LĂ©dergues
Lédergues est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
LĂ©dergues | |
La mairie en 2019. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Intercommunalité | Communauté de communes du Réquistanais |
Maire Mandat |
Patrice Panis 2020-2026 |
Code postal | 12170 |
Code commune | 12127 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Léderguois(e) |
Population municipale |
638 hab. (2020 ) |
Densité | 18 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 05âČ 19âł nord, 2° 26âČ 24âł est |
Altitude | Min. 331 m Max. 542 ou 544 m |
Superficie | 36,31 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton des Monts du RĂ©quistanais |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation
Située dans le sud-ouest du département de l'Aveyron, la commune est limitrophe du Tarn.
à l'intersection des routes départementales (RD) 63 et 263, le bourg de Lédergues est situé, en distances orthodromiques, 23 kilomÚtres à l'est-nord-est de Carmaux et 30 kilomÚtres au sud de Rodez.
La commune est Ă©galement desservie par la RD 10.
Communes limitrophes
Lédergues est limitrophe de six autres communes dont deux dans le département du Tarn.
Au nord, son territoire est distant de 600 mĂštres de celui de Meljac.
GĂ©ologie et relief
La commune de Lédergues est située dans la partie sud-ouest du Massif central.
L'altitude minimale, 331 mĂštres, se trouve localisĂ©e dans le nord-ouest, lĂ oĂč le Giffou quitte la commune et entre sur celle de Saint-Just-sur-Viaur. L'altitude maximale avec 542 ou 544 mĂštres[Note 1] est situĂ©e dans le sud, Ă l'est du lieu-dit le SĂ©gayrenq[2].
RĂ©seau hydrographique
La commune est drainée par le Cérou, le Giffou, le Farruel, le ruisseau de Cadoule, le ruisseau de CathiÚres, le ruisseau Rieussec et par divers petits cours d'eau[3].
Le Giffou, d'une longueur totale de 46,2 km, prend sa source dans la commune de Villefranche-de-Panat et se jette dans le Céor à Saint-Just-sur-Viaur, aprÚs avoir arrosé 9 communes[4]. Formant de nombreux méandres, il borde le territoire communal sur plus de quinze kilomÚtres de l'est au nord-ouest.
Le Cérou, d'une longueur totale de 87,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-Delnous et se jette dans l'Aveyron à Milhars (81), aprÚs avoir arrosé 23 communes[5]. Il arrose le sud de la commune sur sept kilomÚtres du sud-est à l'ouest.
Son affluent le Farruel, d'une longueur totale de 12,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-Delnous et se jette dans le Cérou à PadiÚs (81), aprÚs avoir arrosé 5 communes[6]. Il marque la limite communale et départementale au sud sur cinq kilomÚtres.
Gestion des cours d'eau
Afin dâatteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e sâarticulent Ă diffĂ©rentes Ă©chelles pour dĂ©finir et mettre en Ćuvre un programme dâactions de rĂ©habilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (SchĂ©ma directeur d'amĂ©nagement et de gestion des eaux), Ă lâĂ©chelle du bassin hydrographique, et le SAGE (SchĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux), Ă lâĂ©chelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le dĂ©partement de l'Aveyron[7].
La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvĂ© le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le pĂ©rimĂštre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois dĂ©partements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[8] - [9]. Le pilotage et lâanimation du SAGE sont assurĂ©s par lâĂ©tablissement public d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă fiscalitĂ© propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalitĂ© ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de lâalimentation en eau potable des populations et qui disposent dâune ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond Ă lâancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[10] - [11].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type, qui concerne la moitiĂ© ouest du dĂ©partement de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat ocĂ©anique franc et le climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. La tempĂ©rature moyenne annuelle est assez Ă©levĂ©e (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[14]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve Ă 31 km Ă vol d'oiseau de la commune[15], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă 10,7 °C pour 1981-2010[17], puis Ă 11,1 °C pour 1991-2020[18].
Sites Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] : Les « VallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[21].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de LĂ©dergues comprend deux ZNIEFF de type 2[Note 4] - [22] :
Urbanisme
Typologie
Lédergues est une commune rurale[Note 5] - [25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (76,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (52,4 %), forĂȘts (22,4 %), prairies (12,4 %), terres arables (12,1 %), zones urbanisĂ©es (0,7 %)[27].
Planification
La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[28].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de LĂ©dergues est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier, le risque radon[29] - [30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement du CĂ©rou. Les derniĂšres grandes crues historiques, ayant touchĂ© plusieurs parties du dĂ©partement, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[31]. Ce risque est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prĂ©vention du risque inondation (PPRI) CĂ©or-Giffou[32], approuvĂ© le 9 fĂ©vrier 2016[33].
