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Cascastel-des-Corbières

Cascastel-des-Corbières est une commune française située dans le Sud-Est du département de l'Aude, en région Occitanie.

Cascastel-des-Corbières
Cascastel-des-Corbières
Vue de Cascastel-des-Corbières.
Blason de Cascastel-des-Corbières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois
Maire
Mandat
Didier Casato
2020-2026
Code postal 11360
Code commune 11071
Démographie
Gentilé Cascastellois, Cascastelloises
Population
municipale
223 hab. (2020 en diminution de 3,46 % par rapport à 2014)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 59′ 09″ nord, 2° 45′ 35″ est
Altitude Min. 111 m
Max. 509 m
Superficie 15,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Corbières
Législatives Première circonscription
Localisation
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Cascastel-des-Corbières
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Cascastel-des-Corbières
Liens
Site web cascastelchateau.fr

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Berre, le ruisseau de Montluzis, le ruisseau des Vals et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Corbières orientales ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Cascastel-des-Corbières est une commune rurale qui compte 223 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 856 habitants en 1886. Ses habitants sont appelés les Cascatellois ou Cascatelloises.

    Les paysages vallonnés autour de Cascastel-des-Corbières sont propices à de belles balades à travers la garrigue. Les plages de Leucate sont à 30 minutes en voiture, sur la route des châteaux cathares en 15 minutes. De nombreux coins de baignades sauvages sont à proximité du village : georges de Padern, gorges du Verdouble à Peyrepertuse, Ribaute, etc.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Cascastel, inscrit en 1948.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans les Corbières maritimes à 13 km à l'ouest de Durban-Corbières.

    Panneaux à l'entrée du village.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Albas, Durban-Corbières, Quintillan et Villeneuve-les-Corbières.

    Communes limitrophes de Cascastel-des-Corbières[1]
    Albas Durban-Corbières
    Cascastel-des-Corbières
    Quintillan Villeneuve-les-Corbières

    Géologie et relief

    Cascastel-des-Corbières se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

    Hydrographie

    La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par la Berre, le ruisseau de Montluzis, le ruisseau des Vals, Rec de la Coume, Rec de l'Echart, le ruisseau de la Cresse, le ruisseau de la Mayré, le ruisseau de Landialette, le ruisseau de la Rivière, le ruisseau des Colombes, le ruisseau des Pradels, le ruisseau des Tourontières et le ruisseau du Grand Guillen, qui constituent un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[5] - [Carte 1].

    La Berre, d'une longueur totale de 52,7 km, prend sa source dans la commune de Quintillan et s'écoule d'ouest en est. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Port-la-Nouvelle, après avoir traversé 10 communes[6].

    Climat

    Les Corbières bénéficient du climat méditerranéen, caractérisé par des étés chauds, ensoleillés et secs, des précipitations réparties sur trois saisons et l'influence de la tramontane.

    La station météo de Carcassonne (126 mètres) est la plus proche de l'aire d'appellation. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

    Relevés à Carcassonne 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,7 3,7 4,9 7,4 10,5 13,8 16,3 16,1 13,9 10,7 6,1 3,2 9,1
    Température moyenne (°C) 5,9 7,2 9,1 11,7 15,3 19,1 22,1 21,5 19 14,8 9,6 6,7 13,5
    Température maximale moyenne (°C) 9,2 10,8 13,3 16,1 20 24,4 27,9 26,9 24,1 19 13 9,8 17,9
    Précipitations (mm) 67,3 67,7 64,8 71,5 62,3 43 29,1 43,2 46,1 74 56,7 69,4 695,1
    Source : www.infoclimat.fr : Carcassonne (1961-1990)[7]

    Les précipitations de plus de 1 millimètre se répartissent sur 92 jours[8], les pics se situant au printemps et à l'automne. Si l'humidité de mars-avril-mai est bénéfique pour la vigne en rechargeant les nappes phréatiques et en arrosant le début de la végétation, celles d'octobre prennent souvent la forme d'épisodes cévenols aux effets parfois dévastateurs. Ces conditions rudes exigent une bonne adaptation des cépages à ce terroir et l'usage de porte-greffes tolérant le stress hydrique.

    L'ensoleillement s'étale sur 193 jours, 88 jours fortement et 113 faiblement[8]. Ce facteur est particulièrement favorable à une bonne maturité du raisin entre juillet et septembre.

