Ammerschwihr
Ammerschwihr [aməʁʃviʁ] est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Ammerschwihr | |
Grand'rue et Obertor, la porte haute. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Colmar-Ribeauvillé |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de Kaysersberg |
Maire Mandat |
Patrick Reinstettel 2020-2026 |
Code postal | 68770 et 68410 |
Code commune | 68005 |
Démographie | |
Gentilé | Ammerschwihriens |
Population municipale |
1 705 hab. (2020 ) |
Densité | 87 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 07′ 34″ nord, 7° 16′ 57″ est |
Altitude | Min. 193 m Max. 882 m |
Superficie | 19,66 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Kaysersberg Vignoble (banlieue) |
Aire d'attraction | Colmar (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sainte-Marie-aux-Mines |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ammerschwihr.fr |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Ammerschwihr est un village situé sur la route des Vins d'Alsace. Ses principales ressources économiques sont dues à la viticulture et notamment à son célèbre Kaefferkopf (colline produisant du raisin d'une grande qualité).
Ammerschwihr possède 1 150 ha de forêts et 400 ha de vignobles et bénéficie d'un climat exceptionnel. C'est une des 188 communes[1] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Lieu de repos en altitude, le lieu-dit des Trois-Épis (Drei-Ähren en allemand) fait partie pour un tiers de la commune d'Ammerschwihr, partagé avec Niedermorschwihr et Turckheim.
Lieux-dits et écarts
- Meywihr, à l'est, village disparu, chapelle en ruine et ossuaire.
Urbanisme
Typologie
Ammerschwihr est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Kaysersberg Vignoble, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 6 302 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,8 %), cultures permanentes (27 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), zones urbanisées (4,3 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
- Almenswile en 879 ;
- Amelricheswilre en 977, dans cette phrase latine « Capellam decimalem et baptismalem cum tota villa Amelricheswilre », parlant de la chapelle primitive du bourg [13] ;
- Amalrichovilla en 1128 ;
- Amilrichiswilre vers 1149.
Ce toponyme semble devoir son nom à l'anthroponyme germanique Amalric.
La commune se nomme Àmmerschwihr en alsacien[14], Ammerschwihr en alémanique.
Origine du nom
Le nom d'Ammerchwihr provient vraisemblablement du nom d'un chef alémanique Almaric et du latin villare qui veut dire domaine. Maréville (Minnenwilre, Meywihr) était au Xe siècle une villa royale qui devint le berceau d'Ammerschwihr (Amalrici villa). D'après une charte de 977, l'impératrice Adélaïde, en donnant à l'abbaye de Murbach ses possessions d'Ammerschwihr, stipule expressément que certaines parties resteront dans la suite propriété commune de tous les villages et de la marche de Sigolsheim.
Histoire
Légende
Il est question d'Amalrici vilare dans la vie de saint Déodat qui, après avoir quitté l'évêché de Tours pour embrasser la vie d'anachorète, aurait d'abord voulu s'arrêter en cet endroit et y obtenir l'hospitalité. Mais fort mal accueilli et même repoussé par les habitants du lieu, il a dû fuir en toute hâte et se réfugier à deux lieues de là, à Hunawihr. Richer de Senones, et après lui Jean Ruyr, disent que, pour punir les habitants de Mariville[15], Dieu condamna tous les enfants de cette localité à naître avec des écrouelles. Toutefois ne furent infectés en signe du méchef de leurs pères ceux qui purent naître au-delà du ruisseau. Ce qu'ayant bien remarqué les matrones près d'enfanter, prirent la résolution et coutumes de passer et accoucher outre ledit torrent et ainsi n'avaient pas leurs enfants la messéance des grosses gorges.
Apparition du village
Ammerschwihr fut probablement déjà occupé dès la période de l'âge du bronze. On a trouvé en effet sur le site, une hache à rebord, une hache à talon et une pointe de lance à douille. Le nom d'Almarici Villare est cité dès 869 ; à cette date, le roi Lothaire II fait don à la fille du roi Louis le Germanique de biens que le comte Erchangar y possède.
