Kaysersberg
Kaysersberg (prononcé [kaizəʁsbɛʁɡ] ; alsacien : Kaisersbari[1]) est une ancienne commune française située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est.
Kaysersberg | |
Vue générale. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Haut-Rhin |
Arrondissement | Colmar-Ribeauvillé |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de Kaysersberg |
Statut | Commune déléguée |
Code postal | 68240 |
Code commune | 68162 |
Démographie | |
Gentilé | Kaysersbergeois |
Population | 2 701 hab. (2013) |
Densité | 109 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 08′ 22″ nord, 7° 15′ 41″ est |
Altitude | 240 m Min. 236 m Max. 924 m |
Superficie | 24,82 km2 |
Élections | |
Départementales | Sainte-Marie-aux-Mines |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Kaysersberg Vignoble |
Localisation | |
Cette petite ville se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et est devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Kaysersberg Vignoble.
Ses habitants sont appelés les Kaysersbergeois et Kaysersbergeoises.
Géographie
Localisation
La ville est située au débouché de la vallée de la Weiss dans la plaine d'Alsace, à l'entrée des vallées de Lapoutroie et Orbey. Elle est dominée par deux montagnes dont l'une est couronnée par les ruines du Schlossberg.
C'est une des 188 communes[2] du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Kaysersberg se situe sur la Route des Vins d'Alsace.
Écarts et lieux-dits
- Alspach
- Saint-Erhard
- Seegmulh
- Mandelmuhl
- Geisbourg
- Saint-Alexis
- Wasserfels
- Saint-Jean
- Gare de Fréland
Cours d'eau
La ville est traversée par la Weiss.
Géologie
À l'entrée de la ville, sous la chapelle Saint-Wolfgang, affleurent des migmatites rapportées au Dévonien, à la faveur de l'orogenèse varisque. Les roches encaissantes, en l’occurrence les grauwackes, forment des enclaves étirées au sein du magma[3].
Toponymie
- Keisirsberg, Caesareum castrum, 1284.
- Keysersberg, 1327.
Kaysersberg peut se traduire par la « Montagne de l'empereur »[4]. La ville est souvent surnommée «KB» par les habitants des environs.
Histoire
Le Val d'Orbey était autrefois un des passages les plus fréquentés des Vosges, et il est à présumer qu'il ne fut pas négligé par les Romains, qui, d'après la tradition, y avaient établi un campement militaire.
On fait mention pour la première fois de Kaysersberg en 1227, lorsque l'empereur du Saint-Empire romain germanique, Frédéric II du Saint-Empire, petit-fils de Frédéric Barberousse ordonne l'achat du petit château afin de contrôler la vallée de la Weiss qui relie la Haute Alsace à la Lorraine en passant par le col du Bonhomme.
À part quelques maisons et le couvent bénédictin situé à une demi-lieue en amont de la rivière, au lieu-dit Alspach, l'entrée de la vallée est alors inhabitée.
L'empereur y choisit de construire une des forteresses les plus imposantes de sa ligne de défense pour se protéger des ducs de Lorraine qui auraient pu profiter de ce passage facile pour envahir l'Empire. La bourgade entame alors une phase d'expansion et d'enrichissement.
En 1247, Henri de Stahleck (de), évêque de Strasbourg, s'efforça inutilement de s'emparer de la ville. Prise l'année suivante par le duc Mathieu de Lorraine, elle fut occupée, en 1261 par Rodolphe de Habsbourg, qui avait pris le parti de l'évêque de Strasbourg contre son évêque. Devenu empereur, il y revint en 1285. En 1334, Louis de Bavière l'engagea à Jean, roi de Bohême, et le reprit sur lui après un siège en 1336.
Pour reconnaître son importance, le roi Adolphe Ier de Nassau lui accorde les mêmes droits et privilèges que ceux dont bénéficie déjà sa voisine Colmar : le , Kaysersberg devient ville d'Empire[5]. À partir de ce moment-là, elle ne dépend plus que de l'Empereur : aucun seigneur ne pourra plus revendiquer de droits sur elle. Charles IV affranchit en 1347 les citoyens de Kaysersberg de toute juridiction étrangère[6].
