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Montséret

Montséret est une commune française, située dans l'est du département de l'Aude en région Occitanie.

Montséret
Montséret
Vue de Montséret depuis le château de Roquelongue.
Blason de Montséret
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois
Maire
Mandat
Yves Fabre
2022-2026
Code postal 11200
Code commune 11256
Démographie
Gentilé Montsérétois
Population
municipale
621 hab. (2020 en augmentation de 12,09 % par rapport à 2014)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 13″ nord, 2° 48′ 42″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 240 m
Superficie 11,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Narbonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Corbières
Législatives 1re circonscription de l'Aude
Localisation
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Montséret
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Montséret
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Montséret
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Montséret

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Aussou, le ruisseau de la Prade, le ruisseau de Saint-Estève et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Montséret est une commune rurale qui compte 621 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne. Ses habitants sont appelés les Montsérétais ou Montsérétaises.

    Géographie

    Localisation

    Vue de Montséret et de Roquelongue depuis le château d'eau du village.

    Montséret est un village de l'Aude situé sur les contreforts des Corbières. Au-dessus de la vallée de l'Aude et à proche distance du golfe du Lion. À vol d'oiseau, le village est à 102,6 km au sud-ouest de Montpellier, 123 km au sud-est de Toulouse, 45,5 km au nord de Perpignan et 18,1 km au sud-est de Narbonne[1].

    Située sur l'Aussou, cette commune viticole fait partie des Corbières maritimes et se trouve à proche distance de la mer Méditerranée et de la basse plaine de l'Aude.

    Elle se trouve dans le parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Boutenac, Saint-André-de-Roquelongue et Thézan-des-Corbières.

    Géologie et relief

    L'altitude sur la commune de Montséret varie entre 55 m et 235 m au Roc de la Bousole[2]. On trouve sur le territoire de nombreuses élévations du relief que l'on peut distinguer facilement :

    • Le massif de Fontfroide sur lequel se situe le point culminant de la commune, le Roc de la Bousole (235 m) à l’extrême sud du territoire. Ce massif qui abrite l'abbaye de Fontfroide est recouvert de la forêt du même nom. Il fait partie des Corbières maritimes. La commune de Montséret s'étend sur une petite partie à l'ouest du massif.
    • Le site de Roquelongue, situé à cheval sur les communes de Montséret et de Saint-André-de-Roquelongue culmine à 174 m. C’est sur cet éperon rocheux que se situent les ruines du château de Moun Séré. Le village est bâti au pied de cette colline escarpée.
    • Le massif du Bois de la Pinède dont les premiers contreforts à l'est sont situés sur la commune. La partie montsérétoise du massif culmine à 152 m. Elle est presque entièrement cultivée. Ce massif culmine à 173 m à la tour de guet de Boutenac.
    • Le Pech de l'Arc se trouve à l'ouest de Montséret dans la direction de Thézan. Il culmine à 126 m.
    • Le Pech Blanc (120 m), autre colline située à l'est le long de la D 613. L'Aussou coule au pied de cette colline.
    Vue panoramique de Montséret en hiver depuis le château de Roquelongue.

    Hydrographie

    Le ruisseau de la Prade rejoint l'Aussou.

    La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par l'Aussou, le ruisseau de la Prade, le ruisseau de Saint-Estève, le ruisseau de Font-Sainte, le ruisseau de l'Oustesse et le ruisseau des Clauses, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[5] - [Carte 1].

    L'Aussou, d'une longueur totale de 17,4 km, prend sa source dans la commune de Thézan-des-Corbières et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbieu à Ornaisons, après avoir traversé 6 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 616 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ferrals-les-Corbières », sur la commune de Ferrals-les-Corbières, mise en service en 1971[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 647 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 39 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19] - [20].

    La commune fait partie du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, créé en 2003 et d'une superficie de 68 350 ha, qui s'étend sur 21 communes du département[21]. Composé de la majeure partie des milieux lagunaires du littoral audois et de ses massifs environnants, ce territoire représente en France l’un des rares et derniers grands sites naturels préservés, de cette ampleur et de cette diversité en bordure de Méditerranée (Golfe du Lion)[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[23] : le « bois de la Pinède de Boutenac » (1 079 ha), couvrant 5 communes du département[24], et le « bois et garrigue de Donos » (282 ha), couvrant 2 communes du département[25] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [23] :

    • les « Corbières centrales » (68 810 ha), couvrant 56 communes dont 54 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[26] ;
    • le « massif de Fontfroide » (7 712 ha), couvrant 10 communes du département[27].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Montséret.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Montséret est une commune rurale[Note 6] - [28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Morphologie urbaine

    Le village est construit sur le flanc est d'une modeste colline face au rocher de Roquelongue. On y trouve le principal axe de vie du village.

