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CĂ©or

Le Céor est une rivière du sud de la France, affluent du Viaur et sous-affluent de la Garonne par l'Aveyron et le Tarn.

le CĂ©or
Illustration
Le CĂ©or au lieu-dit le Pont Ă  Salmiech.
Carte.
Cours du CĂ©or.
Caractéristiques
Longueur 55,8 km [1]
Bassin 362 km2 [2]
Bassin collecteur la Garonne
DĂ©bit moyen 2,22 (4,33 virtuellement) m3/s (Saint-Just-sur-Viaur)
Nombre de Strahler 6
Organisme gestionnaire Syndicat mixte du bassin versant du Viaur (SMBVV)
RĂ©gime pluvial
Cours
Source Lévézou
· Localisation Salles-Curan
· Altitude vers 920 m
· CoordonnĂ©es 44° 09′ 39″ N, 2° 41′ 29″ E
Confluence le Viaur
· Localisation Saint-Just-sur-Viaur
· Altitude 306 m
· CoordonnĂ©es 44° 07′ 27″ N, 2° 22′ 28″ E
GĂ©ographie
Pays traversés Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Aveyron

Sources : SANDRE : « Le Céor », Géoportail, Banque Hydro

GĂ©ographie

Le Céor à Cassagnes-Begonhès.

Le CĂ©or prend sa source au sud du Massif central vers 920 mètres d'altitude dans le centre du dĂ©partement de l'Aveyron, sur le plateau du LĂ©vĂ©zou, au lieu-dit les Plaines, sur la commune de Salles-Curan, Ă  quatre kilomètres au sud-est du bourg d'Arvieu.

Il prend d'abord la direction du nord sur plus de cinq kilomètres puis s'écoule ensuite globalement vers l'ouest-sud-ouest.

Il traverse le bourg d'Arvieu, passant sous la route départementale (RD) 56 et recevant sur sa gauche un premier affluent, le Merlanson. En trois kilomètres, il est grossi successivement par les ruisseaux de Clauzelles à droite, de Roustens et de Lagast à gauche puis d'Ayssenettes à droite. Il est franchi par la RD 25 puis traverse le bourg de Salmiech.

Il passe sous la RD 902 puis baigne le bourg de Cassagnes-Bégonhès, recevant l'Hunargues sur sa gauche. Il est grossi à gauche par le Glandou puis à droite par le ruisseau de Prat Pendent et s'engage, en formant de nombreux méandres dans des gorges resserrées, de plus en plus profondes. Dans celles-ci, il reçoit successivement les ruisseaux de la Fourque et de Rouffenac à gauche, l'Hume à droite, les ravins du Rieu puis de la Fage à gauche. Il passe sous les RD 592 puis 10 et reçoit successivement en un kilomètre et demi le ruisseau de Gintou, le Giffou puis le Rieussec, tous trois à gauche.

Il conflue avec le Viaur en rive gauche entre les lieux-dits la Florentie et la Fabrie, Ă  306 mètres d'altitude, sur la commune de Saint-Just-sur-Viaur.

Pour le SANDRE, la longueur du CĂ©or est de 55,8 km[1].

Département et communes traversés

Dans le seul département de l'Aveyron, le Céor arrose huit communes, soit d'amont vers l'aval : Salles-Curan (source), Arvieu, Salmiech, Cassagnes-Bégonhès, Centrès, Rullac-Saint-Cirq, Meljac et Saint-Just-sur-Viaur (confluence avec le Viaur)[1].

Bassin versant

Son bassin versant s'Ă©tend sur 362 km2[2].

Outre les huit communes baignées par le Céor, son bassin versant en concerne également douze autres :

Organisme gestionnaire

L'organisme qui gère le Céor et son bassin versant est le Syndicat mixte du bassin versant du Viaur (SMBVV)[14].

