand reporter à Paris Match dans les années 1980, puis à Magazine Hebdo et au Figaro Magazine[3] dans les années 1990. Il est spécialiste des questions africaines, de l'Asie et de l'Amérique latine.

Également écrivain, il est l'auteur d'une quarantaine de livres, notamment Trahisons sur commande : une histoire du Parti communiste français ou Tout va mal en France… c'est la faute à Pétain[6]. Il reçoit le prix littéraire de l'Asie en 1980 et le prix Renaissance des lettres en 2016[7].

Le politologue Jean-Yves Camus indique : « Autodidacte du journalisme, qu’il avait exercé comme reporter, il ne parlait ni n’écrivait (dans ses romans et récits) la langue policée et classique de son ami Jean-Marie Le Pen. Son genre n’était pas l’argot parisien de François Brigneau, son compagnon des débuts frontistes, mais l’argot des chambrées militaires, langage usuel d’une vie vouée à l’armée et à une certaine conception de ses valeurs[1]. »

Parcours politique

DĂ©buts

Favorable Ă  la devise « un drapeau, trois couleurs », il prĂ´ne l’assimilation mais s'oppose Ă  l’indĂ©pendance des colonies françaises, qu’il voit comme une occasion, pour les communistes, d’affirmer leur emprise sur le continent africain[1]. Durant la guerre d’AlgĂ©rie, il s’engage dans l'OAS, qui tente notamment d'assassiner le prĂ©sident de la RĂ©publique Charles de Gaulle au dĂ©but des annĂ©es 1960. Pour sa poursuite du combat au sein du maquis Bonaparte, il est arrĂŞtĂ© le et condamnĂ© Ă  quatorze annĂ©es d’emprisonnement. Il est amnistiĂ© après avoir purgĂ© trois ans et demi de sa peine[1] - [4].

Après sa libĂ©ration, il poursuit son engagement Ă  l'extrĂŞme droite, conseillant les jeunes militants du mouvement Occident. En vue de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 1965, il soutient la candidature du candidat d’extrĂŞme droite et pro-AlgĂ©rie française Jean-Louis Tixier-Vignancour, dont il assure le service d’ordre des « comitĂ©s Â», affrontant plusieurs fois des militants de la CGT. C’est lors de cette campagne — Ă  l’issue de laquelle Tixier-Vignancour recueille 5,2 % des suffrages — que Roger Holeindre rencontre Jean-Marie Le Pen, dont il devient un proche[3].

Dirigeant de mouvements nationalistes

Dans la pĂ©riode prĂ©cĂ©dant Mai 68, il dirige le Front uni de soutien au Sud-Vietnam, qui fĂ©dère plusieurs mouvements d'extrĂŞme droite (dont Occident, le Rassemblement europĂ©en de la libertĂ© et le Mouvement jeune rĂ©volution) et dispose d'un « quartier gĂ©nĂ©ral Â» au Cercle du PanthĂ©on, rue Quincampoix Ă  Paris. Il cĂ´toie alors de jeunes figures de l’extrĂŞme droite « renaissante Â», comme Alain Madelin, GĂ©rard Longuet et Claude Goasguen, et participe Ă  plusieurs rixes avec des militants de gauche[8]. Le , il est gravement blessĂ©[9] par un commando de maoĂŻstes des ComitĂ©s Vietnam de base venu dĂ©truire une exposition sur les crimes des Vietcongs[10] - [11].

Après Mai 68, il dirige la revue Contre-Poison et fonde le mouvement nationaliste et antigaulliste des Jeunesses patriotes et sociales (JPS)[8] - [11]. Le , lors d’un tractage des JPS devant le lycée Louis-le-Grand, l’étudiant Jean-Gilles Malliarakis, président du mouvement d’extrême droite Action nationaliste, est assommé et un militant d’extrême gauche blessé à la main ; Roger Holeindre est placé en détention provisoire deux jours plus tard, avant d’être libéré le suivant[12] - [13] - [14].

Les Jeunesses patriotes et sociales participent en au lancement du Parti national populaire (PNP), dont Roger Holeindre devient le président et Pierre Bousquet, rédacteur en chef du journal Militant, secrétaire général[15]. En , avec l’Union pour le progrès et les libertés (UPL) d’Yvan Anchier (ex-ARLP), le PNP fusionne dans le Parti de l'unité française (PUF). Onze mois plus tard, avec le plus modéré Mouvement pour la justice et la liberté de Georges Bidault, le PUF devient le Mouvement pour la justice et la liberté – Unité française[16].

