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Peipin

Peipin est une commune française, d'origine très ancienne, située au sud de Sisteron, dans le canton de Volonne, dans la vallée de la Durance, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom des habitants de Peipin est Peipinois[1] - [2].

Peipin
Peipin
Pont sur le Jabron entre Peipin et Sisteron.
Blason de Peipin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Jabron-Lure-Vançon-Durance
Maire
Mandat
Frédéric Dauphin
2020-2026
Code postal 04200
Code commune 04145
DĂ©mographie
Population
municipale
1 463 hab. (2020 en diminution de 1,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 111 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 08′ 16″ nord, 5° 57′ 26″ est
Altitude Min. 438 m
Max. 1 281 m
Superficie 13,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Sisteron
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sisteron
Législatives Première circonscription
Localisation
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Peipin
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Peipin
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Peipin
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Peipin

    Peipin est une commune disposant de commerces et de services de proximité ainsi que d'une zone commerciale. Ses ressources principales sont d'une part le tourisme, axé autour de l'architecture historique du cœur du village et d'autre part, l'agriculture, dont la vigne, l'élevage, l'huile de lavande, l'huile d'olive et les fromage constituent le fer de lance, couronné par quatre appellations d'origine contrôlée.

    GĂ©ographie

    Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Peipin et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes de Peipin sont Salignac, Aubignosc, Châteauneuf-Val-Saint-Donat et Sisteron.

    GĂ©ologie

    Peipin est sur la rive ouest de la vallée de la Durance, dans la zone des premières pentes de la montagne de Lure, marquées par un relief raviné.

    Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

    Le territoire se situe en limite est des Baronnies, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[3] :

    • les Baronnies ;
    • la nappe de Digne Ă  l'est[4] - [5], au niveau du lobe de Valavoire : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-Ă -dire d'une dalle Ă©paisse de près de 5 000 m qui s'est dĂ©placĂ©e vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou Ă©cailles) correspondent Ă  la bordure dĂ©coupĂ©e Ă  l'ouest de la nappe.
    • la faille de la Durance au sud ouest, dans la vallĂ©e ;
    • le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composĂ© de roches sĂ©dimentaires dĂ©tritiques (dĂ©pĂ´ts liĂ©s Ă  l'Ă©rosion des montagnes apparues Ă  l'Oligocène).

    Topographie

    La montagne de Lure, frontière linguistique entre le provençal et le vivaro-alpin

    Le village est situĂ© au pied d’une colline[6], en rive droite de la Durance. Le territoire occupe le piĂ©mont oriental de la montagne de Lure. L'altitude varie sur le territoire communal de 438 mètres Ă  1 281 mètres (est de la chaine de la montagne de Lure, qui correspondait autrefois Ă  une frontière linguistique entre deux variĂ©tĂ©s de la langue occitane).

    Hydrographie

    La commune est bordée au nord par le Jabron et à l’est par la Durance. Des ruisseaux intermittents coulent dans les ravins[7].

    Climat

    Peipin est située en Haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement.

    Les stations météos proches de Peipin sont situées à Sisteron et Château-Arnoux-Saint-Auban[8].

    Environnement

    La commune compte 642 ha de bois et forĂŞts, soit 49 % de sa superficie[1].

    Transports

    La commune se situe entre Forcalquier (au sud-ouest), Sisteron, au nord, Digne-les-Bains à l'est et Gap plus loin au nord. L'autoroute A 51 Val de Durance passe en limite est dans la vallée ; la sortie 21 (Aubignosc) permet de rejoindre le village, grâce aux départementales RD 4085 et 703.

    La gare de Sisteron est desservie par la ligne TER Marseille - Briançon ; elle est doublée d'une gare routière. Des cars assurent les liaisons Digne-les-Bains - Château-Arnoux - Veynes ainsi que Digne-Avignon.

    L'aérodrome de Sisteron-Thèze se situe à une vingtaine de kilomètres au nord, à Vaumeilh.

