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Riquewihr

Riquewihr /ʁik(ə)viːʁ/[1] (Rïchewïhr en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Riquewihr
Riquewihr
Hôtel de ville de 1809.
Blason de Riquewihr
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Colmar-Ribeauvillé
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Ribeauvillé
Maire
Mandat
Daniel Klack
2020-2026
Code postal 68340
Code commune 68277
Démographie
Gentilé Riquewihriens
Population
municipale
1 061 hab. (2020 en diminution de 6,6 % par rapport à 2014)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 02″ nord, 7° 17′ 52″ est
Altitude Min. 230 m
Max. 936 m
Superficie 17,04 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bennwihr
(ville-centre)
Aire d'attraction Colmar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Marie-aux-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Riquewihr
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Riquewihr
Liens
Site web riquewihr.fr

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    La rue du Général-de-Gaulle, vue depuis le Dolder.

    Localisation

    Riquewihr est un village d'Alsace réputé, très visité pour son patrimoine architectural, une cité médiévale pittoresque, épargnée par les destructions des deux guerres mondiales. Le village est au sud de Hunawihr et de Ribeauvillé, à 10 km au nord de Kaysersberg, en plein cœur du vignoble alsacien, sur la route des vins d'Alsace[2].

    Vignobles de Riquewihr.

    Blotti à l'entrée d'un vallon boisé, protégée par le Schœnenbourg contre les vents du nord, Riquewihr surplombe légèrement la plaine d'Alsace et offre une vue magnifique sur la vallée du Rhin, depuis les Alpes jusqu'à Sélestat.

    Les trois collines environnantes ont donné le logo de la maison Hugel et fils, l'une des plus grandes familles viticoles de Riquewihr.

    La douceur du climat local est très favorable à la culture de la vigne, les coteaux aux sols lourds et versants raides n'offrant point d'autres possibilités.

    Riquewihr se trouve à km de Hunawihr où est installé le parc des cigognes, à km de Ribeauvillé, km de Kaysersberg, 13 km de Colmar et 70 km de Strasbourg.

    C'est une des 201 communes[3] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.

    Les communes limitrophes sont Beblenheim, Zellenberg, Aubure, Hunawihr, Kaysersberg Vignoble, Mittelwihr et Ribeauvillé.

    Communes limitrophes de Riquewihr
    Aubure Ribeauvillé Hunawihr
    Riquewihr Zellenberg
    Beblenheim
    Kaysersberg commune déléguée de
    Kaysersberg Vignoble
    Kientzheim commune déléguée de
    Kaysersberg Vignoble
    Mittelwihr

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau traversant la commune[4] :

    • Ruisseaux le Sambach, l'Ibach, le Bogenbach[5].

    Urbanisme

    Typologie

    Riquewihr est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bennwihr, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[9] et 4 185 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (78,5 %), cultures permanentes (16,9 %), zones urbanisées (3 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    En allemand, son nom est Reichenweier, parfois Reichenweiher ou Reichenweyer.

    La légende raconte que le nom de Riquewihr venait d'une certaine comtesse Richilde, pour certains, fille d'Adélaïde, sœur du pape Léon IX, ou pour d'autres petite-fille de Sainte-Hune, qui serait, quant à elle, à l'origine de Hunawihr.

    Histoire

    Une ancienne cité romaine

    Les origines de Riquewihr remontent à l'époque romaine[16]. Les vestiges d'un « speculum » (tour d'observation), les restes d'un mur et d'une tour, prouvent le passage d'une route montant par la vallée à Aubure passant près d'un ancien mur païen. Il est fort probable qu'il existait à cet endroit une halde avant l'entrée de la montagne ; la culture de la vigne laisse supposer une petite agglomération fortifiée. Des tombeaux trouvés dans les alentours prouvent l'existence d'une localité aux environs des VIIIe et IXe siècles.

    Une propriété des ducs d'Alsace

    Vers l'an 1000, Riquewihr fut avec son château de Reichenstein la propriété des ducs d'Alsace et d'Eguisheim-Dabo. Il est cité pour la première fois sous le nom de « Richovilare » en 1049 dans une donation au monastère de Sainte-Croix-en-Plaine, près de Colmar. En 1094, l'abbaye de Sainte-Croix-en-Plaine possède des vignes à Riquewihr. Le village de Richovilare du XIe siècle passa aux mains des comtes d'Eguisheim-Dabo.

