Saint-Victor-la-Coste
Saint-Victor-la-Coste est une commune française située dans l'est du département du Gard en région Occitanie. Ses habitants sont les Saint-Victorains. L'activité dominante est la viticulture.
Saint-Victor-la-Coste | |
Vue générale du village. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Arrondissement | NĂźmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien |
Maire Mandat |
Véronique Herbé 2020-2026 |
Code postal | 30290 |
Code commune | 30302 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Saint-Victorains |
Population municipale |
2 166 hab. (2020 ) |
Densité | 81 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 03âČ 46âł nord, 4° 38âČ 35âł est |
Altitude | Min. 68 m Max. 275 m |
Superficie | 26,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Victor-la-Coste (ville isolée) |
Aire d'attraction | Avignon (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Roquemaure |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintvictorlacoste.com |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Gissac, le ruisseau de Remoneyret et par un autre cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Saint-Victor-la-Coste est une commune rurale qui compte 2 166 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Victor-la-Coste et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Saint-Victoriens ou Saint-Victoriennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle Notre-Dame de Mayran, classée en 1980, la chapelle Saint-Martin de Saint-Victor-la-Coste, classée en 1980, le lavoir, classé en 1980, et le castellas de Saint-Victor-la-Coste, inscrit en 1991.
GĂ©ographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Chusclan », sur la commune de Chusclan, mise en service en 1991[6] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 757 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « NĂźmes-Courbessac », sur la commune de NĂźmes, mise en service en 1922 et Ă 34 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[13] : la « plaine viticole de Laudun » (634 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Victor-la-Coste est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [I 1] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Victor-la-Coste, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 073 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (61,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (62,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (50,1 %), cultures permanentes (30,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (11,7 %), zones urbanisĂ©es (5,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,5 %)[17].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Victor-la-Coste est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le risque nuclĂ©aire, et Ă un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[19].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1990, 1995 et 2002[20] - [18].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[21]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 74,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 882 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 882 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[23].
Risques technologiques
La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© autour du site nuclĂ©aire de Marcoule, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, lors du dĂ©clenchement du signal dâalerte, les habitants concernĂ©s doivent se confiner (obstruer toutes les entrĂ©es dâair - portes, fenĂȘtres, aĂ©rations, cheminĂ©es -, arrĂȘter la ventilation), se mettre Ă lâĂ©coute de la radio, sâĂ©loigner des portes et fenĂȘtres, ne pas fumer, ne pas tĂ©lĂ©phoner, ne pas chercher Ă rejoindre les membres de sa famille (ils sont eux aussi protĂ©gĂ©s), ne sortir quâen fin dâalerte ou sur ordre dâĂ©vacuation[24].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Victor-la-Coste est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[25].
Histoire
Préhistoire
Le territoire actuel de Saint-Victor-la-Coste est occupé par l'homme depuis plusieurs millénaires. Dans les collines des Costes, qui bordent la plaine, la grotte du Mourgue abrite des vestiges néolithiques, celle de Canabier a livré un vase de l'ùge du cuivre. Au pied des collines, abondent des gisements néolithiques et de l'ùge du bronze.
Ăpoque romaine
Durant l'époque romaine, le village était traversé d'une antique voie qui pourrait conduire à l'oppidum de Gaujac (se trouvant à une dizaine de kilomÚtres). Des sites attestent de la présence romaine, comme les sites de la Tuilerie, de Saint-Martin ou encore la chapelle de Mayran. à Mayran, la partie rurale d'une villa a été récemment fouillée par le Groupe archéologique de la vallée de la Tave, qui a découvert des cuves vinaires, des trous de plantation de pieds de vigne, un aqueduc souterrain.
La chapelle de Mayran
La chapelle Notre-Dame de Mayran est une chapelle d'origine romane, située à Saint-Victor-la-Coste.
