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Nombre de communes en France

Le nombre de communes en France est fluctuant : il Ă©volue soit Ă  la hausse par fractionnement de communes existantes, soit Ă  la baisse par fusion de communes[1].

Au , la France mĂ©tropolitaine et les dĂ©partements et rĂ©gions d'outre-mer sont dĂ©coupĂ©s en 34 945 communes, auxquelles s'ajoutent un peu moins d'une centaine de communes (ou assimilĂ©es) dans les collectivitĂ©s d'outre-mer et en Nouvelle-CalĂ©donie. Ce nombre fait de la France le pays d'Europe ayant de loin le plus grand nombre de communes, mais ramenĂ© Ă  la population totale du pays, il existe d'autres États dont le nombre moyen d'habitants par commune (UAL-2) est proche de la moyenne française de 1 800 habitants par commune.

Découpage du territoire européen en communes

Carte de la France métropolitaine découpée en communes au .

La Nomenclature des unitĂ©s territoriales statistiques europĂ©ennes (NUTS) harmonise trois niveaux (NUTS 1-3). Pour trouver une ressemblance au niveau de la commune, il faut consulter l'UnitĂ© administrative locale de plus bas niveau (UAL 2) qui dĂ©pend de chaque État membre. Ces dĂ©coupages administratifs ne recouvrent pas les mĂȘmes attributions, comme l'exercice de droit de police ou de droit Ă©lectoral. Par exemple, la division administrative locale en Estonie compte quatre types de « localitĂ©s » qui peuvent ressembler aux communes françaises.

L'Allemagne compte environ 11 000 communes, l'Espagne et l'Italie environ 8 000 ; la Belgique possĂšde 589 communes, le Royaume-Uni compte 10 449 paroisses civiles (civil parishes) qui regroupent 35 % de la population, mais possĂšde de nombreux districts non divisĂ©s en paroisses (unparished areas). À elle seule, la France reprĂ©sente la moitiĂ© de la totalitĂ© des communes europĂ©ennes[2] jusqu'Ă  l'adhĂ©sion de dix nouveaux membres au ; la situation est bien plus contrastĂ©e depuis. Par exemple en 2010 la Slovaquie compte 3 000 UAL-2 pour 5,5 millions d'habitants[3], soit une moyenne de 1 800 habitants par commune, identique au ratio français.

Contrairement Ă  d’autres pays dont certaines parties peuvent ĂȘtre directement administrĂ©es par une division d’ordre supĂ©rieure (comme les États-Unis), la totalitĂ© du territoire de la RĂ©publique française est dĂ©coupĂ© en communes Ă  l'exception de : Wallis-et-Futuna (partagĂ© en trois royaumes ou circonscriptions), les Terres australes et antarctiques françaises (sans population permanente, divisĂ©es en cinq districts), Clipperton (inhabitĂ©e, domaine public de l'État[4]), Saint-BarthĂ©lemy et Saint-Martin (collectivitĂ©s territoriales qui exercent l'ensemble des compĂ©tences locales, dont celles d'une commune, depuis la loi no 2007-223 du portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives Ă  l'outre-mer).

Le , la France compte :

À des fins statistiques, le Code officiel gĂ©ographique attribue Ă©galement une codification en tant que commune Ă  Saint-BarthĂ©lemy, Saint-Martin et Clipperton, et des codifications Ă©quivalentes pour les circonscriptions de Wallis-et-Futuna et les districts des Terres australes et antarctiques françaises, soit un total de 11 codes qui s'ajoutent aux prĂ©cĂ©dents[6].

Évolution du nombre de communes

Jusque fin 2005

La RĂ©volution crĂ©a un nombre de communes aujourd'hui encore inconnu, parce que les relevĂ©s d'Ă©poque ne sont pas uniques et contiennent des erreurs manifestes (notamment Ă  cause de simples hameaux confondus avec des municipalitĂ©s effectives)[7]. Le nombre de 44 000 figurant dans un Ă©tat des Archives parlementaires[8] contient sans doute ces erreurs repĂ©rĂ©es par les historiens. Antoine Follain avance pour sa part que 41 000 municipalitĂ©s ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es au dĂ©part, dans les limites de 1790. En apparence Ă©levĂ©, le nombre de communes crĂ©Ă©es en France Ă©tait pourtant comparable Ă  celui des autres pays Ă  administration locale constituĂ©e et Ă  maillage gĂ©nĂ©ral, au vu de la taille et de la population du pays.