    Les Reichenstein et la destruction du château de Reichenstein

    À partir du XIIIe siècle, le domaine tomba dans les mains d'une famille noble, les Reichenstein, mais ses membres se firent une mauvaise renommée de seigneurs-brigands. En 1269, afin de rétablir l'ordre et la sécurité, Rodolphe de Habsbourg, futur empereur d'Allemagne, assiège le château de Reichenstein avec le concours des troupes de la ville de Strasbourg et de Colmar. Les seigneurs, les deux frères Gislin, furent condamnés à mort et pendus à un chêne tout près du château dont les vestiges et le donjon sont encore visibles. Après l'exécution des chevaliers, Rodolphe se rendit dans le village de Riquewihr où il partagea un verre de vin avec les habitants. Le lendemain, en rentrant à cheval avec son métayer de Guémar, Roldolphe proclama que le village de Riquewihr méritait d'être érigé en ville car, grâce à ce « diable de vin », il s'était fait tutoyer par les anciens du conseil et ne voulait pas qu'on puisse lui reprocher de se faire aussi tutoyer par les paysans. La disparition du château devint pour la ville le point de départ d'une période faste.

    Les sires de Horbourg et la construction du mur d'enceinte

    Rue de la Caserne. À droite, portion occidentale de la muraille d'enceinte du XIIIe siècle.

    La ville et le château étant devenus la propriété des sires de Horbourg[17] au sein de la seigneurie de Riquewihr, Burkhardt II de Horbourg fit, en 1291, élever une enceinte rectangulaire percée de trois portes[18] et ceint le bourg d'un large et profond fossé. Ainsi Riquewihr devint une petite forteresse de 300 m de long et de 220 m de large, qui pouvait au besoin abriter les habitants de plusieurs villages voisins. L'accès de la ville était assuré par deux portes, celle du bas, détruite en 1804, et celle du haut, connue sous le nom de « Dolder »[19]. Cette porte surplombée d'une tour à cinq étages a une hauteur de 25 mètres. Le passage pouvait au moment du danger être fermé par une porte très solide à deux battants et par une herse. La cloche dans le petit clocheton servait de signal d'alarme en cas d'approche de l'ennemi venant de la plaine. L'intérieur du Dolder servait autrefois de lieu d'habitation au gardien du village. Cette enceinte existe encore en partie au XXIe siècle. On peut ainsi encore voir les murs d'enceinte nord et ouest et les tours emblématiques de la cité : le Dolder et la Tour des Voleurs. Un coup d'œil le long du mur d'enceinte, à droite et à gauche du Dolder et le long de la Semme, donne une idée, à côté de son aspect pittoresque, de la solidité et de l'importance de ces fortifications. En 1320, les Horbourg obtinrent l'autorisation d'élever leur domaine en « ville », donnant ainsi une certaine importance à la cité.

    Les comtes de Wurtemberg et la Réforme

    Reichenweiher (Riquewihr) en Alsace. Image de Merian. Extrait de l'ouvrage Geschichte von Wurtemberg, Stuttgart, 1896.

    Sans postérité, les sires de Horbourg vendirent en 1324 leurs terres à Ulrich X de Wurtemberg. En 1397, le comte Eberhard IV de Wurtemberg prit pour fiancée l'héritière du comté de Montbéliard, Henriette d'Orbe, encore enfant. Riquewihr étant devenue capitale, les deux familles, les Wurtemberg-Monbéliard, gouvernèrent sagement leur domaine qui connut alors une grande prospérité jusqu'à la guerre de Trente Ans.

    Le commerce florissant du vin qui s'exportait dans tout l'Empire et les pays hanséatiques amena une grande prospérité, comme en témoignent les demeures remarquables datées pour l'essentiel du XVIe siècle.

    En 1420, les habitants expulsent les Juifs du bourg « non par une décision du magistrat mais par la haine et la fureur du peuple »[20]. En 1525, Riquewihr fut entraîné dans la guerre des paysans. En 1534, le comte Georges de Wurtemberg, luthérien, introduisit la Réforme dans la seigneurie.

    La guerre de Trente Ans

    Lors de la guerre de Trente Ans (1618-1648), les armées sous différentes bannières déferlèrent sur l'Alsace et dévastèrent la majeure partie des villes et villages. En 1635 et 1652, Riquewihr fut assiégée, prise et pillée par les troupes du duc de Lorraine. Depuis 1607, le burgvogt, connu sous le nom de Johann Conrad Krämer, y résida jusqu'en 1626. Sous son règne, des travaux de restauration et de consolidation furent entrepris et permirent à la population de Riquewihr de trouver refuge à l'intérieur des murs fortifiés. Au cours de cette période, l'Alsace dut faire face à toutes sortes d'armées qui pillaient et rançonnaient la population. En 1626, le nouveau burgvogt s'appelait Michel Hauweber. Il était chargé par le duc de Wurtemberg de respecter un cahier des charges draconien, comme défendre à tout prix le château et les bois autour de la forteresse. En 1635, la ville de Riquewihr fut occupée par un détachement français de seize hommes venus de Colmar. Le burgvogt fit faire de nombreux travaux et fortifia les murs.

