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Laudun-l'Ardoise

Laudun-l'Ardoise est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.

Laudun-l'Ardoise
Laudun-l'Ardoise
Vue sur Laudun.
Blason de Laudun-l'Ardoise
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien
Maire
Mandat
Yves Cazorla
2020-2026
Code postal 30290
Code commune 30141
Démographie
Population
municipale
6 327 hab. (2020 en augmentation de 4,79 % par rapport à 2014)
Densité 185 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 21″ nord, 4° 39′ 30″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 274 m
Superficie 34,19 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bagnols-sur-Cèze
(banlieue)
Aire d'attraction Bagnols-sur-Cèze
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Roquemaure
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Laudun-l'Ardoise
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Laudun-l'Ardoise
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Laudun-l'Ardoise
Liens
Site web laudunlardoise.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, le Rhône, la Tave, le Nizon, le ruisseau de Remoneyret et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« la Cèze et ses gorges » et « le Rhône aval ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Laudun-l'Ardoise est une commune urbaine qui compte 6 327 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Bagnols-sur-Cèze et fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Laudunois ou Laudunoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Lascours, classé en 1980 puis inscrit en 2008.

    Géographie

    Localisation

    La commune, qui atteint les bords du Rhône (à L'Ardoise), s'étale jusqu'au plateau du Camp de César, qui donne vue sur les deux villages de Laudun et de L'Ardoise, ainsi que sur le Rhône et plus loin encore, sur le mont Ventoux.

    Bagnols-sur-Cèze est à 8 km, Roquemaure à 12 km et Orange à 22 km.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 771 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chusclan », sur la commune de Chusclan, mise en service en 1991[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,1 °C et la hauteur de précipitations de 757 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 38 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[14] :

    • « le Rhône aval », d'une superficie de 12 579 ha[15] ;
    • « la Cèze et ses gorges », d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes[16].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[17] : la « plaine viticole de Laudun » (634 ha), couvrant 3 communes du département[18] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [17] :

    • « le Rhône » (3 202 ha), couvrant 27 communes dont 2 dans l'Ardèche, 1 dans les Bouches-du-Rhône, 12 dans le Gard et 12 dans le Vaucluse[19] ;
    • « le Rhône et ses canaux » (3 879 ha), couvrant 15 communes du département[20] ;
    • la « vallée aval de la Cèze » (532 ha), couvrant 14 communes du département[21].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Laudun-l'Ardoise.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Laudun-l'Ardoise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [22] - [I 1] - [23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bagnols-sur-Cèze, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[I 2] et 28 730 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (59,9 %), forêts (20,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,8 %), zones urbanisées (8,1 %), prairies (1,7 %), eaux continentales[Note 9] (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Laudun-l'Ardoise est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à quatre risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage et le risque nucléaire, et à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant 90 communes du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[27]. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[28] - [29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1992, 1994, 1998, 2002, 2003 et 2011[30] - [25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Laudun-l'Ardoise.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 100 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2100 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[25].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[34].

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

    La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 10] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[37].

    La commune étant située dans le périmètre de sûreté autour du site nucléaire de Marcoule, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, lors du déclenchement du signal d’alerte, les habitants concernés doivent se confiner (obstruer toutes les entrées d’air - portes, fenêtres, aérations, cheminées -, arrêter la ventilation), se mettre à l’écoute de la radio, s’éloigner des portes et fenêtres, ne pas fumer, ne pas téléphoner, ne pas chercher à rejoindre les membres de sa famille (ils sont eux aussi protégés), ne sortir qu’en fin d’alerte ou sur ordre d’évacuation[38].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Laudun-l'Ardoise est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[39].

    Toponymie

    Provençal Laudun, du roman Laudum, Lodun, du bas latin Laudunum[40].

    Histoire

    Antiquité

    La ville ancienne se situait sur le plateau du Camp de César qui domine la ville nouvelle.

    Moyen Âge

    L'histoire de Laudun commence après l'abandon de l'oppidum à la fin du VIe siècle ap. J.-C. Les premiers vestiges du Moyen Age (XIe – XIIe siècles) se découvrent sur la colline Sainte-Foy où demeurent des pans de murs du château féodal. Le bourg s'est ensuite développé vers la plaine avec une deuxième série de fortifications contre lesquelles s'éleva l'église gothique Notre-Dame-la-Neuve (première moitié du XIVe siècle). Laudun, riche commune, était une possession des seigneurs de Laudun. Des moulins installés le long de la Tave témoignent de l'activité économique liée à cette rivière. Toutefois, le bourg a tiré essentiellement sa richesse et sa renommée de la culture de la vigne.

