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Louis Arbessier

Louis Arbessier, nĂ© le Ă  Vienne (IsĂšre) et mort le dans le 19e arrondissement de Paris[1], est un acteur français, pensionnaire de la ComĂ©die-Française, il a Ă©galement prĂȘtĂ© sa voix dans le doublage de nombreux films.

Louis Arbessier
Nom de naissance Louis Joseph Auguste Arbessier
Naissance
Vienne (France)
Nationalité Française
DĂ©cĂšs (Ă  90 ans)
19e arrondissement de Paris (France)
Profession Acteur

Il est inhumé au cimetiÚre parisien de Pantin dans la 61e division.

Biographie

AprĂšs des Ă©tudes de droit, Ă  Lyon, ce fils de coiffeurs travaille dans le milieu des assurances. ParallĂšlement, il frĂ©quente les cours du conservatoire de Lyon[2]. Il monte Ă  Paris et CĂ©cile Sorel l'engage pour Sapho d'Alphonse Daudet. Pendant la guerre, il se distingue comme rĂ©sistant[3]. En 1943, il rencontre Jean Vilar avec qui il fonde « La compagnie des Sept ». Puis avec les romanesques de Jean Serge, il joue Ă  Vienne et Bourgoin dans le Cid avec Roger Rudel Il joue : ensuite La Danse de mort d'August Strindberg, Meurtre dans la cathĂ©drale de Thomas Stearns Eliot. Il incarne de nombreux personnages historiques au cinĂ©ma : NapolĂ©on III, Louis XIII, dans deux films (dont Si Versailles m'Ă©tait contĂ© de Sacha Guitry), le tsar dans Michel Strogoff. S'il reste parfois cantonnĂ© dans des seconds rĂŽles au cinĂ©ma, il aura une rĂ©plique d'anthologie face Ă  Jean Gabin qui incarne Beaufort le prĂ©sident du Conseil dans le film Le PrĂ©sident : le dĂ©putĂ© Jussieu (jouĂ© par Louis Arbessier) proteste contre la lecture par le PrĂ©sident, lors de son ultime apparition Ă  l'AssemblĂ©e, d'une liste d'Ă©lus du peuple liĂ©s aux milieux d'affaires, et demande qu’elle ne soit pas publiĂ©e au Journal Officiel. Visiblement Beaufort attendait cette protestation venant d'un Ă©lu sur une liste de gauche qui ne soutient que des projets de lois d’inspiration patronale ; Ă  Jussieu qui objecte qu’il y a des patrons de Gauche, il rĂ©torque : « Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majoritĂ© du genre ». Il se distingue dans des rĂŽles au thĂ©Ăątre : Antigone et MĂ©dĂ©e de Jean Anouilh, L'ImmaculĂ©e de Philippe HĂ©riat, Marie Stuart de Marcelle Maurette, La Guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, NuclĂ©a d'Henri Pichette, L'Absent de Claude Spaak, Le CƓur lĂ©ger de Claude-AndrĂ© Puget, Carine ou la Jeune Fille folle de son Ăąme de Fernand Crommelynck... Il interprĂšte Ă©galement le premier commissaire Maigret Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Liberty Bar[4] - [2]. En 1971, Pierre Dux l'engage Ă  la ComĂ©die-Française, il y restera vingt-deux ans comme pensionnaire[3]. Il continue Ă  jouer pour la radio, et la tĂ©lĂ©vision, notamment pour La camĂ©ra explore le temps.

Vie privée

Marié quatre fois (notamment avec la comédienne Jane Val), il divorce quatre fois également.

Il est le pÚre de quatre enfants nés en 1929, 1939, 1953 et 1964[5], ce dernier, Arnaud Arbessier, est comédien, spécialisé dans le doublage.

Filmographie

Années 1940

Années 1950

Années 1960

Années 1970 - 1990

Télévision

Théùtre

Comédien

Metteur en scĂšne

Doublage

Cinéma

Séries animées

Télévision

DĂ©coration

Notes et références
  1. Fichier de l'INSEE des décÚs en France sur le site matchID
  2. Mathilde La Bardonie, « Louis Arbessier quitte la scĂšne », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  3. « Louis Arbessier », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Jacques Siclier, « Liberty-bar », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. Télé 7 Jours, n°405 du 23 décembre 1967, page 110 : "Jeune papa de soixante ans, Louis Arbessier est un pionnier de la TV".
  6. Doublage effectué en 1978.
  7. « LEGION D'HONNEUR », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

Liens externes
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