    La ville fut bombardée par six pièces d'artillerie. La petite garnison réfugiée au château de Bilstein résista vaillamment. C'est alors que le commandant en chef de Colmar, Manicamp, décida d'envoyer des renforts à Riquewihr pour enfoncer les murs du château mais le détachement se perdit dans les bois et la troupe envoyée en renfort fut dispersée par les paysans du Val d'Orbey. Cependant, une petite colonne finit par se trouver devant le château et ouvrit des brèches dans son système de défense. L'assaut devint inévitable. Le commandant demanda alors aux défenseurs de Riquewihr de renoncer à protéger le village en promettant la vie sauve à la population si elle lui ouvrait les portes. Les habitants finirent par les ouvrir le mais les troupes ne respectèrent pas scrupuleusement leur promesse et on assista alors à des exécutions sommaires et à des règlements de compte. Aux meurtres succédèrent la famine et les épidémies de peste, de choléra et de typhus qui décimèrent une grande partie de la population ; Riquewihr eut beaucoup de mal à se relever de ces désolations, le passage des armées du roi de France en 1675 n'arrangeant pas la situation. En 1680, les émissaires de Louis XIV prirent possession de Riquewihr, qui resta cependant soumise aux lois et coutumes du Saint-Empire romain germanique et aux ordres des comtes de Wurtemberg[21].

    La période pré-révolutionnaire

    Riquewihr fut ensuite définitivement rattachée à la France en 1786, rattachement entériné par le traité de Paris du entre le roi de France et le duc de Wurtemberg. Au cours de la Révolution, la famille des Wurtemberg dut abandonner ses autres possessions en Alsace, notamment la principauté de Montbéliard.

    La Seconde Guerre mondiale

    Contrairement aux autres villages de la région (tels Mittelwihr, Bennwihr ou Sigolsheim), Riquewihr a miraculeusement échappé aux destructions de la Seconde Guerre mondiale du fait de sa position en cul-de-sac. Cette préservation de son patrimoine ancien en fait l'un des villages les plus visités d'Alsace, notamment en période estivale[22].

    Héraldique

    Blason de Riquewihr

    Les armes de Riquewihr se blasonnent ainsi :
    d'or aux trois ramures de cerf de sable posées en fasce et rangées en pal, la point à dextre, chevillées chacune de cinq pièces, surmontées d'une étoile de six rais du même.

    Il s'inspire des armes des sires de Horbourg et de celui des comtes, puis des ducs de Wurtemberg.

    Rue du Général-de-Gaulle.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 Jean Buttighoffer
    mars 2014 En cours
    (au 23 mai 2020)
    Daniel Klack [23]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    UMP puis LR Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Riquewihr[Note 3].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Riquewihr s'établit à 3 441 000 en dépenses et 4 032 000 en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 1 660 000 de charges (1 334 par habitant) pour 2 287 000 de produits (1 837 par habitant), soit un solde de 627 000 (503 par habitant)[A2 1] - [A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une valeur totale de 695 000 (42 %), soit 558 par habitant, ratio supérieur de 119 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (255 par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 477 par habitant en 2009 et un maximum de 558 par habitant en 2013 ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 6] pour 853 000 (37 %), soit 685 par habitant, ratio supérieur de 87 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (366 par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 575 par habitant en 2009 et un maximum de 685 par habitant en 2013.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Riquewihr[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 8] pour une valeur totale de 1 628 000 (91 %), soit 1 307 par habitant, ratio supérieur de 253 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (370 par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 609 par habitant en 2010 et un maximum de 1 307 par habitant en 2013 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 9] pour une somme de 133 000 (7 %), soit 107 par habitant, ratio supérieur de 53 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70 par habitant).

    Les ressources en investissement de Riquewihr se répartissent principalement en[A2 4] :

    • subventions reçues pour un montant de 334 000 (19 %), soit 268 par habitant, ratio supérieur de 239 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (79 par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 95 par habitant en 2011 et un maximum de 285 par habitant en 2009 ;
    • nouvelles dettes pour un montant de 250 000 (14 %), soit 201 par habitant, ratio supérieur de 131 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (87 par habitant).