Cependant, ce dĂ©coupage initial Ă©tait imparfait avec, dans plusieurs rĂ©gions, des communes gigantesques et Ă  circulation difficile (notamment le Massif central) et ailleurs, Ă  l'Ă©vidence, de trop petites communes, peu viables Ă  terme fiscalement parlant. Aussi, entre la proclamation de et la fin du Consulat, de nombreuses communes-faubourgs et petites communes rurales sont supprimĂ©es dans de nombreux dĂ©partements. DĂšs 1793, il n'y en a plus que 41 000 ; en 1802-1803, il n'y en a plus que 40 000[9]. Puis, Ă  partir de l'Empire, les diffĂ©rents ministres de l'IntĂ©rieur qui se succĂšdent pratiquent une politique logique : toujours pour rĂ©parer les malfaçons du premier dĂ©coupage, ils crĂ©ent des communes lĂ  oĂč le maillage rend l'autoritĂ© des maires incertaine aux franges de leur commune, franges quelquefois physiquement isolĂ©es du chef-lieu, tandis qu'ailleurs ils continuent Ă  pousser les prĂ©fets Ă  supprimer des communes si celles-ci se dĂ©peuplent plus que les autres. Le Massif central voit ainsi se resserrer son maillage administratif par crĂ©ation de nombre de communes, pendant que Normandie et Alpes du sud, les premiĂšres rĂ©gions françaises frappĂ©es par l'exode rural, se voient privĂ©es de quelques centaines de communes dĂšs avant 1850. Tant et si bien que sur l'ensemble de la France et jusqu'en 1846, le nombre de suppressions dĂ©passe le nombre de crĂ©ation ; Ă  partir de 1846, les deux mouvements s'Ă©quilibrent.

En 1802-1803, la France compte environ 40 200 communes et 30 400 paroisses (ecclĂ©siastiques)[9]. Le Premier Empire tenta de rĂ©duire encore leur nombre. Mais aprĂšs 1815, la densitĂ© de population dans les campagnes alla croissant et les fidĂšles rĂ©clamĂšrent Ă  cor et Ă  cri de nouvelles paroisses : c'est au dĂ©but du Second Empire que le nombre des paroisses ecclĂ©siastiques culmina, avec 33 400 paroisses. On n'est donc pas si loin du « Royaume aux 100 000 clochers » sur lesquels les rois de France s’enorgueillissaient de rĂ©gner puisque outre le clocher de l'Ă©glise paroissiale, une commune peuplĂ©e pouvait comporter un clocher de chapelle de monastĂšre, un de chapelle de collĂšge et autant de clochers que de chapelles de villages ou de sites particuliers. Par exemple, Mauriac en Haute Auvergne (Cantal) Ă©tait fiĂšre de ses sept clochers pour une seule paroisse. Exceptionnellement, les grands travaux d'urbanisme rĂ©alisĂ©s par le Second Empire dĂ©cident celui-ci Ă  faire absorber les faubourgs par les villes connaissant une forte croissance dĂ©mographique. C'est ainsi que Paris voit ses limites adaptĂ©es Ă  son extension, par absorption de quatorze communes ou portions de commune en 1859, ou encore que Lyon en absorbe trois en 1852, ou encore que Lille, dĂ©noncĂ©e dĂšs avant 1850 comme un mouroir de la nouvelle industrie, quadruple sa superficie en absorbant quatre communes en 1858. D'autres, moins grandes, connaissent le mĂȘme mouvement ; par exemple, Le Mans triple sa superficie en en absorbant cinq entre 1855 et 1865. Au total, dans les mĂȘmes limites qu'Ă  la fin de la RĂ©volution, la France contient en 1870 environ 37 600 communes.

Mais dĂšs les derniĂšres annĂ©es de l'Empire libĂ©ral, les rĂ©publicains promettent aux communes leur Ă©mancipation. À partir de 1871, parce que le pouvoir issu des Ă©vĂ©nements de 1870-1871 se sait en sursis, celui-ci n'ose plus opĂ©rer de fusion, mais seulement des crĂ©ations. Ainsi les rĂ©gions cĂŽtiĂšres s'enrichissent-elles dĂ©sormais de nouvelles communes pour cause de peuplement et, cĂŽtĂ© MĂ©diterranĂ©e, pour cause de retour de la population des reliefs de l'arriĂšre-pays vers le littoral (dont elles s'Ă©taient Ă©loignĂ©es Ă  cause des raids barbaresques), tandis que le reste de la France voit s'accĂ©lĂ©rer l'exode rural sans voir s'accĂ©lĂ©rer le nombre d'opĂ©rations de fusion de communes. Globalement, aprĂšs avoir stagnĂ© entre 1846 et 1870, le nombre de communes se met trĂšs lĂ©gĂšrement Ă  croĂźtre, pour atteindre le maximum de 38 014 en 1936[10]. Alors que la rĂ©volution industrielle a gĂ©nĂ©ralisĂ© l'exode rural Ă  toutes les rĂ©gions françaises Ă  partir de 1881, et que la Grande Guerre va brutalement accĂ©lĂ©rer le phĂ©nomĂšne dans les montagnes pauvres, les divisions administratives françaises n'Ă©voluent quasiment plus.