En parallèle, Roger Holeindre ouvre un restaurant dans le quartier des Halles de Paris, Le Bivouac du grognard, 87, rue Saint-Honoré, où il tente d'unifier les mouvements d'extrême droite[3] - [1].

Cadre fondateur du Front national

Roger Holeindre en 2001.
Jean-Marie Le Pen et Roger Holeindre, tous deux cofondateurs du Front national, au début des années 2000.

En , Roger Holeindre participe avec sa formation, aux côtés notamment de Jean-Marie Le Pen, à la finalisation de la fondation du Front national, lancée par le mouvement d’extrême droite Ordre nouveau (ex-Occident). Il devient secrétaire général adjoint du nouveau parti tandis que Pierre Bousquet en est le trésorier[16] - [8]. Longtemps membre du bureau politique du Front national, il exerce la fonction de vice-président du parti entre 1973 et 1978[17].

Jean-Yves Camus prĂ©cise : « Militant unitaire, Holeindre continuait l’aventure du Cercle du PanthĂ©on, qui auparavant avait tentĂ© de ressouder une mouvance brisĂ©e par la rĂ©pression de l’OAS, dĂ©jĂ  divisĂ©e entre nationalistes-rĂ©volutionnaires (Ordre nouveau) et « nationaux Â» (Le Pen, Bidault) et dont s’étaient Ă©cartĂ©s les mĂ©tapoliticiens de la future Nouvelle Droite[1]. »

En 1985, il fonde et prend la prĂ©sidence du Cercle national des combattants (CNC), une organisation proche du FN qui regroupe des anciens combattants, notamment coloniaux, et des citoyens se rĂ©clamant de la sensibilitĂ© « nationale Â». Il est Ă©galement Ă  l’origine de son organisation de jeunesse, les Cadets de France et d’Europe, qui rĂ©unit des jeunes formĂ©s sur le modèle des scouts. Son camp d’étĂ© annuel, considĂ©rĂ© comme les universitĂ©s d’étĂ© du Front national de la jeunesse (FNJ), se tiennent pendant trois semaines au château de Neuvy-sur-Barangeon (Cher) — louĂ© par le dirigeant centrafricain Bokassa, puis achetĂ© par le CNC Ă  celui-ci en 1995[alpha 1] - [4] - [19]. Lors de l'universitĂ© d'Ă©tĂ© de 1998, Roger Holeindre accuse Jack Lang et d'autres personnalitĂ©s d'avoir commis des abus sexuels sur mineurs dans le cadre de l'affaire du Coral. Ce rassemblement prend fin en 1999, Ă  la suite d'une dĂ©cision du prĂ©fet du Cher[2] - [18].

Aux élections législatives de 1986, Roger Holeindre est élu député de la Seine-Saint-Denis[9]. Avec 34 autres élus, il siège au sein du groupe Front national – Rassemblement national (FN-RN) jusqu’aux élections anticipées de 1988[20]. Dans une réplique devenue célèbre, faisant référence à son engagement militaire, il rétorque à un député socialiste en 1987 : « À part les balles de tennis, qu’est-ce que vous avez entendu siffler d’autre ? »[2].

Il est conseiller municipal d'opposition à Sevran (Seine-Saint-Denis) de 1989 à 2001 et conseiller régional d’Île-de-France de 1992 à 1998 puis de 2004 à 2010. Il conduit la liste du Front national aux élections territoriales de Corse en 1998, où il manque le seuil de qualification au second tour ; l’année suivante, à la suite de l'annulation de ces élections, sa liste obtient un score inférieur[21].

Lors des congrès du FN, il est toujours Ă©lu au comitĂ© central parmi les dix premiers : deuxième en 1985 et 1990, huitième en 1994, quatrième en 1997, deuxième en 2000, troisième en 2003 et 2007, deuxième en 2011[3] - [17]. SurnommĂ© « Popeye Â» par ses militants en raison de son physique, « c’est le cĂ´tĂ© grande gueule de cet ancien sous-officier, ayant servi dans les paras de la coloniale en Indochine d’abord, puis en AlgĂ©rie ensuite oĂą il rempile en tant que volontaire, qui fera sa rĂ©putation dans toutes les familles de l’extrĂŞme droite », indique LibĂ©ration[3].