Amalrici Villare au Xe siècle, n’était encore qu'une ferme royale qui s'est transformée en ville à partir du XIVe siècle en se réunifiant avec trois villages : Ammerschwihr, Meywiller (ou Minenwiller), Katzenwiller (ou Katzenbach). Ce dernier village est le seul connu aujourd'hui. Ainsi la ville fut-elle soumise à l'époque à trois juridictions différentes : à l'avocat impérial de Kaysersberg qui relevait de l'empire, et aux seigneurs de Ribeaupierre et de Haut-Landsperg qui relevaient tous deux de la maison d'Autriche. Chaque seigneur avait la garde de l'une des trois portes de la ville, nommait un prévôt et percevait sur ses sujets une contribution en argent et en vin.
Les citoyens nommaient eux-mêmes leurs bourgmestres, au nombre de trois, et six conseillers. Lorsqu'un homme se mariait avec une femme d'une autre juridiction que la sienne, les enfants suivaient la condition de la mère, ce que l'on appelait die böse Hand, la mauvaise main ou la main gauche. Ammerschwihr est cité comme ville pour la première fois en 1367, les mêmes droits que ceux des villes impériales d'Alsace lui seront accordés par l'empereur Sigismond en 1431. La ville est désormais gouvernée par un conseil élu chaque année.
Le partage de la ville
Au XIVe siècle, trois seigneurs se partageaient le ban communal et ses revenus : le Saint-Empire romain germanique, la seigneurie de Ribeaupierre et celle des Holandsberg. En 1431, le roi Sigismond accorde à la ville les mêmes privilèges que les villes impériales d'Alsace (Décapole). Les bourgeois de la ville développent le commerce du vin. Au XVIe siècle, Ammerschwihr connaîtra un véritable développement, comme en témoignent les magnifiques bâtiments et édifices, dont quelques-uns sont encore visibles de nos jours : la tour des Bourgeois (1434), la tour des Fripons (1535), l'hôtel de ville, l'église agrandie entre 1564 et 1585.
Les invasions
Ammerschwihr eut à subir plusieurs invasions, d'abord celles des Armagnacs en 1444, la guerre des paysans en 1525, la guerre de Trente Ans, puis l'invasion des Lorrains en 1652. La ville se relève au XVIIIe siècle grâce à la viticulture.
Seconde Guerre mondiale
Ammerschwihr a été incendiée par les bombardements de décembre 1944 et janvier 1945 lors de la bataille d'Alsace. 85 % du village a été détruit lors de la Libération par les troupes françaises et américaines. L'hôtel de ville, les vieilles maisons de la place du Marché et de la Grand'Rue furent détruits. Seules l'église Saint-Martin, relativement épargnée, la porte haute et deux tours des fortifications[16] témoignent encore de l'intérêt pittoresque qu'offrait jadis cette petite ville si éprouvée lors de la Seconde Guerre mondiale[17]. Après d'âpres combats, la ville redevient française le .
La commune a été décorée, le , de la croix de guerre 1939-1945[18].
Politique et administration
Budget et fiscalité 2014
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[19] :
- total des produits de fonctionnement : 1 581 000 €, soit 828 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 167 000 €, soit 611 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 814 000 €, soit 426 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 832 000 €, soit 436 € par habitant ;
- endettement : 581 000 €, soit 305 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 11,20 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,50 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 53,10 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2020, la commune comptait 1 705 habitants[Note 3], en diminution de 4,43 % par rapport à 2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Médias
- La petite ville de Kaysersberg (et les deux communes voisines d'Ammerschwihr et Kientzheim) sont passées au tout numérique le . En raison de la proximité de l’Allemagne et du manque de fréquences disponibles, l’opération s'est faite en deux temps. La mise en place d’un seul multiplex a permis de recevoir d’abord six chaînes en numérique, le lancement des autres chaînes de la TNT a été fait le même jour que l’extinction de l’analogique, le .
- Le groupe de musique Collectif 6.8.7.7.0 chante une chanson « Tu prends mon bled comme étiquette » contre le FN qui a mis le village d'Ammershwihr en première page de son affiche contre Patrick Binder[25].
