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Saint-André-de-Roquelongue

Saint-André-de-Roquelongue est une commune française, située dans l'est du département de l'Aude en région Occitanie.

Saint-André-de-Roquelongue
Saint-André-de-Roquelongue
Le village vu du château de Roquelongue, au fond le château de Saint Martin de Toques.
Blason de Saint-André-de-Roquelongue
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois
Maire
Mandat
Jean-Michel Folch
2020-2026
Code postal 11200
Code commune 11332
Démographie
Population
municipale
1 377 hab. (2020 en augmentation de 1,7 % par rapport à 2014)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 53″ nord, 2° 50′ 16″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 291 m
Superficie 30,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Narbonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Corbières
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-André-de-Roquelongue
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Saint-André-de-Roquelongue
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Saint-André-de-Roquelongue

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Aussou, le ruisseau de la Caminade, le ruisseau de Saint-Estève et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Corbières orientales ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-André-de-Roquelongue est une commune rurale qui compte 1 377 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne. Ses habitants sont appelés les Saint-Andrélongois ou Saint-Andrélongoises.

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
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    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Commune de l'aire urbaine de Narbonne située dans les Corbières.

    Communes limitrophes

    Saint-André-de-Roquelongue est limitrophe de neuf autres communes.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 3 081 hectares ; son altitude varie de 48 à 291 mètres[2].

    Voies de communication et transports

    Accès avec l'ancienne route nationale 613.

    Hydrographie

    La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par l'Aussou, le ruisseau de la Caminade, le ruisseau de Saint-Estève, le ruisseau d'Alvern, le ruisseau de Font-Sainte, le ruisseau de la Grave, le ruisseau de la Lauzade, le ruisseau de la Piale, le ruisseau de la Pinède, le ruisseau de l'Oustesse, le ruisseau de Pradines, le ruisseau de Saint-Romé, le ruisseau des Aragnés, le ruisseau des Clauses,, qui constituent un réseau hydrographique de 40 km de longueur totale[5] - [Carte 1].

    L'Aussou, d'une longueur totale de 17,4 km, prend sa source dans la commune de Thézan-des-Corbières et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbieu à Ornaisons, après avoir traversé 6 communes[6].

    Le ruisseau de la Caminade, d'une longueur totale de 10,5 km, est entièrement situé sur la commune. Il prend sa source au niveau du bois du Vicomte à 239 m d'altitude. Il s'écoule au sud, contourne le bois de la Vernède, où se situe l'ancienne chapelle romane de Saint-Martin-de-la-Vernède pour se jeter dans l'Aussou aux abords nord du bourg[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 633 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Portel-des-Corbières », sur la commune de Portel-des-Corbières, mise en service en 1971[13] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[14] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,2 °C et la hauteur de précipitations de 640,4 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 41 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[17], à 14,1 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20] - [21].

    La commune fait partie du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, créé en 2003 et d'une superficie de 68 350 ha, qui s'étend sur 21 communes du département[22]. Composé de la majeure partie des milieux lagunaires du littoral audois et de ses massifs environnants, ce territoire représente en France l’un des rares et derniers grands sites naturels préservés, de cette ampleur et de cette diversité en bordure de Méditerranée (Golfe du Lion)[23].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « Corbières orientales »[25], d'une superficie de 25 371 ha, correspondant à la partie la plus orientale du massif des Corbières audoises. Ce site inclut, dans sa partie la plus orientale, le couloir de migration majeur du littoral languedocien, d'où la présence régulière d'espèces en étape migratoire[26].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[27] : le « massif de Fontfroide méridional » (1 679 ha), couvrant 4 communes du département[28] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [27] : le « massif de Fontfroide » (7 712 ha), couvrant 10 communes du département[29].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-André-de-Roquelongue.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-André-de-Roquelongue est une commune rurale[Note 7] - [30]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,3 %), cultures permanentes (34,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones urbanisées (2,2 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-André-de-Roquelongue est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1992, 1996, 1999, 2009, 2012, 2014 et 2017[35] - [33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-André-de-Roquelongue.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 760 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 760 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 3].