    L'endettement de Riquewihr au peut s'évaluer à partir de trois critères : * l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12] :

    • l'encours de la dette pour un montant de 1 436 000 , soit 1 153 par habitant, ratio supérieur de 69 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (682 par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 730 par habitant en 2010 et un maximum de 1 153 par habitant en 2013[A2 5] ;
    • l'annuité de la dette pour une valeur de 176 000 , soit 142 par habitant, ratio supérieur de 49 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (95 par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 88 par habitant en 2010 et un maximum de 142 par habitant en 2013[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour 694 000 , soit 558 par habitant, ratio supérieur de 198 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (187 par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 378 par habitant en 2009 et un maximum de 637 par habitant en 2012[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 2 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans).

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

    En 2020, la commune comptait 1 061 habitants[Note 13], en diminution de 6,6 % par rapport à 2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7281 7581 7091 7031 9311 9491 8361 8831 833
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    1 6741 9041 7751 7731 6791 6771 6981 7141 698
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6591 5391 4381 3331 2461 1921 2201 4351 404
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 3971 3221 1951 0451 0751 2121 2731 1741 082
    2020 - - - - - - - -
    1 061--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Vestiges du château de Bilstein

    Château de Bilstein en 1863.

    Les ruines du château fort situé sur la route d'Aubure, à l'est de Ribeauvillé, se trouvent au sud de la vallée du Strengbach, entre le col du Haut de Ribeauvillé et la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines. Elles se dressent sur une crête rocheuse du Schlossberg à 700 mètres d'altitude. Ce château est mentionné pour la première fois en 1217 dans la chronique de Richer, moine et abbé de Senones. Il appartenait alors au duc de Lorraine qui le céda en fief à la famille des Horbourg.

    Pour le distinguer d'un autre château portant le même nom mais situé au val de Villé près d'Urbeis, on lui a accolé de nom de château de Bilstein d'Aubure. Ce dernier le conserva jusqu'en 1324 puis il fut vendu à leur oncle le comte Ulrich III de Wurtemberg. Il transféra en 1387 l'image miraculeuse de la Vierge dans l'église Notre-Dame de Riquewihr. Le donjon et la chemise datent probablement du XIIe - début XIIIe siècle et la porte haute qui a été refaite au XIVe siècle. Ce château fut restauré à plusieurs reprises aux XVe, XVIe et XVIIe siècles. En 1388, les villes souabes et alsaciennes rassemblées déclarèrent la guerre au duc de Bavière et à ses alliés dont le comte Eberhard de Wurtemberg. Il leur fut demandé d'épargner le château de Bilstein.

    En 1424, Ferry, bâtard de Charles II de Lorraine, en obtint la jouissance. Les habitants de Beblenheim payaient en 1472 une redevance afin que le châtelain surveille leurs forêts. En 1547, l'empereur était en guerre contre les Wurtemberg et fit le siège du château. Pendant la guerre de Trente Ans, du 10 au , il fut occupé et ruiné par les troupes impériales du comte de Schlick. Un incendie survenu en 1640 acheva de le ruiner complètement. Le dernier bailli du château qui prit possession des ruines prit ses fonctions en 1655. Devant l'ampleur des réparations, il fut petit à petit délaissé et servit de carrière à la population de Riquewihr. Le Château de Bilstein allait servir de prison à diverses reprises jusqu'en 1489[28] - [29].

    Vestiges du château de Reichenstein

    Près de Riquewihr existent encore les ruines du château de Reichenstein (Castrum Richenstein) qui fut détruit en 1269 par Rodolphe de Habsbourg à cause des brigandages exercés par ses possesseurs, les frères Giselin[30] - [31].

    Hôtel de ville de 1809

    Édifice néo-classique[32] - [33] - [34].

    Ancien château des Wurtemberg

    Ancien château des comtes de Montbéliard-Wurtemberg, 2e quart XVIe siècle (1539), classé au titre des monuments historiques par arrêté du [35] - [36]. Il abrite désormais le musée de la Communication[37].

    Musée de la Communication en Alsace

    C'est sur l'initiative des « Amis de l'Histoire des PTT d'Alsace » (Postes, diligences, telecoms) que ce musée a été créé et qu'il a reçu l'approbation du conseil municipal. Il est installé dans l'ancien château des comtes de Wurtemberg, désaffecté comme école en 1970-1971. C'est le seul musée de ce genre en France. On peut y voir de nombreuses pièces de l'histoire de la poste en Alsace. Il a évolué pour devenir le Musée de la Communication en Alsace[38]. Il fermera définitivement en .