La loi municipale de 1884 rendait donc la fiertĂ© d'ĂȘtre et l'autonomie aux municipalitĂ©s tout en leur garantissant une stabilitĂ© statutaire. Cette loi fixait une clause de compĂ©tence gĂ©nĂ©rale pour les communes, en leur octroyant toute compĂ©tence pour rĂ©gler par leurs dĂ©libĂ©rations toutes les affaires se produisant sur leur territoire. Les gigantesques banquets des maires de France furent, sous la IIIe RĂ©publique, les plus grandes manifestations du rĂ©gime rĂ©publicain.

Cependant, la conscience Ă©mergea qu'il fallait remĂ©dier Ă  un tissu communal par trop dĂ©peuplĂ© et Ă  fiscalitĂ© par ce fait incapable de pourvoir partout aux besoins des communes sans quelque subside de l’État. La vellĂ©itĂ© d'y remĂ©dier par la loi, devant le refus d'aucune commune de se fondre avec une commune plus grande et viable, se concrĂ©tisa nĂ©anmoins en 1971, quand le ministre Raymond Marcellin demanda Ă  chaque prĂ©fet de dresser un plan de fusions dans le cadre dĂ©partemental pour appliquer sa loi sur les regroupements de communes[11]. Malheureusement, sans plan d'ensemble, les prĂ©fets agirent trĂšs diffĂ©remment d'un dĂ©partement Ă  l'autre ; ici ils proposĂšrent aux communes de vastes fusions ne concernant qu'une partie des communes dĂ©peuplĂ©es mais en espĂ©rant que l'exemple serait suivi par d'autres (Est surtout) ; lĂ  ils proposĂšrent des plans modestes mais partiels et non systĂ©matiques (Ouest surtout) ; ailleurs enfin, ils n'osĂšrent pas toucher Ă  quoi que ce soit alors mĂȘme qu'ils administraient des dĂ©partements Ă  multiples communes infĂ©rieures Ă  cinquante habitants. Les communes refusĂšrent la majoritĂ© des propositions malgrĂ© les incitations financiĂšres (majorations de subventions). Seulement 1 316 communes de plein exercice disparurent entre 1968 et 1975[12]. Depuis cette date, trois cents d'entre elles ont rĂ©ussi Ă  retrouver leur indĂ©pendance. Si bien que la France est passĂ©e de 41 000 communes sous la RĂ©volution Ă  37 963 en 1921 et Ă  36 568 en 2004 (France mĂ©tropolitaine).

L'Ă©tablissement du cadastre constitua un autre et rĂ©el frein aux fusions de commune en France. Une loi de donnait une dĂ©finition fiscale des communes[13]. Devant le peu d'empressement des communes Ă  donner des dĂ©tails sur leur sectionnement et, partant, sur leurs contribuables et ce malgrĂ© le dĂ©cret de novembre leur enjoignant de dresser un tableau dĂ©taillĂ© de leurs diffĂ©rentes parties[14], un autre dĂ©cret signĂ© en indiqua aux communes la façon de lever leur plan[15]. Le coĂ»t des opĂ©rations apparut alors exorbitant aux petites communes: nouveaux retards[7]. C'est le Premier Consul qui bouscula les choses, aprĂšs un arrĂȘtĂ© en 1802 qui lui permit de tirer au sort 1 800 communes, puis jusqu'Ă  plus de 3 000 communes par an[16]. Le territoire des municipalitĂ©s fut effectivement arpentĂ© Ă  partir des annĂ©es 1800 (cƓur du Bassin parisien tout d'abord)[17], pour se terminer en Corse aprĂšs 1850. Cette opĂ©ration permit de dresser un cadastre moderne, fiable et faisant foi auprĂšs de tous les intervenants dans les Ă©changes fonciers. À l'occasion de ces opĂ©rations, le pouvoir central poussa Ă  la fusion prĂ©alable des petites communes, subodorant qu'une fois le cadastre dressĂ© et vu son prix, peu de communes auraient envie de recommencer l'opĂ©ration Ă  cause d'une fusion quelconque. C'est en effet ce qui se produisit: un net ralentissement du nombre de fusions intervint partout au moment de l'achĂšvement du cadastre[18].