    Enfin, la zone subit de fortes contraintes liées au vent. Les Corbières sont situées dans l'aire d'influence de la tramontane. Ce vent violent de secteur ouest à nord-ouest, rafraîchit et assèche l'air ambiant. Il souffle en rafales, majoritairement en fin d'hiver et au printemps[9]. Si son action éloigne les risques de maladies cryptogamiques, sa violence peut abîmer les jeunes pousses fragiles insuffisamment palissées.

    La viticulture est une des rares activités agricoles possibles dans cette région aride.

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « corbières orientales »[11], d'une superficie de 25 371 ha, correspondant à la partie la plus orientale du massif des Corbières audoises. Ce site inclut, dans sa partie la plus orientale, le couloir de migration majeur du littoral languedocien, d'où la présence régulière d'espèces en étape migratoire[12].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[13] : le « castillou Roumanissa et pinède de Durban » (870 ha), couvrant 4 communes du département[14], et le « cours amont de la rivière de la Berre » (188 ha), couvrant 8 communes du département[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [13] : les « Corbières centrales » (68 810 ha), couvrant 56 communes dont 54 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[16].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Cascastel-des-Corbières.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Cascastel-des-Corbières est une commune rurale[Note 4] - [17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (55,4 %), cultures permanentes (29,9 %), forêts (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cascastel-des-Corbières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Berre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1992, 1996, 1999, 2005, 2009, 2014, 2018 et 2021[22] - [20].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cascastel-des-Corbières.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 14,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 178 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 175 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [Carte 3].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cascastel-des-Corbières est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].

    Toponymie

    Cascastel devint Cascastel-des-Corbières afin de faire profiter la commune de la renommée du terroir viticole, le conseil municipal a demandé et obtenu l'adjonction de son terroir en 1951.

    Cascastel : Caltius (« homme latin Â») et castellum (château fort).

    Histoire

    Château de Cascastel.

    Le patrimoine médiéval de Cascastel est relativement bien connu par une charte de 1390, portant sur la reconstruction du Fort et les agencements avec le château existant.

    Au XIIIe siècle, les droits seigneuriaux sur Cascastel se partageaient entre les abbés de Lagrasse et deux co-seigneurs laïcs, Raymond de Castel et Sicart de Cascastel. Comme cela se voyait à cette époque, ils devaient posséder en commun le château.

    En 1734, Gaspard de Pailhoux, médecin des États de Languedoc et son épouse, la noble Marie-Thérèse de Ros y Sorribes se portent acquéreur du fief noble de Cascastel dont le sous-sol se trouve composé de mines antiques et médiévales contenant des ressources minéralogiques variées.

    Leur fils unique, Joseph Gaspard de Pailhoux de Cascastel (1726 Toulouse - 1808 Cascastel), chevalier, seigneur haut-justicier de Cascastel, seigneur de Villeneuve, de Rouffiac, de Saint-Jean de Barrou, d'Embres et de Castelmaure et conseiller au Conseil Souverain du Roussillon, vivant au château de Cascastel, fonde en 1779 une association avec Jean Pierre François Guillot-Duhamel, Louis Charles Pelletier puis Jean-Antoine Chaptal pour l'exploitation de mines recelant de métaux, aussi bien sur ses terres (mines des Corbières) qu'alentour (mines de Palairac). Il fut le dernier seigneur de Cascastel et en fut le maire après la Révolution.

    Le mari de sa fille Jacquette Claire Josèphe de Pailhoux de Cascastel, le général Luc Dagobert (1736 château de la Grande Communière à La Chapelle-en-Juger - 1794 Puigcerda), seigneur de Fontenille, participa lui aussi à l'entreprise des mines.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Cascastel-des-Corbières est membre de la communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois[25], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Lézignan-Corbières. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[26].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Narbonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[25].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Corbières pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[25], et de la première circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[27].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 21 décembre 2015[28] André Cournède
    2016 En cours Didier Casato
    Les données manquantes sont à compléter.

    Commune jumelée avec Pfastatt (Haut-Rhin) depuis août 2009.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

    En 2020, la commune comptait 223 habitants[Note 5], en diminution de 3,46 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    458470566698698762788817763
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    697677675643650771856796416
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    411407357367359362353264261
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    294268234214204196207208222
    2017 2020 - - - - - - -
    221223-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018[33], la commune compte 95 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 189 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 210 â‚¬[I 4] (19 240 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 6]11,3 %16,4 %13,5 %
    Département[I 7]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 142 personnes, parmi lesquelles on compte 69,5 % d'actifs (56 % ayant un emploi et 13,5 % de chômeurs) et 30,5 % d'inactifs[Note 7] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 71 emplois en 2018, contre 65 en 2013 et 59 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 81, soit un indicateur de concentration d'emploi de 87,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,5 %[I 10].