Ăpoque mĂ©diĂ©vale
Le village de Saint-Victor-la-Coste est la seule agglomĂ©ration du val de Tave possĂ©dant un piton rocheux, ce qui explique la construction d'une forteresse au flanc nord de la colline, et qui se nomme aujourd'hui le Castellas. Cette forteresse appartenait au domaine de la Maison de Sabran, connĂ©tables du comte de Toulouse. La puissance des Sabran attire entre le XIe siĂšcle et le XIIe siĂšcle la population de Saint-Victor qui vivait jusque-lĂ dans la vallĂ©e et qui vint s'installer sur le flanc nord de la colline. Le Castellas avec ses puissantes fortifications, dominait la plaine de la Tave, et de ses tours majestueuses l'on pouvait surveiller la vallĂ©e du RhĂŽne mais aussi les routes qui menait vers UzĂšs, puissante ville durant le Moyen Ăge.
Le village comprend de nombreux vestiges de l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale, comme la prĂ©sence de plusieurs chapelles romanes : les chapelles de Mayran et de Saint-Martin. Ces chapelles occupaient le vaste centre ecclĂ©siastique appartenant au chapitre de la cathĂ©drale d'UzĂšs du IXe siĂšcle jusqu'Ă la RĂ©volution. Le plus ancien document connu relatif Ă Saint-Victor-la-Coste, charte Ă©crite en l'an 896, parle dĂ©jĂ de Saint-Martin, prĂšs du "vieux Mayran". Le domain de Saint-Martin comprenait alors des terres, des vignes, des « familiers » (esclaves domestiques). Saint-Martin Ă©tait mĂȘme, au Moyen Ăge, le lieu d'un important marchĂ© rĂ©gional, faisant du lieu une de plus importantes places Ă©conomiques de la rĂ©gion, car Ă l'Ă©poque, la richesse marchande d'une rĂ©gion n'est portĂ©e que par les marchĂ©s et foires locales.
Le pouvoir des Sabran s'est effondré, avec la défaite des comtes de Toulouse, lors de la croisade du roi de France contre les Albigeois. En 1249, le chùteau fort, appelé le Castellas, fut livré au sénéchal royal de Beaucaire qui en fit abattre les fortifications sur ordre du roi. DÚs lors, Saint-Victor ne fut plus qu'une seigneurie parmi tant d'autres, appartenant successivement aux vastes domaines de plusieurs familles féodales : les Montlaur, Poitiers, Nicolaï, Gadagne.
Ăpoque moderne (XVIe-XVIIIe s.)
Durant les guerres de religion qu'on situe entre 1562 et 1598, le Castellas fut un temps occupé par les troupes royales. Restées à l'abandon durant plusieurs siÚcles, ses ruines sont actuellement consolidées.
Saint-Victor a Ă©tĂ© le principal sujet d'Ă©tude de l'historien Elie Pelaquier qui aprĂšs sa thĂšse (Ălie PĂ©laquier, De la maison du pĂšre Ă la maison commune. Saint-Victor-de-la Coste, en Languedoc rhodanien (1661-1799), Montpellier, Publications de l'UniversitĂ© Paul ValĂ©ry-Montpellier III, 1996) lui a consacrĂ© de nombreux articles, sujet par sujet. Rares sont les villages qui disposent de travaux aussi nombreux pour tout connaĂźtre de leur histoire Ă l'Ă©poque moderne.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Serre-la-Coste[26].
L'essor de la viticulture Ă la fin du XVIIIe siĂšcle
Les historiens s'accordent à dire que le XIXe siÚcle est indéniablement le "siÚcle d'or" de la viticulture en Languedoc, marqué par une signifiante explosion viticole. Toutefois, l'histoire rurale languedocienne est, dÚs la seconde moitié du XVIIIe siÚcle, parcourue de mouvement réformateur pour tenter de résoudre les problÚmes de la production agricole et réduire les épisodes de disettes et de famines.
Sous l'Ancien Régime, la privatisation des biens communaux a fait l'objet de discussions sérieuses entre les autorités royales, les relais provinciaux (sénéchal) et les populations du Gard. DÚs 1770, de grand moment de défrichement ont permis de cultiver les garrigues du Gard qui se trouvaient généralement sur des collines.
Durant la Révolution Française, plusieurs lois furent votées entre 1792 et 1793 pour préciser le mode de partage de ces terres, pourtant jugées "incapables de rien produite".
Sous l'Empire, ces partitions furent approuvées par Napoléon selon la loi adoptée du 9 brumaire an XIII relative aux défrichements et les divisions des biens communaux opérées en 1790.