    Hameaux, lieux-dits et écarts

    Les habitations sont concentrées au pied de Roquelongue mais on en trouve aussi plus au sud dans le hameau des Clauses qui est situé au sud du village sur la D 123. Celui-ci est bâti sur les pentes du massif de Fontfroide.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,3 %), forêts (17,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), zones urbanisées (3,4 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 383, alors qu'il était de 354 en 2013 et de 314 en 2008[I 4].

    Parmi ces logements, 69,7 % étaient des résidences principales, 26,9 % des résidences secondaires et 3,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,6 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montséret en 2018 en comparaison avec celle de l'Aude et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,9 %) supérieure à celle du département (25,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,4 % en 2013), contre 62,3 % pour l'Aude et 57,5 % pour la France entière[I 5].

    Le logement à Montséret en 2018.
    Typologie Montséret[I 4] Aude[I 6] France entière[I 7]
    Résidences principales (en %) 69,7 66 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 26,9 25,4 9,7
    Logements vacants (en %) 3,4 8,5 8,2

    Voies de communications et transports

    Montséret est desservie par la D 123 du nord au sud, cette route va de la D 24 à Ornaisons au nord à la D 611 au sud près de Montséret. La D 423 dessert le village d'est en ouest, cette route va de Thézan-des-Corbières à Saint-André-de-Roquelongue. Ces routes permettent de rejoindre très rapidement la D 613 (ancienne nationale 613) qui va de Narbonne à Ax-les-Thermes traversant les Corbières puis le Pays de Sault franchissant en tout 10 cols. C'est le principal axe de circulation des Corbières.

    Risques naturels et technologiques

    Le territoire de la commune de Montséret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montséret.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 374 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 374 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 3].

    Toponymie

    Le nom de Moun Séré qui donna plus tard Montséret, ne vient pas de sierra (montagne), mais de sereno, un petit oiseau migrateur africain (guêpier en français) qui, encore de nos jours, vient nicher en haut de ce rocher. Une autre version donne le Mont Serein, le "serin" est aussi un oiseau.

    Histoire

    Moyen Âge

    Sur l'éperon rocheux de Roca Longua est construit à partir du Xe siècle, le château de Moun Séré entouré de son village accroché aux flancs escarpés de la montagne. C'était un imposant château fort, avec donjon et doubles remparts, à l'image de son voisin Saint-Martin-de-Toques, aujourd'hui restauré.

    En 1153 Raingarde de Montseret fonde aux Ollieux, la première abbaye cistercienne de femmes du royaume de France. Cette abbaye unique pour l'époque, devient en 1174 un prieuré rattaché à l'abbaye de Fontfroide, dont le rôle est déterminant pendant la croisade contre les Albigeois (cathares).

    En 1304, après la mort du chevalier Guillaume-Raimon du Bourg, seigneur de Montséret, et de son fils Arnaud, Ricarde reste seule avec sa fille Mabile pour conserver et défendre le patrimoine familial. Avec une énergie farouche, Mabile âgée de 20 ans décide d'assumer l'héritage des charges léguées par son père. Entreprise difficile demabdant une activité et une autorité peu commune parmi les femmes de cette époque. En 1311, elle perd ses droits à Moun Séré au profit de sa toute puissante voisine l'abbaye de Fontfroide. Après 18 ans de lutte acharnée, elle retrouve ses droits et son château en 1329.

    Temps modernes

    Le castrum de Moun Séré est soudainement abandonné par ses habitants en 1550, et n'est jamais plus habité. La raison n'est pas connue (la peste peut-être), mais il semble que tout fut fait pour faire oublier ce lieu.

    Plus tard un nouveau village est construit dans la plaine, mais il ne fait plus fait allusion aux ruines de la montagne. On change même le nom du lieu : Bouisse ou lieu planté de buis. C'est ainsi que les villageois appellent encore aujourd'hui ce lieu oublié des mémoires.

