Lamasquère
Lamasquère (en occitan gascon La Masquéra) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Lamasquère | |||||
Lamasquère rue de la Paix | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Muret | ||||
Intercommunalité | Le Muretain Agglo | ||||
Maire Mandat |
Christelle Matheu 2020-2026 |
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Code postal | 31600 | ||||
Code commune | 31269 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lamasquerois, Lamasqueroises | ||||
Population municipale |
1 558 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 255 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 29′ 01″ nord, 1° 14′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 180 m Max. 187 m |
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Superficie | 6,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Muret | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Touch, l'Ousseau, le ruisseau des Barradous, le ruisseau du houssat et par divers autres petits cours d'eau.
Lamasquère est une commune rurale qui compte 1 558 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lamasquérois ou Lamasquéroises.
Géographie
Localisation
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
La commune de Lamasquère se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 21 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 7 km de Muret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Labastidette (2,4 km), Saint-Clar-de-Rivière (3,0 km), Cambernard (5,3 km), Seysses (5,8 km), Fonsorbes (6,0 km), Lherm (6,1 km), Saint-Lys (6,4 km), Muret (7,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Lamasquère fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].
Lamasquère est limitrophe de quatre autres communes. Les communes limitrophes sont Saint-Lys, Muret, Saint-Clar-de-Rivière et Seysses.
Géologie
Située sur la dernière terrasse garonnaise, à sol médiocre argilo-calcaire plus ou moins décalcifié terres acides qui pâtissent de la présence en sous-sol d'un conglomérat de galets de diverses tailles, enrobé dans un liant silico-argileux très résistant appelé « grep », bref une terre idéale pour la vigne et le mouton.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le Touch, l'Ousseau, le ruisseau des Barradous, le ruisseau du houssat, un bras du Touch, l'Aiguelongue et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[7] - [Carte 1].
Le Touch, d'une longueur totale de 74,5 km, prend sa source dans la commune de Lilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Blagnac, après avoir traversé 29 communes[8].
L'Ousseau, d'une longueur totale de 26,2 km, prend sa source dans la commune de Lherm et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Touch à Tournefeuille, après avoir traversé 10 communes[9].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996[15] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[16] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 606,3 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 10 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[19], à 14,1 °C pour 1981-2010[20], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[22] - [23] - [24].
Urbanisme
Typologie
Lamasquère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [25] - [I 2] - [26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,4 %), zones agricoles hétérogènes (23,8 %), zones urbanisées (21,6 %), forêts (6,2 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Lieux-dits ou hameaux
Lavizard, Moundas, l'Aussau.
Voies de communication et transports
La ligne 321 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare de Muret, desservie par la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau, et la ligne 363 qui relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Rieumes.
- Par le train en gare de Muret :
- Le réseau TER Occitanie sur la ligne de Toulouse à Bayonne.
- Les trains urbains de Toulouse par la ligne D.
- Par l'avion : l'aéroport Toulouse-Blagnac.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lamasquère est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ousseau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2004, 2009 et 2022[30] - [28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 563 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 563 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Toponymie
La signification du toponyme Lamasquère demeure obscure. Aucune hypothèse ne peut être avancée avec certitude.
Histoire
L'origine du village date des sauvetés. Les sauvetés se rattachent au grand mouvement de la paix de Dieu. Il débute en 989, par le concile de Chartroux en Aquitaine.
Son objectif est double :
- Mettre fin aux violences exercées par une aristocratie guerrière et les bandes de brigands, sur les victimes que sont le petit clergé et les paysans.
- défricher la forêt pour avoir des terres nouvelles à cultiver.
Entre 989 et 1040, placées sous la sauvegarde de la Croix, les sauvetés se multiplient et bénéficient d'un statut particulier: droit d'asile et immunité pour les colons quoi qu'ils aient pu faire dans le passé. Chaque individu qui s'y installe a droit à un lot de terrain : pour sa maison, son vivier, son jardin, à sa charge de faire fructifier la terre ; le tout étant géré et supervisé par les moines.