    Un chemin de petite randonnée (itinéraire équestre) traverse la commune du sud à l'est. Il y a également un sentier de découverte[7].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Volonne auquel appartient Peipin est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[9], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[10]. La commune de Peipin est également exposée à trois autres risques naturels[10] :

    • feu de forĂŞt,
    • inondation (dans la vallĂ©e de la Durance),
    • mouvement de terrain : quelques versant de la commune sont concernĂ©s par un alĂ©a moyen Ă  fort[11].

    La commune de Peipin est de plus exposée à deux risques d’origine technologique :

    • celui de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallĂ©e de la Durance serait menacĂ©e par l’onde de submersion[12] ;
    • celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations[13], ce transport Ă©tant dans le dĂ©partement principalement destinĂ© Ă  alimenter en matières premières des usines Arkema de Saint-Auban et Sanofi de Sisteron[14] :

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour le risque de mouvement de terrain ; il s’ajoute à un plan des surfaces submersibles datant de 1961[18] - [13] ; le Dicrim existe 2010[19].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle, tous liés à la nature des sols : en 1997 pour des inondations et des coulées de boue, et pour des mouvements de terrain liés à la sécheresse en 1989, 1990 et 1999[10].

    Toponymie

    Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1167 (Podium Pini)[20], fait l’objet de différentes interprétations :

    • selon Michel de la Torre, son nom podium parvum dĂ©signe la colline sur laquelle le village est construit[21] ;
    • selon Ernest Nègre, podium pini est tirĂ© d’une variante locale de l’occitan pour la colline aux pins[22] - [23].

    Cette dernière hypothèse repose sur le fait que cette région de la montagne de Lure faisait autrefois partie de la frontière linguistique entre deux variétés de la langue occitane.

    On retrouve des racines courantes pour désigner les montages : comme podium (lieu élevé) qui a donné Les Puits[24]. Les Blaches sont une colline, appelée ainsi car elles étaient couvertes de chêne blanc[25] (au nord du village) ; la gorge de la Faillée est un bois de hêtres, établi dans ce ravin encaissé en raison de l’humidité qui y stagnait un peu plus longtemps, humidité favorable au hêtre[25].

    La toponymie garde également la trace des activités agricoles qui façonnaient le paysage : les Granges, les Jas de Pierrevert, des Puits, de Buceille ; et Grand-Vigne : la commune avait quelques dizaines d’hectares de vigne au début du XIXe siècle[26].

    Enfin, le hameau des Bons Enfants correspond à un hôpital construit pour héberger les voyageurs à l’extérieur du village. Il était situé au carrefour de la voie domitienne et itinéraire secondaire de la vallée du Jabron)[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Peipin est une commune rurale[Note 1] - [27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sisteron, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[30] - [31].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,6 %), terres arables (11 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), zones urbanisées (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[33].

    Histoire

    L'histoire communale s'inscrit dans l'histoire rĂ©gionale : occupation très ancienne, guerres de religion Ă  partir de 1562, rĂ©sistance dĂ©partementale Ă  NapolĂ©on III, puis dĂ©peuplement dĂ» Ă  l'exode rural commencĂ© dans la deuxième moitiĂ© du XIXe siècle suivi des deux guerres mondiales mais endiguĂ© au cours du XXe siècle, jusqu'Ă  dĂ©passer les 1 000 habitants.

    Préhistoire

    Au Frigouras, les fouilles de sauvetage qui ont précédé le chantier de l’A51 ont permis de mettre au jour un site occupé occasionnellement par des éleveurs du néolithique ancien (5000 à 6000 ans av. J.-C.). Ces éleveurs avaient des troupeaux de chèvres, de bœufs et de moutons[34]. Ils utilisaient le silex local, de mauvaise qualité, ne recourant qu’exceptionnellement à un silex venant de plus loin[35].

    Durant le premier âge du fer, un oppidum est occupé à la (ou les) Plaine, fortifié par deux murs de pierre. Le site a été fouillé en 1953 par Gaston Mée, qui y a en outre mis au jour un tumulus du VIe siècle av. J.-C.[36].