    Époque contemporaine

    Les pierres du château qui n'avaient pas été utilisées pour construire le nouveau village et les murets des chemins de vignes, servient alors de remblai à la voie de chemin de fer de l'éphémère petit train des Corbières. Ainsi disparaissent en moins de 2 ans, donjons et double rempart.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Narbonne du département de l'Aude.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Lézignan-Corbières[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton des Corbières

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Aude.

    Intercommunalité

    Montséret était membre de la communauté de communes de la Région Lézignanaise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Région Lézignanaise, Corbières et Minervois, dont est désormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du 1er tour de la présidentielle de 2002 Lionel Jospin est arrivé en tête avec 69 voix et 27 % devant Jean-Marie Le Pen (43 voix et 17 %) et Jacques Chirac (29 voix et 11,5 %)[35]. Au 2d tour Jacques Chirac l'emporte face à Jean-Marie Le Pen avec 210 voix et 79,5 %[36].

    Le 1er tour de la présidentielle de 2007 a amené en tête Ségolène Royal (104 voix et 36,5 %) devant Nicolas Sarkozy (48 voix et 16 %), Jean-Marie Le Pen (40 voix et 13,5 %) et François Bayrou (39 voix et 13 %). Au 2d tour Ségolène Royal arrive en tête avec 185 voix et 64,5 % contre 102 voix et 35,5 % pour Nicolas Sarkozy[37].

    Au 1er tour de la présidentielle de 2012 François Hollande (124 voix et 40,5 %) est arrivé en tête devant Jean-Luc Mélenchon (59 voix et 19 %) et Marine Le Pen (43 voix et 14 %). Au 2d tour François Hollande est arrivé en tête devant Nicolas Sarkozy avec 213 voix et 74,4 %[38].

    Au 1er tour de la présidentielle de 2017, les quatre premiesr candidats sont Jean-Luc Mélenchon (25,22 % des suffrages exprimés), Marine Le Pen (24,63 %), Emmanuel Macron (24,04 %) et François Fillon (10,09 %).
    Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron devance avec 159 voix (60,00 %) Marine le Pen, qui a recueilli 106 voix (40,00 %). Lors de ce scrutin, 22,19 % des électeurs se sont abstenus[39].

    Au 1er tour de la présidentielle de 2022, les quatre premiesr candidats sont Marine Le Pen (30,18 % des suffrages exprimés), Jean-Luc Mélenchon (25,95 %), Emmanuel Macron (16,54 %) et Éric Zemmour (10,50 %).
    Au second tour, Marine le Pen devance avec 188 voix (58,93 %) le candidat élu Emmanuel Macron, qui a recueilli 131 voix (41,07 %). Lors de ce scrutin, 19,73 % des électeurs se sont abstenus[40].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[41]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1976 Léo Hervé Noé SFIO
    1976 1992 Jean-Baptiste Marsérou PS
    1992 1997 Arlette Orts PS
    1997 juillet 2020[42] - [43] Jean-Luc Jalabert SE
    juillet 2020[44] - [45] juin 2022[46] Geneviève Fabre Cadre retraitée
    Morte en fonction
    septembre 2022[47] - [48] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Yves Fabre Époux de Geneviève, agriculteur retraité

    Population et Société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

    En 2020, la commune comptait 621 habitants[Note 8], en augmentation de 12,09 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    127113135166181155161160151
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    182226245263385497550496474
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    497495492507442494445355368
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    369360308306347401465483546
    2018 2020 - - - - - - -
    608621-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Montséret est rattachée à l'académie de Montpellier. La commune de Montséret administre une école élémentaire[52]. La scolarité jusqu'au CM2 des enfants de Montséret s'effectue sur deux villages, Thézan-des-Corbières puis Montséret[53].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 250 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 564 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 380 â‚¬[I 8] (19 240 â‚¬ dans le département[I 9]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 10]11,2 %11,5 %8,3 %
    Département[I 11]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 363 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (66,1 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 10] - [I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Narbonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 13]. Elle compte 91 emplois en 2018, contre 84 en 2013 et 77 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 243, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,9 %[I 14].

    Sur ces 243 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 48 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 88 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    48 établissements[Note 11] sont implantés à Montséret au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble48
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    510,4 %(8,8 %)
    Construction714,6 %(14 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1020,8 %(32,3 %)
    Information et communication48,3 %(1,6 %)
    Activités immobilières510,4 %(5,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    612,5 %(13,3 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    48,3 %(13,2 %)
    Autres activités de services714,6 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 20,8 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 48 entreprises implantées à Montséret), contre 32,3 % au niveau départemental[I 18].

