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Durban-Corbières

Durban-Corbières (occitan : Durban de las Corbièras ) est une commune française, située dans l'Est du département de l'Aude en région Occitanie.

Durban-Corbières
Durban-Corbières
Blason de Durban-Corbières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée
Maire
Mandat
Alain Laborde
2020-2026
Code postal 11360
Code commune 11124
Démographie
Population
municipale
651 hab. (2020 en augmentation de 0,62 % par rapport à 2014)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 59′ 48″ nord, 2° 49′ 04″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 366 m
Superficie 25,9 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Corbières
Législatives Première circonscription
Localisation
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Durban-Corbières
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Durban-Corbières
Liens
Site web http://durbancorbieres.fr/

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Berre, le Barrou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Corbières orientales ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Durban-Corbières est une commune rurale qui compte 651 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Ses habitants sont appelés les Durbanais ou Durbanaises.

    Ses habitants sont les Romanus.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Durban, inscrit en 1926.

    Géographie

    Localisation

    Commune des Corbières sur la Berre et sur l'ancienne route nationale 611 entre Thézan-des-Corbières et Villeneuve-les-Corbières.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Albas, Cascastel-des-Corbières, Fontjoncouse, Fraissé-des-Corbières, Saint-Jean-de-Barrou, Villeneuve-les-Corbières et Villesèque-des-Corbières.

    Géologie et relief

    Durban-Corbières se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

    Hydrographie

    La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par la Berre, le Barrou, le Salé, le ruisseau de Cabanut, le ruisseau de Guèguinte, le ruisseau de la Combe, le ruisseau de la Pinède, le ruisseau de la Turasse, le ruisseau de Laval, le ruisseau de Matomègne, le ruisseau de Saint-Pierre, le ruisseau de Sajobert et le ruisseau du Bosc, qui constituent un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[5] - [Carte 1].

    La Berre, d'une longueur totale de 52,7 km, prend sa source dans la commune de Quintillan et s'écoule d'ouest en est. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Port-la-Nouvelle, après avoir traversé 10 communes[6].

    Le Barrou, d'une longueur totale de 16,2 km, prend sa source dans la commune d'Embres-et-Castelmaure et s'écoule vers l'est puis se réoriente au nord. Il traverse la commune et se jette dans la Berre sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 584 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records DURBAN-CORBIERES (11) - alt : 120 m 42° 59′ 30″ N, 2° 49′ 06″ E
    Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-02-1989 au 16-07-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,3 3,8 6,1 8 11,8 15,3 17,6 17,6 14,1 11,4 6,9 3,9 10
    Température moyenne (°C) 7,4 8,3 10,9 13 17 20,9 23,5 23,5 19,4 15,7 10,9 7,8 14,9
    Température maximale moyenne (°C) 11,4 12,7 15,8 17,9 22,2 26,4 29,4 29,4 24,8 20,1 14,9 11,6 19,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −7,1
    05.01.1995
    −7,3
    15.02.10
    −8,4
    02.03.05
    −2
    08.04.21
    2,2
    03.05.21
    6,4
    12.06.19
    9,4
    17.07.00
    8
    31.08.1993
    3,9
    29.09.1993
    −1,2
    19.10.09
    −8,5
    22.11.1998
    −7,9
    07.12.1990
    −8,5
    1998
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,5
    13.01.04
    26,9
    27.02.19
    29
    21.03.1990
    32,2
    09.04.11
    36,5
    29.05.01
    40,6
    21.06.03
    40,9
    16.07.22
    42,5
    13.08.03
    36,7
    04.09.16
    32
    03.10.11
    26,7
    15.11.15
    23,6
    18.12.1989
    42,5
    2003
    Précipitations (mm) 83 64,2 35,3 61,9 54 26,1 14,8 24,3 54 87 85,6 79,8 670
    Source : « Fiche 11124003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « corbières orientales »[14], d'une superficie de 25 371 ha, correspondant à la partie la plus orientale du massif des Corbières audoises. Ce site inclut, dans sa partie la plus orientale, le couloir de migration majeur du littoral languedocien, d'où la présence régulière d'espèces en étape migratoire[15].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[16] :