Vie associative
- Festicave[26].
Économie
Ammerschwihr est une commune viticole d'Alsace qui peut produire les appellations Alsace, Crémant d'Alsace et Alsace Grand Cru Kaefferkopf et Wineck-schlossberg[27].
Culture locale et patrimoine
Église Saint-Martin
L'église Saint-Martin, dont l'origine remonte à 1564, est pourvue d’un clocher néogothique qui a été restauré en 1910[28] - [29].
Chapelle Saint-Wendelin (entrée est de l'agglomération)
La chapelle Saint-Wendelin se trouve à l'ouest de la porte Haute, à l'embranchement de la route qui mène à Labaroche et aux Trois-Épis. Elle était située au XIIIe siècle dans un petit hameau connu sous le nom de Katzenbach. Mentionnée dès 1325 comme « alter ban » (ancien banc), le lieu était placé sous la protection de saint Wendelin. La toponymie en a conservé le souvenir, l'une des vallées se nommant Wendlingsthal. Au XVIIIe siècle, la chapelle Saint-Wendelin est de nouveau à l'honneur. Le lundi de Pâques 1793, la statuette polychrome en terre cuite datant de la fin du XVe siècle, représentant la Vierge douloureuse et ornant le maître-autel des Trois-Épis fut déposée sur l'autel de la chapelle Saint-Wendelin puis déplacée à l'église paroissiale Sainte-Catherine[36]. La statue fut ainsi en sûreté durant toute la période révolutionnaire, alors que la plupart des objets du culte et le mobilier des églises avaient été vendus sous enchères. Après la Révolution, la statue fut replacée le dans la chapelle Saint-Wendelin et une grande procession la ramena le aux Trois-Épis sur son lieu de dévotion d'origine. La chapelle fut reconstruite vers 1878-1880. Elle subit des dégradations de décembre 1944 à janvier 1945. Après avoir réalisé en 1988 une première restauration, la ville d'Ammerschwihr procéda entre 1998 et 1999 à de nouveaux travaux sur l'édifice extérieur. Le financement étant assuré par la commune avec des subventions du ministère de la Culture et de la Communication, au titre de sauvegarde des édifices de qualité non protégés situés en milieu rural, et du conseil général du Haut-Rhin[37].
Chapelle Saint-Éloi
Chapelle située à l'entrée est du village, rue de la gare. L'édifice est actuellement en cours de restauration. Construite primitivement en 1535, la chapelle Saint-Éloi sert de lieu de pèlerinage pour la communauté d'Ammerschwihr. Fermée pendant la Révolution, elle est rouverte en 1804 après avoir été restaurée par des bénévoles. En 1944, au cours de la libération du village, la chapelle est sérieusement endommagée, elle sera presque aussitôt réparée. En 1957, des prisonniers de guerre de la Haute-Savoie offrent la cloche fondue par les Établissements Paccard d'Annecy qui orne le clocheton de la chapelle[38] - [39].
Restes de l'ancien hôtel de ville datant de 1552
L'ancien hôtel de ville était l'un des plus beaux fleurons de l'architecture Renaissance à Ammerschwihr avant sa destruction par les bombardements de . À l'heure actuelle, seule subsiste la façade du rez-de-chaussée conservée comme monument commémoratif du martyre de la cité. Une porte d'entrée surmontée des armoiries de la ville permettait l'accès aux étages, tandis qu'une porte cochère flanquée de deux larges fenêtres donnait sur le rez-de-chaussée du bâtiment. Le décor de la façade est très typé et associe le végétal à l'animal ou le végétal à l'humain, ou encore chacun exploité individuellement. Dans la partie supérieure de la porte cochère, des médaillons d'empereurs décorent l'ensemble de la construction. De nombreuses marques de tâcherons permettent d'affirmer que l'atelier des tailleurs de pierres était composé d'une dizaine de personnes[40].