    Aux Granges, la fouille de 2004 a mis au jour une occupation du VIe siècle av. J.-C.[36]. La fouille de la Plaine, en 2004, a également révélé un ensemble d’inhumations tout à fait particulier. Il s’agit de six tombes, disposées en cercle, et dont cinq concernent des hommes adultes, également du Ier âge du fer (VIe – Ve siècles av. J.-C.)[37], dont un jeune homme aux dents usées par une pratique probablement liée à l’artisanat : cuir ou osier[38]. La fouille de 2004 sur les foyers du site des Granges a confirmé la datation entre la deuxième moitié du VIe siècle av. J.-C. et la fin du Ve siècle av. J.-C[39]..

    Antiquité

    Dans l’Antiquité, le territoire de Peipin fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[40]. De la période de présence romaine datent quelques vestiges. Plusieurs établissements se trouvaient sur le territoire actuel de Peipin : à proximité du gué de la Durance, au Piolard, sous le groupe scolaire[41].

    Moyen Ă‚ge

    En 1125, le territoire fait partie du comté de Forcalquier.

    Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[42].

    Aux XIIe et XIIIe siècles, l’église paroissiale, logée dans la chapelle du château, appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus[43]. Au cours de la guerre qui les oppose de 1191 à 1208 au sujet de Gersende de Forcalquier, les comtes de Provence Alphonse II et de Forcalquier Guillaume IV concluent une trêve en 1202-1203. Comme gage de bonne foi, chaque partie remet entre les mains de Raymond d'Agoult des biens, avec la sanction en cas de reprise des hostilités, la remise du bien à l’un des deux ordres militaires, Hospitaliers ou Templiers[44]. Les hostilités reprirent, mais soit la sanction ne fut pas appliquée, soit elle le fut temporairement, puisqu’on retrouve en 1206 Guillaume IV de Forcalquier qui confie le fief de Peipin à Pons Justas, qui est donc un des plus anciens seigneurs connus du lieu[36].

    Les seigneurs de Peipin ont établi un péage sur la route allant de Sisteron à Manosque[45] à partir du XIIIe siècle[6], qui leur assuraient de confortables revenus[36]. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Peipin, Antoine de Glandevès, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier[46].

    À la création des vigueries et baillies dans le comté de Provence, Peipin est placée dans la baillie de Sisteron[44].

    Époque moderne

    À partir du XVIe siècle, l’habitat commence à délaisser le site perché pour descendre dans la plaine. Le mouvement est très progressif. La nouvelle église est construite en 1676[44].

    En 1562, au début des guerres de religion, les protestants prennent le contrôle d’une partie de la Provence. Le comte de Sommerive, chargé par Catherine de Médicis de rétablir l’autorité royale dans cette province, envoie le capitaine Puy-Saint-Martin dit Bouquenègre. S'étant rendu coupable de nombreuses exactions, il est capturé dans le village[21] en juillet, avant d'être condamné à la pendaison[47]. Les protestants sont ensuite massacrés, Sommerive atteint son objectif de retour au calme.

    En 1580, Peipin est occupé par le capitaine huguenot Gouvernet, avec Montfroc et Saint-Vincent[48].

    Le péage sur l’ancienne voie domitienne, établi depuis le XIIIe siècle, est levé en 1758[6] - [49].

    Époque contemporaine

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[50]. En 1793, le château est mis aux enchères pour démolition[51]. L’église Saint-Martin située sur la colline est vendue comme bien national et rachetée par les Castellane[44].

    En 1851, Ă  la suite du coup d'État du 2 dĂ©cembre de Louis-NapolĂ©on Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque dĂ©veloppent une rĂ©sistance pour dĂ©fendre la RĂ©publique : 15 000 hommes en armes sont mobilisĂ©s[52]. Les rĂ©sistants prennent le contrĂ´le de la prĂ©fecture Ă  Digne, et forment un « ComitĂ© dĂ©partemental de rĂ©sistance ». L'armĂ©e, ralliĂ©e au prince-prĂ©sident, intervient sans venir Ă  bout de ce mouvement (combat des MĂ©es), qui se disperse de lui-mĂŞme quand il apprend que l’ensemble du pays est contrĂ´lĂ© par le futur NapolĂ©on III. Après l’échec de l’insurrection, une sĂ©vère rĂ©pression poursuit ceux qui se sont levĂ©s pour dĂ©fendre la RĂ©publique : 6 habitants de Peipin sont traduits devant la commission mixte[53].