L'empereur Charles IV y séjourne au printemps 1354 où il tint une assemblée des villes libres de l'Alsace pour aviser aux moyens de maintenir la paix publique. Il se révèle être le grand bienfaiteur de la ville, lui accordant de nouveaux privilèges. Il appuie de son autorité la création de la Décapole, le .
En ce jour, dix villes alsaciennes se réunissent au sein d'une ligue. Elles se promettent assistance et protection mutuelle. Traversant les tourmentes de l'Histoire, la Décapole subsistera pendant trois siècles. Kaysersberg se développe grâce à l'artisanat et en particulier au négoce du vin d'Alsace si bien qu'au XIVe siècle et au XVe siècle, la ville fut agrandie, malgré les protestations du seigneur de Ribeaupierre et de Lupfen. La ville de Strasbourg fut choisie pour arbitrer le différend en 1647.
En 1525, pendant la Guerre des Paysans allemands, les paysans révoltés s'emparèrent de Kaysersberg en l'abandonnant presque aussitôt pour aller combattre à Scherwiller les troupes du duc Antoine. Ils y furent massacrés par les troupes lorraines.
Maximilien lui donne en 1573 comme bailli impérial Lazare de Schwendi qui a combattu en Hongrie et pris la ville de Tokaj. C'est là qu'il aurait recueilli quelques plants de vigne du fameux cépage dont il fit don à la ville de Kaysersberg. Ces quelques plants se sont largement multipliés et ont fait la réputation viticole de la ville. Le comte Antoine Henri d'Andlau en fut le dernier titulaire.
La guerre de Trente Ans ruinera la florissante ville. Elle se repeuplera peu à peu jusqu'à la Révolution française et retrouva alors ses activités d'antan.
La ville de Kaysersberg renfermait avant la Révolution, une commanderie de l'Ordre Teutonique et un couvent de Récollets ; ce dernier s'était trouvé, jusqu'en 1483, dans la vallée de Saint-Jean, derrière Alspach.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mont-Libre[7].
Au cours du XIXe siècle, l'activité textile se développa dans le village.
A la fin du XIXe siècle, une ligne de chemin de fer exploité par la KTB puis CVK reliait Colmar a Lapoutroie en passant par Kaysersberg.
Le , Kaysersberg devient le verrou de la poche de Colmar. La ville est mise en état de siège par des éléments de la 189e ID sous les ordres du major Georges Herbrechtsmeier.
Le , des éléments de la 36e division d'infanterie accompagnés d'un peloton du 1er régiment de cuirassiers français venu d'Aubure, occupent les hauteurs au-dessus du château. Le , les blindés d'un Combat command arrivent de Riquewihr, à travers le vignoble, tandis que les légionnaires descendent par la vallée d'Aspach. Le soir du même jour après d'âpres combats le PC allemand se rend et tous les éléments alliés font leur liaison libèrant ainsi Kaysersberg. La ville est endommagée par les combats d'artillerie et les combats de rue, et la commune sera décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[8].
Héraldique
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Les armes de Kaysersberg se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
Budget et fiscalité 2014
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[10] :
- total des produits de fonctionnement : 4 470 000 €, soit 1 604 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 3 704 000 €, soit 1 330 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 2 945 000 €, soit 1 057 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 2 692 000 €, soit 966 € par habitant ;
- endettement : 3 291 000 €, soit 1 181 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 8,55 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,21 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 84,42 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 2 701 habitants, en diminution de −0,92 % par rapport à 2008 (Haut-Rhin : 1,52 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
La ville de Kaysersberg a un collège public d'enseignement secondaire, le collège Albert-Schweitzer.