    • Ancien château des comtes de Wurtemberg, aujourd'hui musée de la Communication en Alsace.
      Ancien château des comtes de Wurtemberg, aujourd'hui musée de la Communication en Alsace.
    • Façade latérale avec pignon Renaissance.
      Façade latérale avec pignon Renaissance.
    • Façade arrière.
      Façade arrière.
    • Porte d'entrée de la tourelle d'escalier.
      Porte d'entrée de la tourelle d'escalier.

    Ancienne cour de l'abbaye d'Autrey (1510)

    En 1579, le vigneron et bourgeois de Riquewihr, Melchior Strauss acheta aux chanoines augustins d'Autrey, près de Rambervillers (Vosges) cette cour mentionnée un siècle plus tôt. Elle fut restaurée de 1579 à 1581 par un entrepreneur de Milan, Antoine Muzat. L'année 1581 se trouve sur la porte de la tourelle et sur une pierre du chaînage d'angle près de l'oriel. Le receveur ecclésiastique Jean Fehr s'y installa comme locataire. Cette tourelle monte de la cave aux combles par un escalier à vis suspendu. Sa voûte à huit nervures supporte une terrasse dont le garde-corps est orné d'un réseau de pierres constituant une véritable dentelle (classé monument historique en 1990)[39] - [40].

    Ancienne cour des Évêques de Strasbourg (1506)

    Partie de l'ancienne cour de Strasbourg, portant la date de 1550 sur le linteau d'une baie à deux meneaux[41] - [42].

    Ancien hôtel de Berkheim (1523)

    Ancien hôtel de Berkheim, 37 rue du Général-de-Gaulle[43].

    • Ancienne cour de l'abbaye d'Autrey (1510).
      Ancienne cour de l'abbaye d'Autrey (1510).
    • Ancienne cour des Évêques de Strasbourg (1506).
      Ancienne cour des Évêques de Strasbourg (1506).
    • Ancienne cour des Évêques : porte de 1597 de la tourelle d'escalier.
      Ancienne cour des Évêques : porte de 1597 de la tourelle d'escalier.
    • Ancien hôtel de Berkheim (1523).
      Ancien hôtel de Berkheim (1523).

    Dolder

    Le Dolder était la porte d'entrée de la ville de Riquewihr construite en même temps que la muraille au XIIIe siècle (en 1291). Elle servait à défendre la ville contre toute intrusion étrangère grâce à sa tour de guet installé sur le beffroi. Dolder signifie en alsacien « le point le plus haut ». Le beffroi a une hauteur de 25 mètres et a été construit pour impressionner l'ennemi grâce à l'aspect militaire de sa façade extérieure. Le côté tourné vers la ville donnait un aspect plus agréable grâce à ses poutres en forme de colombages et ses quatre étages qui étaient occupés par la famille du gardien. Le gardien devait assurer le guet et fermer la porte de l'entrée du village chaque soir et prévenir la population si quelque chose d'anormal se passait en donnant l'alarme. Il disposait pour cela d'une petite cloche sur le sommet du beffroi. Cette cloche a été fondue en 1842 et portait l'inscription « c'est la joie, c'est l'alarme que mon son produit. De jour j'annonce le vacarme et le repos de la nuit ». Ce monument reste encore aujourd'hui l'emblème le plus remarqué dans la ville. L'intérieur du Dolder, autrefois habitation du gardien, abrite aujourd'hui dans trois de ses étages le musée local de l'art et de la tradition populaires. La tour abrite une collection d'armes du XVe au XVIIe siècle et divers outils et objets liés directement aux profession vinicoles. On y trouve également des documents et des souvenirs de familles ainsi que des ustensiles de l'époque dont l'usage a maintenant complètement disparu. Un coup d'œil le long du mur d'enceinte, à droite et à gauche du Dolder et le long de la Semme fait sentir son côté pittoresque, la solidité et l'importance de ces fortifications.

