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Lescure-Jaoul

Lescure-Jaoul est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Lescure-Jaoul
Lescure-Jaoul
L'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Communauté de communes Aveyron Bas Ségala Viaur
Maire
Mandat
Francis Garric
2020-2026
Code postal 12440
Code commune 12128
DĂ©mographie
Gentilé Lescurois(e)
Population
municipale
219 hab. (2020 en diminution de 8,75 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 13â€Č 55″ nord, 2° 08â€Č 48″ est
Altitude Min. 210 m
Max. 623 m
Superficie 18,52 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Aveyron et Tarn
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Lescure-Jaoul
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Lescure-Jaoul
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Lescure-Jaoul
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Lescure-Jaoul

    GĂ©ographie

    Localisation

    Située dans l'ouest du département de l'Aveyron, la commune est limitrophe du Tarn.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Lescure-Jaoul.

    La commune est drainée par le Viaur, la Petite SerÚne, le Jaoul, le Rioucros, le ruisseau de Marsals, le ruisseau de PlanÚzes, le ruisseau de Sauzet et par divers petits cours d'eau[2].

    Le Viaur prend sa source Ă  1 086 m d’altitude dans la rĂ©gion naturelle du LĂ©vĂ©zou qui prĂ©sente un relief vallonnĂ©, dans la commune de VĂ©zins-de-LĂ©vĂ©zou pour confluer, aprĂšs avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron Ă  146 m d’altitude en limite de LaguĂ©pie (Tarn-et-Garonne) et Saint-Martin-LaguĂ©pie (Tarn), aprĂšs avoir arrosĂ© 30 communes[3].

    La Petite SerĂšne, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune de La Capelle-Bleys et se jette dans la Petite SerĂšne Ă  La Fouillade, aprĂšs avoir arrosĂ© 5 communes[4].

    Le Jaoul, d'une longueur totale de 22,5 km, prend sa source dans la commune de Rieupeyroux et se jette dans le Viaur Ă  La Salvetat-PeyralĂšs, aprĂšs avoir arrosĂ© 5 communes[5].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e s’articulent Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles pour dĂ©finir et mettre en Ɠuvre un programme d’actions de rĂ©habilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (SchĂ©ma directeur d'amĂ©nagement et de gestion des eaux), Ă  l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (SchĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux), Ă  l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le dĂ©partement de l'Aveyron[6].

    La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvĂ© le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le pĂ©rimĂštre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois dĂ©partements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[7] - [8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par l’établissement public d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă  fiscalitĂ© propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalitĂ© ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond Ă  l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[9] - [10].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 030 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type, qui concerne la moitiĂ© ouest du dĂ©partement de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat ocĂ©anique franc et le climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. La tempĂ©rature moyenne annuelle est assez Ă©levĂ©e (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[13]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Albi le Sequestre, qui se trouve Ă  35 km Ă  vol d'oiseau de la commune[14], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[17].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].

    Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[19] : Les « VallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[20].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Lescure-Jaoul comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] - [21], la « Basse vallĂ©e du Viaur » (3 509 ha), couvrant 11 communes dont 5 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[22] , et une ZNIEFF de type 2[Note 4] - [21], la « VallĂ©e du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'Ă©tend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[23].

    • Carte de la ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Lescure-Jaoul est une commune rurale[Note 5] - [24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Lescure-Jaoul.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (71,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (71,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (52 %), forĂȘts (28,1 %), prairies (11,5 %), terres arables (8,4 %)[26].

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© fortement les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvĂ© en fĂ©vrier 2020. La structure porteuse est le PĂŽle d'Ă©quilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communautĂ© de communes Aveyron Bas SĂ©gala Viaur, dont la commune est membre[27].

    La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[28].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lescure-Jaoul est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier, le risque radon[29] - [30].

    Risques naturels

    Le Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies dĂ©coupe le dĂ©partement de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et dĂ©finit une sensibilitĂ© des communes Ă  l’alĂ©a feux de forĂȘt (de faible Ă  trĂšs forte). La commune est classĂ©e en sensibilitĂ© faible[31].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liĂ©s au retrait-gonflement des argiles[29], consĂ©quence d'un changement d'humiditĂ© des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rĂ©tractant en cas de sĂ©cheresse[32]. Ce phĂ©nomĂšne peut provoquer des dĂ©gĂąts trĂšs importants sur les constructions (fissures, dĂ©formations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet alĂ©a peut ĂȘtre consultĂ©e sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[33]

    Risques technologiques

    Sur le dĂ©partement de l’Aveyron on dĂ©nombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages[34].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon le dossier dĂ©partemental des risques majeurs du dĂ©partement Ă©tabli en 2013, la commune de Lescure-Jaoul est classĂ©e Ă  risque moyen Ă  Ă©levĂ©[35]. Un dĂ©cret du a modifiĂ© la terminologie du zonage dĂ©finie dans le code de la santĂ© publique[36] et a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© du portant dĂ©limitation des zones Ă  potentiel radon du territoire français. La commune est dĂ©sormais en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[37].