Affluents

Selon le SANDRE, le CĂ©or a 24 affluents rĂ©pertoriĂ©s[1]. Dix d'entre eux mesurent plus de cinq kilomètres, soit d'amont vers l'aval :

  • le ruisseau de Clauzelles, 7,9 km[13] ;
  • le ruisseau de Roustens, 6,6 km[4] ;
  • le ruisseau du Lagast, 8,4 km[3] ;
  • le ruisseau d'Ayssenettes, 7,1 km[8] ;
  • l'Hunargues, km[6] ;
  • le Glandou, 12,2 km[5] ;
  • le ruisseau de la Fourque, 6,2 km[12] ;
  • l'Hume, 8,3 km[15] ;
  • le ruisseau de Gintou, 5,7 km[16] ;
  • le Giffou, son principal affluent 46,2 km[11] dont le bassin versant occupe Ă  lui seul environ la moitiĂ© de celui du CĂ©or. Il a deux affluents importants : le CĂ´ne — ou Fouquet dans sa partie amont — long de 22 km[7] et la Durenque 17,4 km[10].

Le plus important, le Giffou en rive gauche a de nombreux affluents dont le CĂ´ne. Ce dernier a lui-mĂŞme un affluent le ruisseau de Connillou qui en a lui-mĂŞme un, le ruisseau de la Montarie, qui a un affluent sans nom.

De ce fait, le CĂ©or a un nombre de Strahler de six.

Hydrologie

Compte tenu de l'emplacement de la station hydrologique située sur le Céor, positionnée en amont de sa confluence avec trois de ses affluents et notamment le Giffou, son principal affluent, l'hydrologie étudiée ci-dessous est effectuée en trois étapes : le Céor, le Giffou et une station virtuelle regroupant les éléments des deux cours d'eau.

Le CĂ©or Ă  Saint-Just-sur-Viaur

Le dĂ©bit du CĂ©or a Ă©tĂ© observĂ© depuis fin 2012 (fiche station O5424030) Ă  la station hydrologique de Saint-Just-sur-Viaur, au lieu-dit Castelpers, au pont de la RD 10, en tenant compte des donnĂ©es enregistrĂ©es prĂ©cĂ©demment aux stations de Centrès situĂ©es quelques kilomètres en amont : Vialardel (O5424020) entre 1922 et 1945 et Lestrebaldie (O5424010) de 1968 Ă  2013. Les donnĂ©es ainsi regroupĂ©es correspondent Ă  une pĂ©riode de 98 ans.

Ă€ Castelpers, le bassin versant prĂ©sente une superficie de 163 km2[17], soit 45 % de l'ensemble de son bassin versant, et avant d'avoir reçu l'apport en eau du ruisseau de Gintou et du Rieussec mais surtout du Giffou, son principal affluent.

Ă€ Castelpers, le module est de 2,11 m3/s[17].

DĂ©bit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : O5424030 - Le CĂ©or Ă  Saint-Just-sur-Viaur [Castelpers] pour un bassin versant de 163 km2[17]
(DonnĂ©es calculĂ©es sur 98 ans - pĂ©riode 1922-2019)
Source : Banque Hydro - MEDDE

Le CĂ©or prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit, avec une pĂ©riode de hautes eaux caractĂ©risĂ©e par un dĂ©bit mensuel moyen Ă©voluant dans une fourchette de 2,53 Ă  4,21 m3/s, de dĂ©cembre Ă  mai inclus (avec un maximum en fĂ©vrier). La pĂ©riode des basses eaux a lieu de juillet Ă  octobre, avec une baisse du dĂ©bit moyen mensuel allant jusqu'Ă  0,521 m3/s au mois d'aoĂ»t[17]. Cependant ces chiffres ne sont que des moyennes et les fluctuations de dĂ©bit peuvent ĂŞtre plus importantes selon les annĂ©es et sur des pĂ©riodes plus courtes.

Étiage ou basses eaux

Ă€ l'Ă©tiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,100 m3/s, soit 100 litres par seconde, en cas de pĂ©riode quinquennale sèche [17].

Crues

Quant aux crues, les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 30 et 47 m3/s. Le QIX 10 est de 58 m3/s, le QIX 20 de 69 m3, tandis que le QIX 50 se monte Ă  83 m3/s[17].

Le dĂ©bit instantanĂ© maximal enregistrĂ© durant cette pĂ©riode a Ă©tĂ© de 86,8 m3/s le , correspondant Ă  une hauteur de 3,06 mètres Ă  la station de Lestrebaldie. La valeur journalière maximale du dĂ©bit a atteint 47,4 m3/s le mĂŞme jour[17].