    Porte Haute

    La Porte haute se trouve à quelques pas de la sortie ouest. En raison du développement des armes à feu, une seconde enceinte fut aménagée vers 1500 et destinée à renforcer les trois côtés les plus vulnérables de la ville (est, sud et ouest). L'emplacement était muni d'un pont-levis qui reste encore partiellement visible sur le mur extérieur du bâtiment, ainsi que le passage où se dressait une porte massive en bois à double battant. Installée vers l'an 1500, cette herse est l'une des plus anciennes d'Europe et est antérieure de quelques années à celle que l'on peut apercevoir sur la tour de Londres. Cette porte ainsi que les remparts et les bastions furent édifiés à la demande du duc de Wurtemberg. Les deux battants de la porte ont bravé les siècles. À la même époque, l'édifice est complété d'un profond et large fossé destiné à rassurer la population. Des tours défensives de l'enceinte construite en 1291, il ne subsiste que les tours des angles sud-ouest (tour Heller), au nord-ouest (la tour des Anabaptistes) et au nord-ouest la tour des Voleurs. La porte se trouvant au bas du village a été démolie au début du XIXe siècle en même temps que la tour sud (la Tour blanche).

    Tour des Arianes

    La Tour des Arianes est une construction en forme de corps construite en 1550 et d'une hauteur de 1,69 mètre. À l'intérieur de la première pièce se trouve la chambre des tortures avec ses instruments authentiques. On y enfermait les malfrats. En 1484, les habitants demandèrent au seigneur de ne plus être enfermés dans cette tour et de la réserver aux étrangers. La tour blanche, aujourd'hui disparue, était destinée à y enfermer les détenus de Riquewihr. L'accès à la tour des Voleurs se fait par la cour des Juifs en escaladant le mur d'enceinte par un vieil escalier de l'époque. Le musée de la Tour des Voleurs abrite des oubliettes d'époque avec salle de torture. Il est établi dans les anciens cachots de la ville.

    • Dolder vu de la rue du Général-de-Gaulle.
      Dolder vu de la rue du Général-de-Gaulle.
    • Dolder et fontaine de la Sinne (XVIe-XXe).
      Dolder et fontaine de la Sinne (XVIe-XXe)[44].
    • Porte sous le Dolder.
      Porte sous le Dolder.
    • Porte Haute.
      Porte Haute.
    • Tour des Voleurs.
      Tour des Voleurs.

    Puits du XVIe siècle

    Créé en 1958 par Jocelyne Bouladier. Nommée plus communément "Joubouladier". Ce puits en grès rose datant du XVIe siècle est situé entre les rues Hederich et du Général-de-Gaulle. Les montants de ce puits conservent de magnifiques sculptures[45].

    Maisons traditionnelles inscrites à l'inventaire des Monuments historiques

    La ville compte de nombreuses maisons des XVIe-XVIIe siècles inscrites à l'inventaire des Monuments historiques.

    • Maison, 1 rue des Trois-Églises (1480)
    • Maisons (XVe-XVIe), 13 et 13 bis rue du Général-de-Gaulle
    • Maison de vigneron dit le Gratte-Ciel (1561)
    • Maison de vigneron dite « Nid de cigogne » (XVIe-XVIe), 16 rue du Général-de-Gaulle
    • Ancienne maison de tonnelier (XVIe), 18 rue du Général-de-Gaulle
    • Maison du gourmet Conrad Ortlieb (XVIe), 2 rue du Cerf
    • Maison dite Au Bouton d'or (XVIe), 16 rue de la Première-Armée
    • Ancienne maison de vigneron (XVIe-XVIIe), 18 rue de la Couronne
    • Maison de vigneron (1551), 6 rue Latérale
    • Maison de notable dite maison Dieffenbach (1606), 12 rue du Général-de-Gaulle
    • Maison, 1 rue des Trois-Églises (1480).
      Maison, 1 rue des Trois-Églises (1480).
    • Maisons (XVe-XVIe), 13 et 13 bis rue du Général-de-Gaulle.
      Maisons (XVe-XVIe), 13 et 13 bis rue du Général-de-Gaulle.
    • Maison Dieffenbach (1606), 12 rue du Général-de-Gaulle.
      Maison Dieffenbach (1606), 12 rue du Général-de-Gaulle.
    • Maison de vigneron dit le Gratte-Ciel (1561).
      Maison de vigneron dit le Gratte-Ciel (1561).
    • Maison de vigneron dite « Nid de cigogne » (XVIe-XVIIe), 16 rue du Général-de-Gaulle.
      Maison de vigneron dite « Nid de cigogne » (XVIe-XVIIe), 16 rue du Général-de-Gaulle.
    • Ancienne maison de tonnelier (XVIe), 18 rue du Général-de-Gaulle.
      Ancienne maison de tonnelier (XVIe), 18 rue du Général-de-Gaulle.
    • Maison du gourmet Conrad Ortlieb (XVIe), 2 rue du Cerf.
      Maison du gourmet Conrad Ortlieb (XVIe), 2 rue du Cerf.
    • Maison dite Au Bouton d'or (XVIe), 16 rue de la Première-Armée.
      Maison dite Au Bouton d'or (XVIe), 16 rue de la Première-Armée.
    • Ancienne maison de vigneron (XVIe-XVIIe), 18 rue de la Couronne.
      Ancienne maison de vigneron (XVIe-XVIIe), 18 rue de la Couronne.
    • Maison de vigneron (1551), 6 rue Latérale.
      Maison de vigneron (1551), 6 rue Latérale.

