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Albas (Aude)

Albas est une commune française des Corbières, située dans le département de l'Aude, en région Occitanie.

Albas
Albas (Aude)
Blason de Albas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes Région Lézignanaise, Corbières et Minervois
Maire
Mandat
Jean Claude Montlaur
2020-2026
Code postal 11360
Code commune 11006
Démographie
Gentilé Albassiens (albasenc en occitan)
Population
municipale
78 hab. (2020 en augmentation de 2,63 % par rapport à 2014)
Densité 3,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 00′ 25″ nord, 2° 44′ 06″ est
Altitude Min. 189 m
Max. 533 m
Superficie 22,69 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Corbières
Législatives Première circonscription
Localisation
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Albas
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Albas
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Albas
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Albas
Liens
Site web albas-corbieres.fr

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Berre, le ruisseau de Moure, le ruisseau des Vals et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Corbières orientales ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Albas est une commune rurale qui compte 78 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 391 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Albassiens ou Albassiennes.

    Devise d'Albas : « qual va a Albas se'n tòrna pas ».

    Géographie

    Localisation

    Albas est une commune des Corbières située au pied du mont Tauch, sur le terroir Corbières (AOC).

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Cascastel-des-Corbières, Durban-Corbières, Fontjoncouse, Jonquières, Quintillan et Talairan.

    Géologie et relief

    La série sédimentaire d'Albas fait l'objet de nombreuses études géologiques, les différentes couches s'étendant du secondaire au quaternaire, dans lesquelles on a trouvé des fossiles d'œufs de dinosaures. Le paysage va de la garrigue aux chênes verts.

    Le village ancien est construit à une altitude moyenne de 270 mètres, la mairie est située à 250 m d'altitude.

    Albas se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

    Hydrographie

    La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par la Berre, le ruisseau de Moure, le ruisseau des Vals, le ruisseau de Guèguinte, le ruisseau de la Mayré, le ruisseau de la Pinède, le ruisseau de la Pinède, le ruisseau de la Roubine, le ruisseau des Quiés, le ruisseau du Bois Nègre et le ruisseau du Prat, constituant un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[5] - [Carte 1].

    La Berre, d'une longueur totale de 52,7 km, prend sa source dans la commune de Quintillan et s'écoule d'ouest en est. Elle effleure la commune sur son flanc sud et se jette dans le golfe du Lion à Port-la-Nouvelle, après avoir traversé 10 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 712 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Durban-Corbières », sur la commune de Durban-Corbières, mise en service en 1989[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 670 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, dans le département des Pyrénées-Orientales, mise en service en 1924 et à 37 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[16], à 15,7 °C pour 1981-2010[17], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[18].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « corbières orientales »[20], d'une superficie de 25 371 ha, correspondant à la partie la plus orientale du massif des Corbières audoises. Ce site inclut, dans sa partie la plus orientale, le couloir de migration majeur du littoral languedocien, d'où la présence régulière d'espèces en étape migratoire[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[22] : le « castillou Roumanissa et pinède de Durban » (870 ha), couvrant 4 communes du département[23], et le « cours amont de la rivière de la Berre » (188 ha), couvrant 8 communes du département[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] : les « Corbières centrales » (68 810 ha), couvrant 56 communes dont 54 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[25].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Albas.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Albas est une commune rurale[Note 7] - [26]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (67,9 %), forêts (20,5 %), cultures permanentes (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Albas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Albas.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 69,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 92 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 89 sont en en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 3].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Albas est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[32].

    Toponymie

    Albaret : désigne un lieu où pousse le peuplier blanc ou le saule blanc (occitan albar).

    Histoire

    Datant du second âge du fer, on trouve sur le Roc de Carla un modeste oppidum. Exploitation de ferrières (extraction du fer) dès le IVe et IIIe siècle avant notre ère. Les Romains ont probablement nommé l’endroit « Albares » à cause des peupliers aux feuilles argentées qu’ils ont trouvé aux abords de l’actuel village.

    Dans un acte de 963 concernant la donation du village voisin de Fontjoncouse à Aymeric, archevêque de Narbonne, on trouve pour la première fois écrite la mention « Villa Albares (Albas) ».

    En 1226, Guillaume de Laroque de Carcassonne cède les biens qu’il possède à Albas à l’abbaye de Lagrasse. Dans le courant du XIIIe siècle, le comte de Foix en est le seigneur, puis en 1271, Aymeric, vicomte de Narbonne redevient le seigneur légitime du Castrum d’Albaribus Ferreriarum (Albas les Ferrières).