    Comme de nombreuses communes du département, Peipin se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[54]. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants[55]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[56].

    Le département a connu dans plusieurs communes un important exode rural à partir des années 1850. La commune le connait un peu tardivement (à partir des années 1880), et pour une durée moins longue qu'ailleurs, puisqu'il s'arrête dès 1936. L’activité de poterie s’arrête à cette époque-là[6].

    La région est également touchée par les épisodes mortels régionaux ou nationaux : épidémies de choléra puis guerres mondiales (hommes morts au front durant la Première Guerre mondiale). Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie en 1942-1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en août 1944. À cette date, la ville voisine de Sisteron est bombardée par les alliés dans le cadre du Débarquement de Provence. Elle et Digne sont libérées le 19 août 1944.

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Peipin. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation, les propriétaires vivant à Peipin et à Sisteron : le vignoble de Peipin alimentait ainsi la ville voisine. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[57].

    La commune a connu une importante croissance depuis, dĂ©passant les 1 000 habitants Ă  la fin des annĂ©es 1980.

    Politique et administration

    Administration municipale

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales[58]). Lors du scrutin de 2008 il n’y eut qu’un seul tour Pierre Veyan a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu conseiller municipal avec le douzième total de 492 voix soit 74,68 % des suffrages exprimĂ©s. La participation a Ă©tĂ© de 69,37 % . Il a ensuite Ă©tĂ© Ă©lu maire par le conseil municipal[59].

    Liste des maires

    L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

    En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du 5 avril 1884 l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    An 8 1813 MOLET Étienne
    1813 1816 MAUREL Barthélemy
    1816 1821 TURIN Joseph
    1821 1826 MAUREL Barthélemy
    1826 1831 (décembre) FERAUD Jean Guillaume
    1831 (décembre) 1843 (juillet) BRUNEL Félix
    1843 (juillet) 1843 (octobre) BAILLE Claude
    1843 (octobre) 1850 JERJAYES Pierre
    1850 1852 DERRIVES Joseph
    1852 1855 BAILLE Adolphe
    1855 1861 JERJAYES Pierre
    1861 1862 BRES Fortuné
    1862 1865 DERRIVES Joseph
    1865 1870 THOME Louis
    1870 1874 RAVOUX Pierre Mathieu
    1874 1888 DEPEYRE Basile
    1888 1896 FERAUD Justin
    1896 1904 RAVOUX Calixte
    1904 1918 CHAIX MĂ©dard
    1918 1919 (décembre) BONTOUX Marius
    1919 (décembre) 1929 GRIAT Xavier
    1929 1945 IMBERT Louis (au moins jusqu’en 1942)
    1945 1947 Octave Bontoux[60]
    1947 1953 PUT Emmanuel
    1953 1959 IMBERT Louis
    1959 1971 EMMANUELLI Louis
    1971 1989 SCHMID Henri
    1989 1999 SUFFIT Claude[61] PCF[62]
    1999 2001 DAUPHIN Jean-Pierre RPR
    2001 2014 VEYAN Pierre[63] - [64] DVG[65] - [66]
    2014 En cours
    (au 27 octobre 2022)
    DAUPHIN Frédéric[67] DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Peipin fait partie:

    Instances judiciaires et administratives

    Peipin est une des neuf communes du canton de Volonne qui totalise 10 397 habitants en 1999. Le canton a fait partie de l’Arrondissement de Sisteron du au , date de son rattachement Ă  l'Arrondissement de Forcalquier.et de la Deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Peipin fait partie du canton de Volonne depuis 1801 après avoir fait partie du Canton de Sisteron de 1793 Ă  1801[68]. Peipin fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[69].

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Peipin en 2009[70]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 9,35 %0,00 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 21,51 %0,00 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 67,06 %0,00 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle 0,00 %15,23 %10,80 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[71]).

    Politique environnementale

    La déchèterie est à Château-Arnoux. Des composteurs individuels y sont vendus pour les particuliers[72].

    La commune possède sa propre station d’épuration.