Aujourd’hui, la majoritĂ© des communes ont les mĂȘmes limites que celles dĂ©cidĂ©es Ă  la RĂ©volution. Aussi, des communes rurales jadis fort peuplĂ©es ont-elles aujourd’hui une trĂšs faible population, tandis que des bourgs et des villes se sont fort dĂ©veloppĂ©s en Ă©tendant trĂšs loin l'emprise de leur agglomĂ©ration urbaine (rebaptisĂ©e aujourd'hui par l'INSEE «unitĂ© urbaine»), agglomĂ©rations qui ont par consĂ©quent largement transgressĂ© les limites municipales du noyau urbain, rendant l'organisation des transports et des diffĂ©rentes adductions plus compliquĂ©e. Le principal exemple est Paris, dont l'agglomĂ©ration chevauche les limites de tous les dĂ©partements de sa rĂ©gion.

De nombreux pays d’Europe, autant dans un but de simplification que dans un but d'adaptation Ă  la fois du territoire et de la fiscalitĂ© locale au monde contemporain, ont rĂ©duit de façon draconienne le nombre de leurs communes. Ainsi l’Allemagne de l'Ouest a rĂ©duit le nombre de ses Gemeinden de 24 400 Ă  8 400 au cours des annĂ©es 1970. L’Allemagne rĂ©unifiĂ©e n’en compte que 12 291 pour une population un tiers plus Ă©levĂ©e et une superficie un tiers plus petite. De mĂȘme, la fusion de communes en Belgique a rĂ©duit le nombre de 2 359 Ă  596 en 1975. L’Italie en a 8 048 pour une population comparable et une superficie d'un peu plus de la moitiĂ© de celle de la France. En Europe, seule la Suisse a gardĂ© une organisation communale semblable mais un important mouvement de concentration a commencĂ© rĂ©cemment. Pour apprĂ©cier l’écart entre la France et les autres pays europĂ©ens on peut faire les comparaisons suivantes :

  • l’Union europĂ©enne en 2004 : 75 000 communes, dont France : 36 568 (soit 49 % du total pour 16 % de la population et 14 % de la superficie).
  • les États-Unis d’AmĂ©rique : 35 937 communes pour un territoire quatorze fois plus grand et une population cinq fois plus importante (mais attention : les municipalitĂ©s amĂ©ricaines ne recouvrent qu'une petite partie du territoire et ne regroupent pas la totalitĂ© de la population parce qu'elles rĂ©sultent d'une crĂ©ation volontaire et dĂ©mocratiquement dĂ©cidĂ©e).
Évolution du nombre
de communes françaises
en métropole et dans les DOM[19] - [20]
au
(sauf indication
contraire)
en métropole
(avec, Ă  partir de 2000,
Ă©volution par rapport
Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente)
dans les DOM
(avec, Ă  partir de 2000,
Ă©volution par rapport
Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente)
au total
01962[21]37 96211438 076
01968[22]37 70811537 823
197536 29611136 407
198236 4330114[23]36 547
01985[24]36 5000114[23]36 614
01990[25]36 55111336 664
199436 55911436 673
199936 56511436 679
200036 566+1114=36 680
200136 563-3114=36 677
200236 565+2114=36 679
200336 564-1114=36 678
200436 568+4114=36 682
200536 570+2114=36 684
200636 571+1114=36 685
200736 569-2114=36 683
200836 569=112-2[26]36 681
200936 570+1112=36 682
201036 570=112=36 682
201136 568-2112=36 680
201236 571+3129+17[27]36 700
201336 552-19129=36 681
201436 552=129=36 681
201536 529-23129=36 658
201635 756-773129=35 885
201735 287-469129=35 416
201835 228-59129=35 357
201934 839-389129=34 968
202034 839=129=34 968
202134 836-3129=34 965
202234 826-10129=34 955

Année 2006

AprĂšs le :

Année 2007

Année 2008

Année 2009

Année 2010

Année 2011

Année 2012

Le , la France comptait 36 700 communes soit vingt communes de plus qu'au : trois de plus en mĂ©tropole[1] et les 17 communes du nouveau dĂ©partement de Mayotte.

Année 2013

Le , la France est passĂ©e de 36 700 communes Ă  36 681 :

Le , la France est passĂ©e de 36 681 communes Ă  36 680 Ă  la suite de la fusion de Pautaines-Augeville avec Épizon dans la Haute-Marne qui prend le statut de « commune nouvelle »[44].

Année 2014

Le , la France est passĂ©e de 36 680 communes Ă  36 681 Ă  la suite de la dĂ©fusion de Bois-Guillaume-Bihorel, ce qui a amenĂ© la recrĂ©ation des deux communes Bihorel et Bois-Guillaume[45].

Le , la France est passĂ©e de 36 681 communes Ă  36 682 Ă  la suite de la dĂ©fusion de Loisey-Culey, ce qui a amenĂ© la recrĂ©ation des deux communes Culey et Loisey du dĂ©partement de la Meuse[46].

