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L'Étang-la-Ville

L'Étang-la-Ville est une commune française située dans le département des Yvelines (78) en région Île-de-France. Située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest du centre de Paris, aux confins de l'unité urbaine de Paris, la commune est au cœur du Pays des Impressionnistes et de la forêt domaniale de Marly. Elle abrite les vestiges du château de Pierre Séguier, chancelier de France de Louis XIII et Louis XIV, et membre fondateur de l'Académie française.

L'Étang-la-Ville
L'Étang-la-Ville
L'hĂ´tel de ville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Yvelines (78)
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine
Maire
Mandat
Daniel Cornalba
2020-2026
Code postal 78620
Code commune 78224
DĂ©mographie
Gentilé Stagnovillois
Population
municipale
4 430 hab. (2020 en diminution de 6,6 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 823 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 52′ 10″ nord, 2° 04′ 19″ est
Altitude Min. 64 m
Max. 178 m
Superficie 5,38 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Germain-en-Laye
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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L'Étang-la-Ville
Liens
Site web www.letanglaville.fr/

    Ses habitants sont appelés les Stagnovillois.

    GĂ©ographie

    Position de L'Étang-la-Ville dans les Yvelines.

    La commune de L'Étang-la-Ville est situĂ©e au cĹ“ur de la forĂŞt domaniale de Marly, Ă  cinq kilomètres au sud-ouest de Saint-Germain-en-Laye. Versailles se trouve Ă  une dizaine de kilomètres Ă  vol d'oiseau et Ă  15 kilomètres par la route. La ville se trouve dans un vallon encaissĂ© ouvert au nord-est vers Marly-le-Roi et Mareil-Marly. Les dĂ©nivellations sont importantes entre le bas de la ville, Ă  l'est, Ă  65 mètres et le plateau boisĂ©, Ă  l'ouest, qui culmine Ă  178 mètres.

    Les communes limitrophes en sont Mareil-Marly au nord-est, Marly-le-Roi Ă  l'est, Bailly au sud-est sur environ 400 mètres, Noisy-le-Roi au sud, Saint-Nom-la-Bretèche Ă  l'ouest et Saint-Germain-en-Laye au nord-ouest.

    Le territoire communal est urbanisé sur seulement un tiers de sa surface, le reste, formant un grand arc de cercle à l'ouest de la ville, est occupé par la forêt domaniale de Marly, ancien domaine de chasse des rois de France, puis des présidents de la République, aujourd'hui gérée par l'ONF.

    Voies routières

    La commune est traversée par la route départementale 161 qui conduit à Saint-Germain-en-Laye vers le nord (RN 13) et au sud à Noisy-le-Roi (D 307) et aux axes desservis par l'A13.

    Une petite route forestière, passant entre les deux gares de train et de train-tram de Saint-Nom, permet de rejoindre Saint-Nom-la-Bretèche.

    Le reste du réseau est constitué de voies communales étroites.

    Transports en commun

    Située sur la Grande Ceinture, la gare de L'Étang-la-Ville-Grande-Ceinture ouvre aux voyageurs le , lors de l'inauguration du service de Versailles-Chantiers à Achères. Elle ferme le , quand cesse le trafic sur la section nord comprise entre Versailles-Chantiers et Juvisy via Argenteuil[1].

    Aujourd'hui, la commune est reliée :

    Transport actif

    Le sentier de grande randonnée GR 1 (tour de l’Île-de-France) traverse la partie boisée de la commune dans sa plus grande longueur, longeant la limite sud-ouest du territoire, de Marly-le-Roi à l'est jusqu'à Saint-Nom-la-Bretèche à l'ouest.

    La commune abrite également de nombreuses sentes et chemins piétonniers qui lui donnent un caractère pittoresque (ruelle à Goupy, chemin du Dessus-des-Jardins...).

    La commune en revanche est dépourvue de voie cyclable, bien qu'elle soit appréciée tant de vététistes qui viennent rejoindre les pistes de la forêt de Marly, que des cyclotouristes qui apprécient ses routes en pente. Néanmoins, dans le cadre du plan vélo 2019-2026 lancé par la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine, la commune sera bientôt traversée dans sa longueur par le Réseau Express Vélo[2]. Depuis 2021, deux bornes de réparation pour vélos sont installées en libre-service (gare de l'Étang-la-Ville et parking Charles-de-Gaulle en face de la mairie).