    L'église est consacrée à saint Paul, qui aurait été évangélisateur de Narbonne.

    En 1503, Jean de Cascastel (village voisin) est cité comme seigneur du lieu. En 1523, Jean de Narbonne dit tenir du roi la seigneurie d’Albas. Au cours de ce siècle, Rogier de Lubès, baille d’Albas, organise une association intercommunale pour défendre les intérêts de la population ruinée par les guerres franco-espagnoles. Le village de pisé est détruit, les habitants s’installent dans le castrum.

    Le , le parlement de Toulouse attribue des biens de la famille Bellisens, dont Albas, à Pons Thomas Joseph Dadvisard.

    Au XVIIe siècle, Richelieu décide de reconquérir le Roussillon, Narbonne devient la place forte du dispositif français. Dans une ordonnance du , Louis XII place Albas dans la liste des localités dépendant de Narbonne.

    À la Révolution, les biens de la famille Dadvisard sont confisqués, Albas les Ferrières devient une commune.

    En 1830, la culture de la garouille (chêne nain qui fournissait le colorant vermillon) et la fabrication du charbon constituent l’activité économique principale d’Albas, avec la culture de la luzerne et l’élevage (chèvres pour le lait, ovins pour la viande, mulets pour les déplacements).

    L’exploitation du fer qui se bornait à recueillir le minerai à fleur de roche (ferrières) au Moyen Âge, laisse place au début du XXe siècle à des mines sur le plateau de Lacamp. Le fer était emporté par chariots et par la petite voie ferrée reliant Durban à Tuchan, jusqu’en 1930. La voie ferrée est délaissée au profit des premiers camions, les mines deviennent trop coûteuses, elles sont abandonnées en 1930. Les puits de mine ont été fermés, seuls quelques initiés savent y pénétrer par des galeries discrètes. On peut apercevoir les restes d’une carrière de marbre rose sur la route de Cascastel, près du village.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    En 1196, la vicomtesse Ermengarde de Narbonne fait don dans son testament du castrum (lieu fortifié) d’Albas, aux ordres militaires. Mais son neveu, Pierre de Lara, ne donnera qu’une partie d’Albas aux ordres Templiers et Hospitaliers. Une commanderie Saint Jean est mentionnée à Albas en 1243.

    Au début du XVIIIe siècle, Albas fait partie de la baronnie de Talairan, et se place sous l’autorité spirituelle de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. C’est pourquoi l’actuel blason d’Albas représente une croix de Malte blanche sur fond rouge.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune d'Albas est membre de la communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Lézignan-Corbières. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Narbonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 4].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Corbières pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la première circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[34].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Jean-Claude Montlaur PS
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

    En 2020, la commune comptait 78 habitants[Note 8], en augmentation de 2,63 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    197210241296346391387357328
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    269274240243228269231191184
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    170164174153136175161125112
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    887259727059757976
    2014 2019 2020 - - - - - -
    767978------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Population : viticulteurs, éleveurs, maçons, retraités de divers pays d'Europe, familles en vacances l'été.

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 5]2 %10 %9,8 %
    Département[I 6]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 40 personnes, parmi lesquelles on compte 58,5 % d'actifs (48,8 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 41,5 % d'inactifs[Note 9] - [I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 8]. Elle compte 12 emplois en 2018, contre 21 en 2013 et 16 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 21, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 34,7 %[I 9].

    Sur ces 21 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 71,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 19 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Activités hors agriculture

    11 établissements[Note 10] sont implantés à Albas au [I 12]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 11 entreprises implantées à Albas), contre 14 % au niveau départemental[I 13].

    Agriculture

    198820002010
    Exploitations1767
    Superficie agricole utilisée (ha)11479262

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[39]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[40]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 12] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 262 ha[40].

    Deux troupeaux de moutons ouvrent une alternative à la viticulture qui était l'activité dominante du XXe siècle.

    À la fin du XIXe siècle, le village comptait 600 habitants, 1 Ã©cole et 3 curés habitaient la capélagne (presbytère). Avant la vigne, on y cultivait les céréales et la luzerne d'Albas était renommée.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules, à la croix de Malte d'argent bordée d'or.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique d'Albas » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Albas » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Albas » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Albas » (consulté le ).
    10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Albas » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Plan séisme
    3. « Découpage en régions hydrographiques », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le )
    4. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le )
    5. « Fiche communale d'Albas », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    6. Sandre, « la Berre »
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    12. « Station Météo-France Durban-Corbières - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Orthodromie entre Albas et Durban-Corbières », sur fr.distance.to (consulté le ).
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