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Loudéac

Loudéac est une commune française située dans le département des CÎtes-d'Armor, en région Bretagne.

Loudéac
Loudéac
La mairie.
Blason de Loudéac
Blason
Loudéac
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement CĂŽtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
IntercommunalitĂ© LoudĂ©ac CommunautĂ© − Bretagne Centre
(siĂšge)
Maire
Mandat
Bruno Le Bescaut (LREM)
2020-2026
Code postal 22600
Code commune 22136
DĂ©mographie
Gentilé Loudéacien, Loudéacienne
Population
municipale
9 652 hab. (2020 en augmentation de 0,11 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 120 hab./km2
Population
agglomération
14 365 hab. (2008)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 10â€Č 40″ nord, 2° 45â€Č 14″ ouest
Altitude Min. 73 m
Max. 245 m
Superficie 80,24 km2
Unité urbaine Loudéac
(ville isolée)
Aire d'attraction Loudéac
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Loudéac
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Loudéac
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Loudéac
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Loudéac
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Loudéac
Liens
Site web http://www.ville-loudeac.fr/

    Ses habitants sont appelés les Loudéaciens et les Loudéaciennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Loudéac est située en Argoat, à vol d'oiseau à 20 km au nord-est de Pontivy, à 37,4 km au sud de Saint-Brieuc, à 58,1 km au nord de Vannes, à 80 km à l'ouest de Rennes et à 382,8 km à l'ouest-sud-ouest de Paris.

    La commune a une superficie de 8 024 ha dont 1 096 ha de bois[1]. La vaste forĂȘt de LoudĂ©ac (2 500 ha) s'Ă©tend en partie sur la partie nord de la commune.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte de la commune de Loudéac dans son environnement géographique.

    Communes limitrophes

    Villages, hameaux, lieux-dits, Ă©carts

    Beauval, Bas-Guingamp, la BelliÚre, le Bocage, Bodin, le Bois, Bois-de-Corno, Breil de Saint-Maurice, le Diffaut, Galand, la Grange, le Haut-Breil, l'Impiguet, Kerblanc, Kerdervé, Kerneleuc, Kersuguet, Lande-aux-Eaux, Menec, la Noë-Blanche, la Peyrouse, Quilliampe, le Rez Saint-Hovec, Saint-Maurice, le Tannouer, le Tiernez, Trahelleuc, Trémuson, Truquez, Ville-au-FÚvre, Villio, Ville-Morvan, Ville-Hervé, Ville-Donnio, Ville-Ús-Prévelles, Saint-Bugan, Saint-Hovec.

    Hydrographie

    L'Oust coule à l'ouest de la commune et matérialise la limite avec les communes voisines de Saint-Caradec, Hémonstoir et Saint-Gonnery.

    Transports et voies de communication

    LoudĂ©ac, 7e ville des CĂŽtes-d'Armor en nombre d'habitants, occupe une position stratĂ©gique au cƓur de la Bretagne et au croisement des grands axes routiers : axe centre breton (Nationale 164), axe Saint-Brieuc-Vannes (DĂ©partementale 700).

    Elle se situe Ă  :

    La commune est desservie par les autocars TER Bretagne reliant Saint-Brieuc, Rennes, Pontivy, Lorient et Vannes. Certains services étaient auparavant assurés en train, mais la section Loudéac - Pontivy a fermé en 1988 et celle entre Saint-Brieuc et Loudéac, interrompue le pour permettre des travaux sur la RN 164, n'a toujours pas été remise en service.

    Cadre géologique

    Carte géologique du Massif armoricain.