Sous la Restauration, l'ordonnance royale du [27], signée par Louis XVIII, préservent en partie les principes adoptés par Napoléon sous le Consulat et au début de l'Empire. Ces mesures permettaient en outre de favoriser la location et/ou la vente de parcelles de biens communaux mais surtout, les profits de ces transactions iraient directement aux communes concernées. Dans le canton d'UzÚs - dont fait partie Saint Victor la Coste -, cette ordonnance a trouvé un large écho auprÚs de la population, désireuse d'un partage des terres équitables. Parmi les conséquences de ce phénomÚne, l'augmentation de la propriété fonciÚre avec des micros et petits paysans est significative. Surtout, le type de cultures plantées sur les parcelles nouvellement défrichées est révélateur de l'action de la petite paysannerie gardoise : la superficie vouée à la vigne a augmenté de maniÚre significatif au cours des décennies révolutionnaire et napoléonienne. En 1819, les surfaces agricoles de Saint Victor la Coste atteignent 6 ha, dont 70 % (4,27 ha) des parcelles sont consacrées à la culture viticole et réparties entre 25 détenteurs[28]. Les réformes agraires révolutionnaires et napoléoniennes ont encouragé de nombreux paysans à s'approprier des parcelles communales, plantées successivement en vignes, contribuant ainsi à l'essor de la viticulture dans le Gard, et à Saint Victor la Coste.
- Extension des bĂątiments de la cave des vignerons
- Premier bùtiment de la cave coopérative
HĂ©raldique
Blason | De gueules à la fasce losangée d'argent et de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[31].
En 2020, la commune comptait 2 166 habitants[Note 7], en augmentation de 7,81 % par rapport Ă 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 857 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 2 098 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 790 âŹ[I 7] (20 020 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 57 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 9] (43,9 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 5,8 % | 8,2 % | 7,6 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 278 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 7,6 % de chÎmeurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 10] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 213 emplois en 2018, contre 220 en 2013 et 207 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 919, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 13].
Sur ces 919 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 136 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
134 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Victor-la-Coste au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 134 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 13 | 9,7 % | (7,9 %) |
Construction | 23 | 17,2 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 34 | 25,4 % | (30 %) |
Information et communication | 5 | 3,7 % | (2,2 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 3 | 2,2 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 7 | 5,2 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 20 | 14,9 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 13 | 9,7 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 16 | 11,9 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,4 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 134 entreprises implantées à Saint-Victor-la-Coste), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :
- Qualiconcept, ingĂ©nierie, Ă©tudes techniques (140 kâŹ)
- Speos Holding, activitĂ©s des sociĂ©tĂ©s holding (110 kâŹ)
- Holding Jal, activitĂ©s des siĂšges sociaux (5 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans la vallée du RhÎne, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 60 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă 50 en 2000 puis Ă 33 en 2010[36] et enfin Ă 31 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 61 % de ses exploitations[37] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 839 ha en 1988 Ă 639 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 14 Ă 21 ha[36].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le castellas, vestige ayant appartenu Ă la maison de Sabran mais dont le bĂątisseur originel reste inconnu[38].
- Vieux village, site classé.
- Chapelle et ermitage de Mayran. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1980[39]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[39].
- Chapelle Saint-Martin, qui abritait autrefois le célÚbre marché de Saint-Victor-la-Coste. Les vestiges ont été classés au titre des monuments historiques en 1980[40].
- Ăglise Saint-Victor de Saint-Victor-la-Coste.
- Ancienne Ă©glise Sainte-Madeleine de Saint-Victor-la-Coste.
- Lavoirs de Saint-Victor, et ceux de Palus, un hameau du village.
- Voie romaine, qui rejoignait l'oppidum de Gaujac et celui de Laudun et se situe dans une des forĂȘts de Saint-Victor.
- Ancienne Ă©glise Sainte-Madeleine de Saint-Victor-la-Coste.
- Le castellas.
- Ăglise Saint-Victor de Saint-Victor-la-Coste.
- Chapelle Notre-Dame de Mayran.
- Chapelle Saint-Martin de Saint-Victor-la-Coste.
Personnalités liées à la commune
- Paul Héraud (1906-1944), alias Commandant Dumont, chef départemental des FFI des Hautes-Alpes, assassiné par les allemands le à Tallard, Compagnon de la Libération[41]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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