    Urbanisme

    Typologie

    L'Étang-la-Ville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[6] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9] - [10].

    La commune est divisée en plusieurs quartiers.

    Le centre-ville, située le long de la rue principale commerciale qui mène à l'église, est située en fond de vallée. Il est dominée à l'est par le quartier bien nommé de la Montagne (ancien hameau de Le Pecq avant 1822)[11], avec ses rues escarpées munies d'escaliers. Dans le prolongement du centre-ville se situe Le parc, avec la mairie et des résidences d'immeubles et le pré du Cher Arpent, en cours de lotissement. En montant vers la gare de Saint-Nom, se trouvent les quartiers du Nid d'Aigle et du Jouet d'Eau. Enfin, au sud de la voie de chemin de fer, l'Auberderie et le Fond du chêne, et au nord de celle-ci Les Sablons[12].

    L'habitat se compose d'anciennes maisons villageoises groupées en centre-ville et à la Montagne, et de propriétés cossues, disséminées sur la commune et édifiées peu après l'arrivée du chemin de fer pour abriter les parisiens en villégiatures. Nombre de ces grandes propriétés sont détruites dans les années 60 et 70, au profit de lotissements (Pré de l'île ...). Celles qui subsistent sont progressivement divisées, au profit d'habitat individuel, de lotissement et de résidence de petits immeubles.

    Les quartiers situés à l'extérieur de la ligne de chemin de fer (l'Auberderie, les Sablons, le Fond du Chêne) ont été lotis dans les années 70.

    L'habitat en surface au sol se compose à 68% d'habitat individuel (contre 34 % en moyenne dans la communauté d'agglomération dont elle fait partie), 24% d'habitat collectif (contre 23 %), 4 % d'espace artificiel (voirie, parking...) et 5 % de bâtiment utilitaires (bureaux, écoles, commerces... contre 19 %)[13].

    La diversité des reliefs et des paysages conduit à un PLU morcelé en nombreuses zones.

    Le prix moyen de l'immobilier (vente) en 2023 est de 5400 € / m² pour les maisons et de 4569 € pour les appartements [14]. Les habitants sont à 79 % propriétaires et à 18 % locataires.

    La commune est déficitaire en logements sociaux, ce qui lui vaut d'être déclarée comme carencée au titre de la loi SRU. Considérant le non-respect des objectifs de construction de logements sociaux sur la période 2017-2020, la commune est redevable d'une pénalité financière sévère pour les années allant de 2021 à 2023.

    Toponymie

    Vers 825, selon l'abbé Lebeuf, l'abbaye Saint-Germain-des-Prés possédait une chapelle dans la forêt de Creva (forêt de Cruye), au lieu-dit Maisons ou Maisons Rouge, en la paroisse de L'Etang[15]. Elle est connue sous le nom de chapelle Chevaudos ou Chevaudeau depuis le XIIIe siècle.

    Le nom de la localité est attesté sous les formes latines : apud Stagnum en 1140 ou 1150[16], 1180[17], Stagnum juxta les Neffliers 1273[18], de Stanno Ville 1352[17], Stanno villa ou villa Stanno en 1626[19], Stagnum Villae[20].

    En français : L'Etang sous Marly 1290[21], L'Etang la Ville vers le XIVe ou XVe siècles[22], L'Etang les Sources[23] en 1789, L'Etang en 1793, L'Étang-les-Sources en 1801[24].

    L'étang, depuis longtemps asséché, fut d'abord occupé par des prés. Il se trouvait à l'emplacement de l'actuel parc Fonton, situé en centre-ville.

    HĂ©raldique

    Armes de L'Étang-la-Ville

    Les armes de L'Étang-la-Ville se blasonnent ainsi :

    coupé, au premier d'azur au chevron d'or accompagné, en chef, de deux étoiles du même et, en pointe, d'un mouton d'argent, au second d'argent à la fasce ondée d'azur.

    La première partie du blason reprend les armes de la famille Séguier qui joua un rôle important dans l'histoire de la ville : D'azur au chevron d'or accompagné de deux étoiles de même en chef, et un mouton tranquille d'argent en pointe. Dans la seconde partie, la bande ondée d'azur symbolise l'eau de l'étang autour duquel s'est construite la ville[25].