    LoudĂ©ac est situĂ© au cƓur du domaine centre armoricain, unitĂ© gĂ©ologique du Massif armoricain qui correspond Ă  une structure s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis la baie de Douarnenez jusqu'au bassin de Laval. S'opposant aux bas plateaux littoraux mĂ©ridionaux et septentrionaux, ce bassin sĂ©dimentaire est principalement constituĂ© de schistes briovĂ©riens[2] (sĂ©diments dĂ©tritiques essentiellement silto-grĂ©seux issus de l'Ă©rosion du segment occidental de la chaĂźne cadomienne, accumulĂ©s sur plus de 15 000 m d'Ă©paisseur et mĂ©tamorphisĂ©s), formant un socle pĂ©nĂ©planĂ© sur lequel repose en discordance, dans sa partie orientale, des formations palĂ©ozoĂŻques sĂ©dimentaires[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 892 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1987 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[10]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records LOUDEAC (22) - alt : 130 m 48° 09â€Č 54″ N, 2° 45â€Č 54″ O
    Statistiques établies sur la période 1987-2010 - Records établis sur la période du 01-05-1987 au 31-12-2020
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,7 2,8 4,1 5,2 8,6 10,9 12,8 12,7 10,5 8,5 5,1 2,9 7,3
    Température moyenne (°C) 5,6 6,2 8,2 9,7 13,3 15,8 17,7 17,8 15,4 12,3 8,3 5,8 11,4
    Température maximale moyenne (°C) 8,6 9,6 12,2 14,2 17,9 20,7 22,7 23 20,2 16,1 11,5 8,6 15,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11
    02.01.1997
    −10,4
    08.02.1991
    −7,4
    01.03.05
    −3
    03.04.1996
    −1,1
    05.05.19
    2,1
    04.06.1991
    5,2
    30.07.15
    4,8
    28.08.1998
    2,2
    29.09.07
    −4
    30.10.1997
    −5,2
    29.11.10
    −8
    29.12.1996
    −11
    1997
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,6
    27.01.03
    21,2
    27.02.19
    23,9
    19.03.05
    27
    15.04.15
    30,7
    24.05.10
    34,2
    22.06.03
    36,2
    23.07.19
    37,9
    09.08.03
    31,3
    03.09.05
    28,7
    01.10.11
    19,9
    01.11.15
    16,5
    19.12.15
    37,9
    2003
    Précipitations (mm) 104,8 82,3 64,2 68,7 64,6 53,7 51,8 47,6 65,9 100,7 96 101 901,3
    Source : « Fiche 22136001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    LoudĂ©ac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [11] - [12] - [13]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de LoudĂ©ac, une unitĂ© urbaine monocommunale[14] de 9 571 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de LoudĂ©ac, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain continu 0,3 % 25
    Tissu urbain discontinu 4,6 % 374
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 5,3 % 438
    Réseaux routiers et ferroviaires et espaces associés 0,6 % 52
    Équipements sportifs et de loisirs 0,7 % 58
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 54,5 % 4464
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 10,5 % 858
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 10,1 % 830
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,4 % 117
    ForĂȘts de feuillus 1,2 % 98
    ForĂȘts de conifĂšres 2,4 % 196
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 8,3 % 682
    Source : Corine Land Cover[19]

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Locduiac en 1059[20], Lodiac[ensis pagus] en 1145[21] - [22].

    Les toponymistes ne s'accordent pas sur l'origine du toponyme :

    • Joseph Loth propose une forme latine hypothĂ©tique *Lucoteiacum sans lui donner de signification particuliĂšre[23] ;
    • Albert Dauzat qui ne cite que la seconde forme Lodiacensis, voit en elle le type toponymique gallo-romain Laudiacum (le suffixe latin -ensis, parasite, sert dans les textes mĂ©diĂ©vaux Ă  former des adjectifs dĂ©rivĂ©s des noms de villages ou de tribus), basĂ© sur le nom d'homme latin Laudius suivi du suffixe -acum d'origine gauloise. Ils comparent Ă  LohĂ©ac (Ille-et-Vilaine) et LouĂ© (Sarthe, de Loiaco au Xe siĂšcle)[24] ;
    • Ernest NĂšgre se base sur la forme la plus ancienne pour suggĂ©rer un nom en Loc-, appellatif toponymique issu du breton loc « lieu saint, sanctuaire » (cf. lok). Il Ă©met l'hypothĂšse d'un anthroponyme breton Tovoc pour expliquer le second Ă©lĂ©ment -diciac ;
    • HervĂ© Abalain reprend l'hypothĂšse d'un nom de domaine gallo-romain, composĂ© du nom de personne Lucotius, suivi du suffixe -acos[25] (qui est une autre maniĂšre de noter le suffixe -acum dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment).

