Kaefferkopf
L'alsace grand cru kaefferkopf[N 1], ou kaefferkopf, est un vin blanc français produit sur le lieu-dit le Kaefferkopf, situé sur la commune d'Ammerschwihr, dans le département du Haut-Rhin, en Alsace.
Kaefferkopf | |
Ammerschwihr, avec en arriĂšre-plan le coteau couvert de vignes et de bois. | |
DĂ©signation(s) | Kaefferkopf |
---|---|
Appellation(s) principale(s) | alsace grand cru Kaefferkopf[N 1] |
Type d'appellation(s) | AOC-AOP |
Reconnue depuis | 2007 |
Pays | France |
RĂ©gion parente | vignoble d'Alsace |
Localisation | Haut-Rhin |
Climat | tempéré continental |
Ensoleillement (moyenne annuelle) |
1 724 heures par an[1] |
Sol | débris de granite, de calcaire ou de grÚs |
Superficie plantée | 71,65 hectares en 2009[2] |
CĂ©pages dominants | gewurztraminer Rs, riesling B et pinot gris G[N 2] |
Vins produits | blancs |
Pieds Ă l'hectare | minimum 4 500 pieds Ă l'hectare[3] |
Rendement moyen Ă l'hectare | maximum 55 Ă 66 hectolitres par hectare[3] |
Il s'agit d'un des cinquante-et-un grands crus du vignoble d'Alsace, bĂ©nĂ©ficiant chacun d'une appellation mais partageant le mĂȘme cahier des charges alsace grand cru[3] (avec des contraintes plus rigoureuses que pour l'appellation alsace). Le Kaefferkopf est le dernier Ă avoir rejoint les grands crus d'Alsace, en 2007.
L'aire d'appellation, particuliÚrement vaste pour un grand cru d'Alsace, produit principalement du gewurztraminer, complété par du riesling et un peu de pinot gris. De façon originale, une petite partie des raisins vendangés est utilisée pour produire un vin d'assemblage.
Histoire
La premiÚre citation du terroir « Kaefferkopf » remonte à 1338, dans le registre cadastral de l'abbaye de Pairis[4] (cette abbaye cistercienne se trouvant à Orbey était le propriétaire du village de Katzenthal), sous la forme zem Kefersberg.
Selon un rapport d'expert de Louis Rieder à Colmar, en date du , les propriétaires de vignes sur la commune d'Ammerschwihr ont le droit à l'appellation « Kaefferkopf », à condition de répondre à certaines normes. Ce rapport est officialisé par un jugement de justice prononcé le [5]. à cette époque, 67,81 hectares sont délimités, ce qui permet actuellement aux vignerons d'Ammerschwihr d'insister sur le fait que le Kaefferkopf est la plus vieille appellation du vignoble d'Alsace.
Mais le lieu-dit ne fait pas partie des crus sélectionnés par les décrets du [6] (les vingt-quatre premiers sélectionnés) et du [7] (les vingt-cinq suivants) pour constituer l'appellation alsace grand cru. Finalement le Kaefferkopf rejoint les cinquante autres crus par le décret du [8], publié le 14 au Journal officiel[9].
En , tous les grands crus d'Alsace passent du statut de dĂ©nominations gĂ©ographiques au sein d'une mĂȘme appellation Ă celle d'appellations partageant le mĂȘme cahier des charges[3].
Ătymologie
Le nom Kaefferkopf signifie la « tĂȘte de colĂ©optĂšre », de KĂ€fer, le colĂ©optĂšre, et de Kopf, la tĂȘte. Ce terme se rapporte Ă la forme du sommet de cĂŽte.
Situation géographique
Le Kaefferkopf se situe en France, dans la région Alsace, plus précisément dans le département du Haut-Rhin, sur la commune d'Ammerschwihr à 9 kilomÚtres au nord-ouest de Colmar.
Sur la route des vins d'Alsace, le Kaefferkopf se trouve entre le Schlossberg au nord et le Wineck-Schlossberg le jouxtant à l'est (ce dernier cru est en partie sur la commune d'Ammerschwihr). Certaines parcelles sont à cheval sur les deux dénominations Kaefferkopf et Wineck-Schlossberg.