Lame d'eau et débit spécifique

Au total, le CĂ©or est un cours d'eau abondant. La lame d'eau Ă©coulĂ©e dans la partie haute de son bassin versant (Ă  peine la moitiĂ© de son bassin versant total) est de 410 millimètres annuellement, ce qui est largement supĂ©rieur Ă  la moyenne de la France entière tous bassins confondus (320 millimètres/an). Le dĂ©bit spĂ©cifique de la rivière (ou Qsp) y atteint ainsi le chiffre de 12,9 litres par seconde et par kilomètre carrĂ© de bassin[17].

Le Giffou à la Fabrèguerie

Le dĂ©bit du Giffou a Ă©tĂ© observĂ© sur une pĂ©riode de 52 ans de 1968 Ă  2019 Ă  la station hydrologique de Saint-Just-sur-Viaur, au pont de la RD 63, au lieu-dit la Fabrèguerie, huit kilomètres en amont de sa confluence avec le CĂ©or, et que quelques petits affluents ne l'ont pas encore rejoint, le plus important ne mesurant que 3,25 km[18].

Ă€ cet endroit, le bassin versant prĂ©sente une superficie de 175 km2[19], soit la presque totalitĂ© de l'ensemble de son bassin versant, ayant dĂ©jĂ  reçu l'apport de ses principaux affluents.


Le module y est de 2,22 m3/s[19].

DĂ©bit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : O5464310 - Le Giffou Ă  Saint-Just-sur-Viaur [la Fabrèguerie] pour un bassin versant de 175 km2[19]
(DonnĂ©es calculĂ©es sur 52 ans - pĂ©riode 1968-2019)
Source : Banque Hydro - MEDDE

Le Giffou prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit, avec une pĂ©riode de hautes eaux caractĂ©risĂ©e par un dĂ©bit mensuel moyen Ă©voluant dans une fourchette de 2,68 Ă  4,70 m3/s, de dĂ©cembre Ă  mai inclus (avec un maximum en fĂ©vrier). La pĂ©riode des basses eaux a lieu de juillet Ă  octobre, avec une baisse du dĂ©bit moyen mensuel allant jusqu'Ă  0,433 m3/s au mois d'aoĂ»t[19]. Cependant ces chiffres ne sont que des moyennes et les fluctuations de dĂ©bit peuvent ĂŞtre plus importantes selon les annĂ©es et sur des pĂ©riodes plus courtes.

Étiage ou basses eaux

Ă€ l'Ă©tiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,065 m3/s, soit 65 litres par seconde, en cas de pĂ©riode quinquennale sèche [19].

Crues

Quant aux crues, les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 33 et 51 m3/s. Le QIX 10 est de 63 m3/s, le QIX 20 de 75 m3, tandis que le QIX 50 se monte Ă  90 m3/s[19].

Le dĂ©bit instantanĂ© maximal enregistrĂ© durant cette pĂ©riode a Ă©tĂ© de 97,2 m3/s le . La valeur journalière maximale du dĂ©bit a atteint 47,4 m3/s le correspondant Ă  une hauteur de 3,73 mètres Ă  la Fabrèguerie[19].

Lame d'eau et débit spécifique

Au total, le Giffou est un cours d'eau abondant. La lame d'eau Ă©coulĂ©e dans son bassin versant est de 401 millimètres annuellement, ce qui est largement supĂ©rieur Ă  la moyenne de la France entière tous bassins confondus (320 millimètres/an). Le dĂ©bit spĂ©cifique de la rivière (ou Qsp) y atteint ainsi le chiffre de 12,7 litres par seconde et par kilomètre carrĂ© de bassin[19].

Station virtuelle du CĂ©or en aval de sa confluence avec le Giffou

Regroupant les données hydrologiques précédentes du Céor et du Giffou, une station hydrologique virtuelle située en aval de leur confluence pourrait présenter les caractéristiques ci-dessous.


Le module serait de 4,33 m3/s.