    Ces interprĂ©tations contradictoires soulĂšvent des interrogations. Celle de Dauzat nĂ©cessite le rejet de la forme la plus ancienne, mĂȘme si elle peut partiellement justifier phonĂ©tiquement la forme LoudĂ©ac. En effet, l'Ă©volution phonĂ©tique romane a souvent Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e en Haute-Bretagne, notamment Ă  cause du passage transitoire Ă  la langue bretonne, d'oĂč le maintien du [d] intervocalique, alors qu'il se serait normalement complĂštement amuĂŻ en langue d'oĂŻl. On constate le mĂȘme phĂ©nomĂšne pour la terminaison -ac, dont l'Ă©volution aurait dĂ» se faire en -Ă© Ă  l'ouest (Ă©ventuellement en -ey / -ay). On aurait donc affaire Ă  un homonyme de LouĂ©. D'ailleurs, s'il ne s'agit pas d'une forme refaite artificiellement, la forme bretonne Lozaog va dans ce sens : alors que le breton cessait d'ĂȘtre parlĂ© Ă  LoudĂ©ac, donc que le toponyme se figeait sous une forme archaĂŻque en français, il a continuĂ© d'Ă©voluer phonĂ©tiquement en breton, lĂ  oĂč cet idiome Ă©tait encore parlĂ©. L'Ă©volution de [d] en [z] est une caractĂ©ristique propre Ă  cette langue. Quant Ă  l'explication d'Ernest NĂšgre, elle repose sur un anthroponyme breton qui semble Ă  la fois Ă©loignĂ© de l'Ă©lĂ©ment -diciac de la forme la plus ancienne et de l'Ă©lĂ©ment -dĂ©ac de la forme moderne. De plus, gĂ©nĂ©ralement, les noms de personnes en -oc ont d'abord Ă©voluĂ© en -euc puis Ă  partir de 1500 - 1600 en -ec (comme St-Caradec, encore bretonnant en 1806). Ce qui signifie qu'il postule une confusion de suffixe -oc remplacĂ© par -ac. Joseph Loth et HervĂ© Abalain proposent tous deux une forme primitive hypothĂ©tique *Lucoteiacum pour le premier et *Lucotiacos pour le second, ce qui revient au mĂȘme, donc un « domaine de Lucotius ». Ce faisant, ils rejettent implicitement la forme du second Ă©lĂ©ment -diciac comme une cacographie, le premier c ne pouvant pas s'ĂȘtre amuĂŻ en position intervocalique pour aboutir Ă  -dĂ©ac. Selon Xavier Delamarre, le nom de personne Lucotios (= Lucotius) est gaulois, tout comme le suffixe, ce qui en fait un nom de lieu gaulois du type *Lucot-iācon « domaine de Lucotios » ou Ă©ventuellement « lieu Ă  souris » (Lucot- « souris » cf. breton logod(enn), mĂȘme sens)[26], qui explique aussi LigugĂ© (Locoteiaco au VIe siĂšcle).

    LoudĂ©ac possĂšde un nom en gallo, la langue d'oĂŻl locale : Loudia et se nomme Loudieg en breton.

    Histoire

    Préhistoire

    Entre 1959 et 1967, quatre dĂ©pĂŽts de haches Ă  douille armoricaines datĂ©es de l'Âge du bronze final sont dĂ©couverts sur le territoire de la commune aux lieux-dits La BelliĂšre (80 haches)[27], Saint-Bugan (environ 800 haches)[27], au Clos-Reland (13 haches)[28] et Ă  Limpiquel (42 haches)[29].

    Moyen Âge

    Jadis simple rendez-vous de chasse en forĂȘt de BrocĂ©liande, c'est seulement vers le XIe siĂšcle que la fondation de LoudĂ©ac est vraiment reconnue. Ville renommĂ©e pour ses foires et ses marchĂ©s au Moyen Âge, elle est longtemps aux mains des vicomtes de Rohan.

    Époque moderne

    Lors des Guerres de Religion, en 1591, la Bataille des Trois Croix[30] voit la victoire du marquis Jean V de Coëtquen[31], partisan du roi de France, contre les ligueurs de Jean d'Avaugour qui tentent de prendre le chùteau de Loudéac.

    Les XVIIe et XVIIIe siĂšcles sont prospĂšres grĂące au commerce des « toiles de Bretagne » qui s'exportaient jusqu'en AmĂ©rique. À la campagne, la population s'adonne aux travaux agricoles l'Ă©tĂ© et Ă  la fabrication des toiles l'hiver. LoudĂ©ac, pays de tisserands, connut alors son apogĂ©e. Le dĂ©clin s'amorce dĂšs la rĂ©volution industrielle et dure prĂšs d'un siĂšcle.

    Révolution française

    La ville est le chef-lieu du district de Loudéac de 1790 à 1800.

    Le XIXe siĂšcle

    Jules Janin (1804-1874) relate dans son voyage en Bretagne paru en 1862 :

    « LoudĂ©ac fut le berceau d’une industrie importante. En 1567, les artisans de la Flandre, chassĂ©s de leur patrie par la flamme et le meurtre, vinrent s’établir dans ces parages, apportant, digne rĂ©compense de l’hospitalitĂ© qui leur fut accordĂ©e, l’industrie des arts utiles et surtout l’art du tisserand. Cette industrie fille des Flandres heureuses, prospĂ©ra et s’étendit dans la Bretagne, Ă©tonnĂ©e d’une vie plus facilement gagnĂ©e. Les toiles de LoudĂ©ac furent recherchĂ©es dans la province entiĂšre. Quintin, Uzel, Le Quillio, La Motte, Moncontour, se hĂątĂšrent d’imiter LoudĂ©ac, et bientĂŽt les tisserands bretons rivalisĂšrent avec les meilleurs ouvriers de la Flandre sur tous les marchĂ©s de l'Europe. On exportait des toiles bretonnes dans les Indes, en Portugal, dans l’Espagne surtout. Aujourd'hui, l’Espagne est ruinĂ©e ; l’Angleterre, par ses machines qui font en un jour le travail d’une annĂ©e, a envahi les marchĂ©s des deux mondes ; la mĂ©canique, force aveugle et sans cƓur, qui tue le travail des hommes, vapeur brĂ»lante qui brise, a brisĂ© dans la main dĂ©sarmĂ©e des jeunes filles la quenouille, l’honneur et la fortune sainte du foyer domestique.