    Toponymie

    Le nom de Lescure rĂ©sulte de l’agglutination de l'article dĂ©fini la Ă  l'ancien occitan escura signifiant « fenil, grange ». Il est issu du germanique skĂ»r- (proto-germanique *skĆ«rƍ), qui signifie « grange ». Il est probable que le mot occitan remonte plus prĂ©cisĂ©ment au gotique *skĆ«ra cf. vieux haut allemand skĆ«ra (allemand Scheuer).

    Histoire

    Le vrai nom de Lescure Ă©tait jadis Lescure-CaylĂšs ou CalhĂšs du nom de l’ancien pays de CalhĂšs dont Cadoule Ă©tait le chef-lieu.

    La famille de Lescure est citĂ©e dans les actes depuis le milieu du XIIIe siĂšcle. Elle semble avoir eu sa rĂ©sidence, au moins au dĂ©but, Ă  Najac dont elle possĂ©dait la co-seigneurie. Elle ajouta en 1399 Ă  ses possessions la baronnie de Vabre, puis au dĂ©but du XVIe siĂšcle celle de Flauzins. En 1403, Raymond de Lescure, un cadet, aurait Ă©tĂ© grand prieur de l’ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem dans la province de Toulouse et chargĂ© de traiter avec le sultan d’Égypte. Isabeau de Lescure, derniĂšre du nom, vivait encore en 1673. Ses biens passĂšrent Ă  la famille du Garaud, puis Ă  celles de Saint-Alban et de Montlauseur en 1724.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Lescure-Jaoul est membre de la communauté de communes Aveyron Bas Ségala Viaur[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Rieupeyroux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[38].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aveyron et Tarn pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la deuxiÚme circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[39].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Lescure-Jaoul, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours[40] avec candidatures isolĂ©es ou groupĂ©es et possibilitĂ© de panachage[41]. Compte tenu de la population communale, le nombre de siĂšges Ă  pourvoir lors des Ă©lections municipales de 2020 est de 11. La totalitĂ© des onze candidats en lice[42] est Ă©lue dĂšs le premier tour, le , avec un taux de participation de 61,29 %[43]. Francis Garric est Ă©lu nouveau maire de la commune le [44].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont dĂ©signĂ©s parmi les conseillers municipaux Ă©lus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de siĂšges attribuĂ©s Ă  la commune au sein du conseil communautaire[45]. Deux siĂšges sont attribuĂ©s Ă  la commune au sein de la communautĂ© de communes Aveyron Bas SĂ©gala Viaur[46].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995 mai 2020 Francis Saurel[47] Retraité agricole
    mai 2020 en cours Francis Garric[47] - [48] Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[50].

    En 2020, la commune comptait 219 habitants[Note 6], en diminution de 8,75 % par rapport Ă  2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
    408388581630626675603610615
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    673700700697651651932927864
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    713686656656623562508490435
    1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2020
    378319268261262256240220219
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee Ă  partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 105 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 196 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 16 430 â‚Ź[I 5] (20 640 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    Division200820132018
    Commune[I 7]8 %3,3 %7,8 %
    DĂ©partement[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  117 personnes, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (65,2 % ayant un emploi et 7,8 % de chĂŽmeurs) et 27 % d'inactifs[Note 8] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais infĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 1] - [I 10]. Elle compte 47 emplois en 2018, contre 56 en 2013 et 51 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 78, soit un indicateur de concentration d'emploi de 59,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 42,2 %[I 11].

    Sur ces 78 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 72,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 7,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Activités hors agriculture

    29 Ă©tablissements[Note 9] sont implantĂ©s Ă  Lescure-Jaoul au . Le tableau ci-dessous en dĂ©taille le nombre par secteur d'activitĂ© et compare les ratios avec ceux du dĂ©partement[Note 10] - [I 14]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 20,7 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (6 sur les 29 entreprises implantĂ©es Ă  Lescure-Jaoul), contre 12,4 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Agriculture

    La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations58403230
    SAU[Note 12] (ha)1 2621 1121 0941 122

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] Ă  40 en 2000 puis Ă  32 en 2010[55] et enfin Ă  30 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[56] - [Carte 4]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 262 ha en 1988 Ă  1 122 ha en 2020[Carte 5]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 22 Ă  37 ha[55].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    ChĂąteau de Lescure

    Le chĂąteau de Lescure Ă©tait bĂąti au centre du village, prĂšs de l’église. Au siĂšcle dernier, il Ă©tait dĂ©jĂ  complĂštement ruinĂ©.