    Laudun, ancien vicus gallo-romain, faisait partie de la viguerie de Bagnols et du diocèse d'Uzès, doyenné de Bagnols[41]. C'était, au Moyen Âge, une des petites villes les plus considérables que le diocèse d'Uzès possédât sur les bords du Rhône[41]. À une époque où la sénéchaussée était appauvrie et dépeuplée par toutes sortes de fléaux, en 1384, on y comptait encore 52 feux[41]. Le plateau dit de Saint-Pierre de Castres, qu'on croit avoir été l'emplacement d'un ancien camp romain, est situé en partie dans la commune de Laudun et en partie dans celle de Tresques[41]. On y a trouvé de tout temps, en assez grande quantité, des inscriptions, des armures, des ustensiles, etc.[41] Un seigneur de Laudun, François, échanson du Dauphin qui devint plus tard Louis XI, reçut en 1437 le roi Charles VII de France dans son château de Laudun[41].

    Époque moderne

    Vers la fin du XVIe siècle, cette seigneurie est passée par mariage à la maison de Joyeuse[41]. Le prieur de Notre-Dame-la-Neuve, dont l'église servait au XIXe siècle de paroisse à Laudun, était uni, avant 1790 aux Célestins d'Avignon[41]. L'évêque d'Uzès n'avait droit de collation que pour la vicairie de Notre-Dame et pour le prieuré de Saint-Geniès hors de Laudun, devenu son annexe[41].

    Le XVIe siècle est marqué par l'édification de demeures aux intéressantes façades de style Renaissance. Au XVIIe siècle, la confrérie des Pénitents blancs fait construire sur la colline Sainte-Foy une chapelle qui domine le bourg.

    Révolution française et Empire

    En 1789 on compte 428 feux[41].

    Époque contemporaine

    Par décret du la commune de Laudun devient Laudun-l'Ardoise.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Paul Borne
    1947 1953 Fernand Astier
    1953 1964 René Belmas
    1964 1983 Pierre Héraud Directeur d'école
    1983 1989 Francis Roman PS
    1989 1995 Christian Prade Sans étiquette Médecin généraliste
    1995 2014 Patrice Prat PS puis PRG
    puis MDC puis PS
    puis DVG
    Conseiller en assurances
    Conseiller général du canton de Roquemaure (2004-2012)
    Député de la 3e circonscription du Gard de 2012 à 2017
    2014 Philippe Pécout PS
    puis LREM
    Fonctionnaire
    Conseiller départemental
    2018 Gérard Privat Maire par intérim
    En cours Yves Cazorla Sans étiquette Ingénieur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Laudun est jumelé avec Carmona en Espagne et Waldsolms en Allemagne[42].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

    En 2020, la commune comptait 6 327 habitants[Note 11], en augmentation de 4,79 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0001 8432 0672 1932 2602 2212 2262 3432 394
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2892 3702 3382 1872 1192 2131 9921 9591 866
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8151 7441 7251 5631 6131 3881 4171 5711 709
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 8203 9683 6643 7594 4085 1275 3615 3885 978
    2017 2020 - - - - - - -
    6 2926 327-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 327 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 5 706 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 370 â‚¬[I 7] (20 020 â‚¬ dans le département[I 8]). 48 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (43,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]7 %7,7 %7,7 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 4 175 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (70,6 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 3 992 emplois en 2018, contre 3 620 en 2013 et 3 133 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 967, soit un indicateur de concentration d'emploi de 134,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,4 %[I 13].

    Sur ces 2 967 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 486 travaillent dans la commune, soit 50 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 69,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 8,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    456 établissements[Note 15] sont implantés à Laudun-l'Ardoise au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble456100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    6013,2 %(7,9 %)
    Construction8418,4 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    10923,9 %(30 %)
    Information et communication30,7 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance102,2 %(3 %)
    Activités immobilières183,9 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    7616,7 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    6113,4 %(13,5 %)
    Autres activités de services357,7 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,9 % du nombre total d'établissements de la commune (109 sur les 456 entreprises implantées à Laudun-l'Ardoise), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :

    • Owens Corning Fiberglas France, fabrication de fibres de verre (73 619 k€)
    • Poppies Bakeries Laudun, fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche (37 903 k€)
    • Compagnie Internationale De Maintenance Et D'assistance Techni Q Ue - Cimat, réparation d'ouvrages en métaux (27 347 k€)
    • Roumeas TP, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (9 892 k€)
    • Laudun Distribution, supermarchés (7 717 k€)

    Outre l'apanage touristique avec le Camp de César sur les hauteurs de Laudun, militaire avec le 1er régiment étranger de génie basé à l'Ardoise, ou encore viticole avec son vignoble, la commune de Laudun-l'Ardoise dispose d'une sphère industrielle et fluviale majeure essentiellement concentrée sur la zone industrielle de l'Ardoise qui compte actuellement plus de 3 000 employés.