La tour des Bourgeois ou « Bürgerturm » (1535)
Située rue des Rivières-aux-Bains, la partie exposée aux invasions de la tour des bourgeois est de forme ronde, tandis que le reste, à l'intérieur des remparts est carré. La tour est armée de trois meurtrières à redans. Au-dessus d'une des portes permettant d'accéder à l'ancien chemin de ronde figurent les armes de la cité. La seconde porte est couronnée par les blasons des trois seigneurs protecteurs : le Saint-Empire romain germanique, le comte de Lupfen et les sires de Ribeaupierre. La toiture de la tour des bourgeois est mise en place vers 1910. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, une partie du ruisseau avait été déviée et passait dessus[41].
La porte haute, ou tour des cigognes ou encore « Obertor » du XIIIe siècle
La porte haute date du XIIIe siècle et faisait partie intégrante de la fortification. Relevant du Saint-Empire romain germanique, elle était située à la sortie ouest de la ville. Au cours du XVe siècle, la structure supérieure est modifiée par un colombage et une bouche à feu. Un cadran solaire aux armes de la ville figure sur les façades est et ouest[42].
Fontaine de l'Homme sauvage (1560)
Sculptée probablement en 1560, la statue de l'homme sauvage porte à ses pieds un écu aux armes de la ville et tient un cep de vigne. Le bassin est refait en 1864 ainsi que le fût de la fontaine. La statue en grès jaune n'est que légèrement meurtrie lors des destructions de 1944. En 1977, le sculpteur colmarien Frédéric Schické remplace l'ancienne statue par une copie en grès rose[43] - [44].
La tour des Fripons (1608)
La tour des Fripons a été érigée en 1608, bien que les fondations soient antérieures. Équipée d'imposantes meurtrières à redans, elle protégeait jadis l'entrée de la ville. Utilisée comme prison au cours de la seconde moitié du XVIIe siècle et tout au long du XVIIIe siècle, la tour des Fripons est restaurée après la Seconde Guerre mondiale. La tour des Fripons a été classée Monument Historique en 1931[45] - [46] - [47].
La tour des voleurs ou « Schelmenturm »
Tour, ronde, de l'ancienne enceinte fortifiée de la ville, dite Schelmenturm (Tour des voleurs)[48].
La tour des voleurs. Le cadran solaire.
Château de Meywihr (1279)
Dans les vignes, au pied du massif vosgien, subsiste la base du donjon carré de l'ancien château de Meywihr cité en 1279[49] - [50]. Dans le village, de nombreux monuments ont été miraculeusement épargnés par les guerres.
Les vestiges de la chapelle du Meywihr abritent actuellement le plus petit clos d'Alsace, dénommé « Le Clos du Meywihr », cultivé par le domaine André Tempé[51] - [52].
Autres curiosités
Personnalités liées à la commune
- Toute une lignée de facteurs d'orgues se succédant les uns aux autres pendant près de deux siècles, avec pour les plus connus :
- Louis Dubois (1726−1766), (église St-Martin)[55]
- Martin Bergäntzel (1722-1803) qui a repris l'atelier du précédent dont il était le menuisier
- Joseph Bergäntzel (1754-1819), son fils
- Valentin I Rinckenbach (1795-1862), son petit-fils
- Martin Rinckenbach (1834-1917), neveu du précédent
- Joseph Rinckenbach (1876-1949), fils du précédent.
- Jacques Joseph de Schielé (1758-1826), général de brigade de la Révolution et de l'Empire, maire d'Ammerschwihr de 1816 à 1826, né et mort dans cette commune.
- Louis Kuehn (1834-1885), commissaire de police, chef de la Sûreté parisienne en 1884-1885, est né à Ammerschwihr.
Héraldique
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Les armes d'Ammerschwihr se blasonnent ainsi : |
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Il s'agit d'armes parlantes, attribuant la racine Ammer au nom germanique du bruant, un passereau présent notamment dans les zones marécageuses. Ce blason remonte au XVIe siècle, mais il ne comportait alors qu'un seul bruant. Aujourd'hui, il en comporte trois, par référence à la division territoriale de la commune jusqu'à la Révolution.