    Prieuré de Notre-Dame

    Le prieurĂ© de Notre-Dame dĂ©pendait de l’évĂȘque de Rodez. L’église fut donnĂ© en 910 par SenĂ©gonde et son fils Raoul Ă  l’abbaye de Conques. C’était une Ă©glise romane avec une tour lanterne du XIVe siĂšcle. Elle renfermait autrefois un beau triptyque en noyer sculptĂ© du dĂ©but du XVIe siĂšcle avec les armes et le nom d’Antoine de Lescure (1500-1548). Ce chef-d’Ɠuvre, d’une grande finesse, Ă©tait relĂ©guĂ© vers 1850 dans la sacristie. Il a Ă©tĂ© acquis en 1905 par le musĂ©e des arts dĂ©coratifs, Ă  Paris. Dans le premier compartiment est reprĂ©sentĂ© la naissance du Sauveur, dans le second sa mort sur le Calvaire et dans le dernier l’Assomption de la Vierge. Ce retable porte sur les pieds droits des motifs empilĂ©s en chandeliers qui font penser aux ornements de la clĂŽture de François d’Estaing Ă  la cathĂ©drale de Rodez qui indiquent probablement une influence. François d’Estaing aurait lui-mĂȘme appris ce style Ă  la chartreuse de Paris oĂč il avait fait ses Ă©tudes de droit. À Lescure, on a transportĂ© une Vierge en pierre du XIVe siĂšcle, provenant de l’ancienne chapelle de Cadoule. L’église actuelle, nĂ©ogothique a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e vers 1900.

    Les environs

    • Cadoule : voir Ă  La Salvetat-PeyralĂšs.
    • Flauzins : l’église Saint-Pierre Ă©tait sous l’Ancien RĂ©gime annexe de Montou (commune de La Salvetat).
    • Le petit village de Cadoulette.

    Dans les environs, au sommet du Puech de Flauzins (altitude 620 m), curieux mĂ©galithe, dit « lou Chaval del Rey », « le Cheval du Roi ». Un autre Ă©lĂ©ment de ce monument appelĂ© la Peyro-Jazens, la pierre couchĂ©e, aurait Ă©tĂ© dĂ©truit. Le village de Flauzins possĂšde une Ă©glise rĂ©novĂ©e (Ă©glise Saint-Pierre) autrefois annexe de Montou. Paroisse depuis le Concordat, elle renferme une cloche d’acier fondu (1861).

    Il ne reste que peu de vestiges de la chapelle Notre-Dame ou de Saint-Amans oĂč avait lieu des pĂšlerinages. Du chĂąteau de la famille de Cadoule du XIIIe siĂšcle, il ne reste que le nom et la communautĂ© qui comprenait Romette et Montou fut rattachĂ©e Ă  celle de RoumĂ©gous et prit le nom de Bosc-Cadoule (ancien rĂ©gime).

    Cheval du Roy

    Outre ces chĂąteaux qui illustrent l’histoire de Lescure Ă  une certaine Ă©poque, « Le Cheval du Roy » reste le tĂ©moin d’une autre plus ancienne. Il s’agit d’une roche granitique, situĂ©e sur la montagne de Flauzins. Dans les MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des amis de Villefranche et du Bas Rouergue le pĂšre C. Rigal a fait une communication fort intĂ©ressante sur ce mĂ©galithe. Sa forme en dos d’ñne un peu anguleuse et sa taille, lui ont valu ce nom royal : « Lo Jabal del Rei ».

    Ce bloc doit peser 5 Ă  6 000 kilos. Il est en granit, dans un pays oĂč l’on ne trouve pas de pierre de cette nature, cette rĂ©gion Ă©tant essentiellement schisteuse. La piĂšce a donc Ă©tĂ© apportĂ©e lĂ . De quelle distance ? De deux Ă  trois kilomĂštres, dit monsieur Boisse. La question est de savoir par qui ou par quoi. Est-ce une moraine ? Non, cette pierre n’est ni usĂ©e ni polie. Donc c’est un mĂ©galithe. Cela ne peut ĂȘtre qu’une partie de dolmen. C’est un granit particuliĂšrement dur, appelĂ© dans le pays, granit ferrut, parce qu’il y a dans son composĂ© quelque chose de semblable aux nƓuds dans le bois, et cela est d’une duretĂ© telle que s’y Ă©moussent les burins les mieux trempĂ©s. Son orientation Est-Ouest, est semblable Ă  l’orientation des dolmens.