    Histoire

    Allée couverte du Cher Arpent au début du XXe siècle (faussement reconstruite dans le parc du château).

    Le site est habité depuis la préhistoire, comme en témoignent l'allée couverte retrouvée au XIXe siècle au lieu-dit le « Cher Arpent » et le menhir de la Haute Pierre, aujourd'hui disparu. Il doit son nom à un étang qui occupait autrefois le fond du vallon et était alimenté par des sources à flanc de coteau.

    L'église Sainte-Anne est attestée depuis le XIIe siècle.

    Le château a été construit au XVIIe siècle par Pierre Séguier. Le château et la seigneurie furent ensuite acquis par la famille Fonton de Vaugelas qui y resta jusqu'en 1790. Le domaine a ensuite appartenu à Monsieur Blossier, écuyer et ancien huissier au Châtelet, à Monsieur Révélière, commissaire général de la Marine, Messieurs Cars et Alléon, tous alliés à la famille de Fonton. Le château sort ensuite de la famille pour être la propriété successive de trois architectes qui seront tous maires de la commune : Philippe-Alphonse de Metz (1807/1879), Alfred-Louis Adam (1824/1890) puis Louis de Pellerin de Latouche (1857/1920) [26]. Après le décès de ce dernier, le domaine est vendu à la famille Desombre. Occupé par les allemands durant la Seconde Guerre mondiale, le château est dévasté et le domaine démembré. Voué à la démolition, le bâtiment est sauvé par la mobilisation des Stagnovillois et rénové de 1967 à 1969 pour accueillir la mairie[27]. Le parc est loti (actuelle résidence du Parc).

    Le village est longtemps à vocation agricole, habité par des vignerons. Après les ravages causés aux vignes, les cultivateurs reconvertissent les terres en terrains maraîchers et plantent de nombreux arbres fruitiers installés sur les coteaux pour approvisionner les marchés de Versailles, Saint-Germain-en-Laye et Paris.

    À partir de l'ouverture de la ligne de chemin de fer allant de Saint-Cloud à Saint-Nom-la-Bretêche en 1884, la population change progressivement. La commune sert désormais de lieux de villégiatures aux bourgeois parisiens qui font édifier des maisons de campagne et de lieu de distraction au sein de plusieurs restaurants et guinguettes implantés dans le village et la forêt.

    La commune est occupée par les Prussiens durant la guerre franco-allemande de 1870 et en 1871.

    À la fin du siècle, plusieurs peintres du mouvement des nabis - Ker-Xavier Roussel, Edouard Vuillard - habitent et visitent le village, qui est représenté sur plusieurs tableaux.

    À compter des années 1960, la commune accueille de nouveaux habitants, résidant dans la commune et travaillant à Paris puis dans le centre d'affaires de La Défense, multipliant par quatre la population en 30 ans.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[28], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye après un transfert administratif effectif au .

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription des Yvelines.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Marly-le-Roi de la Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, elle est rattachée en 1967 au canton de Saint-Nom-la-Bretèche[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Saint-Germain-en-Laye.

    La commune relève du Conseil de Prud'hommes de Saint-Germain-en-Laye, et de Versailles pour les Tribunaux judiciaire et de commerce et la Cour d'Appel.

    Les commissariats de Marly-le-Roi et de Saint-Germain-en-Laye sont également compétents. La commune possède une police municipale.

    Intercommunalité

    La commune fait partie depuis le de la communauté d'agglomération Saint-Germain Boucles de Seine [29] - [30] qui groupe 19 communes et 335 000 habitants.

    Politique locale

    La municipalité de Saint-Germain-en-Laye annonce fin 2017 le lancement d'une réflexion en vue d'une fusion de Saint-Germain-en-Laye, Fourqueux, Mareil-Marly et l'Étang-la-Ville, qui prendrait la forme d'une commune nouvelle en janvier 2019[31] - [32]. Cela permettrait selon ses promoteurs de mieux influer et répondre aux enjeux induits par la métropole du Grand Paris tout en accentuant la représentativité des communes regroupées au sein de la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine[33].

    L'étude devant aboutir en un an à l'adoption du projet de commune nouvelle divise les habitants des communes concernées[34]. Le projet provoque la démission du conseil municipal de la ville limitrophe de Mareil-Marly, qui rejettera le projet quelques mois plus tard. La municipalité de L'Etang-la-Ville décide en septembre 2018 de se retirer du projet[35]. L'ancienne ville de Fourqueux au contraire a fusionné après des délibérations houleuses avec la commune nouvelle de Saint-Germain-en-Laye à effet du 1er janvier 2019.