Lieux et monuments
Église de l'Invention-de-la-Sainte-Croix de Kaysersberg (XIIIe - XVe siècle)
Église paroissiale, dédiée à Sainte Croix[16]. Elle fut commencée vers 1230. Le portail roman et la nef centrale sont du XIIIe siècle tandis que le chœur et les nefs latérales datent des XVe et XVIe siècle. L'intérieur est orné d'un retable de 1518, œuvre de Jean Bongart. Un Christ triomphant, avec les statues de la Vierge et de Saint Jean, XVe siècle, suspendu sous la voûte du transept, un Saint Sépulcre en pierre achevé en 1514 par le maître d'œuvre Jacques Wirt, une émouvante Déploration du Christ (1521), un saint Jacques assis (1523), un buste de saint Blaise, une statue de saint Jean (vers 1510), un lumineux vitrail du Calvaire, œuvre de Pierre d'Andlau de Strasbourg (1470), les fonts baptismaux romans, sont d'autres joyaux.
Retable de 1518 du sculpteur Jean Bongart[17]
Église de l'Invention-de-la-Sainte-Croix Portail roman (XIIIe) Intérieur de l'église Retable de 1518 du sculpteur Jean Bongart
Chapelles de Kaysersberg
- Chapelle de l'Oberhof
- La chapelle et la propriété attenante appartenaient jadis à l'abbaye de Pairis, près d'Orbey. Elle fut construite en 1391 grâce à la générosité de Wetzel Berwart, décédé en 1396. Il est enterré dans la chapelle où la pierre tombale est toujours visible. L'édifice est agrandi et consacré une seconde fois en 1473. Pendant la Révolution la chapelle est vendue et achetée par l'ancien régisseur Pierre Eckert. Elle appartient aujourd'hui à la famille Salzmann-Thomann et abrite plusieurs statues polychromes des XVIIIe et XIXe siècles, les pièces maîtresses étant une Vierge à l'Enfant du XIVe siècle et la crosse de l'abbesse d'Alsace.
- Chapelle Saint-Michel
- Chapelle Saint-Alexis (XVIe siècle)
- La chapelle Saint-Alexis située dans la forêt, entre les bancs communaux de Riquewihr et Fréland a fait partie d'un ancien ermitage jusqu'au XVIIe siècle. La ville de Kaysersberg transforme ensuite l'ermitage en ferme et loue celle-ci jusqu'à vendre à des particuliers au début du XIXe siècle. la chapelle est restaurée et agrandie par Aimé Maire en 1887 par le rajout d'un chœur arrondi et d'un clocheton. Elle renferme un bas relief du début du XVIe siècle représentant la mort de Saint-Alexis et reprenant toutes les caractéristiques du style gothique tardif. La sculpture est présentée dans un encadrement baroque bordé sur les côtés de colonnes cannelées servant de support aux statuettes polychromes de Saint Joseph et de Sainte Madeleine.
- Chapelle Saint-Wolfgang
- Chapelle Notre-Dame du Scapulaire
Mémorial
Mémorial réalisé par Martine Lutz, sculpteur[18].
Chapelle de l'Oberhof Chapelle Saint-Michel avec ossuaire, place Jean-Ittel Galerie du Mont-des-Oliviers, place Jean-Ittel Chapelle de l'ancien couvent de franciscains (XVIIIe)
Hôtel de ville (1521)
De style Renaissance rhénane :
Construit en 1521. La grande salle du Conseil est caractérisée par un plafond à caisson et par des lambris en bois, ainsi que par des portes aux colonnes cannelées et aux chapiteaux doriques et ioniques, surmontés d'un travail de marqueterie représentant le symbole de la justice.
Pont fortifié (XVe – XVIe siècles)
Remplaçant un ancien ouvrage en bois, ce pont fortifié fut construit en 1514 et est alors muni, de part et d'autre des parapets, de meurtrières afin de prévenir toute action pouvant survenir le long de la Weiss. Au milieu du pont, une chapelle surmontée des armoiries du Saint-Empire romain germanique et de celles de la ville abrite une statue polychrome de la Vierge du XVIIIe siècle.
Tour de la porte haute (XVe siècle)
La tour Kessler date de 1371. Elle servit régulièrement de prison. La porte d’origine est celle située en hauteur, à laquelle on accédait par une échelle qu'on retirait pour interdire l’accès aux assaillants.
