Musée historique de Kaysersberg

Comme en témoignent notamment les inscriptions gravées, l'édifice a été construit pendant le premier quart du XVI^e siècle[2].

Les façades, le passage d'entrée, les toitures et l'escalier en vis font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1991[2].

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  Façade
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  Passage d'entrée
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  Escalier en vis
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  Blasons (1521)

Les collections d'histoire locale occupent plusieurs salles du premier étage, auquel on accède par l'escalier en vis.

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  Archéologie
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  Peinture et sculpture de la Renaissance
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  Vie quotidienne
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  Bocaux et verres d'apothicaire

Une série de reproductions de sceaux témoigne de l'importance de l'ancienne cité.

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  1293 : Adolphe de Nassau l'élève au rang de ville impériale.
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  1433 : Sigismond I^er confirme ses anciens droits.
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  1530 : Charles Quint autorise l'agrandissement des murailles.

Les statues en bois polychrome représentent notamment un Christ des Rameaux, un groupe d'apôtres, partie d'un retable de grande taille à la chapelle Saint-Wolfgang, saint Wolfgang, saint Urbain ou une Vierge à l'Enfant

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  Vierge ouvrante
  (vers 1380)
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  Christ des Rameaux
  (fin du XV^e-début du XVI^e s.)
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  Saint Wolfgang
  (XV^e s.)
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  Saint Urbain
  (XVI^e s.)
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  Vierge à l'Enfant
  (XVIII^e s.)

Le sculpteur François Jacques Rothbletz est présent à travers plusieurs œuvres, dont un Christ au Tombeau, deux anges à corne d'abondance, un calvaire provenant de l'ancien cimetière.

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  Christ au Tombeau
  (1723)
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  Ange à corne d'abondance
  (1746)
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  Ange à corne d'abondance
  (1746)
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  Calvaire
  (1751)

Une salle est réservée à l'artisanat local : coffres, plaques de cheminée, cloche de 1521, dite « des orages », fers à gaufres, tonnellerie.

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  Plaque de cheminée Saint Martin équestre
  (1513)
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  Cloche dite « des orages »
  (1521)
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  Fer à gaufre
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  Verrou de fût en forme de sirène
  (1706)

Sabots du pénitent de Kaysersberg

Dans une vitrine, les sabots de l'ermite pénitent évoquent une figure locale très populaire, immortalisée notamment par Théophile Schuler. Retiré en 1719 dans un ermitage au Rehbach, Léonard Willenecker (1688-1761[3]) aurait porté, en signe de pénitence, outre une croix de fer, ces lourds sabots bardés de fer (10,7 kg).