    Dimensions :

    • Longueur 3,25 m.
    • Épaisseur 0,60 m.
    • Hauteur m hors de la terre cĂŽtĂ© Nord et 1,20 m cĂŽtĂ© Sud.
    • Profondeur 0,50 m Ă  peine.

    Le sommet n’est pas plat, mais taillĂ© en biseau. Il y a une sĂ©rie de six creux faits de main d’homme, formant un alignement dans le sens de la hauteur, ce qui donne Ă  penser qu’on a voulu la dĂ©biter. Les creux ne seraient que « lous cagniĂ©s » comme on dit en langue du pays pour dĂ©signer cet emplacement des coins de fer « lou cun ». La pierre Ă©tant trop dure, on n’a pas insistĂ© pour la diviser.

    Il y avait paraĂźt-il, non loin de lĂ , un autre mĂ©galithe connu quand il existait, sous le nom de « peyro-jasso » (pierre couchĂ©e). Personne dans le pays n’en a le souvenir. L’abbĂ© Cabaniols signale qu’il y avait une autre pierre moins grande, qui fut brisĂ©e entre 1835 et 1840. Il est donc possible, qu’un dolmen ait Ă©tĂ© Ă©rigĂ© lĂ  voici 4 Ă  5 000 ans, preuve d’un culte religieux, d’un tĂ©moignage de respect donnĂ© Ă  ceux dont on voulait garder le souvenir et perpĂ©tuer la mĂ©moire. Les environs de Lescure ne devaient guĂšre ĂȘtre habitĂ©s Ă  cause des forĂȘts et des prĂ©cipices. Toutefois il se peut, que des druides aient eu quelques temples dans la rĂ©gion, l’église de Lunac ayant sans doute Ă©tĂ© construite sur l’emplacement d’un temple PaĂŻen.

    Panissole

    PrĂšs du hameau de Flauzins, la riviĂšre du Viaur, qui forme en ce lieu la limite entre le Rouergue et l'Albigeois, parcourt une gorge sauvage qui s'Ă©tend du ChĂąteau de RoumĂ©gous jusqu'Ă  l'Ă©glise des Infournats. Dans cet Ă©troit dĂ©filĂ©, que l'on appelle localement Las Crincos de Flauzi, il y a sur la rive droite, Ă  peu prĂšs aux deux tiers de la pente en partant du plateau du SĂ©gala, une petite caverne nommĂ©e glĂ©io de Panissolo. Cette « Ă©glise de Panissole » mesure huit mĂštres de profondeur horizontale, sur six mĂštres de largeur et quatre Ă  cinq mĂštres de hauteur. Actuellement elle ne sert plus que d'abri aux quelques moutons qui pĂąturent dans ces rochers abrupts. Pourtant on remarque au centre de la caverne une petite excavation rectangulaire (cĂŽtĂ©s de 18 et 20 cm sur 25 cm de profondeur), faite de main d'homme, qui a servi Ă  maintenir un poteau de bois : ce dĂ©tail indique que la cavitĂ© a Ă©tĂ© autrefois sommairement amĂ©nagĂ©e. Quant au nom commun glĂ©io « Ă©glise », il pourrait simplement souligner la forme de cette salle souterraine dont la voĂ»te de pierre a pu ĂȘtre comparĂ©e Ă  celle d'une Ă©glise. Pour ce qui est du nom propre Panissole, il ne peut ĂȘtre compris que si l'on se rappelle que cette rĂ©gion de la vallĂ©e du Viaur, notamment les gorges qui s'Ă©tendent du chĂąteau de ThuriĂšs prĂšs de Pampelonne jusqu'au Pont du Diable, au-dessous de Bor-et-Bar, ont Ă©tĂ© au XVe siĂšcle le thĂ©Ăątre de curieux Ă©vĂšnements. C'est lĂ  en effet qu'Ă  l'Ă©poque du Grand Schisme d'Occident ont vĂ©cu des partisans de l'antipape BenoĂźt XIV, sous la conduite de Jean Carrier, prieur de LĂ©dergues, qui s'Ă©tait rĂ©fugiĂ© dans le chĂąteau de TourĂšne (commune de Crespin), oĂč il rĂ©sista pendant deux ans, de 1421 Ă  1423, aux troupes qui voulaient s'emparer de lui. Comme on le sait, Jean Carrier fut finalement fait prisonnier et mourut en 1433.