Dans le cadre de la scission de 1998, il apporte son soutien Ă  Jean-Marie Le Pen, refusant de rejoindre Bruno MĂ©gret[2]. Cependant, il s’éloigne du prĂ©sident du FN lorsque celui-ci soutient sa fille Marine pour lui succĂ©der[11]. En vue du congrès de Tours, Roger Holeindre vote pour Bruno Gollnisch, et dĂ©cide de quitter le parti le , Ă  la veille de la victoire annoncĂ©e de Marine Le Pen, Ă©tant opposĂ© au processus de Â« dĂ©diabolisation Â» et estimant que la nouvelle prĂ©sidente ne reprĂ©sente pas ses idĂ©es, « ni celles de son père »[22] - [23] ; il dĂ©clare Ă  son propos : « Elle se tape totalement des cinquante dernières annĂ©es de la France, ça ne l’intĂ©resse pas[2] ».

Ralliement au Parti de la France

Dans la foulĂ©e de son dĂ©part du Front national, Roger Holeindre rejoint le Parti de la France, prĂ©sidĂ© par l’ancien frontiste Carl Lang. Il intègre son bureau politique en 2013 et en devient prĂ©sident d'honneur en 2016, une fonction qu'il occupe jusqu’à sa mort[24] - [1]. En 2012, il s'associe au projet « Notre antenne Â», portĂ© par Gilles Arnaud et Philippe Milliau, qui donne naissance en 2014 Ă  TV LibertĂ©s[25].

Prises de position

Libération précise qu’il était particulièrement populaire « auprès de la vieille génération de militants frontistes, celle des pieds-noirs, les rapatriés d’Algérie, des défenseurs de l’Algérie française » et qu’« il incarna cette figure du baroudeur, de l’anticommuniste forcené, du « héros vaincu d’une guerre perdue » parce que trahi « par la lâcheté des élites politiques et les gouvernements successifs »[3] ».

L'historien Nicolas Lebourg indique qu’il n'était « ni antisémite, ni fasciste mais national-populiste, anticommuniste, défenseur de l'Algérie française et d'une certaine idée de l'Empire français »[26].

Jean-Yves Camus prĂ©cise Ă  sa mort : « Il Ă©tait un des derniers reprĂ©sentants du nationalisme soldatique, cette tendance de la droite marquĂ©e par l’expĂ©rience d’un combat perdu et la volontĂ© d’en finir avec un « système Â» auquel sont imputĂ©es la dĂ©faite et la perte de la grandeur nationale. […] Roger Holeindre reprĂ©sentait au FN la gĂ©nĂ©ration de ceux qui ont vu finir l’Empire français. Sa mentalitĂ© se comprend en lisant son roman Requiem pour trois sous-off, publiĂ© en 1974. […] Il Ă©tait d’une autre gĂ©nĂ©ration, dont les repères ne disent plus grand-chose aux bataillons des Ă©lecteurs frontistes, et mĂŞme aux jeunes militants[1]. »

Mort et hommages

Roger Holeindre meurt le d'un infarctus à son domicile de Vaucresson, dans les Hauts-de-Seine[27]. Jean-Marie Le Pen évoque alors « un frère de cœur, d'esprit et d'action » et salue une vie « consacrée à la défense intransigeante de la patrie », tandis que Marine Le Pen lui rend hommage malgré leurs désaccords[2] - [6].

Ses obsèques se tiennent le suivant en l'église Saint-Roch de Paris. Jean-Marie Le Pen et son épouse Jany, Yann Le Pen, Marion Maréchal, Nicolas Bay et Carl Lang sont notamment présents à la cérémonie, qui est prononcée en partie en latin, tandis que Marine Le Pen a fait porter une gerbe. Bruno Gollnisch prononce l’éloge funèbre, dans lequel il loue la « ténacité » et la « droiture » de Roger Holeindre, et dénonce le « grand remplacement démographique » en France[28]. L'homélie est prononcée par Jean-Paul Argouarc'h[29]. Il est inhumé au cimetière de Vaucresson[30].