    En 2020, la liste Unis pour Agir, classée DVC par la préfecture[36], a remporté les élections municipales avec 25,10% des inscrits.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[37]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1795 1804 Antoine Blondeau Propriétaire vigneron
    1804 1805 Claude Bellavoine Propriétaire vigneron
    1805 1831 Antoine Blondeau Propriétaire vigneron
    1831 1837 Pierre Bouchety
    1837 1856 François-Joseph Grille Propriétaire
    1856 1872 Philippe-Alphonse de Metz Architecte
    Officier de l'Instruction publique
    1873 1881 Stanislas Sarrazin Cultivateur
    1882 1890 Alfred Adam Architecte, propriétaire du Château de L'Étang-la-Ville
    1891 1892 LĂ©on Bicheret Rentier
    1893 1905 Louis Pellerin de la Touche Secrétaire général de la Compagnie du PLM
    Président de la Compagnie générale transatlantique
    Propriétaire du Château de L'Étang-la-Ville
    Officier de la LĂ©gion d'honneur
    1906 1907 Albert Alexis Chrétien-Lalanne Architecte
    Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
    1908 1912 Louis Pellerin de la Touche Secrétaire général de la Compagnie du PLM
    Président de la Compagnie générale transatlantique
    Propriétaire du Château de L'Étang-la-Ville
    Officier de la LĂ©gion d'honneur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1920 1925 René Ferrari Chef d'entreprise
    1925 ? M. Gacon
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1959 mars 1971 Étienne Bernazais
    mars 1971 mars 1977 Jean-Pierre Boisseau
    mars 1977 mars 1989 Jean-Claude Delfaud Médecin généraliste
    [[Officier de l'ordre national du mérite]
    RĂ©Ă©lu en 1983
    mars 1989 3 juillet 2020 Jean-Yves Bouhourd UMP → LR
    puis DVD
    Ingénieur conseil[38]
    Diplômé de l'École nationale des impôts
    Président de l'agence départementale de conseil aux communes[39]
    RĂ©Ă©lu en 1995, 2001, 2008 et 2014
    3 juillet 2020 En cours
    (au 3 juillet 2020)
    Daniel Cornalba Sans Etiquette Fonctionnaire territorial Ă  la mairie de Paris
    Diplômé de Sciences Po Paris
    Conseiller communautaire délégué de la CASGBS (2020 → )

    Tendances et résultats politiques

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

    Élections départementales, résultats des deuxièmes tours :

    Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

    Référendums :

    Vie quotidienne à L'Étang-la-Ville

    Enseignement et enfance

    La commune dispose d'une crèche publique installée en centre-ville et de crèches privées, bilingues anglaises.

    La commune est située dans l'académie de Versailles.

    Le groupe scolaire public du Haut-des-Guérines est composée d'une école maternelle (5 classes de petite, moyenne et grande section) et d'une école primaire[56](9 classes du CP au CM2). Les deux écoles disposent d'espaces spécifiques mais sont mitoyennes et partagent les installations sportives et un bâtiment annexe affecté aux activités périscolaires. L'école primaire dispose d'un accord avec le lycée international de Saint-Germain-en-Laye pour favoriser la scolarité des enfants bi-nationaux[57].

    Des Ă©coles alternatives Montessori sont accessibles sur les communes voisines de Saint-Nom-la-BretĂŞche et Bailly.

    Le collège Louis-Lumière[58] et le lycée Louis-de-Broglie[59], établissements publics du secteur sont situés sur la commune limitrophe de Marly-le-Roi, qui accueille la moitié des enfants de la commune.

    L'autre moitié des enfants est scolarisée dans les nombreux établissements publics et privés de Saint-Germain-en-Laye (lycée international, école Saint-Erembert[60], Institut Notre-Dame…).

    Un Pôle Ado, située en centre-ville, est ouvert le mercredi, le week-end et durant les vacances scolaires.

    L'offre d'études supérieures sectorielle est concentrée sur les communes de Saint-Germain-en-Laye et Versailles (classes supérieures de lycées, université de Saclay-Versailles-Saint-Quentin).

