Nucléa
Nucléa est une pièce d'Henri Pichette crée au TNP par Gérard Philipe et Jean Vilar en .
Histoire de l’œuvre
Gérard Philipe qui en 1947 avait déjà monté Les Épiphanies de Pichette, écrit à l'auteur, du Maroc, en , pour lui signifier l'intérêt qu'il porte à Nucléa dont il connait le manuscrit et qui ne paraitra qu'en 1952 chez L'Arche :
- « Cher Henri,
- Je repense souvent Ă :
- « mon père,
- m'aimerez-vous assez pour m'empêcher d'aimer ? »
- Je suis bien avec toi Henri.
- J'attends avec confiance solide tes alexandrins.
- Continue.
- Je suis au Maroc. Il fait beau. L'arrière-pays est magnifique de dignité et d'impénétration.
- A bientôt. »[1].
La pièce est ainsi monté au Théâtre du Palais de Chaillot à Paris le ce qui provoque, selon l'expression de Georges Annenkov « un ouragan de contradictions parmi les critiques »[2].
La mise en scène de Gérard Philipe est jugée ingénieuse et audacieuse, voir novatrice[3].
Pour la première fois une stéréophonie dirigée en salle est créée à l'occasion de la pièce[4].
Description
Pièce lyrique sur l'angoisse atomique, elle est divisée en trois parties :
- Les infernales
- La parole éveillée
- Le ciel humain
Distribution
- GĂ©rard Philipe : Tellur
- Jeanne Moreau : Yllen
- Louis Arbessier : Jean Lenclume
- Françoise Spira : Une aveugle
- Musique : Maurice Jarre
- Éléments scéniques : Alexander Calder
- Électricité : Pierre Savron
Bibliographie
- Henri Pichette, Tombeau de GĂ©rard Philipe, 1961, p. 26
- Philippe Durant, GĂ©rard Philipe, 1989, p. 109
- GĂ©rard Bonal, GĂ©rard Philipe, 1994, p. 180
- Dominique Nores, GĂ©rard Philipe, 2004, p. 42
Notes et références
- Anne Philipe, Claude Roy, GĂ©rard Philipe, Gallimard, 1960, p. 174-179
- Ibid, p. 175
- Ibidem.
- Maurice Jarre, propos tenus dans GĂ©rard Philipe, Gallimard, 1960, p. 177.