    Ainsi la force a remplacĂ© l’intelligent travail qui remplissait la chaumiĂšre du bien-ĂȘtre et de chansons. Pourtant les tisserands et les fileurs de Bretagne ne s’avouent pas encore vaincus. Ils restent fidĂšles Ă  leurs vieux mĂ©tiers, ils s’obstinent Ă  filer cette ingrate quenouille. Or ce mĂ©tier, qui Ă©tait jadis une fortune, Ă  peine s’il donne aujourd’hui le pain noir de chaque jour ! »

    — Jules Janin, La Bretagne[32]

    « Donc, dĂ©pĂȘchons-nous pendant qu’il reste un morceau de la vieille terre avec quelques bonnes gens dessus. Je vais te raconter peut-ĂȘtre la derniĂšre histoire du pays des grandes pierres et des chĂȘnes tordus qui respire le sel de la mer en mangeant du blĂ© noir et en buvant des pommes »[33].

    Le poste de sous-prĂ©fet de LoudĂ©ac est dĂ©crit le comme « un poste peu enviĂ© oĂč l'on sollicite gĂ©nĂ©ralement une faveur de ne pas y ĂȘtre envoyĂ©. La vie qu'on y mĂšne est tellement monotone et triste »[34].

    La ville a été desservie par la gare de Loudéac, ouverte en 1872 sur l'ancienne ligne de Saint-Brieuc à Pontivy, et l'un des points névralgiques des lignes de chemin de fer secondaire à voie métrique de Saint-Méen à Loudéac et de Carhaix à Loudéac, ouvertes en 1902/1904 et fermées en 1967. Elles constituaient une partie du défunt Réseau Breton, avec une liaison qui allait de Carhaix à La BrohiniÚre.

    Les guerres du XXe siĂšcle

    Le Monument aux morts de Loudéac porte les noms de 271 soldats morts pour la France[35] :

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Ancienne sous-prĂ©fecture des CĂŽtes-du-Nord, LoudĂ©ac, "capitale" du Centre Bretagne, connaĂźt un vĂ©ritable renouveau Ă©conomique Ă  partir des annĂ©es 1960 avec l'implantation, pendant les mandats municipaux du docteur Étienne, de grands groupes industriels comme Olida et Duquesne-Purina.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La ville a été de 1801 à 1926 le chef-lieu de l'arrondissement de Loudéac du département des CÎtes-d'Armor (autrefois dénommé CÎtes-du-Nord). Depuis cette date, elle fait partie de l'arrondissement de Saint-Brieuc.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la troisiÚme circonscription des CÎtes-d'Armor.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Loudéac[36]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la ville est désormais le bureau centralisateur, a été profondément modifié.

    Intercommunalité

    La commune était membre depuis 1990, du SIDERAL (Syndicat Intercommunal pour le développement de la région et des agglomérations de Loudéac). Celui-ci se transforme en 1994 en Communauté intercommunale pour le développement de la région et des agglomérations de Loudéac (CIDERAL).

    Le CIDERAL fusionne avec sa voisine pour former, le , la communautĂ© de communes LoudĂ©ac CommunautĂ© − Bretagne Centre, dont la commune est dĂ©sormais membre.

    Tendances politiques et résultats

    La liste menée par le maire sortant, Bruno Le Bescaut, lors des élections municipales de 2020 dans les CÎtes-d'Armor remporte le scrutin dÚs le premier tour, avec 62,20 % des suffrages exprimés, devançant largement celle menée par Christophe Le Ho, qui obtient 37,8 % des suffrages[37].

    Politique locale

    À la suite de dissensions au sein du conseil municipal, plusieurs maires-adjoints et conseillers municipaux de la majoritĂ© ont dĂ©missionnĂ© en 2016, entraĂźnant l'organisation d'une nouvelle Ă©lection municipale en [38] Ă  laquelle il ne se reprĂ©sente pas et soutient son ex-premier maire-adjoint, Christophe Le Ho[39]. Le second tour du voit le succĂšs, Ă  11 voix prĂšs, de la liste de gauche conduite par Bruno Le Bescaut[40].