DĂ©tail des mandats et fonctions

À l’Assemblée nationale

Au niveau local

Au sein de partis politiques

DĂ©corations

Ouvrages

  • Le Levain de la colère, Ă©d. Saint Just, 1963 (rĂ©Ă©d. Ulysse, 1985)
  • Honneur ou DĂ©cadence, Ă©d. du Fuseau, 1965 (prĂ©face de Jacques Isorni)
  • Requiem pour trois sous-off, 1974 (rĂ©Ă©d. HĂ©ligoland, 2009)
  • HanoĂŻ : combats pour un empire, Grancher, 1979 (avec Marcel Marsal)
  • Le Commando, Ă©d. du Camelot, 1980
  • Le Rire du cosaque, Robert Laffont, 1981
  • L'Asie en marche, Japon, CorĂ©e du Sud, Taiwan, Hong Kong, Singapour : Ă  la conquĂŞte Ă©conomique du monde, Robert Laffont, 1983
  • Ă€ tous ceux qui n'ont rien compris, Robert Laffont, 1989
  • Derrière mes barreaux, Ă©d. Albatros, 1990
  • S.O.S. hystĂ©rie, Ă©d. Jean Grassin, 1992 (avec Damien Bariller)
  • Des pavillons noirs Ă  DiĂŞn BiĂŞn Phu, Ă©d. Flanant 1997 (avec Alain Sanders)
  • Aux larmes, citoyens !, Robert Laffont, 1999
  • Torture ? Ils ont dit torture ! (dir.), Ă©d. Cercle national des combattants, 1999
  • Halte au rĂ©visionnisme : des enfants de Goebbels et du KGB, Ă©d. Godefroy de Bouillon, 2000
  • S.O.S. hystĂ©rie II, Ă©d. Godefroy de Bouillon, 2002 (avec Gilles Arnaud et Nicolas Weber)
  • L'Imposture Viet-Minh, Les Éditions d'HĂ©ligoland, 2004 [prĂ©sentation en ligne]
  • AlgĂ©rie : imposture mensonges et trahisons, Ă©d. Cercle national des combattants, 2005
  • La Guerre psychologique ou les nouveaux collabos, Les Éditions d'HĂ©ligoland, 2005
  • Moyen-Orient : cent ans de mensonges !, Les Éditions d'HĂ©ligoland, 2007 [prĂ©sentation en ligne]
  • Grand Reporter, Ă©ditions Nationales (prĂ©face de Jean Cau)
  • Trahisons sur commande : histoire du Parti communiste français, Les Éditions d'HĂ©ligoland, 2007 (ISBN 978-2-9523128-3-7) [prĂ©sentation en ligne]
  • L'Homme qui faisait se battre les Français entre eux : histoire du gaullisme, Les Éditions d'HĂ©ligoland, 2009 (ISBN 978-29523128-6-8) [prĂ©sentation en ligne]
  • Tout va mal en France… c’est la faute Ă  PĂ©tain, Les Éditions d'HĂ©ligoland, 2009 (ISBN 978-2-9523128-7-5).
  • Les Sanglots de l'homme blanc commencent Ă  me fatiguer : histoire d'une dĂ©cadence, PrĂ©face d'Alain Sanders, collection Xenophon, Atelier Fol'fer, 2010 (ISBN 978-2357910157).
  • Ce qu'on ne vous a jamais dit sur Katyn, Atelier Fol'fer, 2010
  • C'Ă©tait des hommes : histoire de la guerre d'Indochine, Les Éditions d'HĂ©ligoland, 2012 (ISBN 978-2-914874-93-9) [prĂ©sentation en ligne]
  • Que Dieu sauve la France !, Les Éditions d'HĂ©ligoland, mai 2013 (ISBN 978-2-366 11-000-5) [prĂ©sentation en ligne]
  • 1935 / 2015… 80 ans de mensonges et de calomnies : ça suffit !, Les Éditions d'HĂ©ligoland, 2015, 600 p. (ISBN 978-2-36611-008-1) [prĂ©sentation en ligne]
  • La RĂ©conciliation nationale, Apopsix, 2017
  • C'est Roger : entretiens avec Roger Holeindre, avec Arnaud Menu, Les Bouquins de Synthèse nationale, 2019 (ISBN 978-2-36798-061-4)

Notes et références

Notes

  1. Dans le cadre de ce mouvement, dont l’un des responsables est Samuel Maréchal, ces jeunes, âgés de huit à quatorze ans, se voient inculqués « le respect de l'ordre, la nécessité de la discipline, le culte du drapeau et l'amour de la patrie ». Après défilés et salut du drapeau, ils font le serment suivant : « Je suis fier d’être un cadet. Mon idéal est lié au sol, à la famille, à la patrie. Je jure fidélité au drapeau de notre France. »[3] - [18].