GĂ©ologie et orographie
Les collines sous-vosgiennes correspondent à une série de failles formant la transition entre les Vosges cristallines et la plaine du Rhin sédimentaire sous forme d'un escarpement.
En sommet, couvert par les bois, le sous-sol est composé de gneiss. Les vignes commencent en dessous à l'étage du granite porphyroblastiques[N 3] (granite de Kaysersberg), qui laisse la place au sud vers Katzenthal au granite à deux micas (granite de Turckheim).
En dessous se trouvent des couches datant du Trias, d'abord du grÚs vosgien du Buntsandstein moyen (de couleur rose à rouge, formé de grains de quartz réunis par un ciment silico-ferrugineux), puis du grÚs bigarré du Buntsandstein supérieur (avec lentilles d'argile dessus et galet à la base), et enfin au sud d'Ammerschwihr une zone étroite avec des dolomies et des marnes du Lettenkohle[N 4].
Au pied du coteau se trouvent des colluvions composées d'arÚnes et de sables limoneux, qui font la liaison avec les alluvions caillouteuses des terrasses supérieures de la plaine d'Alsace[10] - [11]. La vigne pousse sur des sols bruns qui comprennent des débris issus des roches citées. Ces sols sont saturés en calcium et en magnésium, éléments qui contribuent fortement à la perception de la minéralité des vins. Ils sont lourds et profonds, avec un taux d'éléments fins élevés (argiles et limons), qui amÚnent de la structure et de la complexité[4].
Climatologie
à l'ouest, les Vosges protÚgent le coteau du vent et de la pluie. Les vents d'ouest dominants perdent leur humidité sur le versant occidental des Vosges et parviennent en Alsace sous forme de foehn, secs et chauds. Les précipitations sont donc particuliÚrement faibles.
De ce fait, le climat est bien plus sec (Colmar est la station la plus sÚche de France) et un peu plus chaud (avec une température annuelle moyenne plus haute de 1,5 °C) que ce qui serait attendu à cette latitude. Le climat est continental et sec avec des printemps chauds, des étés secs et ensoleillés, de longs automnes et des hivers froids.
La station météo de la base de Colmar-Meyenheim (207 mÚtres) est la plus proche de Ammerschwihr, mais elle est en plaine. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â2,1 | â1,1 | 1,4 | 4,5 | 8,3 | 11,5 | 13,3 | 12,9 | 10,2 | 6,3 | 1,8 | â1 | 5,5 |
Température moyenne (°C) | 0,9 | 2,6 | 6,1 | 9,7 | 13,8 | 17,1 | 19,3 | 18,8 | 15,8 | 10,9 | 5,3 | 1,9 | 10,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 3,8 | 6,3 | 10,8 | 15 | 19,3 | 22,7 | 25,3 | 24,7 | 21,5 | 15,5 | 8,7 | 4,8 | 14,9 |
Ensoleillement (h) | 53 | 83 | 128 | 165 | 200 | 223 | 246 | 222 | 176 | 117 | 68 | 52 | 1 724 |
Précipitations (mm) | 35,5 | 32,2 | 37,7 | 46,7 | 67 | 67,2 | 59,3 | 63,3 | 46,7 | 37,9 | 47,7 | 40,2 | 581,4 |
Vignoble
Présentation
Les parcelles de vigne sont à flanc de coteau, entre 240 et 350 mÚtres d'altitude, sur des pentes fortes (record à 35 %) exposées plein est ou au sud-est, au-dessus du village d'Ammerschwihr et jusqu'à la limite avec Katzenthal plus au sud. L'aire plantée est de 71,65 hectares, séparée en deux zones par le Walbach (un ruisseau)[12].
Cette dĂ©limitation ne correspond pas tout Ă fait Ă celle datant de 1932, d'oĂč une mesure transitoire jusqu'Ă la vendange 2031 permettant Ă des parcelles exclues de l'aire dĂ©limitĂ©e (environ 15 hectares) de pouvoir bĂ©nĂ©ficier du droit Ă l'appellation[13] - [3].