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération de la France[41]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1944 Joseph Chapron Enseignant.
    1944 1945 Henri le Vézouet[43] Vétérinaire
    DĂ©putĂ© des CĂŽtes-du-Nord (1928 → 1936)
    1945 1955 Henri Cordier CNI NĂ©gociant (Épicerie et vins)
    SĂ©nateur des CĂŽtes-du-Nord (1948 → 1959)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de LoudĂ©ac (1949 → 1961)
    1955 1979 Pierre Étienne[44] - [Note 7] DVD Chirurgien
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de LoudĂ©ac (1967 → 1985)
    conseiller rĂ©gional (1973 → 1976)
    1979 1989 Yves Ropers DVD Chef d'entreprise
    1989 2001 Didier Chouat[45] PS Enseignant
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de LoudĂ©ac (1985 → 1992)
    DĂ©putĂ© des CĂŽtes-du-Nord puis d'Armor (3e circ.) (1981 → 1993 et 1997 → 2002)
    2001 juillet 2016[39] GĂ©rard Huet[46] - [47] DVD Enseignant
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de LoudĂ©ac (2004 → 2015)
    Vice-prĂ©sident du CIDERAL ( ? → 2016)
    3 juillet 2016[48] - [49] En cours
    (au 13 juin 2020)
    Bruno Le Bescaut DVG-LREM Directeur de site industriel
    Vice-prĂ©sident de la CC LoudĂ©ac CommunautĂ© − Bretagne Centre (2017 → )

    Distinctions et labels

    Loudéac est une ville fleurie ayant obtenu quatre fleurs en 2018, au concours des villes et villages fleuris[50].

    Jumelages

    LoudĂ©ac est jumelĂ©e depuis 1983 avec BĂŒdingen (Hesse) en Allemagne.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[52].

    En 2020, la commune comptait 9 652 habitants[Note 8], en augmentation de 0,11 % par rapport Ă  2014 (CĂŽtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 5946 0965 8696 4816 7366 8656 5216 6166 229
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 0896 0816 0725 9935 9015 8935 8995 9135 759
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 7825 7465 7455 5605 4335 4265 5925 8765 788
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5 9257 2129 1509 7299 8209 3719 6199 6199 661
    2017 2020 - - - - - - -
    9 5719 652-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La ville de Loudéac dispose de quatre groupes scolaires d'enseignement primaire, ainsi que de deux collÚges, trois lycées d'enseignement général et technique et d'une Maison familiale rurale.

    • École Jacques-PrĂ©vert ;
    • École Jules-Verne ;
    • École du Centre ;
    • École Sainte-Anne ;
    • CollĂšge/LycĂ©e/BTS Saint-Joseph ;
    • CollĂšge Les LivaudiĂšres ;
    • LycĂ©e polyvalent Fulgence-BienvenĂŒe[54] ;
    • LycĂ©e Xavier-Grall ;
    • Maison familiale rurale.

    Santé

    L'hÎpital de Loudéac appartient au Centre Hospitalier du Centre Bretagne (Loudéac, Plemet, Pontivy). Un hÎpital unique, regroupant celui de Loudéac et de Pontivy, s'est ouvert en sur le site de Kério en Noyal-Pontivy (axe Triskell). Enfin, une Maison libérale de la santé et une Maison de garde assurent une médecine de proximité, regroupant médecins généraux et spécialistes.

    Culture

    • Palais des CongrĂšs et de la Culture (750 places)
    • MĂ©diathĂšque
    • CinĂ©ma - Quai des Images (2 salles) (cinĂ©ma classĂ© Art-et-Essai)
    • Bagad de LoudĂ©ac - École de Musique Bretonne affiliĂ©e Ă  la Bodadeg Ar Sonerion
    • École de musique – Moulin Ă  sons
    • LudothĂšque
    • CyberCommune (cours et consultation gratuits)
    • UniversitĂ© du Temps libre (confĂ©rences et activitĂ©s multiples)
    • Poste MusĂ©e LoudĂ©ac

    Sports

    • Centre aquatique – les Aquatides
    • Centre Ă©questre du Pays de LoudĂ©ac
    • Stade municipaux Louis-ChevĂ© et de Saint-Bugan
    • Piste d'athlĂ©tisme
    • Gymnases
    • Tennis
    • Mur d’escalade
    • VĂ©lodrome Henri-Caresmel
    • Hippodrome
    • Palais des sports.

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis 1880, les courses de chevaux se dĂ©roulent Ă  l’hippodrome de CalouĂ«t, aux alentours de PĂąques.

    La Passion de LoudĂ©ac retrace la vie du Christ, au travers d’un spectacle qui rassemble chaque annĂ©e, depuis 1914, jusqu’à 2 500 spectateurs.

    • FĂ©vrier : Salon de l’habitat
    • Mars : Passion de LoudĂ©ac (avant PĂąques)
    • Avril : Courses hippiques (PĂąques)
    • Mai : Salon du Livre
    • Juin : FĂȘte de la Musique
    • Juillet / aoĂ»t : Mercredis de Loudia – musique traditionnelle
    • AoĂ»t : FĂȘte du cheval
    • Septembre : Forum des associations
    • Octobre : Fest'in breizh (festival)
    • DĂ©cembre : MarchĂ© de NoĂ«l