    Santé

    Sont notamment installés à l'Etang-la-Ville deux médecins généralistes, deux chirurgiens-dentistes, six kinésithérapeutes et plusieurs infirmières ainsi qu'une pharmacie. La création d'une maison médicale est une des nombreuses promesses de campagne lors des dernières élections municipales de 2020.

    L'Etang-la-Ville relève des services d'urgence des hôpitaux de Poissy et Saint-Germain-en-Laye. Une clinique privée est également située non loin à Port-Marly.

    Sports et loisirs

    L'association" le Canard de l'Etang informe les stagnovillois des activités dans la commune et dans les environs. Les installations de la commune sont :

    • Le complexe de l'Auberderie : il comprend un stade de football, cinq terrains de tennis dont deux couverts et une maison des Associations Ă©quipĂ©e de plusieurs salles utilisĂ©es par les associations.
    • Le centre-ville comprend la salle Fonton, accolĂ©e au parc du mĂŞme nom.
    • La commune est bordĂ©e par la forĂŞt qui comprend un parcours sportif peu entretenu, des sentiers de randonnĂ©es, des pistes de vĂ©lo et des itinĂ©raires de VTT.
    • La commune voisine de Marly-le-Roi est pourvue d'une piscine situĂ©e en lisière de l'Etang-la-Ville.

    Culte

    La commune ne dispose que d'un lieu de culte catholique, l'église Saint Anne, située en centre-ville, membre du groupement paroissial de Marly-le-Roi avec les paroisses de Port-Marly et du Pecq. Le prêtre du secteur officie à Sainte-Anne pour une messe dominicale et à Saint-Thibaut au Pecq quotidiennement. La paroisse dispose également d'un presbytère et d'une salle paroissiale gérée par l'association paroissiale. Elle dépend de l'évêché de Versailles.

    Une église protestante unie est implantée à Marly-le-Roi. Les synagogues et mosquées les plus proches sont à Saint-Germain-en-Laye et la Celle-Saint-Cloud.

    Culture

    La commune est prisée par de nombreux artistes qui y résident à l'année et qui participent aux temps forts culturels :

    • Les Portes ouvertes des artistes permettent de dĂ©couvrir une quinzaine d'ateliers d'artistes durant un weekend de juin[61]
    • Le Salon des arts et le Salon des CrĂ©ateurs de l'Etang-la-Ville, organisĂ©s au mois de novembre.
    • Concerts Ă  l'Ă©glise Saint-Anne.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[63].

    En 2020, la commune comptait 4 430 habitants[Note 3], en diminution de 6,6 % par rapport Ă  2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    416368386306427421416395387
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    354378390378399465386404425
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4745145305176407537879281 180
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 1052 5064 3214 3614 5674 4964 7424 7774 688
    2017 2020 - - - - - - -
    4 4374 430-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 142 hommes pour 2 317 femmes, soit un taux de 51,96 % de femmes, lĂ©gèrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[65]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    1,5
    9,6
    75-89 ans
    10,7
    17,5
    60-74 ans
    16,5
    25,5
    45-59 ans
    26,3
    13,0
    30-44 ans
    13,8
    15,1
    15-29 ans
    14,5
    18,3
    0-14 ans
    16,7
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[66]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,3
    5,7
    75-89 ans
    7,7
    13,4
    60-74 ans
    14,5
    20,6
    45-59 ans
    20,3
    19,8
    30-44 ans
    19,9
    18,4
    15-29 ans
    17
    21,5
    0-14 ans
    19,4

    Économie

    • Population active totale : 1 870
    • Taux d'activitĂ© entre 20 et 59 ans : 77 %
    • Actifs : 41,7 %
    • Taux de chĂ´mage (1999): 7,4 %
    • RetraitĂ©s : 18,5 %
    • Jeunes scolarisĂ©s : 27,1 %
    • Autres personnes sans activitĂ© : 12,7 %
    • Cadres, professions intellectuelles : 46,7 %
    • Artisans, commerçants, chefs d'entreprise : 9,8 %
    • Professions intermĂ©diaires : 23,3 %
    • EmployĂ©s : 15,4 %
    • Ouvriers : 4,8 %
    • Revenus moyens par mĂ©nage (2010) : 66 122 € / an[67]

    .