Le Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies dĂ©coupe le dĂ©partement de lâAveyron en sept « bassins de risque » et dĂ©finit une sensibilitĂ© des communes Ă lâalĂ©a feux de forĂȘt (de faible Ă trĂšs forte). La commune est classĂ©e en sensibilitĂ© faible[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liĂ©s au retrait-gonflement des argiles[29], consĂ©quence d'un changement d'humiditĂ© des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rĂ©tractant en cas de sĂ©cheresse[35]. Ce phĂ©nomĂšne peut provoquer des dĂ©gĂąts trĂšs importants sur les constructions (fissures, dĂ©formations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet alĂ©a peut ĂȘtre consultĂ©e sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36]
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon le dossier dĂ©partemental des risques majeurs du dĂ©partement Ă©tabli en 2013, la commune de LĂ©dergues est classĂ©e Ă risque moyen Ă Ă©levĂ©[37]. Un dĂ©cret du a modifiĂ© la terminologie du zonage dĂ©finie dans le code de la santĂ© publique[38] et a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© du portant dĂ©limitation des zones Ă potentiel radon du territoire français. La commune est dĂ©sormais en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[39].
Histoire
En 1832, les communes de CathiĂšres, FalguiĂšres, Lentin et Milhas fusionnent avec LĂ©dergues[40]. En 1874, LĂ©dergues et RĂ©quista cĂšdent une partie de leurs territoires, formant ainsi la commune de Saint-Jean-Delnous[40].
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Lédergues est membre de la communauté de communes du Réquistanais[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Réquista. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Monts du Réquistanais pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisiÚme circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[42].
- Lédergues dans l'intercommunalité en 2020.
- LĂ©dergues dans le canton des Monts du RĂ©quistanais en 2020.
- LĂ©dergues dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Ălections de 2020
Le conseil municipal de Lédergues, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[43] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[44]. Compte tenu de la population communale, le nombre de siÚges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[45], quatorze sont élus dÚs le premier tour, le , avec un taux de participation de 84,1 %. Le dernier conseiller restant à élire est élu au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 37,55 %[46]. Patrice Panis, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [47].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont dĂ©signĂ©s parmi les conseillers municipaux Ă©lus en suivant lâordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de siĂšges attribuĂ©s Ă la commune au sein du conseil communautaire[48]. Trois siĂšges sont attribuĂ©s Ă la commune au sein de la communautĂ© de communes du RĂ©quistanais[49].
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[54].
En 2020, la commune comptait 638 habitants[Note 6], en diminution de 10,52 % par rapport Ă 2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 312 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 652 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 120 âŹ[I 5] (20 640 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 4,1 % | 4,8 % | 6,3 % |
DĂ©partement[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 332 personnes, parmi lesquelles on compte 76,6 % d'actifs (70,3 % ayant un emploi et 6,3 % de chÎmeurs) et 23,4 % d'inactifs[Note 8] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1] - [I 10]. Elle compte 185 emplois en 2018, contre 187 en 2013 et 186 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 236, soit un indicateur de concentration d'emploi de 78,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46 %[I 11].
Sur ces 236 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 130 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 70,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 19,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
58 établissements[Note 9] sont implantés à Lédergues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10] - [I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 58 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 16 | 27,6 % | (17,7 %) |
Construction | 5 | 8,6 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 13 | 22,4 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 1,7 % | (1,5 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 1,7 % | (3,4 %) |
Activités immobiliÚres | 6 | 10,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 2 | 3,4 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 13 | 22,4 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 1 | 1,7 % | (7,8 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturiÚre, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,6 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 58 entreprises implantées à Lédergues), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 104 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] Ă 73 en 2000 puis Ă 71 en 2010[58] et enfin Ă 55 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[59] - [Carte 4]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă elle augmentĂ©, passant de 2 595 ha en 1988 Ă 2 818 ha en 2020[Carte 5]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 25 Ă 51 ha[58].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le territoire de l'actuelle commune correspond Ă la fusion de quatre anciennes communes (CathiĂšres, FalguiĂšres, Lentin et Milhas) avec LĂ©dergues[40]. La commune compte encore quatre Ă©difices religieux :
- L'Ă©glise Saint-Martin de LĂ©dergues,
- L'Ă©glise Saint-Laurent de FalguiĂšres,
- L'Ă©glise Saint-Amans de Lentin,
- La chapelle des Vialettes.
- L'Ă©glise Saint-Martin de LĂ©dergues.
- Son portail.
- L'Ă©glise Saint-Amans de Lentin.
- Crucifix au chevet de l'Ă©glise de LĂ©dergues.