Clos des Capucins (1612)
Construit par les moines capucins en 1612 sur l'emplacement de l'actuel Domaine Weinbach, le clos des capucins est un ensemble de corps de bâtiments datant du début du XVIIe siècle. De cette époque subsiste principalement la cave et les chais.
Château de Kaysersberg "Schlossberg"
Hôtel de ville, façade sur la rue du Général-de-Gaulle Hôtel de ville, cour intérieure Musée historique de Kaysersberg Pont fortifié sur la Weiss[19] Tour de la Porte haute
Vieilles maisons[20]
- Maison Herzer (1592)
- Maison Faller Brief (1594)
- Maison Bohn ou Keith (1601)
- Maison Loewert (1739)
- Au n° 65 de la rue du Général de Gaulle, maison du XVIe siècle. Avec un oriel d'angle et une Vierge baroque peinte sous la loggia de pignon du XVIIIe siècle. Cette Vierge se trouve sur un croissant de lune. La maison est parfois appelée Maison de la Vierge.
Ancienne boucherie publique (Metzig) (XVIIe) Ancienne maison de bains et Maison Herzer" (XVIe) Maison Herzer (1592) Maison Faller Brief (1594) Maison Bohn ou Keith (1601) Maison Loewert (XVIIIe)
Galerie
- Le clocher vu du Schlossberg
- Place Jean Ittel, Fontaine de Constantin
- Place Jean Ittel, Fontaine de Constantin
- Vue du village depuis le sud
Personnalités liées à la commune
- Albert Schweitzer, théologien, musicien, philosophe et médecin, prix Nobel de la paix en 1952, né à Kaysersberg le . Un musée de la ville est consacré à son œuvre hospitalière à Lambaréné (Gabon), le musée Albert-Schweitzer. Il a été aménagé dans la maison natale du médecin et un édifice mitoyen.
- Jean Geiler (1445-1510), docteur en théologie. Né à Schaffhouse. Enterré au pied de la chaire de la cathédrale de Strasbourg, où il prêcha pendant 32 ans. Un monument, sculpté par Charles Geiss de Colmar, lui rend hommage sur la place Jean-Geiler de Kaysersberg.
- Léonard Willenecker, ermite connu sous le nom de « pénitent de Kaysersberg », y mourut en 1761 après s'être retiré au Rehbach.
- Roger Hassenforder, ancien coureur cycliste, vainqueur de 8 étapes sur le Tour de France entre 1955 et 1959, et qui porta le maillot jaune durant 4 journées sur le Tour de France 1953.
- Henri Stoll, homme politique né à Kaysersberg, maire de Kaysersberg, conseiller général du canton de Kaysersberg et candidat à la primaire d'EELV pour l'élection présidentielle en 2012.
- Matthieu Zell (1477-1548), père du protestantisme strasbourgeois.
- Urbain Adam, horloger né à Kaysersberg en 1815.
- Pauline Lithard, basketteuse, championne d'Europe U18 en 2012 et vice-championne du Monde U19 en 2013.
- Romain Heinrich, pousseur de bobsleigh, participant aux Jeux Olympiques de Sotchi en 2014.
- Antoine Kohlmann (1771-1836) né à Kaysersberg, missionnaire jésuite français au temps de la Conquête de l'Ouest des États-Unis au XIXe siècle, administrateur apostolique du diocèse de New York sous le nom d´Antony Kohlmann
Actualité
- La petite ville de Kaysersberg (et les deux communes voisines d'Ammerschwihr et Kientzheim) sont passées au tout numérique le . À cause de la proximité de l’Allemagne et du manque de fréquences disponibles, l’opération s'est faite en deux temps. La mise en place d’un seul multiplex a permis de recevoir d’abord six chaînes en numérique, le lancement des autres chaînes de la TNT a été fait le même jour que l’extinction de l’analogique, le
- Le , les conseils municipaux des communes de Kaysersberg, Kientzheim et Sigolsheim ont entériné la fusion de leurs trois communes voisines, en une entité unique de plus de 5 000 habitants, sous le nom de Kaysersberg Vignoble. Cela va permettre de réaliser des économies d'échelle et de maintenir les dotations d’État avec une bonification supplémentaire de 5 % (nouvelles communes créées avant 2016)[21].