    • le « castillou Roumanissa et pinède de Durban » (870 ha), couvrant 4 communes du département[17] ;
    • le « cours amont de la rivière de la Berre » (188 ha), couvrant 8 communes du département[18] ;
    • les « plateaux et vallées autour de Fontjoncouse » (1 603 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [16] : les « Corbières centrales » (68 810 ha), couvrant 56 communes dont 54 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[20].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Durban-Corbières.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Durban-Corbières est une commune rurale[Note 6] - [21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [22]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (47,3 %), cultures permanentes (32,7 %), forêts (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones urbanisées (1,9 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Durban-Corbières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Berre et le Barrou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1992, 1996, 1999, 2005, 2009, 2011, 2013, 2014, 2018 et 2021[26] - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Durban-Corbières.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 75,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 413 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 412 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 3].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Durban-Corbières est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].

    Histoire

    Les origines de Durban remontent au plus profond passé de la région des Corbières. Étymologiquement, le nom viendrait du gaulois « duro Â» (fortification) et « ban Â» (corne). La région a été occupée à la préhistoire.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Durban-Corbières est membre de la communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée[30], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Claira. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[31].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Narbonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[30].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Corbières pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[30], et de la première circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 2010[32].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2008 En cours Christian Gaillard Divers Gauche
    mars 1971 2008 Régis Barailla PS Viticulteur, ingénieur agronome, conseiller général du canton de Durban-Corbières (1973→2011) député de l'Aude (1983→1993)
    1910 1914 Eugène Mailhac Conseiller général du canton de Durban-Corbières
    Les données manquantes sont à compléter.

    La commune fait partie de la Deuxième circonscription de l'Aude

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

    En 2020, la commune comptait 651 habitants[Note 7], en augmentation de 0,62 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    294296490536556578610648650
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    632665675700712902929930910
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9749128521 022855911874728691
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    668686564525673650656681684
    2014 2019 2020 - - - - - -
    647654651------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 278 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 563 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 050 â‚¬[I 4] (19 240 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 6]10,4 %11,4 %13,1 %
    Département[I 7]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 327 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 13,1 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 282 emplois en 2018, contre 261 en 2013 et 261 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 222, soit un indicateur de concentration d'emploi de 127,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,5 %[I 10].

    Sur ces 222 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 115 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 77,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 13 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    53 établissements[Note 10] sont implantés à Durban-Corbières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble53
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    59,4 %(8,8 %)
    Construction713,2 %(14 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1324,5 %(32,3 %)
    Activités financières et d'assurance23,8 %(2,7 %)
    Activités immobilières11,9 %(5,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    815,1 %(13,3 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1528,3 %(13,2 %)
    Autres activités de services23,8 %(8,8 %)

    Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,3 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 53 entreprises implantées à Durban-Corbières), contre 13,2 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises

    L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[37] :

    • La Fournee Comisso, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (155 k€).

    Agriculture

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[38]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[39].

    198820002010
    Exploitations824535
    Superficie agricole utilisée (ha)767468441

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 82 lors du recensement agricole[Note 13] de 1988 à 45 en 2000 puis à 35 en 2010[39], soit une baisse de 57 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[41]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 767 ha en 1988 à 441 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 13 ha[39].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monument Adresse Coordonnées Notice Protection Date Illustration
    Château de Durban 42° 59′ 40″ nord, 2° 48′ 56″ est « PA00102674 » Inscription
    Château de Durban
    • Église Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Durban-Corbières.
      Église Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Durban-Corbières.
    • Clocher de l'église Saint-Just-et-Saint-Pasteur.
      Clocher de l'église Saint-Just-et-Saint-Pasteur.
    • Château de Durban-Corbières.
      Château de Durban-Corbières.

    Personnalités liées à la commune

    • Henri Boudet, prêtre du au .

    Héraldique

    Blason de Durban-Corbières Blason
    Écartelé de gueules au chevron d'argent, et d'azur à trois fasces d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    (Il s'agit du blason d'un seigneur de Durban, Jean de Gléon.)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
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