    Habitat

    Colline du Vieux Peipin

    L'habitat s'est beaucoup développé au cours du XXe siècle. Il existe plusieurs projets d'habitat locatif sociaux[73].

    Population et société

    DĂ©mographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[75].

    En 2020, la commune comptait 1 463 habitants[Note 3], en diminution de 1,42 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    345379395398390466466451487
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    488507496468498436473416423
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    416402421372283293262214252
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    2382914335347101 0081 0491 1791 412
    2016 2020 - - - - - - -
    1 4681 463-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee Ă  partir de 2006[76].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    42 feux18 feux

    L’histoire dĂ©mographique de Peipin, après la saignĂ©e des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au dĂ©but du XIXe siècle, est marquĂ©e par une pĂ©riode d’« Ă©tale Â» oĂą la population reste relativement stable Ă  un niveau Ă©levĂ©. Cette pĂ©riode dure de 1831 Ă  1881. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul dĂ©mographique de longue durĂ©e. En 1936, la commune enregistre la perte de la moitiĂ© de sa population du maximum historique de 1856[77]. Le mouvement de recul s’arrĂŞte-lĂ  : depuis, la commune a connu une expansion dĂ©mographique typique des communes rĂ©sidentielles.

    Superficie et population

    Le village de Peipin a une superficie de 1 315 ha et une population de 1220 habitants (en 2005), ce qui le classe[78] :

    Rang Superficie Population Densité
    France 8 021e 14 673e 8 851e
    Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur 402e 738e 307e
    Alpes-de-Haute-Provence 26e 167e 16e
    Arrondissement de Forcalquier 15e 65e 12e
    Canton de Volonne 4e 8e 2e

    Enseignement

    La commune dispose d’une école primaire publique[79]. Ensuite les élèves sont affectés au collège de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron[80], puis poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène[81].

    Santé

    Un médecin et une pharmacie sont sur la commune, qui dépend du centre hospitalier de Manosque.

    Sports

    Un terrain sportif se situe en limite communale, à cheval entre Aubignosc et Peipin[7]. Ce stade est le lieu de résidence du club de football local, l'USCAP[82] qui possède deux équipes sénior (une masculine et une féminine) et une école de football. Les joueurs viennent des trois communes d'Aubignosc, de Châteauneuf-Val-Saint-Donat et de Peipin.

    Le club de karaté, le Shotokan Karaté 04, est installé dans la commune depuis les années 90.

    Un terrain de jeux ludique dit "City Stade" ou l'on peut jouer au football, basket, skate, trottinette.

    On y pratique également la randonnée, la chasse, la pêche, l'équitation (relais équestre)...

    Cultes

    Peipin dispose de l'église Saint-Martin, construite en 1676. Elle est rattachée au diocèse de Digne.

    Économie

    Revenus de la population

    En 2008, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 15 841 â‚¬ (15 027 â‚¬ en France) pour 732 foyers fiscaux, seuls 52,6 % de ces foyers sont imposĂ©s avec un revenu net de 31 418 â‚¬ reprĂ©sentant un impĂ´t moyen de 1 168 â‚¬[83] - [84].

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 593 personnes, dont 80 chômeurs[85] (69 fin 2011[86]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (86 %)[87] et travaillent majoritairement hors de la commune (77 %)[87].

    Établissements

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait sept établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et aucun emploi salarié[88].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de cinq en 2010. Il était de six en 2000[89], de 16 en 1988[90]. Actuellement, l’agriculture communale est variée, avec des élevages hors-sol, des polyculteurs et des cultures permanentes[89]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement baissé, de 284 à 135 ha[90], avant de légèrement augmenter lors de la dernière décennie, à 142 ha[89].

    Cultures labellisées

    La commune de Peipin a une agriculture spécialisée très développée. La commune est située dans le périmètre de quatre appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence, banon, huile d'olive de Provence et huile d'olive de Haute-Provence) et de neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence)[91]. Des thyms et des arbres fruitiers y poussent également.