    Entreprises

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :

    • Planete Education Loisirs Informatique - PELI, vente à domicile (384 k€)
    • DK Menuiseries, travaux de menuiserie bois et PVC (74 k€)

    Emploi

    En 2009, la population de Montséret se répartissait ainsi : 72,7 % d'actifs et 27,3 % d'inactifs dont 9,1 % de retraités et 7 % d'élèves, d'étudiants et de stagiaires non rémunérés[I 19]. Le taux de chômage était de 15,4 %[I 20].

    Agriculture

    La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[55], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 6].

    1988200020102020
    Exploitations54432618
    SAU[Note 14] (ha)646700570399

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 54 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 43 en 2000 puis à 26 en 2010[57] et enfin à 18 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 67 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[58] - [Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 646 ha en 1988 à 399 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à 22 ha[57].

    Entreprises et commerces

    La viticulture est au premier plan de l'économie de Montséret, la quasi-totalité de la surface cultivée de est plantée de vignes.

    Au , Montséret comptait 85 établissements : 47 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 3 dans l'industrie, 4 dans la construction, 27 dans le commerce-transports-services divers et 4 étaient relatifs au secteur administratif[I 21]. En 2011, 7 entreprises ont été créées à Montséret, 6 dans le domaine du commerce-transports-services divers et une dans le secteur administratif[I 22].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église de Montséret.
    Ruines du château de Roquelongue

    Monserret est notable par ses jardins en cœur de village, son allée de platanes et ses espaces verts et naturels en périphérie[59]

    Le site de Roquelongue surmonté des ruines du château est le principal lieu remarquable sur la commune. Il domine le village et offre un point de vue sur les Corbières et la Montagne Noire.
    Ce site est inscrit au titre des sites naturels depuis 1942[60].

    • miellerie dans le hameau des Clauses au sud du village.
    • L'église Saint-Félix de Montséret, de style néo-roman (XIXe siècle) est située au nord du village entre l'allée des Acacias et l'avenue des Platanes. Elle fut construite en deux temps : d'abord la nef, le chÅ“ur et un petit clocher au XVIIe siècle puis le clocher est surélevé et deux chapelles sont ajoutées sur le côté[61].

    Appellations et terroirs

    Le territoire de la commune de Montséret fait partie de l'appellation AOC Corbières[62] mais aussi du terroir de Boutenac[63] et des vins de pays des Coteaux de Cabrerisse sauf sur la partie nord de la commune.

    Héraldique

    Lorsque, par un édit de 1696, Louis XIV veut remédier aux abus héraldiques, ses conseillers n'oublient pas de faire créer de nouveaux offices et d'imposer l'enregistrement des armoiries. La communauté de Montséret ne pouvant financer un tel projet dont elle ne voyait pas l'utilité puisqu'elle partageait les affaires communales avec celle de Saint-André-de-Roquelongue. En effet ces armoiries auraient constitué des marques de noblesse et des signes de féodalité, inexistants pour ces villages.

    Montseret
    Blason de Montseret Blason
    D’azur au mont sommé d’une tour surmontée d’une clé posée en fasce, le tout d’or[64].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Montséret » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montséret - Section LOG T2 » (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montséret - Section LOG T7 » (consulté le ).
    6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Aude - Section LOG T2 » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montséret » (consulté le ).
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montséret » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montséret » (consulté le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montséret » (consulté le ).
    18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).
    19. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
    20. EMP T4 - Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
    21. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010 sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
    22. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011 sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].

    Autres sources

    1. « lion1906 », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation. (consulté le ).
    2. « géoportail », sur portail des territoires et de citoyens (consulté le )
    3. « Découpage en régions hydrographiques », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le )
    4. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le )
    5. « Fiche communale de Montséret », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    6. Sandre, « l'Aussou »
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    57. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montséret - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    59. « Montséret », Territoires > communes, sur https://www.ccrlcm.fr/ (consulté le ).
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    61. Église Saint-Félix sur le site de la mairie
    62. Université de la vigne et du vin
    63. Terroir de Boutenac sur vins-languedoc-roussillon.fr
    64. « La banque du blason2 - Tous vos sujets en décoration ! », sur La banque du blason2 (consulté le ).
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