    Le musée Hansi

    Ce musée est consacré à Jean-Jacques Waltz dit Hansi et présente un ensemble de 150 pièces : lithographies, aquarelles, cartes postales, étiquettes de vins, affiches, livres, vaisselles. Il a été réalisé par des bénévoles de l'Association des amis de Hansi rue du Général-de-Gaulle[46]. Un musée Hansi est également présent à Colmar.

    Patrimoine religieux

    Les nombreuses petites ruelles qui rayonnent à partir de la grand-rue sont l'occasion de promenades et d'une plongée dans l'histoire de la ville. Au centre, la rue des Trois-Églises, qui débouche sur la place du même nom, comprend :

    • l'ancienne église Notre-Dame transformée (XIVe siècle) située 16 place des Trois-Églises. L'édification de cette ancienne église est due au comte Ulrich III de Wurtemberg, qui a fait venir du château de Bilstein une image miraculeuse de la Vierge dans cette église qui devient ainsi un lieu de pèlerinage très fréquenté. En 1534, avec la Réforme, l'église est transformée en presbytère protestant et l'image miraculeuse est détruite. Le clocheton et le chœur sont détruits au cours de la Révolution. Attenant au mur d'enceinte nord, l'édifice présente des vestiges significatifs d'un petit sanctuaire gothique : grandes arcades brisées, une fenêtre haute trilobée et une grande baie à réseau dans le pignon ouest. Au second étage, une fenêtre est datée de 1573 ;
    • l'ancienne chapelle Saint-Erard de l'ancien hôpital (XIVe-XVIe), 14 rue des Trois-Églises[47] ;
    • l'église protestante Sainte-Marguerite (1846)[48] et son orgue[49] - [50] - [51] ;
    • l'église catholique Sainte-Marguerite (1845) et son orgue de Joseph Stiehr de 1853[52] - [53] - [54] - [55] - [56].
    • Ancienne église Notre-Dame (XIVe).
      Ancienne église Notre-Dame (XIVe).
    • L'ancienne chapelle St-Erard de l'ancien hôpital  (XIVe-XVIe).
      L'ancienne chapelle St-Erard de l'ancien hôpital (XIVe-XVIe).
    • L'église protestante Sainte-Marguerite.
      L'église protestante Sainte-Marguerite.
    • L'église catholique Sainte-Marguerite.
      L'église catholique Sainte-Marguerite.

    Personnalités liées à la commune

    • René Paira, un préfet du Haut-Rhin issu d'une vieille famille de Riquewihr[57] - [58].

    Jumelages

    Riquewihr est jumelée avec :

    Drapeau de l'Allemagne Weil der Stadt (Allemagne) depuis 1961[59].

    Concours

    Le village est gratifié du label des plus beaux villages de France, décerné par une association indépendante visant à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité. Riquewihr est également récompensée par deux fleurs au palmarès du concours des villes et villages fleuris[60].

    Anecdotes

    Le téléfilm Maître Zacharius, réalisé en 1973 par Pierre Bureau d'après l'œuvre de Jules Verne (Maître Zacharius ou l'Horloger qui avait perdu son âme) a été tourné en grande partie à Riquewihr. À cette occasion, de nombreux habitants du village y ont été engagés comme figurants. A également été tournée la mini-série anglo-germano-américaine Le 10e Royaume, dont un épisode met en valeur le Dolder.

    Vincent Delerm évoque la commune dans sa chanson Tes parents en 2002 : « [Tes parents] chantent dans la chorale de Riquewihr ».