    Artisanat et industrie

    L'Ardoise est depuis les années 1950 un bastion de l'industrie et notamment de l'industrie sidérurgique. Il a d'ailleurs été marqué en 2004 par la fermeture de ce qui fut des années durant le fleuron de l'économie locale et plus largement du Gard rhodanien, le site du Groupe Arcelor anciennement connu sous le nom d'Ugine Aciers. Cette usine a été l'un des premiers établissements industriels majeurs à avoir vu le jour dans le Gard. Plusieurs fois réorienté dans sa production sidérurgique, ce site est marqué par l'évolution des techniques de production, mais également par les évolutions sociales et salariales du XXe siècle. De son plein essor à sa fermeture, cet établissement qui a recruté près de 3 000 personnes est un véritable symbole industriel français marqué par un effondrement progressif de son activité à partir des années 1970 et une lutte ouvrière accrue jusque dans les années 1990. Démantelé depuis 2011, un musée retraçant l'histoire de l'usine se tient actuellement sur le site.

    En ce qui concerne Port l'Ardoise, il est à la fois un port fluvial industriel, et un port fluvial de plaisance, l'ensemble étant géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Nîmes-Bagnols-Uzès-Le Vigan.

    Agriculture

    La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations164797751
    SAU[Note 18] (ha)1 4711 3121 6121 160

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 164 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 79 en 2000 puis à 77 en 2010[50] et enfin à 51 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[51] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 471 ha en 1988 à 1 160 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 23 ha[50].

    Produits du terroir

    • Vignoble classé Côtes-du-Rhône villages AOC.

    Culture locale et patrimoine

    Camp de César

    Le camp de César.

    Le camp de César est une ville antique de 18 hectares dominant le couloir rhodanien ainsi que le confluent des vallées de la Cèze et de la Tave. Le site est occupé à partir de l'Âge du fer (Ve siècle av. J.-C.) jusqu'à l'Antiquité tardive. De nombreuses traces d'habitations antiques composent le lieu-dit de Saint-Jean-de-Rouzigues qui domine Orsan.

    Aqueduc de Balouvière

    Aqueduc de Balouvière
    L'aqueduc de Balouvière.

    Ce monument qui rappelle dans son architecture celle du pont du Gard, a été construit en 1870 pour l'alimentation du village de Laudun en eau de source. Le captage, situé au nord du Camp-de-César, dans la combe de Roubaud, parvenait jusqu'au village à travers un petit aqueduc souterrain, dont certaines parties sont encore visibles. L'eau passant ensuite sur l'aqueduc de Balouvière aboutissait dans un vaste réservoir situé sur la colline de Sainte-Foy. L'eau alimentait ainsi les fontaines et les abreuvoirs du village. L'édifice d'une longueur de 76 m, est construit en calcaire et en briques. Il présente à sa base une arche unique, enjambant le ruisseau de Balouvière. Une série de 5 arches de taille moyenne compose le premier niveau, tandis qu'un ensemble de 18 petites arches marque le deuxième niveau. La canalisation recouverte de dalles est disposée sur cette dernière. L'aqueduc semble avoir fonctionné jusqu'au milieu du XXe siècle.

    Château de Lascours

    Logo monument historique Inscrit MH (1980)Logo monument historique Classé MH (2008)[52]

    Dans la vallée de la Tave à la croisée d'anciens chemins, ce château est probablement d'origine carolingienne. Reposant sur des pilotis, il est le seul dans le département du Gard à être entouré de douves en eau vive. Durant la période médiévale, la bâtisse est la résidence secondaire des seigneurs de Laudun. Il fut la propriété des ducs de Joyeuse, de Guise et des marquis de Brancas. La tradition rapporte que la jeune reine de France, Marie Stuart, y serait venue rendre visite à son cousin de Laudun. Le cardinal François de Joyeuse, archevêque de Narbonne, grand ami d'Henri IV et parrain de Louis XIII, le fit entièrement réaménager et fit réaliser notamment la salle des États Généraux du Languedoc. Gabrielle de Brancas, la Dame à la Rose, empoisonnée dit-on par son mari avec une fleur saupoudrée d'arsenic, hante les soixante pièces du château. Musique à Lascours, créé en 1982 par Jacqueline Gurnari, investissait il y a quelques années encore les vastes espaces de la grande demeure qu'elle avait restaurée.

    Château de Bord

    Dominant la plaine de la Tave au sommet d'une petite colline à 175 m d'altitude, détachée du plateau de Lacau, le château de Bord ne présente plus que quelques traces de ce qui devait être un édifice défensif. En 1211, le roi Philippe Auguste reconnaît les droits de l'évêque d'Uzès sur le château, qui avait dû être construit entre le XIe et le XIIe siècle. Le monument fut en partie détruit par les protestants au cours des guerres de Religion.