    Dans la lettre que le lĂ©gat du pape Ă©crivit aux consuls d'Albi pour leur demander de mettre fin Ă  l'hĂ©rĂ©sie, il est question d'une caverne nommĂ©e Panisculeta : « in spelunca illa residentiae suae de Turenna dicta Panisculeta ». E. CabiĂ©, qui cite ce texte, note que le nom propre Panisculeta est une allusion Ă©vidente Ă  la ville espagnole de PenĂ­scola (province de CastellĂłn) oĂč vivait alors l'antipape fugitif BenoĂźt XIII (Pedro de Luna). Mais le nom commun spelunca l'embarrasse : il s'agit, Ă©crit-il, d'« une sorte de mĂ©taphore injurieuse, car TourĂšne ne possĂšde en rĂ©alitĂ© aucune trace de caverne ». Cette derniĂšre remarque est entiĂšrement juste : il n'y a pas en effet de grotte dans la rĂ©gion de TourĂšne. Toutefois, bien que la distance entre TourĂšne, rĂ©sidence principale de Jean Carrier, et l'Ă©glise de Panissole soit de l'ordre de 10 km, on peut se demander si les hĂ©rĂ©tiques, qui Ă©taient nombreux dans la rĂ©gion de Flauzins, ne se rĂ©fugiaient pas non seulement dans le chĂąteau, mais aussi dans la caverne. En ce qui concerne ce point particulier, un passage d'un texte de 1467 est intĂ©ressant. Il s'agit d'un procĂšs menĂ© par l'inquisiteur de Toulouse contre les deux enfants d'un forgeron du Coulet (paroisse de Montou et commune de La Salvetat-PeyralĂšs), qui pendant plus de vingt ans, avaient dĂ» prendre le maquis pour pouvoir rester fidĂšles Ă  Jean Carrier. L'acte d'accusation prĂ©cise en effet que ces intrĂ©pides sectateurs de l'antipape n'avaient pas hĂ©sitĂ© Ă  abandonner tous leurs biens pour vivre pendant de longues annĂ©es comme des animaux sauvages dans les bois et les cavernes de la contrĂ©e : « dicti tres preventi, relictis omnibus corum bonis, fugiendo consorcium ceterorum catholicarum
 per XX annos et ultra steterunt bestialiter per nemora, cavernas et loca abscondita, ita quod non ambulabant nisi de nocte et per vias oblicas ut ab aliis Catholice Ecclesie cultoribus non caperentur nec cohiberentur a desistendo a via mala ». Comme tous les lieux liĂ©s aux tribulations de cette famille obstinĂ©e sont situĂ©s autour de Flauzins, depuis le moulin de La SoulayriĂ© jusqu'Ă  la chapelle de St-Amans-de-Cadoule, il est probable que la glĂ©io de Panissolo leur a servi de refuge, d'autant plus qu'elle constitue la seule anfractuositĂ© relativement spacieuse qui existe dans ce pays au sol schisteux, oĂč les grottes proprement dites, par opposition aux simples cavernes d'effondrement – comme c'est ici le cas –, sont inconnues. Dans ces conditions, il semble que le nom propre Panissolo soit tout simplement l'adaptation en rouergat du toponyme espagnol Peñíscola qui Ă©tait cĂ©lĂšbre, on l'a dĂ©jĂ  vu, parmi les partisans de BenoĂźt XIII. Le mot espagnol, accentuĂ© sur l'antĂ©pĂ©nultiĂšme, a Ă©tĂ© normalement transformĂ© en paroxyton en vertu d'une tendance fondamentale de la langue d'oc Ă  l'Ă©limination des proparoxytons. Une fois l'accent tonique reportĂ© sur le o de l'avant-derniĂšre syllabe, des modifications secondaires ont finalement transformĂ© Peniscola en Panissolo. La forme latinisĂ©e Panisculeta tĂ©moigne du passage au a du e prĂ©tonique. Ensuite l'attraction du nom de plante panis a sans doute provoquĂ© la dĂ©formation du suffixe –iscola.

    Quant au nom commun glĂ©io, il pourrait indiquer que la caverne de Panissole Ă©tait devenue une vĂ©ritable Ă©glise du DĂ©sert oĂč les amis de Jean Carrier cĂ©lĂ©braient leur culte clandestin, comme le feront deux siĂšcles plus tard, dans un cadre gĂ©ologique analogue d'escarpements schisteux, les Camisards des CĂ©vennes.

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (prĂ©f. Jean BousquiĂ©), La Salvetat : CastĂšl-Marin, Crespin, L'Escura, Tairac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de La Salvetat, Rodez, Mission dĂ©partementale de la culture, coll. « Al canton », , 231 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-18-1, ISSN 1151-8375, BNF 36685850)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
    • Cartes
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    Autres sources

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