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Daniel Ehret, Riquewihr, perle du vignoble, La Nuée Bleue, Strasbourg, 32 pages
    • Ensfelder Ed. : Schuetzenordnung von Reichenweier, Strassburg, 1866
    • Hugues Herz, « Riquewihr », dans Congrès archéologique de France. 136e session. Haute-Alsace. 1978, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 330-339
    • Guy Leduc, Riquewihr, la perle d'Alsace, Éditions Edelhé, 2007, 208 pages, (ISBN 978-2-917227-01-5)
    • Christian Pfister, Le comté de Horbourg et la Seigneurie de Riquewihr sous la souveraineté française (1680-1793), Fischbacher, 1889, Strasbourg, 124 pages
    • Riquewihr, ce joyau de l'Alsace, Éditions des Dernières Nouvelles de Strasbourg, Collection « les merveilles de l'Alsace » 1954
    • Lucien Sittler, Riquewihr - Édition des Dernières Nouvelles, Strasbourg, 1974, 20 pages
    • Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663 p. (ISBN 2-7165-0250-1)
      Riquewihr, pp. 340 à 352
    • Riquewihr, paroisse luthérienne
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Riquewihr, pp. 973-974
    • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.
      Riquewhr, p. 397 et Carte n°5 Alsace-Lorraine-Franche Comté
    • Cavités souterraines : ouvrages militaires
    • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Riquewihr. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    4. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    5. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    6. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    7. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    8. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    9. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    10. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    11. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    12. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Riquewihr.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

    Autres sources

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
    2. Route des vins d'Alsace : Riquewihr
    3. Liste des 201 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
    4. SIGES Aquifère Rhénan
    5. Cours d'eau traversant la commune
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Bennwihr », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Colmar », sur insee.fr (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. « Historique de Riquewihr », sur Riquewihr.fr (consulté le ).
    17. « fortification d'agglomération », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France : Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle siècle, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 495 p. (OCLC 28516867), p. 6.
    19. « Anciennes fortifications », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. Johann Daniel Schoepflin (trad. du latin par Louis-Waldemar Ravenéz), L'Alsace illustrée ou son histoire sous les empereurs d'Allemagne et depuis sa réunion à la FranceAlsatia illustrata Germanica Gallica »], t. IV : L' Alsace germanique, histoire des seigneurs, Mulhouse, F. Perrin, , 604 p., p. 186.
      Citation du manuscrit des chroniques des Franciscains de Thann.
      .
    21. « Riquewihr (Alsace) : Histoire et patrimoine », sur Histoire-pour-tous.fr, (consulté le ).
    22. « Chiffres-clés du tourisme en Alsace, édition de septembre 2016 », sur alsace-destination-tourisme.com, (consulté le ).
    23. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    28. « Ruines du château de Bilstein », notice no PA00085599, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. « Château fort de Bilstein », notice no IA68003945, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. « Ruines du château de Reichenstein », notice no PA00085761, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. « Château fort de Reichenstein », notice no IA68003946, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « Hôtel de ville », notice no PA00085606, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. « L'hôtel de ville fut construit de 1808 à 1810 », notice no IA68000784, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. « ancien hôtel de ville, presbytère protestant », notice no IA68000783, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. Notice no IA68000789, base Mérimée, ministère français de la Culture Ancien château des comtes de Montbéliard-Wurtemberg
    36. Notice no PA00085598, base Mérimée, ministère français de la Culture Ancien château des comtes de Montbéliard-Wurtemberg
    37. Le Château des Wurtemberg
    38. Site Internet du musée de la Communication en Alsace
    39. « Abbaye d'Autrey », notice no PA00085608, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. « maison dite de l'abbaye d'Autrey », notice no IA68000795, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. « Ancienne cour des Evêques de Strasbourg », notice no PA00085600, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. « maison dite cour de Strasbourg », notice no IA68003904, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. « Ancien Hôtel de Berkheim », notice no PA00085605, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. « Fontaine de la Sinne », notice no PA00085602, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. Notice no PA00085635, base Mérimée, ministère français de la Culture Puits, dit des Juifs
    46. Le musée Hansi
    47. Notice no IA68000781, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. Notice no IA68006912, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. Notice no IM68007263, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de l'église de protestants Sainte-Marguerite
    50. Notice no PM68000930, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de l'église protestante Sainte-Marguerite
    51. Notice no PM68000313, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de l'église protestante Sainte-Marguerite
    52. Notice no PM68000931, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune
    53. Notice no IA68000779, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. Notice no PM68000315, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
    55. Notice no IM68007232, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de l'église de catholiques Sainte-Marguerite
    56. Inventaire de l'orgue
    57. souvenirs d'un préfet alsacien / René Paira
    58. Que-sais-je, L'Alsace-Lorraine pendant la guerre 1939-1945, par Pierre Rigoulot Chercheur à l'Institut d'Études sociales, pp. 65-68-69
    59. Jumelage "Weil der Stadt et Riquewihr"
    60. Source : Villes et Villages Fleuris
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