Année 2015

Au , la France comptait 36 658 communes dont 36 529 en France mĂ©tropolitaine et 129 dans les DOM[47]. En effet aux 36 553 communes existant au 31 dĂ©cembre 2014 en France mĂ©tropolitaine viennent s'ajouter 13 communes nouvelles et se retrancher 37 anciennes communes regroupĂ©es pour constituer ces communes nouvelles. Dans le courant de l'annĂ©e 2015 sont crĂ©Ă©es 24 communes nouvelles (dont les 11 au ) regroupant 113 anciennes communes. Les 6 communes de Maine-et-Loire crĂ©Ă©es le 15 dĂ©cembre 2015 regroupent Ă  elles-seules 63 anciennes communes.

AnnéeDateFrance métropolitaineDOMFrance entiÚre
Communes nouvellesCommunes regroupéesNb total communes
NbNom
31 dĂ©cembre 201436 55312936 682
201513Notre-Dame-d'EstrĂ©es-Corbon (14) - Les Auxons (25) - Goussainville (28) - Eclose-BadiniĂšres (38) - Saint-CrĂ©pin-Ibouvillers (60) - Tinchebray-Bocage (61) - BoischamprĂ© (61) - Montsecret-ClairefougĂšre (61) - Vaugneray (69) - Clux-Villeneuve (71) - Villeneuve-en-Perseigne (72) - Saint-Offenge (73) - Orvanne (77)3736 52912936 658
1Douzy (08)236 52812936 657
15 dĂ©cembre 20157BeauprĂ©au-en-Mauges (49) - OrĂ©e d'Anjou (49) - ChemillĂ©-en-Anjou (49) - Montrevault-sur-Èvre (49) - Mauges-sur-Loire (49) - SĂšvremoine (49) - La Romaine (70) 6636 46912936 598
28 dĂ©cembre 20151Erdre-en-Anjou (49)436 46612936 595
31 dĂ©cembre 20152Saint-Antoine-l'Abbaye (38) - Val-du-Layon (49)436 46412936 593
Total24113

Année 2016

Au , la France comptait 35 885 communes dont 35 756 en France mĂ©tropolitaine et 129 dans les DOM[48]. En effet aux 36 464 communes existant au 31 dĂ©cembre 2015 viennent s'ajouter 306 communes nouvelles et se retrancher 1 014 anciennes communes regroupĂ©es pour constituer ces communes nouvelles. Dans le courant de l'annĂ©e 2016 sont crĂ©Ă©es 325 communes nouvelles (dont les 306 au ) regroupant 1 111 anciennes communes.

AnnéeDateFrance métropolitaineDOMFrance entiÚre
communes nouvellescommunes regroupéesNb total communes
31 dĂ©cembre 201536 46412936 593
2016306101435 75612935 885
1235 75512935 884
1235 75412935 883
2535 75112935 880
4935 74612935 875
1235 74512935 874
1335 74312935 872
1535 73912935 868
76135 68512935 814
1835 67812935 807
Total3251 111

Année 2017

Au , la France compte 35 416 communes dont 35 287 en France mĂ©tropolitaine et 129 dans les DOM[49].

AnnéeDateFrance métropolitaineDOMTotal
communes nouvellescommunes regroupéesNb total communes
31 dĂ©cembre 201635 67812935 807
201718157335 287[50]12935 416
1 3 35 285 129 35 414
Total182576

Année 2018

Au , la France compte 35 356 communes dont 35 227 en France mĂ©tropolitaine et 129 dans les DOM.

AnnéeDateFrance métropolitaineDOMTotal
communes nouvellescommunes regroupéesNb total communes
31 dĂ©cembre 201735 28512935 414
20183693 35 22812935 357
12 35 22712935 356
Total3795

Année 2019

Au , la France compte 34 968 communes dont 34 839 en France mĂ©tropolitaine et 129 dans les DOM Ă  la suite de l'annulation de la fusion des communes de Troarn et Sannerville.

AnnéeDateFrance métropolitaineDOMTotal
communes nouvellescommunes regroupéesNb total communes
31 dĂ©cembre 201835 22712935 356
2019238624 34 84112934 970
24 34 83912934 968
12 34 83812934 967
- 1 - 2 34 839 129 34 968
Total241630

Année 2020

Il n'y a eu aucune fusion en 2020, principalement car il s'agissait d'une annĂ©e avec des Ă©lections municipales. Donc la France compte 34 968 communes du au .

Année 2021

Au , la France compte 34 965 communes dont 34 836 en France mĂ©tropolitaine et 129 dans les DOM.