    L’agneau de Sisteron est un agneau Ă©levĂ© sous la mère pendant 60 jours minimum, ayant un âge compris entre 70 et 150 jours et pesant près de 13 Ă  19 kg. Il n’y a plus d’éleveur spĂ©cialisĂ© sur la commune[89]. Cette IGP, comme les IGP et VDP concernant le vin (vin de pays des Alpes-de-Haute-Provence (IGP) blanc, rouge et rosĂ© et VDP de MĂ©diterranĂ©e blanc, rouge et rosĂ©), ne sont pas utilisĂ©es, la vigne n’étant pas non plus cultivĂ©e pour une production commerciale dans la commune[57].

    La culture de l’olivier est pratiquĂ©e dans la commune depuis des siècles, tout en Ă©tant limitĂ©e Ă  certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet Ă  la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement ĂŞtre exploitĂ© au-delĂ  des 650 mètres. L’oliveraie de Peipin Ă©tait très limitĂ©e au dĂ©but du XIXe siècle, et occupait moins de dix hectares. Actuellement, elle a progressĂ© et compte entre 1000 et 3 500 pieds exploitĂ©s[92]. L’huile produite Ă  partir des olives rĂ©coltĂ©es dans la commune bĂ©nĂ©ficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence[91].

    • Productions agricoles de Peipin.
    • Champ de lavande sur le plateau d'Albion.
      Champ de lavande sur le plateau d'Albion.
    • Alambics pour distiller la lavande.
      Alambics pour distiller la lavande.
    • Huile de Provence AOC.
      Huile de Provence AOC.
    • Petit Ă©peautre.
      Petit Ă©peautre.
    • Ruches Ă  la Combe du Pommier.
      Ruches Ă  la Combe du Pommier.
    • Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
      Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.

    Industrie et artisanat

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 27 établissements, employant 34 salariés[88].

    Une brasserie est implantée sur la commune.

    Une grande zone artisanale et commerciale est établie à l’écart de Peipin, le long de la RD 4085 (ancienne route nationale)[93]. Climax, chauffagiste et installateur de climatisation, emploie 10 salariés[94].

    Secteur tertiaire

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 108 établissements, employant un total de 283 salariés et 14 établissements administratifs assurant les services sanitaire, social et l’enseignement, avec un effectif de 42 personnes[88].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, la capacité d'hébergement étant très faible[95] - [96]:

    Les résidences secondaires, si elles apportent un complément à la capacité d’accueil, restent peu nombreuses[104] : au nombre de 33, elles représentent 5 % des logements. Parmi les résidences secondaires, deux possèdent plus d’un logement[105] - [98].

    Monuments et centres d'interĂŞt

    • L'une des plus anciennes maisons du village date de 1574[106].
    • Entre la commune de Sisteron et celle de Peipin, le pont sur le Jabron, au lieu-dit Bons-Enfants, date de 1666, remplace un pont de bois, dont les trous de boulin, servant Ă  poser le cintre, sont encore visibles. L’ancienne RN 85 l’empruntait. Il est possible qu’il ait succĂ©dĂ© Ă  un pont antique[107].
    • Les ruines du château fort, dĂ©truit en 1793[108].
    • La chapelle, de style roman, date du XVIe siècle.
    • L’église Saint-Martin, classĂ©e monument historique, date de 1676. Elle est placĂ©e sous le patronage de Saint Pierre-ès-Liens[20] - [44]. Son architecture en fait un site remarquable[109] grâce Ă  une nef ornĂ©e de deux travĂ©es, des voĂ»tes en arĂŞte, ainsi que deux chapelles autour du chĹ“ur[110]. Parmi les Ă©lements de son mobilier, plusieurs ont une valeur historique reconnue :
      • une statue de bois reprĂ©sentant saint Roch avec son chien (fin XVIIe ou dĂ©but XVIIIe), classĂ©e en 1988[111] - [112] ;
      • une statue de la Vierge Ă  l’Enfant, en bois polychrome et dorĂ©, du XVIIIe siècle, classĂ©e en 1988[113] ;
      • une statue de bois reprĂ©sentant saint Paul, classĂ©e en 1988[114] ;
      • un coffre de bois du XVIIe siècle, classĂ© en 1991[115] ;
      • une statue de faĂŻence signĂ©e, du XVIIIe siècle, reprĂ©sentant la Vierge Ă  l’Enfant et classĂ©e le 15 juin 1944[116], dont l’auteur serait Joseph Fauchier[6].
    • Le monument aux morts[117].