Encépagement
Les vins correspondant Ă l'appellation d'origine contrĂŽlĂ©e alsace grand cru suivie de la dĂ©nomination gĂ©ographique (nom de lieu-dit) « Kaefferkopf » proviennent soit d'un seul des cĂ©pages suivants : gewurztraminer Rs, pinot gris G ou riesling B[N 2], soit d'un assemblage. Le gewurztraminer est le principal cĂ©page plantĂ© sur le Kaefferkopf avec 55 % de la production dĂ©clarĂ©e, complĂ©tĂ© avec 30 % de riesling et 9 % de pinot gris ; le reliquat de 6 % est composĂ© d'assemblage[14]. L'assemblage des cĂ©pages est une originalitĂ© du Kaefferkopf parmi les grands crus alsaciens (avec l'Altenberg-de-bergheim). Ce peut ĂȘtre du gewurztraminer Rs (dans une proportion comprise entre 60 et 80 % de l'encĂ©pagement), du riesling B (dans une proportion comprise entre 10 et 40 %), du pinot gris G (dans une proportion ne dĂ©passant pas 30 %) ou un muscat (muscat ottonel B, muscat blanc Ă petits grains B ou muscat rose Ă petits grains Rs, dans une proportion ne dĂ©passant pas ensemble 10 %)[3].
Le gewurztraminer Rs (signifie « traminer aromatique » en allemand) est un cépage rose, aux baies orange ou tirant vers le violet. Ce proche parent du savagnin B et du savagnin rose Rs (appelé en Alsace klevener de Heiligenstein) est plutÎt vigoureux, fournit de gros rendements et donne de meilleurs résultats sur des sols marneux ou calcaires que sur des sols granitiques ou schisteux.
Le riesling B donne de meilleurs résultats sur les terrains granitiques, donc il est assez peu planté sur le Kaefferkopf. C'est un cépage au débourrement et à la maturation tardives, nécessitant des coteaux bien exposés au soleil, et dont les vendanges peuvent avoir lieu vers la mi-octobre. Par contre il résiste bien aux gelées d'hiver.
Le pinot gris G (appelĂ© Grauburgunder, « bourguignon gris » en allemand, « malvoisie » dans le Valais ou pinot grigio en Italie) est un cĂ©page fragile et de maturitĂ© assez prĂ©coce. Il est issu dâune mutation du pinot noir et est donc dâorigine bourguignonne, oĂč il est appelĂ© « pinot beurot ». Il donne de meilleurs rĂ©sultats sur des sols composĂ©s de cailloutis calcaires, Ă condition qu'ils soient bien drainĂ©s grĂące Ă une exposition en coteau.
- Grappes de gewurztraminer Rs.
- Grappes de pinot gris G.
- Grappes de riesling B.
Pratiques culturales
Les vignes sont conduites en hautain pour les protĂ©ger du gel, avec le feuillage palissĂ© en espalier ; la hauteur de feuillage palissĂ© ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă 0,675 fois l'Ă©cartement entre les rangs. La taille de la vigne doit se faire en guyot simple ou double avec un maximum de dix yeux par mĂštre carrĂ© de surface au sol pour le cĂ©page gewurztraminer Rs et huit yeux par mĂštre carrĂ© de surface au sol pour les autres cĂ©pages.
La charge maximale moyenne à la parcelle est fixée à 10 000 kilogrammes de raisin par hectare[3].
Rendements
La limite de rendement de l'ensemble de l'appellation alsace grand cru est fixée à 55 hectolitres par hectare, avec un rendement butoir à 66 hectolitres par hectare[3], ce qui est trÚs inférieur aux 80 hectolitres autorisés par l'appellation alsace.
Le rendement réel de l'ensemble de l'appellation (les 51 crus alsaciens) est de 50 hectolitres par hectare en moyenne pour l'année 2009[N 5]. Bien que ce soit trÚs en dessous des rendements moyens du vignoble d'Alsace, il s'agit d'un rendement dans la moyenne française.
Les grands crus d'Alsace doivent ĂȘtre obligatoirement vendangĂ©s Ă la main.
Vins
Titres alcoométriques
Les raisins récoltés doivent présenter un titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum de 12,5 % vol. pour les cépages pinot gris G et gewurztraminer Rs et de 11 % vol. pour le riesling B[N 2] et les muscats. Les vins issus d'un assemblage présentent un titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum de 12 % vol.
Ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© Ă bonne maturitĂ© tout lot unitaire de vendanges prĂ©sentant une richesse en sucre infĂ©rieure Ă 193 grammes par litre de moĂ»t pour les cĂ©pages pinot gris G et gewurztraminer Rs et Ă 168 grammes par litre de moĂ»t pour les autres cĂ©pages. Lorsqu'une autorisation d'enrichissement est accordĂ©e, l'augmentation du titre alcoomĂ©trique volumique naturel moyen minimum ne peut dĂ©passer 1,5 % vol.
Sur l'avis du syndicat viticole d'Ammerschwihr, le comité régional d'experts des vins d'Alsace peut proposer annuellement au comité national des vins et eaux-de-vie de l'Institut national des appellations d'origine, pour la dénomination et pour chaque cépage, un titre alcoométrique naturel moyen minimum supérieur et une richesse en sucre des lots unitaires supérieure à ceux susvisés, ainsi qu'un taux d'enrichissement maximum inférieur au taux susvisé.
Vendanges tardives et sélections de grains nobles
Les vendanges tardives dĂ©signent des vins faits Ă partir de raisins dont la rĂ©colte a Ă©tĂ© retardĂ©e pour les obtenir en surmaturitĂ©, d'oĂč des vins riches en sucre et en alcool, aux goĂ»ts plus puissants, et souvent moelleux. Selon la lĂ©gislation, le moĂ»t doit avoir au moins 243 grammes de sucre par litre si c'est du gewurztraminer (soit 14,4 % vol. d'alcool potentiel), ou au moins 220 grammes de sucre par litre si c'est du riesling ou un muscat (soit 13,1 % vol. d'alcool potentiel) ; aucune chaptalisation n'est permise.
Quant à une sélection de grains nobles, il s'agit d'un vin fait à partir de raisins récoltés par tris sélectifs successifs des grains atteints de pourriture noble (le champignon Botrytis cinerea), ce qui donne des vins encore plus concentrés, plus sucrés, liquoreux. Selon la législation, le moût doit avoir au moins 279 grammes de sucre par litre si c'est du gewurztraminer (soit 16,6 % vol. d'alcool potentiel), ou au moins 256 grammes de sucre par litre si c'est du riesling ou un muscat (soit 15,2 % vol. d'alcool potentiel). Là encore, aucune chaptalisation n'est permise[15].
Le décret du [16] exclut expressément le pinot gris provenant du lieu-dit « Kaefferkopf » des mentions « vendanges tardives » et « sélection de grains nobles ».
Vinification et Ă©levage
Les grands crus d'Alsace doivent ĂȘtre obligatoirement rĂ©coltĂ©s manuellement. Le jour de la vendange, Ă l'arrivĂ©e au chai, le raisin est foulĂ© et pressĂ© pour sĂ©parer le moĂ»t du marc de raisin. Pour ce travail, les pressoirs pneumatiques remplacent progressivement les pressoirs horizontaux Ă plateau. Puis le moĂ»t est mis en cuve pour le dĂ©bourbage, qui est le soutirage du jus sans les bourbes, soit par filtrage, soit par dĂ©cantation en attendant qu'elles se dĂ©posent au fond de la cuve.
La fermentation alcoolique dĂ©bute sous l'action de levures indigĂšnes ou de levures sĂ©lectionnĂ©es introduites lors du levurage : cette opĂ©ration transforme le sucre du raisin en alcool. La maĂźtrise de la tempĂ©rature de fermentation par un systĂšme de rĂ©frigĂ©ration permet d'exprimer le potentiel aromatique du produit. La fermentation achevĂ©e au bout d'un mois, le vin est soutirĂ© afin d'Ă©liminer les lies. La fermentation malolactique n'est gĂ©nĂ©ralement pas rĂ©alisĂ©e, bloquĂ©e par un sulfitage pour conserver son aciditĂ© au vin. Ce dernier peut ĂȘtre stockĂ© en cuve pour le prĂ©parer Ă l'embouteillage ou Ă©levĂ© en barrique ou foudres de bois de chĂȘne.
Le vin est soutiré, puis généralement de nouveau filtré avant le conditionnement en bouteilles[17].
Gastronomie
En plus d'une dégustation à l'apéritif, les kaefferkopfs s'accordent classiquement avec la cuisine alsacienne.
Le gewurztraminer peut aller avec du foie gras de canard, de la cuisine exotique, y compris celle épicée, voire avec des fromages forts. Le pinot gris convient avec du foie gras d'oie, un magret ou une poularde par exemple. Le riesling du Kaefferkopf s'allie avec un poisson ou des crustacés cuisinés[14].