    Économie

    Mairie.
    • Agroalimentaire.
      • Charcuterie/salaison - Argoat Le Hir (ex-Olida).
      • Abattoir/dĂ©coupe porc - Loudeac Viandes.
      • PĂątisserie - Ker CadĂ©lac.
      • Laiterie/fromage - Entremont Alliance - Groupe SODIAAL
      • BioDĂ©ac (actuellement en chantier), unitĂ© de mĂ©thanisation utilisant les dĂ©chets des prĂ©cĂ©dents pour alimenter la ville en biomĂ©thane Ă  partir de 2019[55]
    • ÉbĂ©nisterie d'art - Meubles des Ateliers Allot FrĂšres.
    • Transports frigorifiques ou spĂ©cialisĂ©s.
    • Constructions mĂ©talliques ou de loisirs.
    • SantĂ© et nutrition animale.
    • SurgĂ©lation de lĂ©gumes et entrepĂŽts frigorifiques.
    • Une zone d'activitĂ© commerciale (Ker d'HervĂ©).
    • 7 300 emplois dont 89 % d'emplois salariĂ©s.
    • 440 entreprises industrielles, artisanales, commerciales ou de services implantĂ©es.
    • Taux de chĂŽmage d'environ 7 %.

    Un marché se tient tous les samedis matin en centre-ville.

    Culture locale et patrimoine

    Langues

    LoudĂ©ac est situĂ© en pays gallo, Ă  la frontiĂšre linguistique qui sĂ©pare les rĂ©gions oĂč l'on parlait le breton (Ă  l'ouest) de celles oĂč l'on parlait le gallo (Ă  l'est). Le gallo est enseignĂ© dans le collĂšge public et les lycĂ©es de LoudĂ©ac. Le breton a Ă©tĂ© parlĂ© dans la commune jusqu'au XVe siĂšcle. La commune possĂšde quelques micro-toponymes d'origine bretonne : BoquĂ©ho, Kerblanc, KerloĂŻc, Kermelin, Kersuguet, Le Resto, TrĂ©muzon, Trohelleuc.

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Nicolas.

    Patrimoine civil

    • La gare de LoudĂ©ac abrite aujourd'hui le dĂ©pĂŽt de l'association des Chemins de fer du Centre-Bretagne (CFCB), qui fait revivre la ligne Saint-Brieuc - LoudĂ©ac en organisant des circulations ferroviaires touristiques avec du matĂ©riel historique prĂ©servĂ© et restaurĂ© (autorails).
    • Site Aquarev et Camping.
    • Maison du Bel-Orient.
    • Maison du GĂ©nĂ©ral Gautier (1798), situĂ©e 31, rue de Cadelac.
    • Maisons de la rue Pontivy et la maison de 1782, situĂ©e 33, rue Notre-Dame.
    • L'ancienne auberge du Cheval Blanc (1640-1650), situĂ©e place de l’Église. Cet Ă©difice a servi de corps de garde sous la RĂ©volution.
    • ForĂȘt de LoudĂ©ac, 2 500 hectares.
    • HĂŽtel de ville, 1903.
    • HĂŽpital (1775), ancien hospice Ă©rigĂ© par François Le Baron, seigneur des Hayes.
    • Ancien Tribunal d’instance, 1845.
    • Trois croix du XXe siĂšcle qui commĂ©morent la bataille de 1591 (les partisans du roi de France contre les ligueurs)
    • ChĂąteau de la Ville-Audrain (XVIe siĂšcle). PropriĂ©tĂ© de Tristan de Kerguezengor en 1480 et de Jacques de Kerguezengor en 1514.
    • Manoir de TĂ©noquevel (XVIIe siĂšcle)[56].
    • Manoir du Plessis ou Plessis-Boudet (XVIIIe siĂšcle). En 1370, le domaine du Plessis-Boudet, situĂ© en bordure ouest de la forĂȘt de LoudĂ©ac, appartient au vicomte Jean Ier de Rohan et dĂ©pend de la juridiction de La ChĂšze. 1861 par l'achat de six fermes proches du Plessis, puis cĂ©dĂ© par hĂ©ritage Ă  la famille Renoux en 1957.
    • Fermes de Launay-GrĂ©sillon, 1622, propriĂ©tĂ© de Jean du Pont en 1442 et de la famille Deserts en 1536, Saint-Maurice (1752), Saint-Hovec (1780), Launay-GrĂ©sillon (1751), la Ville-HervĂ© (1777), Guerrieux (1772).
    • Fontaine Saint-Guillaume (XVIIIe et XIXe siĂšcles).
    • 9 moulins dont les moulins Ă  eau : de Beauval, du GrĂ©sillon, Launay-Belgaut, de Bodin, de TrĂ©muzon, de Launay-Cadelac, de la Ville-Audrain, de Nezy, Forge de Vaublanc.

    Sites archéologiques

    • Motte de Cojean.
    • Enceinte fortifiĂ©e de Cadelac (camp romain).
    • Camp de CalouĂ«t.
    • Souterrain de la Ville-Bougault (Ăąge de fer).
    • DĂ©pĂŽts de haches Ă  douille de l'Ăąge du bronze (Ă  la BelliĂšre, Ă  Saint-Bugan, au Clos-Roland et Ă  Limpiguet).