AnnéeDateFrance métropolitaineDOMTotal
communes nouvellescommunes regroupéesNb total communes
31 dĂ©cembre 202034 83912934 968
20212534 83612934 965

Année 2022

Au , la France compte 34 955 communes dont 34 826 en France mĂ©tropolitaine et 129 dans les DOM.

AnnéeDateFrance métropolitaineDOMTotal
communes nouvellescommunes regroupéesNb total communes
31 dĂ©cembre 202134 83612934 965
202291934 82612934 955

Année 2023

Au , la France compte 34 945 communes dont 34 816 en France mĂ©tropolitaine et 129 dans les DOM.

AnnéeDateFrance métropolitaineDOMTotal
communes nouvellescommunes regroupéesNb total communes
34 82612934 955
2023818 34 81612934 945

Nombre de communes par département

Carte du nombre de communes par département au .

Les dĂ©partements au nord et Ă  l’est de la France comptent plus de communes que ceux situĂ©s au sud et Ă  l'ouest. Les dĂ©partements et communautĂ©s d’outre-mer sont moins divisĂ©s qu'en France mĂ©tropolitaine. Paris et les dĂ©partements de la petite couronne, du fait de leur faible superficie, en comptent beaucoup moins. RĂ©partition des communes des 101 dĂ©partements français et de la mĂ©tropole de Lyon

no DépartementNombre de communes au de chaque année
Total du tableau34 95534 96534 96834 97035 35735 41635 88536 65836 68136 696[51]36 690[51]
01Ain393393393393407408410419419419419
02Aisne799800800800804804805816816816816
03Allier317317317317317317318320320320320
04Alpes-de-Haute-Provence198198198198198198199200200200200
05Hautes-Alpes162162162162163167168172172177177
06Alpes-Maritimes163163163163163163163163163163163
07ArdĂšche335335335335339339339339339339339
08Ardennes449449449449452452457463463463463
09AriĂšge327327327327331331332332332332332
10Aube431431431431431431431433433431431
11Aude433433433433436436436438438438438
12Aveyron285285285285285285286304304304304
13Bouches-du-RhĂŽne119119119119119119119119119119119
14Calvados528528528527537538621705706705705
15Cantal246246246246247247255260260260260
16Charente364365366366381383394404404404405
17Charente-Maritime463463463463465469469472472472472
18Cher287287287287290290290290290290290
19CorrĂšze279280280280283283285286286286286
2ACorse-du-Sud124124124124124124124124124124124
2BHaute-Corse236236236236236236236236236236236
21CĂŽte-d'Or698698698700704704705706706707707
22CĂŽtes-d'Armor348348348348355356362373373372372
23Creuse256256256256258258259260260260260
24Dordogne503505505505520520545557557557557
25Doubs571573573573576578585593594594594
26DrĂŽme363364364364367367367369369370370
27Eure585585585585596602617675675675676
28Eure-et-Loir365365365365373375391401402403403
29FinistĂšre277277277277279279281283283283283
30Gard351351351351353353353353353353353
31Haute-Garonne586586586586587588589589589588588
32Gers461461461461462462462463463463463
33Gironde535535535535538538540542542542542
34HĂ©rault342342342342343343343343343343343
35Ille-et-Vilaine333333333333345345351353353352352
36Indre241241241241243243243247247247247
37Indre-et-Loire272272272272272273277277277277277
38IsĂšre512512512512521521526532533533533
39Jura494494494494506509528544544545545
40Landes327327327327330330331331331331331
41Loir-et-Cher267267267267272276283291291291291
42Loire323323323323326326326327327327327
43Haute-Loire257257257257257257258260260260260
44Loire-Atlantique207207207207208212212221221221221
45Loiret325325325326326326327334334334334
46Lot313313313313320322326340340340340
47Lot-et-Garonne319319319319319319319319319317317
48LozĂšre152152152152158158176185185185185
49Maine-et-Loire177177177177183186250357357364364
50Manche446446446446476477516601601602602
51Marne613613613613613616617620620619619
52Haute-Marne426426426426427427429437437432431
53Mayenne240240242242254255258261261261261
54Meurthe-et-Moselle591591591591592592594594594594593
55Meuse499499499499501501501501500498499
56Morbihan249250250250253253256261261261261
57Moselle725725725725727727729730730730727
58NiĂšvre309309309309309309310312312312312
59Nord648648648648648648648650650653652
60Oise679679679679686687690692693693693
61Orne385385385385389394413495505507507
62Pas-de-Calais890890890890891891893895895894895
63Puy-de-DĂŽme464464464464467467467470470470470
64Pyrénées-Atlantiques546546546546546546547547547545543
65Hautes-Pyrénées469469469469470470472474474474474
66Pyrénées-Orientales226226226226226226226226226226226
67Bas-Rhin514514514514516517518527527526526
68Haut-Rhin366366366366366366366377377375375
69DRhĂŽne208208208208219221226228288[52]293293
69MMĂ©tropole de Lyon5959595959595959[52]
70Haute-SaĂŽne539539539539542542543545545545545
71SaĂŽne-et-Loire565565565565567567570572573573574
72Sarthe354354354354360361368370375375375
73Savoie273273273273285285292304305305305
74Haute-Savoie279279279279281281290294294293292
75Paris11111111111
76Seine-Maritime708708708708711711718745745745745
77Seine-et-Marne507507507507510510511513514514514
78Yvelines259259259259262262262262262262262
79Deux-SĂšvres256256256256290293297303303308308
80Somme772772772772779779782782782783783
81Tarn314314314314319319320323323324324
82Tarn-et-Garonne195195195195195195195195195195195
83Var153153153153153153153153153153153
84Vaucluse151151151151151151151151151151151
85Vendée257258258258267267269282282283283
86Vienne266266266266274274280281281281281
87Haute-Vienne195195195195200200200201201201201
88Vosges507507507507507507510514514515516
89Yonne423423423423428428434455455453451
90Territoire de Belfort101101101101102102102102102102101
91Essonne194194194194196196196196196196196
92Hauts-de-Seine3636363636363636363636
93Seine-Saint-Denis4040404040404040404040
94Val-de-Marne4747474747474747474747
95Val-d'Oise184184184184184185185185185185185
971Guadeloupe3232323232323232323434
972Martinique3434343434343434343434
973Guyane2222222222222222222222
974La RĂ©union2424242424242424242424
976Mayotte1717171717171717171717