Pour approfondir
Bibliographie
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Ammerschwihr, pp. 30 à 34
- Charles-Laurent Salch, Imagiers des châteaux et remparts d’Alsace 1370-1970, vol. 1, Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe-Castrum Europe, , 160 p. (ISSN 1253-6008)N°53/54/55 2010. Tome 1 : A – F : Ammerschwihr, p. 17
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Ammerschwihr, pp. 30-31
- Antoinette et Pierre Erny, Une enfance à Ammerschwihr ou comment devenir femme dans le vignoble de Haute-Alsace : 1934-1952, J. Do Bentzinger, Colmar, 2008, 251 p. (ISBN 978-2-8496-01419)
- Francis Lichtlé, Listes des membres du Conseil municipal d'Ammerschwihr de 1580 à 1789, Société d'histoire et d'archéologie d'Ammerschwihr, F. Lichtlé, Ammerschwihr, 1978, 25 p.
- Francis Lichtlé, Ammerschwihr, destin d'une cité viticole, La Petite Imprimerie, Riquewihr, 1990, 144 p.
- Francis Lichtlé, D'un siècle à l'autre, images d'Ammerschwihr 1898-1939 : cartes postales, F. Lichtlé, Ammerschwihr, 2000, 159 p.
- Francis Lichtlé, La reconstruction d'Ammerschwihr : 1945-1961, Éditions J. D. Reber, 2005, 103 p. (ISBN 2-915814-02-3)
- Louis Tschaen, Notariat ancien d'Ammerschwihr : contrats de mariage, testaments, inventaires et partages, 3 vol. : 1597-1791, 1722-1746 et 1747-1765, Cercle généalogique de Mulhouse, Mulhouse, 2003-2004-2005, 166, 150 et 169 p.
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
- Ammerschwihr sur le site de l'Institut géographique national
- Site de l'office de tourisme
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
- Observatoire national des étiages
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Kaysersberg Vignoble », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Colmar », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dans une charte.
- Villes et villages du Haut-Rhin sur Le Dictionnaire alsacien
- Maréville ou Mariville : c'était le nom que donnaient les habitants de la partie française du val de Kaysersberg à Ammerschwihr
- « fortification d'agglomération », notice no IA68000726, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Guide vert Michelin 1951-1952
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
- Les comptes de la commune
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Pour voir le clip
- Association Fascht & Compagnie : Festival gratuit, des arts et du vin bio
- Placido Llorca, « Vin Ammerschwihr », sur Vin-Vigne, (consulté le ).
- « Eglise catholique Saint-Martin », notice no PA00085325, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « église paroissiale Saint-Martin », notice no IA68000716, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- L'orgue de l'église St-Martin
- Le soutien de la Fondation du patrimoine pour la restauration de l'orgue
- Notice no PM68000872, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune
- Notice no IM68007082, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue
- Notice no PM68000617, base Palissy, ministère français de la Culture groupe sculpté : Christ des rameaux
- Notice no PM68000007, base Palissy, ministère français de la Culture statue : saint Martin
- La chapelle Saint Wendelin
- Textes partiels repris d'après l'affichage qui se trouve à l'extérieur de la chapelle
- « chapelle Saint-Eloi », notice no IA68000717, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La chapelle Saint-Eloi
- « Restes de l'hôtel de ville », notice no PA00085328, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Tour du Pétrole ou des Citoyens (Tour des Bourgeois) », notice no PA00085331, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Porte Haute », notice no PA00085330, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Fontaine de l'Homme Sauvage », notice no PA00085327, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IM68007094, base Palissy, ministère français de la Culture Fontaine dite de l'Homme sauvage
- La tour des Fripons, à l'est (visible de la route nationale en direction de Kaysersberg)
- La tour des Fripons
- « Ancienne enceinte fortifiée urbaine », notice no PA00125230, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Tour des Voleurs », notice no PA00085332, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Vestiges de l'ancien château de Meywihr », notice no PA00085324, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « ancien château fort », notice no IA68000757, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Les ruines de l’église de Meywihr
- « chapelle Saint-Léger », notice no IA68000756, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Christ bénissant l'Alsace à Les Trois Epis
- La croix de carrefour
- Louis Dubois, facteur d'orgues