Ăconomie
Type de bouteilles
Les vins d'Alsace doivent ĂȘtre mis en bouteille uniquement dans des flĂ»tes, bouteilles du type « vin du Rhin » de 75 centilitres, rĂšglementĂ©es par des dĂ©crets[18].
Mentions
Dans tout le vignoble d'Alsace, les vins sont le plus souvent identifiĂ©s par leur(s) cĂ©page(s) : riesling, gewurztraminer, etc. Cette mention domine l'Ă©tiquette mĂȘme si elle est facultative.
Lors de la crĂ©ation de l'appellation alsace grand cru, le but Ă©tait clairement de valoriser le terroir. La mention du cĂ©page n'y est pas obligatoire et il est possible de mettre le nom de la dĂ©nomination en caractĂšres plus grands que celui du cĂ©page. Donc plusieurs mentions sur l'Ă©tiquette de la bouteille sont possibles, soit simplement le nom de l'appellation et de la dĂ©nomination gĂ©ographique (alsace grand cru Kaefferkopf), soit avec en plus une mention de cĂ©page (gewurztraminer, pinot gris ou riesling), Ă laquelle peut ĂȘtre rajoutĂ©e la mention sĂ©lection de grains nobles ou vendanges tardives :
- alsace grand cru Kaefferkopf ;
- alsace grand cru Kaefferkopf gewurztraminer ;
- alsace grand cru Kaefferkopf pinot gris ;
- alsace grand cru Kaefferkopf riesling ;
- alsace grand cru Kaefferkopf sélection de grains nobles gewurztraminer ;
- alsace grand cru Kaefferkopf sélection de grains nobles riesling ;
- alsace grand cru Kaefferkopf vendanges tardives gewurztraminer ;
- alsace grand cru Kaefferkopf vendanges tardives riesling.
Liste de producteurs
- Maison Jean-Baptiste Adam, Ă Ammerschwihr[19] ;
- Domaine Pierre Adam, Ă Ammerschwihr [20];
- Audrey et Christian Binner, Ă Ammerschwihr[21] ;
- Albert Bohn, Ă Ammerschwihr[22] ;
- Romuald Bohn, Ă Ammerschwihr ;
- Pierre Colon, Ă Ammerschwihr[23] ;
- Henri Ehrhart, Ă Ammerschwihr[24] ;
- FĂ©lix Eppele & fils, Ă Ammerschwihr ;
- Henri Florence & fils, Ă Ammerschwihr ;
- Dominique Freyburger, Ă Ammerschwihr ;
- Maison Marcel Freyburger, Ă Ammerschwihr[25] ;
- JĂ©rĂŽme Geschickt & fils, Ă Ammerschwihr ;
- Domaine Maurice Griss, Ă Ammerschwihr ;
- Lucien Habold & fils, Ă Ammerschwihr ;
- Alphonse Heitzmann & fils, Ă Ammerschwihr ;
- Jean-Baptiste Heitzmann & fils, Ă Ammerschwihr ;
- JĂ©rĂŽme Heitzmann, Ă Ammerschwihr ;
- Domaine LĂ©on Heitzmann, Ă Ammerschwihr[26] ;
- Alphonse Hunckler & fils, Ă Ammerschwihr ;
- Michel Hunckler, Ă Ammerschwihr ;
- Jean-Pierre Kappler, Ă Ammerschwihr[27] ;
- Kuehn SA, Ă Ammerschwihr[28] ;
- Marcel Lichtle & fils, Ă Ammerschwihr ;
- Alphonse & Laurent Mandres, Ă Ammerschwihr ;
- Pierre et Audrey Merckle, Ă Ammerschwihr[29] ;
- Théodore Meyer & fils, à Ammerschwihr ;
- J-J. & Y. Mittelberger, Ă Ammerschwihr ;
- Martin Schaetzel, Ă Ammerschwihr[30] ;
- Thierry & Bernard Scherrer, Ă Ammerschwihr[31] ;
- Joseph Schiele, Ă Ammerschwihr ;
- Paul & Denis Schiele, Ă Ammerschwihr ;
- Bernard Schneider, Ă Ammerschwihr[32] ;
- Maurice Schneider, Ă Ammerschwihr ;
- Maurice Schoech, Ă Ammerschwihr ;
- Maurice Schueller, Ă Ammerschwihr ;
- Jean-Martin Sibler, Ă Ammerschwihr[33] ;
- Sick-Dreyer, Ă Ammerschwihr[34] ;
- Corinne & Jean-Marc Simonis, Ă Ammerschwihr[35] ;
- RenĂ© & Ătienne Simonis, Ă Ammerschwihr ;
- Domaine de la Sinne (Frédéric Geschickt), à Ammerschwihr ;
- Fabienne et Clément Tempé, à Ammerschwihr[36] ;
- Tempé-Jessel, à Ammerschwihr[37] ;
- Jean-Marie Thomann, Ă Ammerschwihr[38] ;
- André Thomas & fils, à Ammerschwihr ;
- Wackenthaler (EARL François Wackenthaler), à Ammerschwihr[39] ;
Notes et références
Notes
- Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
- Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
- Une texture porphyroblastique décrit la forme d'un type de roche métamorphique, marqué par de gros cristaux entourés de petits, « porphyro » signifiant « deux tailles ».