Nombre d’habitants par commune

Au , la France mĂ©tropolitaine comptait 36 529 communes. Selon les chiffres officiels du recensement de la population, 54,1 % de ces communes comptaient moins de 500 habitants Ă  cette mĂȘme date[53] :

  • 16 776 communes, soit 45,9 % de la totalitĂ© des communes, avaient 500 habitants et plus et reprĂ©sentaient 59 214 289 habitants ;
  • 10 408 communes, soit 28,5 %, avaient avaient entre 200 et moins de 500 habitants et reprĂ©sentaient 3 392 206 habitants ;
  • 5 860 communes, soit 16,0 %, avaient avaient entre 100 et moins de 200 habitants et reprĂ©sentaient 864 798 habitants ;
  • 3 485 communes, soit 9,5 %, avaient avaient moins de 100 habitants et reprĂ©sentaient 226 572 habitants.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « Modifications de communes en 2011 et 2012 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  2. L’analyse des comptes 2003 des communes, Minefi.
  3. « Local Administrative Units (LAU) » [archive], (consulté le )
  4. Présentation du Code officiel géographique sur le site de l'Insee [lire en ligne]
  5. « Codification des collectivitĂ©s d’outre-mer (COM) » (selon le Code officiel gĂ©ographique), sur le site de l’Insee [lire en ligne]
  6. Antoine Follain, opinion citée.
  7. Archives parlementaires, tome XXII, p. 164-166.
  8. Antoine Follain, Des communautés villageoises d'Ancien régime aux communes dans le Nord-Picardie et en Normandie, 1995.
  9. source : SGF-INSEE, 1963, tableau « Distribution des communes et de leur population suivant le nombre de leurs habitants ».
  10. Loi no 71-588 du sur les fusions et regroupements de communes
  11. Source : livre bleu du recensement de 1975, p. 99-8 et 99-9, INSEE, 1976.
  12. Loi du 4 mars 1790.
  13. DĂ©cret concernant la contribution fonciĂšre des 20, 22 et .
  14. DĂ©cret du 16 septembre 1790.
  15. Cf. arrĂȘtĂ© du 12 brumaire An XI (3 novembre 1802).
  16. Cf. notices communales dans le volume Région parisienne de la collection « Paroisses et communes de France », Dupùquier et all., 1974.
  17. Par exemple, selon Antoine Follain : « Dans l'Eure (
) les projets de rĂ©unions de 1817 concernent seulement les cantons pas encore cadastrĂ©s et ignorent les cantons prĂ©cocement cadastrĂ©s (
) Dans l'Aisne le cadastre est commencĂ© en 1808 et terminĂ© en 1839. Le plus grand nombre de rĂ©unions de communes est rĂ©alisĂ© pendant la premiĂšre pĂ©riode (
) et le rĂ©seau des communes n'est presque plus modifiĂ© aprĂšs
 »
  18. Pour les chiffres de 1962 à 1990 : Code officiel géographique, 1999, 13e édition, INSEE, (ISBN 2-11-066875-X).
  19. « Code officiel géographique au de l'année (aprÚs les évolutions datées du ) », sur insee.fr (consulté le ).
  20. Au 7 mars 1962.
  21. Au 1er mars 1968.
  22. Dont 2 pour Saint-Pierre-et-Miquelon, DOM entre juillet 1976 et juin 1985.
  23. Au 1er mars 1985.
  24. Au 1er mars 1990.
  25. Saint-BarthĂ©lemy et Saint-Martin, communes de la Guadeloupe jusque dans le courant de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente Ă©tablies comme collectivitĂ©s d’Outre-Mer indĂ©pendantes de tout DOM.
  26. Mayotte, comptant 17 communes, est devenue DOM dans le courant de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.
  27. ArrĂȘtĂ© du 20 fĂ©vrier 2006 portant modification aux circonscriptions administratives territoriales (crĂ©ation de communes)