    • Château de Bord
      Château de Bord
    • Entrée du château en ruine
      Entrée du château en ruine

    Édifices religieux

    • Église Notre-Dame-et-Saint-Genest de l'Ardoise.
    • Chapelle des religieuses de Saint-Charles de Laudun-l'Ardoise.
    • Chapelle Sainte-Foy de Laudun-l'Ardoise.
    • Chapelle ruinée de Saint-Jean de Rouzigue.
    • Église Notre-Dame-et-Saint-Genest de l'Ardoise
      Église Notre-Dame-et-Saint-Genest de l'Ardoise
    • Chapelle Sainte-Foy de Laudun-l'Ardoise.
      Chapelle Sainte-Foy de Laudun-l'Ardoise.
    • Ruines de la chapelle romane de Saint-Jean de Rouzigue, datant probablement du début du XIe siècle. Elle était appelée au début chapelle Saint-Jean de Todon. Elle est à environ 255m d'altitude sur le plateau de Lacau, non loin du Camp de César.
      Ruines de la chapelle romane de Saint-Jean de Rouzigue, datant probablement du début du XIe siècle. Elle était appelée au début chapelle Saint-Jean de Todon. Elle est à environ 255m d'altitude sur le plateau de Lacau, non loin du Camp de César.
    Église Notre-Dame-la-Neuve de Laudun-l'Ardoise

    Église Notre-Dame-la-Neuve de Laudun-l'Ardoise.

    Construite au XIVe siècle, de type gothique méridional, succédant à l'église romane Saint-Geniès, cet édifice possède les principales caractéristiques du style gothique méridional, à savoir une nef unique flanquée de trois chapelles latérales se terminant par un chœur plus étroit. La vision du monument présente un aspect massif qui lui confère également un rôle défensif, vis-à-vis des remparts du bourg médiéval. La construction de l'église paroissiale Notre-Dame-la-Neuve fut achevée vers 1352, après quelques années de travaux. La voûte de la nef a été remplacée une première fois par une charpente durant la première moitié du XVIIIe siècle, et finalement en 1965 par une charpente métallique après un violent incendie causé par la foudre. Malgré l'absence de voûtes, le volume du vaisseau central qui se divise en six travées laisse une vaste perspective. Le monument s'étage sur trois niveaux. La face sud (niveau inférieur), composée de grandes fenêtres rythmées par de puissants contreforts et dégagée de toute construction, permet d'admirer l'édifice dans son ensemble. La tour-clocher, qui s'appuie à l'angle sud-est de l'église a servi de tour de défense (présence de meurtrières), tout comme le chevet polygonal à l'est qui présente encore sur un des contreforts les traces d'une petite échauguette. Le grand portail, actuellement entrée unique de l'église, présente une série de voussures retombant sur de fines colonnettes ornées de chapiteaux feuillagés. Le linteau sur la porte d'entrée conserve les traces d'une litre funéraire, peinture placée sur le pourtour de l'église après la mort d'un seigneur.

    Chapelle Saint-Géniès de Laudun-l'Ardoise.

    • Chapelle Saint-Géniès de Laudun-l'Ardoise
    • La façade vue du sud.
      La façade vue du sud.
    • La chapelle vue de l'est.
      La chapelle vue de l'est.
    • L'abside.
      L'abside.
    • Baie de l'abside.
      Baie de l'abside.

    Académie de Lascours

    L'Académie de Lascours a été fondée en 1988 au château de Lascours.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Laudun-l'Ardoise Blason
    D'azur au sautoir (alias : sautoir alésé) d'or, au lambel de gueules brochant en chef.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[36].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    13. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    15. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Bagnols-sur-Cèze » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Laudun-l'Ardoise » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Laudun-l'Ardoise » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Laudun-l'Ardoise » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Laudun-l'Ardoise » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Chusclan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Laudun-l'Ardoise et Chusclan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Chusclan - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Laudun-l'Ardoise et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    12. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Laudun-l'Ardoise », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « site Natura 2000 FR9301590 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « site Natura 2000 FR9101399 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    20. « ZNIEFF « le Rhône et ses canaux » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « ZNIEFF la « vallée aval de la Cèze » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    36. Article R214-112 du code de l’environnement
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    40. (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, BNF 37258238), p. 192, t. 2
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    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    47. « Entreprises à Laudun-l'Ardoise », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    48. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    50. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Laudun-l'Ardoise - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    51. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gard » (consulté le ).
    52. Notice no PA00103066, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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