- Le Lettenkohle (de Letten, l'argile, et de Kohle, le charbon) est une partie du Trias correspondant en partie au Ladinien, soit -235 Ă -232 millions d'annĂ©es. Les Allemands divisent le Trias en trois pĂ©riodes (d'oĂč le nom de Trias) portant les noms de Buntsandstein (grĂšs vosgien, poudingue de Sainte-Odile et grĂšs Ă Voltzia), Muschelkalk (dolomites, argiles salĂ©es, calcaires Ă entroques et Ă cĂ©ratites) et Keuper (dit aussi Salzkeuper, argiles bariolĂ©es gypseuses) ; ces trois pĂ©riodes correspondent Ă peu prĂšs pour les auteurs français au Trias infĂ©rieur (Induen et OlĂ©nĂ©kien), moyen (Anisien et Ladinien) et supĂ©rieur (Carnien, Norien et RhĂ©tien) ; la diffĂ©rence est que les Allemands mettent le Lettenkohle (argiles dolomitiques Ă lentilles de lignite) comme dĂ©but du Keuper, tandis que les Français le mettent Ă la fin du Trias moyen (partie du Ladinien). Pour les correspondances, voir le tableau de la commission de stratigraphie allemande, sur le site stratigraphie.de.
- Le rendement s'obtient en divisant la production par la surface cultivée, soit en 2009 : 43278 / 850 = 50,91 hectolitres par hectare. Source : Le Guide Hachette des vins 2011, éditions Hachette, Paris, 2010 (ISBN 978-2-01-237681-6).
Références
- « Archives climatologiques mensuelles de Colmar-Meyenheim de 1961 à 1990 », sur http://www.infoclimat.fr/.
- Le Guide Hachette des vins 2011, Ă©ditions Hachette, Paris, 2010. (ISBN 978-2-01-237681-6)
- Direction gĂ©nĂ©rale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires, « Cahier des charges de l'appellation » [PDF], sur http://agriculture.gouv.fr/, homologuĂ© par le « dĂ©cret no 2011-1373 du 25 octobre 2011 modifiant l'ordonnance no 45-2675 du 2 novembre 1945 relative Ă la dĂ©finition des appellations d'origine contrĂŽlĂ©es des vins d'Alsace et homologuant les cahiers des charges des appellations d'origine contrĂŽlĂ©es « Alsace » ou « Vin d'Alsace » et « CrĂ©mant d'Alsace » et des cinquante et une appellations « Alsace grand cru » », JORF, no 0251,â , p. 18196.
- Syndicat viticole d'Ammerschwihr, Kaefferkopf Grand Cru, in-folio
- Article sur le Kaefferkopf, sur le site cooking2000.com.
- Décret du 23 novembre 1983 relatif à l'appellation d'origine contrÎlée alsace grand cru, publié au JORF du 29 novembre 1983, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
- Décret du 17 décembre 1992 relatif à l'appellation d'origine contrÎlée alsace grand cru, publié au JORF du 19 décembre 1992, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
- Décret du 12 janvier 2007 modifiant le décret du 24 janvier 2001 relatif à l'appellation d'origine contrÎlée alsace grand cru, sur le site legifrance.gouv.fr.