DĂ©bit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : Station virtuelle du CĂ©or Ă  Saint-Just-sur-Viaur en aval de sa confluence avec le Giffou pour un bassin versant supĂ©rieur Ă  338 km2
(PĂ©riode retenue sur 52 ans - pĂ©riode 1968-2019)

Dans cette simulation, la pĂ©riode de hautes eaux serait caractĂ©risĂ©e par un dĂ©bit mensuel moyen Ă©voluant dans une fourchette de 5,21 Ă  8,91 m3/s, de dĂ©cembre Ă  mai inclus (avec un maximum en fĂ©vrier). La pĂ©riode des basses eaux aurait toujours lieu de juillet Ă  octobre, avec une baisse du dĂ©bit moyen mensuel allant jusqu'Ă  0,950 m3/s au mois d'aoĂ»t.

Étiage ou basses eaux

Ă€ l'Ă©tiage, le VCN3 pourrait chuter jusque 0,165 m3/s, soit 165 litres par seconde, en cas de pĂ©riode quinquennale sèche.

Crues

Par rapport aux crues, les QIX 2 et QIX 5 vaudraient respectivement 63 et 98 m3/s. Le QIX 10 serait de 121 m3/s, le QIX 20 de 144 m3, tandis que le QIX 50 se monterait Ă  177 m3/s.

Aussi bien pour le CĂ©or que pour le Giffou , la date du correspond Ă  celle de leur dĂ©bit instantanĂ© maximal ; le cumul des deux valeurs aboutit Ă  184 m3/s. La valeur journalière maximale du dĂ©bit ayant Ă©tĂ© atteinte Ă  deux dates diffĂ©rentes, le cumul des deux qui s'Ă©tablit Ă  94,8 m3/s donne cependant un ordre d'idĂ©e du dĂ©bit potentiel Ă  l'aval de leur confluent.

Lame d'eau et débit spécifique

Au total, la lame d'eau Ă©coulĂ©e dans la presque totalitĂ© de son bassin versant serait de 811 millimètres annuellement. Le dĂ©bit spĂ©cifique de la rivière (ou Qsp) y atteindrait ainsi le chiffre de 12,8 litres par seconde et par kilomètre carrĂ© de bassin.

Monuments ou sites remarquables à proximité

  • Le rocher (ou les rochers) du Diable Ă  Arvieu[20] ;
  • Ă  Centrès :
    • le château de Taurines des XIIIe et XIVe siècles[21] ;
    • le roc de Miramont, site d'un ancien oppidum celtique a Ă©tĂ© pourvu Ă  552 mètres d'altitude d'une table d'orientation[22] qui offre Ă  la fois une vue sur les gorges du CĂ©or mais Ă©galement sur celles du Viaur.

Photothèque

  • Le CĂ©or Ă  Cassagnes-BĂ©gonhès
  • La retenue du CĂ©or dans le bourg de Salmiech.

Notes et références

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Céor (O54-0400) » (consulté le ).
  2. Le contexte physique – Le réseau hydrographique, Syndicat mixte du bassin versant du Viaur, consulté le 8 août 2019.
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Lagast (O5410500) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Roustens (O5400590) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Glandou (O5420500) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Hunargues (O5410560) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau le Cône (O5450500) » (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau d'Ayssenettes (O5410530) » (consulté le ).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Fraysse (O5430630) » (consulté le ).
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Durenque (O5440500) » (consulté le ).
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Giffou (O54-0430) » (consulté le ).
  12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Fourque (O5420600) » (consulté le ).
  13. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Clauzelles (O5400520) » (consulté le ).
  14. Le périmètre du bassin versant du Viaur, Syndicat mixte du bassin versant du Viaur, consulté le 7 août 2019.
  15. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Hume (O5420700) » (consulté le ).
  16. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Gintou (O5420710) » (consulté le ).
  17. Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Céor à Saint-Just-sur-Viaur [Castelpers] (O5424030) » (consulté le ).
  18. Sandre, « Fiche cours d'eau - O5463000 (O5463000) » (consulté le )
  19. Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Giffou à Saint-Just-sur-Viaur [la Fabrèguerie] (O5464310) » (consulté le ).
  20. Patrimoine – Le Rocher du Diable, site d'Arvieu, consulté le 9 août 2019.
  21. Château de Taurines, Tourisme Aveyron, consulté le 26 juillet 2019.
  22. Point de vue et table d'orientation au Roc de Miramont, Tourisme Aveyron, consulté le 9 août 2019.

Voir aussi

Articles connexes

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