    Équipements culturels

    La commune dispose d'une bibliothèque comptant près de 6 700 documents, d'une ludothèque[118], un point de consultation Internet et de formation Ă  l’informatique (dit Espace RĂ©gional Internet Citoyen - ERIC) financĂ© par la rĂ©gion[119].

    HĂ©raldique

    Blasonnement :
    De gueules à une fasce d'argent chargée du mot PEYPIN en caractères de sable et accompagnée de trois roses aussi d'argent[120].

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Volonne », Le Trésor des régions, consultée le 11 juin 2013.
    2. « Habitants de Peipin », sur habitants.fr.
    3. Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
    4. Carte géologique de la France au 1:1 000 000.
    5. Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.
    6. Mairie de Peipin, Histoire, Mairie de Peipin, consulté le 17 juin 2012.
    7. Institut national de l'information géographique et forestière et Fédération française de randonnée pédestre, Montagne de Lure, Les Mées-Château-Arnoux, carte au 1:25000e, Paris, IGN, 2011. coll. « Top 25 : une carte, un site » ; no 3341 OT. (ISBN 978-2-7585-2264-5).
    8. MĂ©tĂ©o-France, « RĂ©seau des postes du Sud-Est Â», Climathèque, consultĂ©e le 11 mars 2013
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    10. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 9 août 2012.
    11. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
    12. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 88.
    13. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97.
    14. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 74.
    15. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
    16. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 75.
    17. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 81.
    18. Le PPRN Retrait gonflement d’argile.
    19. , base Dicrim, consultée le 9 août 2012.
    20. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 189.
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    22. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 22093, p. 1184.
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    24. Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale Â», in Barruol, RĂ©paraz, Royer, op. cit., p. 219.
    25. Guy Barruol, Claude Martel, Jean-Yves Royer, « Glossaire liĂ© Ă  la topographie et Ă  la toponymie de Lure Â», in Barruol, RĂ©paraz, Royer, op. cit., p. 229.
    26. André de Réparaz, « La Vigne »,in Barruol, Réparaz, Royer, op. cit., p. 129.
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    35. J. Buisson, op. cit., p. 14.
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    38. « L’exemple de la tombe 2024 », in Gilabert, Martin & Pelissier, op. cit..
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    42. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
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    63. Pierre Veyan est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
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    97. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 11.
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    99. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 16.
    100. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 38.
    101. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 30.
    102. André de Réparaz, « Le Tourisme », in Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer (directeurs de la publication), La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière, coll. « Les Alpes de Lumière », , 320 p. (ISBN 2-906162-70-1), no 145-146, p. 159.
    103. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36.
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    106. Raymond Collier, op. cit., p. 359.
    107. Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p. 121.
    108. Raymond Collier, op. cit., p. 244 et 273.
    109. Guy Barruol, « L’architecture religieuse romane », in Barruol, Réparaz, Royer, op. cit., p. 238.
    110. Raymond Collier, op. cit., p. 223.
    111. Raymond Collier, op. cit., p. 468.
    112. Direction régionale des affaires culturelles Paca, Notice no PM04000792, base Palissy, consultée le 26 novembre 2008.
    113. Direction régionale des affaires culturelles Paca, Notice no PM04000791, base Palissy, consultée le 26 novembre 2008.
    114. Direction régionale des affaires culturelles Paca, Notice no PM04000790, base Palissy, consultée le 26 novembre 2008.
    115. Direction régionale des affaires culturelles Paca, Notice no PM04000615, base Palissy, consultée le 26 novembre 2008.
    116. Direction régionale des affaires culturelles Paca, Notice no PM04000299, base Palissy, consultée le 26 novembre 2008.
    117. « Le coq est de retour Â», La Provence, 20 mai 2013, p. 10
    118. « Culture et animations à Peipin », sur peipin.fr.
    119. « Zoom sur l’ERIC de Peipin », Peip'infos, no 8, mars 2010.
    120. Banque du Blason.
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