Au XIe siècle, Lamasquère avait une activité agricole, pastorale et viticole (les écrits de cette époque parlent de la qualité de la viande, due aux riches pâtures bordant le Touch, et du commerce du vin). De 1175 à 1656, les seigneurs de Lamasquère sont des Masqueras inféodés aux comtes de Comminges. En 1656, Lamasquère passe sous l'autorité des comtes de Muret. En 1697, Jean de Catellan, seigneur de Lamasquère, reçoit en sa demeure une parente, Marie-Claire de Catellan, seigneuresse de Portel (dans l'Aude, à côté de Sigean) née à Narbonne le . C'est la littérature qui l'attira dans la région toulousaine. Entre 1712 et 1715, les Jeux Floraux l'ont couronnée quatre fois et, récompense suprême, elle obtint, en 1717, l'amarante d'or, symbole de persévérance et d'immortalité et fut nommée, chose unique dans cet aréopage d'hommes, académicienne. C'est ainsi que trois siècles avant Marguerite Yourcenar, Lamasquere offrait à la France sa première académicienne. Elle mourut à Lamasquère le . Elle repose au cœur de l'église de Lamasquère. Sa tombe a été inscrite au patrimoine des monuments historiques le , ainsi qu'une cloche datant de 1588[33].
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[34] - [35].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne, du Muretain Agglo et du canton de Muret (avant le redécoupage départemental de 2014, Lamasquère faisait partie de l'ex-canton de Saint-Lys) et avant le à la communauté de communes d'Axe-Sud.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37]. En 2020, la commune comptait 1 558 habitants[Note 7], en augmentation de 9,56 % par rapport à 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Enseignement
Lamasquère fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède une école maternelle et une école élémentaire[44].
Culture
Médiathèque, comité des fêtes[45], danse country, zumba, Football, Karaté et Yoga energies.
Activités sportives
Gymnastique, football, karaté, kung-fu, pétanque, centre équestre, tennis,
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes d'Axe-Sud[46].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 558 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 490 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 860 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5,1 % | 5,1 % | 8 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 977 personnes, parmi lesquelles on compte 81,2 % d'actifs (73,3 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs) et 18,8 % d'inactifs[Note 9] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 134 emplois en 2018, contre 112 en 2013 et 100 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 722, soit un indicateur de concentration d'emploi de 18,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 69,3 %[I 11].
Sur ces 722 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 90 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
82 établissements[Note 10] sont implantés à Lamasquère au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 82 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 5 | 6,1 % | (5,7 %) |
Construction | 17 | 20,7 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 20 | 24,4 % | (25,9 %) |
Information et communication | 4 | 4,9 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,2 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 4 | 4,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 18 | 22 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 8 | 9,8 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 5 | 6,1 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,4 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 82 entreprises implantées à Lamasquère), contre 25,9 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :
- Mtc-Methodes Et Techniques De Construction, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (592 k€)
- 2Tms - Menuiserie Service, travaux de menuiserie bois et PVC (105 k€)
- Robusta Code, programmation informatique (94 k€)
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.
Agriculture
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 468 ha[50] - [Carte 6] - [Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin, bien qu'antérieure à 1522, n'a aucune architecture caractéristique sauf un clocher-mur typique du Languedoc. La caractéristique de Lamasquère, c'est son parc au cœur du village propriété de la commune[33].
Personnalités liées à la commune
- Jean-Marie de Catellan, seigneur de Lamasquère, conseiller au Parlement de Toulouse, évêque de Rieux.
- Marie-Claire-Marguerite-Priscille de Catellan, poétesse et femme de lettres.
- Laetitia Salles joueuse de rugby à XV.
- L'église de Lamasquère
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Lamasquère » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Lamasquère » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lamasquère » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lamasquère » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lamasquère » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lamasquère » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Lamasquère et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Lamasquère et Muret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Lamasquère », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Lamasquère », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Touch »
- Sandre, « l'Ousseau »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Orthodromie entre Lamasquère et Cugnaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
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