    Sur ces 81 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 44 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 76,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % les transports en commun, 12,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    14 établissements[Note 8] sont implantés à Cascastel-des-Corbières au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,7 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 14 entreprises implantées à Cascastel-des-Corbières), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises

    Son vignoble produit plusieurs AOC

    • La coopérative de Cascastel.
      La coopérative de Cascastel.
    • Façade de la cave de Cascastel.
      Façade de la cave de Cascastel.
    La photographie couleur montre des vignes pkantées en coteau peu pentu. Le sol travaillé montre une terre grise ardoise mêlée de petits cailloux de même couleur. Une haie d'arbre empli le fond du vallon. En arrière plan, une autre vigne fait face de l'autre côté du thalweg.
    Les vignes près de Cascastel (juin 2010).

    Agriculture

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[34]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[35].

    198820002010
    Exploitations312928
    Superficie agricole utilisée (ha)424412316

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 31 lors du recensement agricole[Note 10] de 1988 à 29 en 2000 puis à 28 en 2010[35], soit une baisse de 10 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[37]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 424 ha en 1988 à 316 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 14 à 11 ha[35].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château, le pont et l'église sont inscrits au titre des sites naturels depuis 1942[39].

    La tour du château de Cascastel

    Elle date du XIIe siècle. Elle est exceptionnelle par la qualité de sa construction et son état de conservation.

    Ses assises de 2,50 mètres d'épaisseur supportent une salle couverte par une voûte de 8 m de hauteur. Côté rivière, un escalier est creusé dans l'épaisseur du mur. Outre qu'il facilita la construction, cet escalier permettait à un guetteur d'accéder à la plate forme.

    Cette tour construite pour assurer la fonction de guet et la sécurité des seigneurs laïcs affirmant leur autorité sur le territoire, abritait aussi les archives de la communauté villageoise, baux et chartes divers, elle protégeait des salles voûtées servant de celliers.

    L'entrée primitive se situait à hauteur du premier étage. Elle donne aujourd'hui à l'intérieur du bâtiment qui est collé à gauche de la tour. On y accédait par des moyens mobiles que l'on pouvait retirer en cas d'alerte. Un mur d'enceinte assez bien conservé séparait la tour et les châteaux des seigneurs du reste du Fort. En 1390, ce mur était neuf, mais le reste du fort était en fort mauvais état et les habitants soumis aux raids quasi journaliers des mercenaires venant de l'Aragon tout proche. Le fort fut reconstruit en moins de trois ans.

    C'est un corps de logis du XVIIe siècle qui s'adosse à la tour et donne sur une terrasse.

    En 1737, la Dame de Cascastel, Marie-Thérèse de Ros y Sorribes, veuve de Gaspard de Pailhoux et mère de Joseph Gaspard de Pailhoux de Cascastel, obtint du Bayle François Amiel, et d'autres habitants, tous les jardins situés à « l'horte sur la ville ». Ces jardins, avec le béal et les moulins, formaient alors un même tènement, face au château, avant qu'un pont ne réunisse à ces jardins la terrasse du château.

    La baie, en bas à gauche du corps de logis, ouvre sur le salon aux gypseries. D'époque Louis XIII, il est surplombé par un plafond à la française, une deuxième campagne de travaux lui ajoutant une cheminée et des moulures de style Louis XIII-Louis XIV (de même que dans la grande chambre Louis XIII située au-dessus du salon). Enfin, le remarquable décor de gypseries résulte d'une dernière campagne de travaux, Louis XIV-Louis XV.

    Ce décor de gypse dans un style baroque, commandité par Joseph Gaspard de Pailhoux de Cascastel, dernier seigneur du lieu, s'articule en quatre panneaux : face aux fenêtres (sud-ouest) la Chasse ; vers la tour (nord-ouest) le jardin ; face à la Chasse, occupé par la cheminée et les fenêtres (nord-est), la Volière et face à la tour (sud-est) les Champs.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Cascastel-des-Corbières Blason
    De gueules à un lion contourné d'or surmonté d'un flanchis d'argent[41].
    Détails
    Adopté par la municipalité.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[10].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Cascastel-des-Corbières » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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