    Patrimoine religieux

    • Église Saint-Nicolas, 1746.
    • Chapelle Notre-Dame des Vertus, 1878.
    • Chapelle de l’HĂŽpital, 1785.
    • Chapelle Saint-Maurice, 1779, vitrail par PlĂ©nel d'aprĂšs un dessin de Victor Boner (1871-1951).
    • Chapelle Saint-Guillaume, 1722.
    • Chapelle du Menec.
    • Chapelle des Parpareux.
    • Chapelle de Saint-Cado, 1930.
    • Croix et Calvaires.

    Personnalités liées à la commune

    Trois résistants nés à Loudéac et membres du maquis Tito, Raymond Pedrono[57], Marcel Le Hellaye[58], Louis Winter[59], sont morts tous les trois en déportation[60].

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur à trois fusées d'argent; au chef cousu de gueules chargé de trois macles d'or.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Louis Turmel, député-maire et conseiller général (1866-1919) fut impliqué en septembre 1917 dans une célÚbre affaire d'espionnage.
    7. Pierre Étienne, maire de LoudĂ©ac (1967-1979), conseiller gĂ©nĂ©ral (1959-1977), conseiller rĂ©gional (1973-1976), a Ă©tĂ© Ă  l'initiative de l'essor de l'agroalimentaire Ă  LoudĂ©ac avec l'implantation d'Olida. Son buste se trouve Ă  l'entrĂ©e du parc d'activitĂ©s de la zone sud.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Loudéac », sur le site France, le trésor des régions (consulté le ).
    2. « Des schistes argileux gris-verdĂątre ou gris-bleuĂątre alternent indĂ©finiment avec des grĂšs micacĂ©s et feldspathiques. Localement, la succession de lits schisteux et grĂ©seux est si rĂ©guliĂšre que la pierre prend un aspect zĂ©bré  En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, ces matĂ©riaux sont inaptes Ă  livrer des pierres de taille (avec toutefois quelques exceptions comme Ă  Bodion en PlumĂ©liau,
) ou mĂȘme de bons moellons (comme Ă  l’église de Saint-GĂ©rand) ; ils fournissent essentiellement des moellons assez mĂ©diocres, souvent plats, dont le façonnement difficile est soulignĂ© quelquefois par les innombrables marques des outils employĂ©s aux tentatives d’équarrissage. Dans le bĂąti, lesdites roches se font remarquer par leur hĂ©tĂ©romĂ©trie gĂ©nĂ©ralisĂ©e, leur appareillage irrĂ©gulier et frĂ©quemment leur usure prononcĂ©e, allant jusqu’à une Ă©rosion en creux ou, tout au moins, un net Ă©moussĂ© ». Cf Louis Chauris, « Impacts de l'environnement gĂ©ologique sur les constructions dans la rĂ©gion de Pontivy au cours de l'histoire », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'histoire et d'archĂ©ologie de Bretagne, t. 88,‎ , p. 6-7.
    3. Yann Brekilien (dir.), La Bretagne, Éditions d'Organisation, , p. 35-39.
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    10. « Fiche du Poste 22136001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Loudéac », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    20. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes..., Volume 2, Droz, p. 1045.
    21. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), p. 408b, article Lohéac.
    22. Ernest NĂšgre, op. cit.
    23. Joseph Loth, Les mots latins dans les langues brittoniques, Emile Bouillon, (lire en ligne), p. 25.
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    25. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Editions Jean-Paul Gisserot, (lire en ligne), p. 82.
    26. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Ă©ditions Errance 2003, p. 209.
    27. Pierre-Roland Giot, « Informations archĂ©ologiques, circonscription de Rennes », Gallia prĂ©histoire, vol. 3,‎ , p. 157-158 (lire en ligne) |
    28. Pierre-Roland Giot, « Informations archĂ©ologiques, circonscription de Rennes », Gallia prĂ©histoire, vol. 8,‎ , p. 33 (lire en ligne).
    29. Pierre-Roland Giot, « Informations archĂ©ologiques, circonscription de Rennes », Gallia prĂ©histoire, vol. 10, no 2,‎ , p. 333 (lire en ligne).
    30. http://fr.topic-topos.com/les-trois-croix-loudeac
    31. http://www.infobretagne.com/seigneurie-coetquen-guerche-ganterie.htm
    32. Jules Janin, La Bretagne, histoire, paysages, monuments, Ă©diteur Bourdin, 1862, 630 pages, p. 576
    33. Écrit en 1876 le romancier Paul FĂ©val dans son roman ChĂąteaupauvre - Voyage de dĂ©couvertes dans les CĂŽtes-du-Nord.
