Portel-des-Corbières
Portel-des-Corbières est une commune française, située dans l'est du département de l'Aude en région Occitanie.
Portel-des-Corbières | |
Vestiges de l'église Notre-Dame-des-Oubiels | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Narbonne |
Intercommunalité | Grand Narbonne |
Maire Mandat |
Bruno Texier 2020-2026 |
Code postal | 11490 |
Code commune | 11295 |
Démographie | |
Gentilé | Portelais |
Population municipale |
1 322 hab. (2020 ) |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 03′ 19″ nord, 2° 55′ 22″ est |
Altitude | Min. 5 m Max. 301 m |
Superficie | 35,1 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Narbonne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Corbières Méditerranée |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Berre, le ruisseau de Pech Agut et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Corbières orientales ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Portel-des-Corbières est une commune rurale qui compte 1 322 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne. Ses habitants sont appelés les Portelais ou Portelaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-des-Oubiels, classé en 1973.
Géographie
Localisation
Portel-des-Corbières est une commune située dans les Corbières, au sud-ouest de Narbonne.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Peyriac-de-Mer, Roquefort-des-Corbières, Saint-André-de-Roquelongue, Sigean et Villesèque-des-Corbières.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les lignes 10 et 17 des Autobus de Narbonne et par la ligne 8 du réseau liO.
- Le village.
- La Berre borde le village.
- Le pont sur la Berre.
- Notre Dame des Oubiels.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par la Berre, le ruisseau de Pech Agut, le ruisseau de Combe Longue, le ruisseau de Fontanilles, le ruisseau de Genentière, le ruisseau de la Vidale, le ruisseau de la Vidale, le ruisseau de Taura, le ruisseau du Fenouil, le ruisseau du Ginestas et le ruisseau du Viala, qui constituent un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[4] - [Carte 1].
La Berre, d'une longueur totale de 52,7 km, prend sa source dans la commune de Quintillan et s'écoule d'ouest en est. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Port-la-Nouvelle, après avoir traversé 10 communes[5].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1971 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,9 | 4,4 | 6,9 | 8,4 | 12,1 | 15,6 | 18,5 | 18,7 | 15,2 | 12 | 7,7 | 5,1 | 10,7 |
Température moyenne (°C) | 7,7 | 8,4 | 11,3 | 13 | 16,8 | 20,7 | 23,8 | 23,8 | 20,1 | 16,1 | 11,4 | 8,7 | 15,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,5 | 12,5 | 15,7 | 17,7 | 21,5 | 25,9 | 29 | 28,9 | 25,1 | 20,2 | 15 | 12,3 | 19,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−10 09.01.1985 |
−6,4 10.02.1986 |
−7 08.03.1971 |
0 05.04.1996 |
1,8 05.05.1977 |
6,4 17.06.1978 |
10 12.07.1990 |
9,9 24.08.1972 |
5,5 29.09.1993 |
1,9 21.10.1980 |
−4 22.11.1998 |
−7,4 09.12.1980 |
−10 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,4 06.01.1982 |
22 13.02.02 |
29,5 21.03.1990 |
30 25.04.02 |
35,5 29.05.01 |
38 21.06.03 |
40,5 07.07.1982 |
40 12.08.03 |
37,5 06.09.1988 |
32 01.10.1997 |
25,5 01.11.1981 |
23,5 18.12.1989 |
40,5 1982 |
Précipitations (mm) | 71,4 | 62,4 | 40,6 | 52,9 | 50,8 | 23,3 | 14,1 | 30,2 | 52,3 | 99,5 | 81,6 | 61,3 | 640,4 |
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11] - [12].
La commune fait partie du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, créé en 2003 et d'une superficie de 68 350 ha, qui s'étend sur 21 communes du département[13]. Composé de la majeure partie des milieux lagunaires du littoral audois et de ses massifs environnants, ce territoire représente en France l’un des rares et derniers grands sites naturels préservés, de cette ampleur et de cette diversité en bordure de Méditerranée (Golfe du Lion)[14].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « Corbières orientales »[16], d'une superficie de 25 371 ha, correspondant à la partie la plus orientale du massif des Corbières audoises. Ce site inclut, dans sa partie la plus orientale, le couloir de migration majeur du littoral languedocien, d'où la présence régulière d'espèces en étape migratoire[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[18] :
- le « cours amont de la rivière de la Berre » (188 ha), couvrant 8 communes du département[19] ;
- le « cours aval de la rivière de la Berre » (109 ha), couvrant 3 communes du département[20] ;
- le « massif de Fontfroide méridional » (1 679 ha), couvrant 4 communes du département[21] ;
- le « plateau oriental de Villesèque-des-Corbières » (3 272 ha), couvrant 4 communes du département[22] ;
et quatre ZNIEFF de type 2[Note 5] - [18] :
- les « Corbières centrales » (68 810 ha), couvrant 56 communes dont 54 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[23] ;
- les « Corbières orientales » (30 263 ha), couvrant 19 communes dont 12 dans l'Aude et 7 dans les Pyrénées-Orientales[24] ;
- le « massif de Fontfroide » (7 712 ha), couvrant 10 communes du département[25];
- le « massif de Fontfroide septentrional » (2 581 ha), couvrant 5 communes du département[26].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Portel-des-Corbières est une commune rurale[Note 6] - [27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (57,7 %), cultures permanentes (36,6 %), forêts (3,1 %), zones urbanisées (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Portel-des-Corbières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1992, 1994, 1996, 1999, 2003, 2005, 2009 et 2014[32] - [30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 77,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 639 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 637 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 3].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Histoire
En 737, la bataille de la Berre, victoire des Francs face aux Omeyyades, se déroule à proximité.