- La cité a remporté l'édition 2017 de l'émission télévisée Le Village préféré des Français, diffusée le , à la suite du vote des téléspectateurs ; elle succède à Rochefort-en-Terre[22].
Voir aussi
Bibliographie
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Kaysersberg, pp. 187 à 196
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Kaysersberg, pp. 632-633
- Charles-Laurent Salch, Imagiers des châteaux et remparts d’Alsace, 1370-1970, vol. 2, Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe-Castrum Europe, , 362 p. (ISSN 1253-6008)N°56/57/58/59 2011. Tome 2 : G à O : Kaysersberg, p. 244 et planche XXXI baie 17
- Michel Hérold et Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général, , 328 p. (ISBN 2-271-05154-1)Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Kaysersberg, Eglise de l'invention de la Sainte-Croix, Chapelle Saint-Michel, pages 288 à 289
- Bière dessinée, Odette et Jean-Claude Colin (et al.), Kaysersberg et sa vallée : de la plaine d'Alsace aux sommets des Vosges, ID l'éd., Strasbourg, 2003, 64 p. (ISBN 2-913302-74-2)
- Pierre Ferrenbach, Kaysersberg, Éd. Topac vert, Kaysersberg, 1992, 106 p. (ISBN 2-9507064-0-1)
- Wanda Gaertner (conc.), Kaysersberg, l'œil de la vallée : la vallée de Kaysersberg photographiée par deux générations (Kuster Jean-François, Kuster Jean-Frédéric), Édition Kuster, Kaysersberg, 2007, 676 p. (ISBN 978-2-9530296-0-4)
- Francis Lichtlé, Les combats de la libération de Kaysersberg, 1944, Archives municipales, Kaysersberg, 1984, 12 p.
- Brigitte Parent (et al.), Ville de Kaysersberg, Haut-Rhin, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Direction générale des affaires culturelles d'Alsace, I. D. l'éd, Strasbourg, 2000, 88 p. (ISBN 2-913302-18-1)
- André Rhein, « Kayersberg », dans Congrès archéologique de France. 83e session, 1920, Metz, Strasbourg et Colmar, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 351-361
- Pierre Schmitt, « Kayersberg », dans Congrès archéologique de France. 136e session, 1978, Haute-Alsace, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 136-147
- Étienne Woessner, Le chemin de fer de la vallée de Kaysersberg et les lignes à voie métrique de l'Étoile de Colmar, Scheuer, Drulingen, 2007, 253 p. (ISBN 2-913162-68-1)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Croix de Saint Jacques
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines : Ouvrages militaires et glacière et Carte des cavités souterraines
- Site officiel de la Communauté de Communes de la Vallée de Kaysersberg
- Site de l'office de tourisme de la vallée de Kaysersberg
- Kaysersberg sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- [image] Panneau d'entrée du village
- Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
- Jean-Claude Gall, Alsace, des fossiles et des hommes Edition La nuée bleue (ISBN 2-7165-0655-8)
- Jean Coste - Dictionnaire des noms propres : Toponymes et patronymes de France - (ISBN 2200356927).
- « Am Kaysersberg - AA 2 | SIGILLA », sur www.sigilla.org (consulté le )
- « Am Kaysersberg - AA 5 | SIGILLA », sur www.sigilla.org (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Kaysersberg », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
- « Mairie de Kaysersberg »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur Internet Archive)
- Les Verts
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Sur la route Romane...
- Retable sculpté et Poutre de Gloire...
- Pour le respect dû à tout être humain
- Deux protections valent mieux qu'une...
- Savoir Fer (forgé)...
- l'Alsace, « Naissance de Kaysersberg-Vignoble », sur lalsace.fr (consulté le )
- Ch.B., « Kaysersberg élu Village préféré des Français », sur lalsace.fr, (consulté le ).