  28. ArrĂȘtĂ© du 8 juin 2006 relatif Ă  une fusion de communes et rectificatif
  29. ArrĂȘtĂ© du 29 dĂ©cembre 2006 portant modification aux circonscriptions administratives territoriales (crĂ©ation de communes)
  30. ArrĂȘtĂ© du 10 octobre 2006 portant modification aux circonscriptions administratives territoriales (fusion de communes)
  31. ArrĂȘtĂ© du 29 dĂ©cembre 2006 portant modification aux circonscriptions administratives territoriales (fusion de communes)
  32. ArrĂȘtĂ© du 14 fĂ©vrier 2007 portant modification aux circonscriptions administratives territoriales (fusion de communes)
  33. Journal officiel n° 137 (), p. 10360, texte no 5
  34. ArrĂȘtĂ© du 9 novembre 2007 portant modification aux circonscriptions administratives territoriales
  35. ArrĂȘtĂ© du 12 mars 2007 portant modification aux circonscriptions administratives territoriales (crĂ©ation de communes)
  36. ArrĂȘtĂ© du 20 dĂ©cembre 2007 portant modification aux circonscriptions administratives territoriales
  37. ArrĂȘtĂ© du 1er fĂ©vrier 2008 portant modification aux circonscriptions administratives territoriales - Attention : ce texte est contradictoire et indique Ă  l'inverse que Saint-Gaudens est dĂ©tachĂ©e de Lieoux. Voir rĂ©fĂ©rence ci-dessous.
  38. article dans La DĂ©pĂȘche du 10 fĂ©vrier 2008
  39. Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), Code officiel géographique (COG), documentation.
  40. INSEE, Code des collectivités d'outre-mer.
  41. [PDF] L'INTERCOMMUNALITÉ EN 2011 sur le site banatic.interieur.gouv.fr
  42. [PDF] Démographie et géographie des EPCI sur le site dgcl.interieur.gouv.fr
  43. ArrĂȘtĂ© du 28 fĂ©vrier 2013 portant crĂ©ation de la commune nouvelle d’Epizon sur le Journal officiel de la RĂ©publique française, 23 mars 2013.
  44. Article 2 du jugement du 18 juin 2013 rendu par le tribunal administratif de Rouen annulant l'arrĂȘtĂ© du prĂ©fet de la Seine-Maritime du 29 aoĂ»t 2011, [lire en ligne].
  45. Au 1er janvier 2014, les communes devaient retrouver leur indĂ©pendance (« 01/01/2014 : Culey est rĂ©tablie et Loisey-Culey devient Loisey suite au rĂ©tablissement de Culey », sur INSEE), mais la procĂ©dure est d’abord reportĂ©e au 1er janvier 2015 (« Loisey Culey reste fusionnĂ©e », sur L’Est RĂ©publicain, (consultĂ© le )) mais finalement, par dĂ©cision du tribunal le 1er juillet 2014, les deux communes sont indĂ©pendantes ([PDF]« Bulletin municipal n°1 - juillet 2014 », sur le site de la commune de Loisey).
  46. « Collectivités locales en chiffres - Année 2015 », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ (consulté le ), p. 18
  47. « Collectivités locales en chiffres - Année 2016 », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ (consulté le ), p. 18
  48. « Les collectivités locales en chiffres - 2017 », sur https://www.collectivites-locales.gouv.fr, (consulté le ), p. 19
  49. Écart d'une commune dĂ» Ă  la scission entre Sigy-en-Bray et Saint-Lucien survenue le mĂȘme jour
  50. En comptant les 17 communes de Mayotte qui n'Ă©tait pas encore DĂ©partement d'outre-mer Ă  cette date.
  51. Au 1er janvier 2014, il y avait respectivement 229 et 59 communes dans les limites actuelles du département et de la métropole du Grand Lyon mais 288 dans les limites de 2014.
  52. Plus d’une commune mĂ©tropolitaine sur deux compte moins de 500 habitants
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