- JORF no 12 du 14 janvier 2007, page 955, texte no 10.
- Notice de la carte du BRGM [PDF]no 342 (Colmar-Artolsheim), disponible sur le site infoterre.brgm.fr.
- « Carte géologique centrée sur Ammerschwihr » sur Géoportail.
- « Carte des parcelles du cru Kaefferkopf », sur www.vinsalsace.com/.
- « Texte sur les conflits lors du passage en grand cru, article de RĂ©gine SĂ©range dans lâEst agricole et viticole no 4 du 26 janvier 2007 », sur www.alsace-du-vin.com.
- « Grand Cru Kaefferkopf », sur http://www.vinsalsace.com/.
- [PDF]Fiche sur les vendanges tardives et les sélections de grains nobles, sur le site vinsalsace.com.
- « Décret du 1er mars 1984 modifié relatif aux appellations d'origine contrÎlées alsace et alsace grand cru »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?), sur le site inao.gouv.fr.
- « La vinification en blanc », sur www.vinsalsace.com/ (consulté le )
- DĂ©cret no 55.673 du 20 mai 1955 sur l'emploi de la bouteille type vin du Rhin, arrĂȘtĂ© du 13 mai 1959 et dĂ©cret no 63-295 du 19 mars 1963 relatif aux caractĂ©ristiques des bouteilles susceptibles de servir de rĂ©cipients mesures dans le commerce de certains liquides, consultables sur le site legifrance.gouv.fr.
- Site de la maison Jean-Baptiste Adam.
- Site du Domaine Pierre Adam.
- Site du domaine Binner.
- Site d'Albert Bohn.
- Site de Pierre Colon.
- Site d'Henri Ehrhart.
- Site de la maison Marcel Freyburger.
- Site du domaine LĂ©on Heitzmann.
- Site des vins Jean-Pierre Kappler.
- Site de Pierre Merckle.
- Site du domaine Martin Schaetzel.
- Site de Thierry Scherrer.
- Site des vins Schneider.
- Blog des vins Martin Sibler.
- Site Sick-Dreyer.
- Site Jean-Marc Simonis.
- Site de Fabienne Tempé.
- Site de J. Tempé-Jessel.
- Site de Jean-Marie Thomann.
- Site de François Wackenthaler.
- Liste des producteurs constituée en mars 2011. Sources : site kaefferkopf.net et Guide Hachette des vins 2011.
Voir aussi
Bibliographie
- Vignoble d'Alsace, Ă©ditions BenoĂźt France et CIVA, Paris, 2007, carte 88 x 55 cm au 1/120000 (ISBN 978-2-84354-158-2).
- Vins d'Alsace : carte touristique, Institut géographique nationale, Paris, 2006, carte 96 x 66 cm au 1/125000 (ISBN 978-2-7585-0182-4).
- Serge Dubs et Denis Rizenthaler, Les grands crus d'Alsace, Ă©ditions Serpenoise, Metz, 2002, 288 pages (ISBN 2-87692-567-2).
- Claude Muller, Les Vins d'Alsace, histoire d'un vignoble, Ă©ditions Coprur, Strasbourg, 1999, 192 pages (ISBN 2-84208-008-4).
- Le vignoble d'Alsace : la route des vins, Mitra productions, Illkirch, 1995, carte 90 x 34 cm au 1/180000 (BNF 40658287).
- Guide des grands crus d'Alsace, Centre d'information des vins d'Alsace, Colmar, 1994, 50 pages (BNF 36691659).
- Bernadette Burn et Gilles Schmidt, Alsace, clos et grands crus, collection Le Grand Bernard des vins de France, Ă©ditions Jacques Legrand, Paris, 1989, 190 pages (ISBN 2-905969-24-5).
Liens externes
- [PDF] « Fiche sur le Kaefferkopf », sur http://www.vinsalsace.com/.
- « Site du grand cru Kaefferkopf (syndicat viticole d'Ammerschwihr) », sur http://www.kaefferkopf.fr/.
- « Site de la confrérie des Amis d'Ammerschwihr et du Kaefferkopf », sur http://www.kaefferkopf.net/.
- « Site des Amis d'Ammerschwihr et du Kaefferkopf », sur http://www.kaefferkopf.org/.