Références

  1. Jean-Yves Camus, « Roger Holeindre était un des derniers représentants du nationalisme soldatique », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  2. « Roger Holeindre, cofondateur du Front national, est mort », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  3. Christophe Forcari, « Mort de Roger Holeindre, vieux de la vieille garde FN », sur liberation.fr, (consulté le ).
  4. Caroline Fourest et Fiammetta Venner, Marine Le Pen démasquée, Paris, Grasset & Fasquelle, coll. « Biographie », , 430 p. (ISBN 978-2-246-78382-4).
  5. Alain Ruscio, Nostalgérie : l'interminable histoire de l'OAS, Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », , 320 p. (ISBN 978-2-7071-8564-8), chap. 7 (« La course à l’abîme »), p. 117-128.
  6. « Décès de Roger Holeindre, l'un des fondateurs du Front national », sur valeursactuelles.com, (consulté le ).
  7. « Prix Renaissance (lettres) », sur cerclerenaissance.info.
  8. Dominique Rousseau, Michel Morvan et al., Le Temps des savoirs : revue interdisciplinaire de l’Institut universitaire de France, vol. VII : la création, Odile Jacob, , 228 p. (ISBN 978-2-7381-1351-1, lire en ligne), p. 116-117.
  9. Abel Mestre, « Roger Holeindre, un des fondateurs du Front national, est mort », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  10. HervĂ© Hamon et Patrick Rotman, GĂ©nĂ©ration : les annĂ©es de rĂŞve, Points, coll. « Points documents Â», page 295.
  11. Jean-Paul Gautier, Les Extrêmes droites en France : de 1945 à nos jours, Syllepse, coll. « Mauvais Temps », , 498 p. (ISBN 978-2-84950-570-0, lire en ligne)
  12. « Paris-presse, L’Intransigeant 6 mai 1969 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  13. « L’Intransigeant du 16 mai 1969 », sur retronews.fr (consulté le )
  14. Laurent de Boissieu, « Jeunesses patriotes et sociales (JPS) », sur france-politique.fr (consulté le ).
  15. Laurent de Boissieu, « Parti national populaire (PNP) 1970 », sur france-politique.fr (consulté le ).
  16. Laurent de Boissieu, « Parti de l'unité française (PUF) », sur france-politique.fr (consulté le ).
  17. Laurent de Boissieu, « Chronologie du Rassemblement national (RN) », sur france-politique.fr (consulté le ).
  18. Renaud Dély, « Un camp pour les cadets de Jean-Marie », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Front national : le château Saint-Louis de Neuvy-sur-Barangeon (Cher), propriété de Jean-Bedel Bokassa, acheté par le Cercle national des combattants (CNC) », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Roger Holeindre », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  21. Laurent de Boissieu, « Assemblée territoriale de Corse », sur france-politique.fr (consulté le ).
  22. « Roger Holeindre quitte le FN », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  23. Alexandre Sulzer, « Suspension de Le Pen: le fiel et les fantasmes des anciens félons du FN », L'Express,‎ (lire en ligne)
  24. Laurent de Boissieu, « Le Parti de la France », sur france-politique.fr (consulté le ).
  25. Abel Mestre et Caroline Monnot, « La télé identitaire, la drôle d’agence de presse et le « soft power » russe », sur droites-extremes.blog.lemonde.fr, .
  26. « Roger Holeindre, figure de l’extrême droite et l’un des fondateurs du FN, est mort », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  27. « Décès de Roger Holeindre, figure historique du Front national », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  28. « Marion Maréchal auprès de Jean-Marie Le Pen aux obsèques de Roger Holeindre », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  29. « Anciens combattants et vétérans du FN réunis aux obsèques de Roger Holeindre », sur lefigaro.fr, .
  30. Cimetières de France et d'ailleurs

Annexes

Dans la fiction

Dans le roman uchronique de Guy Konopnicki, Les Cent jours : – , où Jean-Marie Le Pen gagne l'élection présidentielle de 2002, Roger Holeindre devient ministre de la Défense.

Liens externes

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