    34. "Lettre du préfet des CÎtes-du-Nord au ministre de l'intérieur, dossier du sous-préfet Henri Deron", Archives nationales F1/bl/327
    35. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    37. sabelle Sigoura et LĂ©a Coupau, « À LoudĂ©ac, Bruno Le Bescaut arrive en tĂȘte avec 62,20 % des voix : Bruno Le Bescaut sort pour la seconde fois vainqueur des Ă©lections municipales de LoudĂ©ac (CĂŽtes-d’Armor). Avec 62,20 % des suffrages, il devance son adversaire avec 25 % des voix. Retour sur cette soirĂ©e hors du commun », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    38. S. Salliou, « LoudĂ©ac (22): Christophe Le Ho, premier adjoint du maire sortant, en tĂȘte : Christophe Le Ho (divers droite), actuel premier adjoint du maire sortant GĂ©rard Huet est arrivĂ© en tĂȘte avec 36,32 % des suffrages exprimĂ©s, lors du premier tour des Ă©lections municipales ce dimanche 19 juin. », France 3 Bretagne,‎ (lire en ligne).
    39. « Municipales Ă  LoudĂ©ac [VIDEO]. Le maire huĂ© lors de la soirĂ©e Ă©lectorale : Dimanche soir, lors du premier tour des Ă©lections municipales partielles Ă  LoudĂ©ac, le maire sortant GĂ©rard Huet a fait son show. Il n'a cessĂ© d'affirmer son soutien Ă  son poulain et a provoquĂ© ses adversaires. », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    40. « Élections municipales. LoudĂ©ac bascule Ă  gauche Ă  11 voix prĂšs : Le second tour des Ă©lections municipales partielles Ă  LoudĂ©ac, se dĂ©roulait ce dimanche 26 juin. À l'issue d'une triangulaire, la liste de gauche portĂ©e par Bruno Le Bescaut est sortie en tĂȘte Ă  11 voix prĂšs », Ouest France,‎ (lire en ligne).
    41. « Les maires de Loudéac », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    42. « Louis, Marie Turmel (1866 - 1919) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    43. « Henri Le Vezouët », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    44. « La vie bien remplie de « trois Étienne » dans un livre : Victor, Pierre et son fils ont marquĂ©, Ă  leur maniĂšre, le nom de la famille Étienne dans la vie de LoudĂ©ac au XXe siĂšcle », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    45. « Didier Chouat, ancien dĂ©putĂ© PS et ancien maire de LoudĂ©ac, s'est Ă©teint ce jeudi Ă  l'Ăąge de 69 ans », Ouest France, Ă©dition CĂŽtes-d'Armor,‎ (lire en ligne).
    46. « Attaque sur un blog. Le maire de LoudĂ©ac riposte », Le TĂ©lĂ©gramme de Brest,‎ (lire en ligne).
    47. « Municipales Ă  LoudĂ©ac. GĂ©rard Huet rĂ©Ă©lu maire sans surprise », Ouest-France, Ă©dition de LoudĂ©ac,‎ (lire en ligne).
    48. MĂ©lanie BĂ©cognĂ©e, « Bruno Le Bescaut Ă©lu maire de LoudĂ©ac : Totalement inconnu il y a encore six semaines, le candidat divers gauche a arrachĂ© la mairie de LoudĂ©ac Ă  la droite, », Ouest-France, Ă©dition de LoudĂ©ac,‎ (lire en ligne).
    49. Élie Julien, « LoudĂ©ac. Bruno Le Bescaut Ă©lu nouveau maire « dans la sĂ©rĂ©nitĂ© » : La tĂȘte de liste de la gauche, Bruno Le Bescaut, qui a remportĂ© les Ă©lections de LoudĂ©ac Ă  11 voix prĂšs, succĂšde Ă  GĂ©rard Huet, 15 ans aprĂšs. Une prise de fonction solennelle devant amis et proches », Ouest France, Ă©dition de LoudĂ©ac,‎ (lire en ligne).
    50. « LoudĂ©ac a dĂ©crochĂ© sa quatriĂšme fleur ! », sur www.ouest-france.fr, .
    51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    52. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    54. Site du lycée
    55. Thierry Le Corre, « Méthanisation. Loudéac au top en Bretagne ! », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
    56. Patrimoine de Loudéac patrimoine.bzh.
    57. Raymond Pedrono, né le à Loudéac, jardinier, déporté à Dachau, puis à Buchenwald, mort à Ohrdruf le .
    58. Marcel Le Hellaye, né le à Loudéac, employé de commerce, décédé en 1944 à Dachau
    59. Louis Winter, nĂ© le Ă  LoudĂ©ac, mĂ©canicien, dĂ©portĂ© Ă  Dachau oĂč il dĂ©cĂšde le .
    60. http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Loudeac/Loudeac%20Monument%20Resistance%20et%20Guerre/2.html
    61. Michel Debary, « AndrĂ© Oheix, Ă©rudit et historien de la Bretagne », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'histoire et d'archĂ©ologie de Bretagne, no 80,‎ , p. 451-458 (lire en ligne).
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