    Patrimoine

    Patrimoine architectural

    • AllĂ©e couverte du Cher Arpent : monument mĂ©galithique de la fin de l'Ă©poque nĂ©olithique (environ 2500 ans av. J.-C.), dĂ©couverte en 1878, en partie dĂ©truite et faussement remontĂ©e dans un autre emplacement dans le parc du château.
    • Église Sainte-Anne : Ă©difice en pierre de styles roman et gothique dont l'origine remonte au XIIe siècle. Elle est classĂ©e Ă  l'inventaire des monuments historiques depuis 1926.
    • Château SĂ©guier, de style Louis XIII, actuellement occupĂ© par la mairie, construit au XVIIe siècle par Pierre SĂ©guier, chancelier de France sous Louis XIII et membre fondateur de l'AcadĂ©mie française. Il a servi de lieu de tournage pour le film Les Diaboliques de H.G. Clouzot en 1954.
    • La croix Saint-Jacques, Ă©rigĂ©e au centre du village, a la particularitĂ© d'avoir Ă©tĂ© dĂ©truite lors des troubles rĂ©volutionnaires de 1789-1790, puis reconstruite. D'après la tradition locale, ce serait lĂ  que la sorcière "Gonbaud" aurait Ă©tĂ© conduite au bĂ»cher.

    Cinéma

    La ville a servi de décor à plusieurs films, dont Zoé (1954), Les Diaboliques (1955), Sitcom (1998), Jean-Philippe (2006), Des soucis et des hommes (2012) ou Alibi.com (2017)[68].

    Personnalités liées à la commune

    Pierre Bonnard, Maison de la mère du peintre Roussel à L'Étang-La-Ville
    • Pierre SĂ©guier (1588-1672), chancelier de France sous Louis XIII.
    • Ker-Xavier Roussel (1867-1944), peintre et sculpteur habite l'Étang-la-Ville, hameau de la Montagne, de 1899 Ă  sa mort.
    • Edouard Vuillard (1868-1940), peintre du mouvement des nabis, beau-frère de Ker-Xavier Roussel, peint plusieurs tableaux lors de son sĂ©jour en 1885 Ă  la Joconette, au hameau de la montagne de l'Etang-la-ville.
    • AndrĂ© Lefèbvre (1894-1964), crĂ©ateur de la Traction et de la DS,
    • Max OphĂĽls (1902-1957), cinĂ©aste, y prĂ©para son dernier scĂ©nario, pour le film Lola Montès (1955), dont l'Ă©chec commercial mettra fin Ă  sa carrière de metteur en scène.
    • Jean Rousselot (1913-2004), poète, y habite de 1955 Ă  sa mort en 2004.
    • Jean BouchĂ©ty (1920-2006), musicien et chef d'orchestre, nĂ© et issue d'une vieille famille stagnovilloise
    • GĂ©rard Plouviez (1922-1998), comĂ©dien, parodiste et artiste de music-hall (GĂ©rard SĂ©ty),
    • Guy Degrenne (1925-2006), crĂ©ateur de la marque Ă©ponyme, habita une maison dans le quartier du Nid d'Aigle.
    • Fernand Raynaud (1926-1973), acteur comique
    • Marie-Claire Alain (1926-2013), organiste, habita au 27 chemin de la Butte
    • Jean-Philippe Smet, dit Johnny Hallyday (1943-2017), chanteur et acteur, y rĂ©sida avec Nathalie Baye.
    • Alain Gournac (1943-), homme politique, sĂ©nateur des Yvelines (1995/2017), maire du Pecq (1991/2013), nĂ© et ayant grandi dans la commune.
    • Pierre Gadonneix (1943-), PDG de GDF puis d'EDF, habita une maison route de Saint-Nom.
    • Évelyne Bloch-Dano (1948-), Ă©crivaine, installĂ©e Ă  l'Etang-la-ville dans les annĂ©es 1990[69].
    • Nathalie Baye (1948-), actrice, y rĂ©sida avec Jean-Philippe Smet.
    • Carlos Ghosn (1953-), PDG de Renault-Nissan, habita une maison dans le quartier de l'Auberderie[70].
    • Emmanuel Perrotin (1968-), galeriste d'art contemporain, qui grandit Ă  l'Etang-la-Ville

    Galerie

    Voir aussi

    Bibliographie

    • MENNESSON Myriam, L'Etang-la-Ville de la PrĂ©histoire Ă  nos jours, 1987, 246 p.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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