Entre 1900 et 1933 la ville était desservie par les Tramways de l'Aude.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36]. En 2020, la commune comptait 1 322 habitants[Note 8], en augmentation de 2,32 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Sports
Équipe de rugby à XV ayant évolué dans le championnat de France 2e série de rugby à XV et dans le championnat de France 3e série de rugby à XV.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 537 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 267 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 700 €[I 4] (19 240 € dans le département[I 5]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8 % | 7,1 % | 12 % |
Département[I 7] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 866 personnes, parmi lesquelles on compte 70,6 % d'actifs (58,7 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 29,4 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Narbonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 240 emplois en 2018, contre 347 en 2013 et 337 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 508, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,1 %[I 10].
Sur ces 508 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 155 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
91 établissements[Note 11] sont implantés à Portel-des-Corbières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 91 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 11 | 12,1 % | (8,8 %) |
Construction | 17 | 18,7 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 26 | 28,6 % | (32,3 %) |
Information et communication | 2 | 2,2 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 3,3 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 2 | 2,2 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 8,8 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 14 | 15,4 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 8 | 8,8 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (26 sur les 91 entreprises implantées à Portel-des-Corbières), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :
- Ag-Tp 11, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (748 k€)
- SARL Garcia Et Fils, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (229 k€)
- Isa'limentation, commerce d'alimentation générale (189 k€)
- Le Refuge, restauration traditionnelle (88 k€)
- Marepolis Conseil En Politiques De La Mer, activités spécialisées, scientifiques et techniques diverses (62 k€)
La commune a sur son territoire les appellations qualitatives suivantes : Vin de pays des Coteaux du Littoral Audois.
Agriculture
La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[40], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 6].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 122 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 88 en 2000 puis à 60 en 2010[42] et enfin à 52 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[43] - [Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 112 ha en 1988 à 668 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 13 ha[42].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-des-Oubiels. Les vestiges d'une église de style gothique sont visibles sur le territoire de la localité : l'église Notre-Dame-des-Oubiels. Les vestiges ont été classés au titre des monuments historiques en 1973[44].
L'église, ses abords et le plan d'eau sont inscrits au titre des sites naturels depuis 1942[45]. - Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Portel-des-Corbières.
- Terra Vinea vous permet de plonger 80 mètres sous terre et de découvrir tous les secrets du vin.
- Le château de Lastours.
Personnalités liées à la commune
- Marie-Priscille de Catellan née le à Narbonne, seigneuresse de Portel. La littérature l'attira dans la région toulousaine. Entre 1712 et 1715, les Jeux Floraux l'ont couronnée quatre fois et, récompense suprême, elle obtint, en 1717, l'amarante d'or, symbole de persévérance et d'immortalité et fut nommée, chose unique dans cet aréopage d'hommes, académicienne. C'est ainsi que trois siècles avant Marguerite Yourcenar, Portel offrait à la France sa première académicienne. Elle mourut à Lamasquère le . Elle repose au cœur de l'église de Lamasquère. Sa tombe a été inscrite au patrimoine des monuments historiques le , ainsi qu'une cloche datant de 1588.
- Edmond Bartissol, né le sur la commune, le jeune Edmond est le fils d'un maçon.
Il fait ses études au lycée Arago de Perpignan dans le but de devenir ingénieur aux ponts et chaussées. Ayant réussi, il obtient en 1862 la direction du chantier de la ligne de chemin de fer allant de Perpignan à Port-Vendres. La livrant avec retard, il estime avoir failli à sa mission et démissionne. En , il part pour Suez et devient chef de section sur la construction du canal. Il se crée ainsi un grand réseau de connaissances qui lui serviront toute sa vie durant. En 1871, il devient responsable de l'organisation du chemin de fer en Galice, puis en 1875, il part au Portugal en tant que représentant de la société Financière de Paris. Il entreprend alors de grands chantiers dans ce pays à construire, en particulier la ligne de chemin de fer de la Beira Alta, qui traverse le Portugal d'est en ouest (Figueira da Foz à Vilar Formoso), mais aussi de nombreuses autres réalisations parmi lesquelles des ponts et des tunnels utilisant des techniques novatrices pour l'époque. Ayant des attaches particulières avec le Portugal, il acheta un vignoble de 500 hectares et produisit un vin d'apéritif, qui existe toujours de nos jours (fait en partie par les caves Byrrh, à Thuir). Enrichi, il revient en Catalogne Nord et, en 1885, rachète les anciens bâtiments appartenant aux hospices situés à proximité de la cathédrale de Perpignan. Après les avoir démoli, il en construit de nouveaux, plus modernes. C'est que de nos jours, on appelle encore "La Cité Bartissol" (rue Bartissol, évidemment). Dans l'ancienne église Saint-Jean-le-Vieux (du XIIe siècle), il construit une centrale électrique, la première de Perpignan, et devient ainsi le seul fournisseur d'électricité de la ville. Il s'intéresse ensuite à la destruction des remparts de Perpignan, qu'il obtient en 1904 lors de leur déclassement officiel et après le vote du conseil municipal. Edmond Bartissol sera curieusement élu maire de Fleury-Mérogis en 1899, grâce à ses nombreuses connaissances nationales (députés entre autres), mais reste dans l'histoire une figure emblématique catalane ayant beaucoup fait pour le renouveau urbain de Perpignan.
- Auguste Giroux (1874-1953), docteur en médecine français, joueur de rugby, médaillé d’or aux Jeux olympiques de 1900 à Paris, est décédé à Porte.
- Dominique Webb.
- Ludovic Gardais sportif champion de France de karaté combat a séjourné dans sa jeunesse à Portel ses grands-parents paternels vivaient à Portel (dans la rue Principale).
Héraldique
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Son blasonnement est : De sinople, à une fasce fuselée d'or et de sinople. |
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Portel-des-Corbières » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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Autres sources
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