    Histoire

    Héraldique

    Lorsque, par un édit de 1696, Louis XIV veut remédier aux abus héraldiques, ses conseillers n'oublient pas de faire créer de nouveaux offices et d'imposer l'enregistrement des armoiries. Il est probable que la communauté de Saint-André ne pouvait financer un tel projet dont elle ne voyait pas l'utilité puisqu'elle n'hébergeait pas un seigneur particulier, et qu'elle partageait les affaires communales avec celle de Montséret.

    Voici quelques années, un spécialiste en héraldique a imaginé un blason pour la commune en utilisant les armes de Fontfroide.

    Blason de Saint-André-de-Roquelongue Blason
    D’argent au sautoir ancrée de gueules, à l’écusson d’or chargé d’une croix cléchée et pommetée de douze pièces (croix occitane) aussi de gueules, brochant sur le tout.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[37] - [38].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 2014 Roger Dupuy[39] PS
    mars 2014 En cours Jean-Michel Folch PS
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

    En 2020, la commune comptait 1 377 habitants[Note 9], en augmentation de 1,7 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    200320368363368403405397448
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4254174935236249581 1111 2281 190
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1941 1231 0231 1251 1031 1251 092903903
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    8668137566807558289591 0031 092
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 3541 3691 377------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[44] 1975[44] 1982[44] 1990[44] 1999[44] 2006[45] 2009[46] 2013[47]
    Rang de la commune dans le département 55 70 87 76 74 65 61 47
    Nombre de communes du département 439 436 435 437 438 438 438 438

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 582 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 1 375 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 800 â‚¬[I 4] (19 240 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 6]6,6 %14,5 %11,1 %
    Département[I 7]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 781 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (65,9 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Narbonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 163 emplois en 2018, contre 163 en 2013 et 140 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 526, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,9 %[I 10].

    Sur ces 526 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 110 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 3,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    92 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-André-de-Roquelongue au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble92
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    88,7 %(8,8 %)
    Construction2729,3 %(14 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2325 %(32,3 %)
    Information et communication11,1 %(1,6 %)
    Activités financières et d'assurance11,1 %(2,7 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1010,9 %(13,3 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1213 %(13,2 %)
    Autres activités de services1010,9 %(8,8 %)

    Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3 % du nombre total d'établissements de la commune (27 sur les 92 entreprises implantées à Saint-André-de-Roquelongue), contre 14 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

    • Saint-Andre Construction, travaux de maçonnerie générale et gros Å“uvre de bâtiment (390 k€)
    • Domaine Du Bugua Daniel Abadie, culture de la vigne (182 k€)
    • SARL Sandhuce, commerce de détail d'habillement en magasin spécialisé (148 k€)
    • Markus Berres SARL, travaux de menuiserie bois et PVC (130 k€)
    • EURL Menuiserie Sanchez, travaux de menuiserie bois et PVC (72 k€)

    Viticulture : Languedoc (AOC), Coteaux-de-narbonne

    Agriculture

    La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[49], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 6].

    1988200020102020
    Exploitations124724238
    SAU[Note 15] (ha)1 005963543682

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 124 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 72 en 2000 puis à 42 en 2010[51] et enfin à 38 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[52] - [Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 005 ha en 1988 à 682 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 18 ha[51].

    Enseignement

    Saint-André-de-Roquelongue fait partie de l'académie de Montpellier.

    Activités sportives

    Randonnée pédestre, chasse,

    Rugby à XV

    Écologie et recyclage

    Forêt de Fontfroide

    Culture locale et patrimoine

    L'église du XIIe siècle de Saint-André-de-Roquelongue.

    Lieux et monuments

    • Église Saint-André de Saint-André-de-Roquelongue (XIIe siècle).
    • Chapelle Saint-Martin de la Vernède : Cette chapelle en ruine, située sur la colline de la Vernède, à 225 m d'altitude, est un édifice de style romano-lombard, qui remonte peut-être à l'époque wisigothique (VIIIe siècle). Elle est devenue ermitage, prenant le nom de Saint-Jacques, au XVIIe siècle.
    • Massif de Fontfroide
    • Le site de Roquelongue est inscrit au titre des sites naturels depuis 1942[54].

    Personnalité liée à la commune

    Pour approfondir

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-André-de-Roquelongue » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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