HĂ©raldique
Blason | TranchĂ© : Au 1 taillĂ© dâargent, Ă un chĂąteau de sable, ouvert du champ, et de gueules, Ă trois fasces ondĂ©es dâor ; au 2 de gueules, Ă saint Martin Ă cheval coupant son manteau pour en donner la moitiĂ© Ă un mendiant assis, le tout dâor, posĂ© sur une plaine arrondie de sinople. |
|
---|---|---|
DĂ©tails | Le tranchĂ© et le taillĂ© symbolisent ensemble comme deux collines, exprimant ainsi lâidĂ©e que le terroir de LĂ©dergues est vallonnĂ© avec les ruisseaux du Griffou et du CĂ©rou.
Saint Martin est le saint patron du village. La plaine arrondi sur laquelle il se tient reprĂ©sente les terres cultivĂ©es du village. Lâor et le gueules sont les couleurs du Rouergue, province dâappartenance du village. Le triangle dâargent avec le chĂąteau de sable reprend une partie des armes de la famille de Castelpers, premier co-seigneur de LĂ©dergues. Le blason exact de cette famille est « Ă©cartelĂ© au 1 et â dâargent Ă un chĂąteau de trois tours de sable, au 2 dâazur Ă un sautoir dâor, au 3 dâor Ă un lion de gueules ». La reprise intĂ©grale des armes de famille Ă©tant interdite pour les municipalitĂ©s, il suffit dâen reprendre un ou plusieurs Ă©lĂ©ments et de les intĂ©grer dans un dessin plus vaste pour respecter les rĂšgles. Les trois fasces ondĂ©es dâor sur fond de gueules sont la reprise des armes de la famille de GĂ©nibrouse, deuxiĂšme co-seigneur du village. La remarque concernant les armes de famille est valable ici aussi. Les ornements sont deux gerbes de blĂ© d'or, mises en sautoir par la pointe et liĂ©es de gueules pour honorer l'activitĂ© agricole. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que lâĂ©cu est celui dâune commune ; elle nâa rien Ă voir avec des fortifications[60].Le statut officiel du blason reste Ă dĂ©terminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Dominique Azam), Requistar : Connac, Durenca, LedÚrgas, Rutlac La SÚlva, Sent-Jan / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Requistar, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 310 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-46-7, ISSN 1151-8375, BNF 37644301)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Deux valeurs différentes pour l'IGN, 542 mÚtres sur la carte et 544 sur son ancien site.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Lédergues » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lédergues » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lédergues » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lédergues » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lédergues » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « 542 » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2020)..
- « Fiche communale de Lédergues », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Giffou »
- Sandre, « le Cérou »
- Sandre, « le Farruel »
- « Les outils de gestion de la riviÚre », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
- « SAGE du Viaur - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « SAGE du bassin du Viaur - synthÚse de l'état des lieux », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
- « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Orthodromie entre Lédergues et Rodez », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du MinistÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le )
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lédergues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000FR7301631 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Lédergues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « Haute Vallée du Cérou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF la « Vallée du Viaur et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/ (consulté le )
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Liste des risques par commune », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Lédergues », sur Géorisques (consulté le )
- [PDF]« Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de lâAveyron â risque dâinondation », sur le site de la prĂ©fecture de lâAveyron (consultĂ© le )
- « Dossier PPRI », sur le site de la prĂ©fecture de lâAveyron (consultĂ© le )
- [PDF]« ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral dâapprobation du PPRI », sur le site de la prĂ©fecture de lâAveyron (consultĂ© le )
- « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de lâAveyron - Le risque feu de forĂȘt », sur le site de la prĂ©fecture dĂ©partementale (consultĂ© le )
- « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomÚne », sur le site « Géorisques » du ministÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Lédergues », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- [PDF]« Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque radon », sur le site de la prĂ©fecture de lâAveyron (consultĂ© le )
- « Article R1333-29 du code de la Santé publique », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
- « ArrĂȘtĂ© du 27 juin 2018 portant dĂ©limitation des zones Ă potentiel radon du territoire français », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consultĂ© le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « communauté de communes du Réquistanais - fiche descriptive au 10 octobre 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Découpage électoral de l'Aveyron (avant et aprÚs la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Article L. 252 du Code Ă©lectoral
- « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le )
- « Candidatures au 1er tour pour Lédergues », sur site du ministÚre de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats du 1er tour pour Lédergues », sur le site du MinistÚre de l'Intérieur (consulté le )
- « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur https://www.data.gouv.fr/ (consulté le )
- « Conseillers communautaires : les rÚgles de l'élection », sur https://www.vie-publique.fr/ (consulté le )
- « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral portant composition du conseil communautaire », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consultĂ© le )
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
- « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'Ătat (consultĂ© le )
- https://horizonsleparti.fr/comites-municipaux/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, 10 dĂ©cembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Lédergues - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
- 12 127 - LEDERGUES, L'Armorial des villes et des villages de France, consulté le 21 juin 2020.